ZUP de Blois : un diagnostic commercial qui oublie l’essentiel.
La ville de Blois a fait appel à un cabinet parisien pour une étude sur les « quartiers nord », autrement dit la ZUP de Blois, confrontée à une forte vacance commerciale.
A croire que les élus et les associations de commerçants ne seraient pas capables de réfléchir à la situation.
Le résumé des conclusions est publié aujourd’hui dans la Nouvelle République.
Le rapport complet n’a pas encore été communiqué aux élus, nous aurons l’occasion de la demander lors du conseil municipal ce lundi.
Dans les grandes lignes, il faudrait diviser par deux les surfaces commerciales « de proximité » en passant de 11 000 à 5 250 m2, et passer de 6 à 2 pôles commerciaux, ce qui semble un peu contradictoire avec la notion de « proximité ».
Mais le plus surprenant c’est que ces réflexions n’aient pas été conduites en amont du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) qui a quand même coûté plus de 243 millions d’euros, et qui était censé repenser la ZUP dans son ensemble : urbanisme, circulation, logement, commerces, services.
Sans parler de l’étude commandée à Gilles-Henri Bailly à l’époque de Nicolas Perruchot et dont il n’a pas été beaucoup de tenu compte, et le projet de centre commercial sur l’espace du chevet de Saint Vincent est même en totale contradiction avec ses préconisations.
Le constat du cabinet Intencité ne serait-il pas le constat de l’échec du PRU, échec annoncé dès le départ par les élus du Front National qui en critiquaient le périmètre et les objectifs.
On nous dit aujourd’hui qu’il y a trop de surfaces commerciales dans ces quartiers, alors que de nouveaux locaux étaient encore proposés il y peu autour de la place Lorjou, alors que les commerces existants ont déjà bien du mal pour beaucoup.
Au sujet de la dispersion des pôles d’activité, on peut également constater que le PRU y a contribué.
Et au final, la ville conclut que les recommandations de cette étude sont impossibles à suivre, car cela coûterait encore quelques millions d’euros !
On peut se demander dès lors l’intérêt d’une telle étude.
Et attendant, si le mètres carrés de commerces diminuent, les mètres carrés de mosquées augmentent à une vitesse impressionnante !
Connaissez vous ou pas les coûts réels de tels diagnostics et pouvez vous les annoncer sur ce site afin d’ éclairer la population blésoise qui doit être l’être totalement ?
Tout pour les mosquées, rien pour les citoyens !