Département : il n’y a plus d’opposition.
Arrivé en tête en 2015, le FN n’est pas représenté au Conseil départemental, où l’opposition a disparu.
Le groupe MoDem et le groupe d’opposition (?) Loir-et-Cher autrement ont fait part de leur “ enthousiasme ” pour le budget 2018 du Conseil départemental présenté lundi matin. Un budget qui se tient à la feuille de route « co-écrite par l’ensemble des élus départementaux » qui vise à investir 50 millions d’euros par an, sans augmenter les impôts durant la mandature tout en donnant des « signaux forts » (la Nouvelle République du 12/12/2017).
Dans les faits les dépenses d’équipement sont inscrites pour 48,6 millions d’euros, en hausse de 10 millions d’euros par rapport à 2017, mais en contrepartie l’emprunt augmente de plus de 18 millions d’euros, passant de 30,565 à 48,910 M€.
Autrement dit le montant des investissements est égal au montant de l’emprunt ! Pour être tout à fait précis, il existe bien un autofinancement de 20,3 M€ et quelques recettes d’investissement, mais ce qu’il faut souligner c’est la charge de la dette (remboursement des intérêts et du capital) qui atteint 44,8 millions d’euros en 2018.
Nous ne sommes pas loin du moment où l’emprunt nouveau sera absorbé par le service de la dette.
Ces observations auraient tempérer l’enthousiasme de l’opposition, qui aurait été dans son rôle en soulignant ces signaux d’alerte.
Sur le fond, il faudra y revenir plus en détail, mais il est permis de s’interroger sur les 4 millions d’euros investis dans l’achat de tablettes numériques pour les collégiens,, au moment où les enseignants sont de plus en plus nombreux à considérer que cet outil est inadapté d’un point de vue pédagogique. A tel point que la Région vient, sans l’avouer, de donner raison au groupe Front National qui critiquait la même mesure dans les lycées en gelant l’achat de nouvelles tablettes.
A titre de comparaison, c’est presque autant que l’investissement pour les routes départementales. Mais c’est un choix : l’automobiliste est bon pour payer.
La-dessus la gauche est d’accord avec la majorité, sauf sur une baisse de la subvention de la Scène nationale de Blois. Mais Nicolas Perruchot a promis un geste.
Il est vraiment regrettable que le Front national, arrivé en tête du scrutin au 1er tour en 2015, ne soit pas représenté au conseil départemental en raison d’un mode scrutin injuste, et de l’entente qui se confirme jour après jour entre LR, UDI, PS, MoDem et demain LREM.
Le plus beau symbole ce ne serait pas Mr Vételé (PS) remettant un trophée à Mme Brown (LR) ? Le premier gérant la Maison de l ‘emploi (organisme complètement dépassé), la deuxième, « marionnette » estampillée Perruchot promouvant l’outil de communication du département JOB41, qui localise les gens bénéficiant du RSA (on localise les gens, ça ne dérange pas la Gauche ???) dont 3 personnes du MEDEF travaillent à plein temps…
Sources:
https://twitter.com/neolink41/status/919868827965575169
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/medef-les-chantiers-de-paul-seignolle
https://www.le-petit-blaisois.fr/neolink-visite-dune-plateforme-collaborative-qui-se-partage/
850 000 euros d’argent public pour cette seule start-up…
Et le résultat c’est que le chômage ne baisse pas dans le département …
Les « copains coquins » s’ entendent comme larrons en foire !