La Ferté Saint Aubin : l’enseignement artistique macronisé.
Constance de Pélichy (LR) affichait le 21 décembre sa solidarité avec François Bonneau (PS). Point commun : ils ont appelé à voter Macron et en subissent les conséquences.
« Très vif débat » au dernier conseil municipal de la Ferté Saint Aubin (45) au sujet de la suppression de deux postes d’enseignement artistique.
Raison invoquée par la majorité municipale : « le désengagement de l’Etat envers les collectivités territoriales« . (la Nouvelle République du 26/12/2017).
L’opposition a vivement réagi lors de cette réunion et aussi lancé une pétition auprès des parents d’élèves.
Fort bien. On peut entendre les arguments des uns et des autres, mais au printemps dernier, pour qui ont-ils appelé à voter ?
Pas de mystère pour Mme de Pélichy qui appelait à voter Macron « sans hésitation » au terme d’un entretien publié par Mag Centre où elle laissait déborder sa haine du Front National en reprenant les poncifs habituels.
Mais ces coupes budgétaires étaient annoncées par M. Macron et faisaient intégralement partie de sa feuille de route, dictée pas ses soutiens parmi lesquels les banques détentrices des créances sur la maison France.
Par conséquent nous sommes étonnés de voir ces élus se trouver forts dépourvus maintenant que l’hiver budgétaire est venu.
Nous observons la même chose au Conseil régional, où siège également Mme de Pélichy, maire de la Ferté Saint AUbin, dont le groupe a choisi de ne pas voter contre le budget… par solidarité avec l’exécutif en raison de la baisse des dotations.
Ce qui étonne tout de même c’est la situation financière de cette commune, dont le taux des d’imposition sont parmi les plus élevés du Loiret, avec une taxe foncière 38,75% (contre 25,84% à Beaugency par exemple).
En trois années de mandat Constance de Pélichy n’a pas été capable d’alléger la fiscalité. Certes les dotations de l’Etat ont diminué. Mais toutes les communes ont fait des efforts de gestion en conséquence. A La Ferté Saint Aubin les dépenses de fonctionnement en continué d’augmenter : + 3,01 en 2015, + 4,58% en 2016.
La situation commençait à devenir critique, d’où ces économies contraintes sur le budget 2018.
Comme quoi avant de donner des leçons, il vaut mieux d’abord balayer devant sa porte.
Ils sont au garde à vous devant macron!