Vendôme : où sont les 1000 emplois promis ?
La Nouvelle République fait le point à la mi-mandat des principales villes du département, en commençant par Vendôme.
Après avoir donné la parole à la majorité dans son édition du 10 octobre, c’est aujourd’hui au tour des oppositions de s’exprimer.
Renaud Grazioli, notre élu FN présente un constat plutôt sévère.
La promesse phare du candidat Brindeau, en forme de slogan, était de créer 1000 emplois à Vendôme et d’y ramener 1000 habitants supplémentaires.
Encore faudrait-il agir pour cela, ce qui est loin d’être évident pour notre élu, qui pointe au contraire des dépenses d’aménagement parfois trop coûteuses mais n’ayant aucun rapport avec le développement économique. Une compétence qui au passage est désormais transférée à la Communauté de communes.
L’objectif a donc peu de chance d’être atteint un jour. Rappelons aussi, en terme de population que Vendôme a perdu plus de 1000 habitants depuis 1975, malgré l’arrivée du TGV, soit 6% de sa population.
Dans un climat économique morose, où la timide reprise observée par l’INSEE (entre 0,1 et 0,2% de croissance supplémentaire attendus en 2017) fait d’abord travailler les usines chinoises, tandis que la loi NOTRe amplifie la fracture territoriale au détriment des petites villes et de la ruralité, Pascal Brindeau est réduit à gérer, mais comme le dit Renaud Grazioli, cela ne suffit pas.
Que voulez vous les promesses ne coûtent rien !