« FRIC-FRAC » à Orléans : on nous prend pour des pigeons !
Une « oeuvre » de Saba Innab.
Les élus régionaux étaient appelés à voter la semaine dernière la subvention annuelle au Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de la Région Centre-Val de Loire.
Plus de 1 400 000 € sur un budget de 2,7 millions, l’Etat apportant pour sa part 750 000 €.
Quant au FRAC lui-même, il ne prévoit que 10 000 € de billetterie pour des visites de plus en plus rares, puisqu’en 2017 les prévisions étaient de 41 000 € pour la billetterie…
Michel Chassier, au nom du groupe FN, est intervenu lors de la commission permanente du 19 janvier pour critiquer ce mode de fonctionnement.
D’autant plus que 312 450 € de résultat 2017 sont reportés en 2018, qui correspondent tout simplement à des subventions non utilisées.
Inutile de préciser que seul le groupe FN a voté contre cette dépense, approuvée sans la moindre critique par le groupe de Guillaume Peltier.
Et si vous voulez savoir à quoi sert votre argent, en voici un exemple concret avec « oeuvre d’art », intitulée « home is past » qui a été conçue par l’architecte Saba Innab.
Le communiqué de presse officiel de l’exposition précise :« élevée à partir d’un élément de maçonnerie standard, cette sculpture détourne le parpaing de sa fonction première et s’affirme comme un anti-monument.(…) A travers ce geste , Saba Innab réinvestit la nature éphémère et nomade de l’ancienne architecture, pour élaborer un paysage pluriel, à la fois minéral et immobile, paisible et ludique, qui s’offre au public et à toutes les réappropriations »…
Mais personne ne dit combien ça coûte.
Le Front National a publié un communiqué de presse que l’on peut trouver sur le site du groupe FN-CVL.
Qu’en pense Mathilde Paris, votre élue blésoise, qui, me semble -t-il, a travaillé dans plusieurs musées d’art moderne ou contemporain ?
Pour ma part, je n’ai rien contre l’art contemporain, même au contraire.
Le souci est que les FRAC ont pour but d’acheter des oeuvres à des « artistes », et donc, ainsi, les soutenir. Le problème qui en découle, est que parfois, (souvent ?) on aime soutenir ses amis, au dépens de la qualité. Et donc, le niveau des collections n’est pas au niveau.
Cet art de » pollution visuelle » n’est pas forcément éclairant, mais peut-on le dire et ne pas y être toujours sensible et aspirer à moins de barbouillages dans nos villes et campagnes.