Zone rurales défavorisées : la France sous tutelle, les éleveurs en première ligne.
Image d’illustration : manifestations d’agriculteurs à Blois en 2016.
Les agriculteurs solognots manifestaient hier à Romorantin pour le maintien de la Sologne en zone défavorisée (la Nouvelle République du 24/01/2018).
En cause le nouveau zonage actuellement à l’étude au ministère de l’Agriculture avec les représentants des professions agricoles et des Régions.
Une fois de plus cette révision, qui concerne tous les Etats membres de l’UE, est une obligation qui découle des observations de la Cour des comptes européenne.
Même si chaque Etat a la possibilité de mettre en avant des spécificités qui lui sont propres et dispose de marges de manœuvre, il s’agit donc bien d’une conséquence de la politique agricole de l’Union européenne.
A cela s’ajoute le lobbying des écologistes et prétendus tels, qui poussent à réorienter une partie des aides vers des mesures agro-environnementales, qui relèvent parfois davantage d’une politique d’aménagement du territoire que des aides agricoles, puisqu’il ne s’agit pas de productions à proprement parler.
Les agriculteurs solognots ont obtenu un rendez-vous au ministère de l’Agriculture d’ici vendredi.
Mais la France sous tutelle de l’UE n’a pas beaucoup de marges de manoeuvres.
Les élus du groupe Front National au Conseil régional, qui n’ont pas été associés à cette réflexion au niveau de la Région, vont s’adresser au Président de Région pour connaître sa position.