Un deuxième échangeur : à Blois ou à Herbault ?
Entrée de l’A10 au péage de Blois-la Chaussée : désormais la file de gauche est dédiée au télépéage.
La question d’un deuxième échangeur sur l’A10 à hauteur de Blois revient régulièrement au gré des campagnes électorales.
Il est vrai que la circulation en sortie de l’autoroute et dans tout le secteur pose un vrai problème.
Mais où se trouve la bonne solution ?
Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, posait à nouveau la question lors d’une visite d’entreprise (la Nouvelle République du 8/11/2017).
Mais pour les responsables économiques, le problème majeur demeure la traversée de la Loire.
Ce n’est pas forcément évident, car le bouchon qui se forme tous les matins bien au sud du pont Charles De Gaulle trouve son origine plus au nord, au niveau du rond-point de Cap Ciné, en cours de réaménagement.
Est-ce que cela suffira ? Nous le verrons d’ici quelques mois.
On peut remarquer toutefois que l’accès à l’autoroute ne comporte actuellement que deux voies, dont une réservée exclusivement au télépéage, ce qui paraît parfois insuffisant.
Une autre question se pose pour un deuxième échangeur.
A hauteur de la route de Vendôme ? Ce serait bien près de l’échangeur actuel, et pas évident à intégrer avec l’arrivée de la rocade Nord.
Au niveau de la route de Saint Lubin ? C’est un axe secondaire qui débouche très vite au sud sur la ZUP de Blois et on ne peut pas envisager un trafic poids-lourd vers le sud qui traverserait une zone urbaine dense et ne pourrait pas aboutir vers la Loire.
A plusieurs reprises les élus du Front National avaient évoqué une autre possibilité : une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver tout le territoire situé à l’ouest de la Forêt de Blois.
Un tel échangeur serait en outre équidistant entre Autrèche et la Chaussée Saint Victor, respectant l’intervalle moyen sur l’A10 entre le péage de Monnaie et Orléans : environ 15 km.
Certainement une idée à creuser.
Degruelle n’en voudra pas, l’idée n’ est pas de lui !