Loir et Cher : plus de décès que de naissances.
3711 décès contre 3200 naissances : telles sont les données de l’état civil en Loir et Cher pour l’année 2017. (la Nouvelle République du 15/01/2017).
Des chiffres inquiétants qui confirment la tendance nationale d’une baisse de la natalité et d’une diminution régulière de l’accroissement naturel de la population (naissances – décès).
Le phénomène se trouve amplifié dans les départements à dominante rurale où la population est en moyenne plus âgées, du fait que les jeunes sont souvent obligés de partir pour trouver du travail.
On assiste actuellement à une accélération de la « métropolisation », y compris dans notre Région, au détriment de départements comme le Loir et Cher, promis à la stagnation d’ici 2050, tandis que l’Indre continuerait à perdre des habitants.
C’est pourquoi les élus du Front National seront particulièrement attentifs au futur Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET), dont on voit mal comment il pourrait inverser la tendance.
Mais ce terrible constat d’un excédent de décès par rapport aux naissances renvoie également à la politique familiale au niveau de l’Etat depuis plus de 40 ans et à la politique migratoire.
Rien n’a été fait, au contraire, pour encourager la natalité. Or il faut bien comprendre que tous les discours qui peuvent être faits, toutes les mesures qui nous sont proposées afin de sauvegarder le régime des retraites se heurteront à cet écueil démographique.
Et ceux qui aujourd’hui ne souhaitent plus ne souhaitent plus avoir d’enfants pour des considérations de carrière professionnelle ou simplement de confort de vie risquent de le regretter amèrement quand viendra l’heure de la retraite et de la vieillesse.
Déjà on voir s’inverser la solidarité entre générations, puisque ce sont les retraités qui sont appelés à faire un effort au profit des jeunes, preuve s’il en était besoin d’une dégradation du niveau de vie.
Et puis il ne faut pas se voiler la face. Si au niveau national il y a encore un solde légèrement positif, on le doit en grande partie au taux de natalité de populations fraîchement immigrées en provenance de pays dont la culture et la religion encouragent au contraire à faire davantage d’enfants, surtout lorsque les prestations généreusement offertes par la France y ajoutent un intérêt matériel évident.
Il paraît qu’il ne fait pas parler de « grand remplacement », que cela relèverait de la théorie du complot ou des « fake news ».
Nous invitions tous ceux qui en douteraient encore à faire le tour des écoles à la ZUP de Blois (mais pas seulement), à la CPAM rue Louis Armand ou aux urgences à l’Hôpital pour faire eux-même le constat.
Jusqu’où ira l’aveuglement face à ce suicide français ?