Sénatoriales : combien de divisions pour les candidats du système ?
Mécontent de l’investiture accordée à Jeanny Lorgeoux par « En marche », le PS s’apprête à désigner un candidat pour les sénatoriales (la Nouvelle République du 24/08/2017).
Non pas que le PS durement touché par l’échec des présidentielles et le double siphonnage de son électorat par Macron et Mélenchon espère obtenir un siège. Il s’agit seulement d’exister et si possible de faire tomber le sénateur PS sortant.
Qui en profiterait ? Difficile de le savoir, mais le candidat des Républicains se tient en embuscade et peut compter sur le soutien d’un certain nombre d’élus locaux.
En même temps, en ne désignant qu’un candidat, on sent bien que le PS ménage Jacqueline Gourault, pourtant investie également par »En marche ».
Mais au fond, qu’est-ce que cela changerait ?
Les uns et les autres : PS, LR, MoDem, En marche, UDI etc… ont toujours soutenu à l’Assemblée ou au sein des différents gouvernements les réformes successives, de Raffarin à Valls, visant à terme à la disparation des communes dont ils se prétendent les défenseurs le temps d’une élection.
Les grands électeurs doivent le savoir, et tous les électeurs peuvent leur faire savoir, seul le Front National défend de façon constante et cohérente le principe constitutionnel de la la libre administration des collectivités.
Et même quand le candidat LR, proche de Guillaume Peltier, fait part de son « ras-le -bol » dans la Nouvelle République, en se plaignant que « l’État retire toute autonomie financière aux collectivités avec la baisse des dotations », il oublie que cette baisse des dotations a été initiée par Sarközy avant d’être poursuivie par Hollande et parachevée par Macron et son premier ministre… LR !
Les grands électeurs ne doivent donc pas se tromper.
Tous dans le même panier !