Jacqueline Gourault oublierait-elle ses promesses ?
Candidate aux élections sénatoriales du 24 septembre, Jacqueline Gourault se présentait comme une élue « ancrée sur notre territoire », à l’écoute des difficultés et des inquiétudes des élus locaux.
Changement de ton devant l’Assemblée des communautés de France où elle parlait cette fois en tant que Ministre.
Et pour répondre à l’inquiétude des élus locaux, elle répond avec un mépris macronien « certains élus locaux n’ont peut-être pas compris qu’on avait changé de président de la République…«
Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Que les élus locaux doivent accepter sans broncher les décisions de l’Elysée ?
Au cours de cette interview, elle déclare également que les Régions devraient revenir à la table des négociations. Quelle négociation ? Puisque le gouvernement annule d’un trait de plume 450 millions d’euros correspondant à des transferts de compétences dna s le cadre de la Loi NOTRe, reniant ses engagements.
Devant le Congrès des Régions de France, le Premier Ministre n’a pas daigné entendre, rejetant avec mépris les demandes des Régions à renégocier sur la question des finances.
M. Macron devra vite apprendre à ses dépends que le mépris n’est pas une preuve d’autorité ni une méthode de gouvernement.
Il cache mal une faiblesse, pour ne pas dire l’incapacité de ce petit personnage à se hisser à la hauteur de sa fonction.
On peut d’ailleurs remarquer, de dérapage en vulgarité, qu’il commence à ressembler à Nicolais Sarközy…
Ses mises en scène théâtrales n’y changeront rien. Même si les médias français le cachent encore, beaucoup d’observateurs étrangers considère déjà que M. Macron est un président raté.
Connaissant la modération toute sénatoriale de Jacqueline Gourault, on peut se demander « Que diable allait-elle faire dans cette galère ? »
Qu’ importe la gamelle, pourvu qu’on ait la soupe !
Qu’est t-elle venue faire au gouvernement ? c’est simple : elle s’est embourbée !!