Main basse des groupes financiers sur les HLM ?
Des logements sociaux plus chers pour les Français, gratuits pour les « migrants » ? Photo d’illustration : clandestins de Calais accueillis à Blois dans des logements réquisitionnés par le Préfet.
On commence à comprendre les intentions du gouvernement dans la loi qui se prépare pour les bailleurs sociaux, qui gère le parc des logements sociaux, communément appelés « HLM ».
Le but de ces logements est de permettre aux familles à revenus modestes de se loger décemment, et cela correspond à un véritable besoin.
Pour que les loyers restent bas les pouvoirs publics fournissent une aide indirecte, versée non au locataire, mais au bailleur, sous forme de facilités de financement, de subventions, de déduction fiscale, etc. Cette aide est assortie de conditions sur la qualité du logement et le montant des loyers.
Mais c’est là que la bât blesse. L’Etat, contraint par ses créanciers de réduire son endettement, vient de diminuer les APL d’une part, les concours aux bailleurs sociaux d’autre part, estimant que ces derniers disposaient d’une « cagnotte ».
En réalité, l’ensemble des bailleurs sociaux dispose au total de 8,5 milliards d’euros, mais cela représente 2 mois et demi de trésorerie, rien d’exceptionnel par conséquent.
Mais en réduisant ses concours, l’Etat risque de mettre certains bailleurs en difficulté… ce qui est peut-être l’objectif recherché.
Car la future loi veut inciter les bailleurs sociaux à se regrouper. Il est bien sûr question de volontariat, mais un volontariat forcé par la contrainte financière. Un peu comme pour les regroupements de communes, domaine où l’Etat alterne la carotte et le bâton.
Cette perspective inquiète les trois organismes du département, qui ne voient pas forcément l’intérêt d’un tel regroupement.
Mais à terme l’idée sous-jacente est bien de permettre aux grands groupes financiers et immobiliers de prendre progressivement le contrôle du secteur, selon un principe immuable : ils encaisseront les bénéfices tandis que les collectivités auront la charge des personnes en situation de fragilité.
Au-delà de cette loi, il ne faut toutefois pas ignorer un problème majeur qui touche tous les bailleurs sociaux, c’est la question de l’immigration de masse.
Ce phénomène, qui s’est accéléré dès le début des années 80, s’est traduit par l’arrivée de centaines de familles immigrées, à la ZUP de Blois, mais aussi à Romorantin, à Vendôme, à Mer ou Salbris.
Et on assiste partout, dès que l’on atteint un seuil critique, aux problèmes de cohabitation qui font que les locataires d’origine française préfèrent partir… quand ils en ont les moyens.
Du coup la mixité sociale des quartiers tant souhaitée est devenue un mythe, et les logements sociaux sont majoritairement occupés par des familles d’origine immigrée, ou par des familles à faibles revenus, beaucoup aux minima sociaux, personnes isolées et souvent âgées, qui sont de facto « piégés » dans leur quartier.
C’est un aspect de la situation que la loir ne veut pas aborder, ce qui démontre à quel point ce gouvernement ignore les problèmes vécus par les Français.