Sénatoriales : le Front National présente ses candidats.
Ce matin Michel Chassier et Mathilde Paris tenaient une conférence de presse à Blois pour annoncer leur candidature aux élections sénatoriales du 24 septembre en Loir et Cher.
L’occasion de faire également le point après la séquence présidentielles-législatives.
1) La situation politique générale et la place du Front National après le cycle électoral du printemps 2017.
Lors des élections présidentielles les Français ont préféré la continuité au changement, la protection illusoire d’une Europe ouverte à tous vents plutôt que la restauration de notre souveraineté.
Ils ont été largement trompés par les partis responsables de 30 ans d’échecs mais qui soutenaient tous le candidat du système, porté la totalité des médias.
Une situation que l’on observe dans aucun des grands pays démocratiques.
Les élections législatives n’ont fait que confirmer ce choix, dont le niveau historique de l’abstention a largement démontré qu’il s’agissait d’un choix par défaut.
Plus de la moitié des électeurs qui s’étaient portés sur Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle ne se sont pas déplacés.
Un système électoral injuste a fait le reste, donnant la majorité absolue à un parti qui a recueilli moins de 14% des suffrages exprimés, tandis que les communistes et la France insoumise qui totalisent 1 100 000 voix obtiennent ensemble 27 sièges alors que le Front National avec 1 600 000 voix n’a que 8 députés. Il faut à peine 22 000 voix pour élire un député communiste, presque 200 000 pour élire un député FN.
Certains ont cru aussitôt pouvoir annoncer la mort du Front National, comme l’avait fait en son temps Nicolas Sarkozy. Rappelons qu’en 2007, après son élection, nous n’avions obtenu que 4,29% des suffrages aux législatives.
Nous pensons au contraire que les faits vont rapidement nous donner raison et que l’illusion Macron ne pourra durer très longtemps.
Il ne faut pas oublier non plus que Marine Le Pen a réalisé un score jamais atteint, progressant encore en nombre de voix par rapport aux régionales de 2015.
Les Français reviendront naturellement vers nous, dès lors que nous serons en mesure de présenter une alternative qui puisse les convaincre.
C’est le travail que nous entrepris sans attendre au lendemain de ces élections, il se concrétisera lors du prochain Congrès en mars 2018.
2) L’enjeu des élections sénatoriales et les axes de campagne du FN-RBM
Le Front National sera bien entendu présent dans tous les départements concernés le 24 septembre prochain.
Il est important à cette occasion de faire connaître aux Grands électeurs, qui sont des élus locaux, les positions du Front National sur les principaux sujets qui les touchent, qu’il s’agisse de la réforme territoriale qui va se poursuivre, de leur autonomie fiscale et financière, du phénomène de métropolisation et de toutes les questions qui touchent nos départements et nos communes.
Nos candidatures seront partout intitulées « Listes bleu marine pour la défense de nos communes et de nos départements » pour les scrutins de liste ou « Candidats bleu marine pour la défense de nos communes et de nos départements » pour les candidatures individuelles comme en Loir et Cher.
C’est bien insister sur le fait que nous les seuls à défendre de manière constante et cohérente l’indépendance des communes, mise à mal par les regroupements parfois forcés et la baisse des dotations.
Nous le voyons bien avec la taxe d’habitation, dont le remplacement par une dotation dont le financement n’est pas arrêté va à l’encontre du principe d’autonomie fiscale, composante essentielle du principe constitutionnel de libre administration des communes.
Par conséquent, nous aurions du mal à comprendre comment des élus locaux pourraient faire confiance à des candidats qui ont toujours approuvé les différentes réformes de l’organisation du territoire, dont la loi NOTRe, et qui sont investis par les partis qui se proposent de continuer dans le même sens.
Nous aurons certainement la possibilité de faire élire quelques sénateurs dans les grands départements grâce à la proportionnelle, mais en Loir et Cher, nous comptons bien pouvoir peser sur le scrutin.
Afin de ne pas disperser les voix, nous ne présentons qu’un candidat, Michel Chassier, Président du Groupe FN au Conseil régional, conseiller municipal et communautaire de Blois. Mathilde Paris, conseillère régionale de Loir et Cher, également conseillère municipale et communautaire de Blois sera sa suppléante.
Nous adresserons prochainement une lettre à tous les grands électeurs, mais nous essaierons également de communiquer vers l’ensemble de nos concitoyens, qui se sentent peu concernés par cette élection, alors qu’ils en subiront bientôt les conséquences.
Mise à jour du 01/08 : voici le lien avec l’article de la Nouvelle République.
Du terrain et encore du terrain en espérant que cette fois les élus concernés ne seront pas des girouettes, sauront être à la hauteur et faire ce bon choix ……. de Monsieur CHASSIER et de Madame PARIS
Bonne chance !
Le principal est de faire connaître nos positions , ensuite aux élus de prendre leur responsabilité.