Romorantin : des commerçants doublement sinistrés.
Un an après les inondations de juin 2016 que personne n’a oublié à Romorantin, les entrepreneurs et les commerçants ont reçu leurs avis d’impositions et les appels de fonds du RSI (régime social des indépendants).
Le président du Collectif des commerçants sinistrés du Bourgeau explique qu’un de ses collègues, victime des inodations, se voit réclamer 37 000 euros d’impôts et de RSI… après un an de fermeture ! (la Nouvelle République du 22/09/2017).
Il faut dire que les indemnités reçues des assurances et les aides de l’Etat ou des collectivités ont été prises en compte… dans leur chiffre d’affaires.
Alors qu’il a été utilisé pour réparer les dégâts et remettre les entreprises et les commerces en état de reprendre leur activité.
Pour certains, c’est une deuxième catastrophe, qui pourrait les conduire au dépôt de bilan.
Il faut espérer que les élus locaux seront en mesure de les soutenir afin d’obtenir mieux que les simples délais de paiement qu’on leur propose.
Et cela vaut pour toutes les victimes de catastrophes naturelles ou encore d’attentats.
« On » voudrait la totale disparition des petits commerces qu’ »on » ne s’y prendrait pas mieux !