Congrès de la refondation : J-1 !
Marine Le Pen ce vendredi soir au JT de France 2.
Le XVIème Congrès du Front national se tient se week-end à Lille,
sur le thème de la « refondation ».
Comme il fallait s’y attendre au cours de cette dernière semaine, les médias ont rivalisé dans le domaine de la désinformation.
Il n’est question que de doutes, de démotivation qui toucheraient les cadres et même Marine Le Pen.
Peut-on encore parler d’une presse libre ?
A ce niveau il s’agit véritablement d’une intoxication de la part de médias hostiles qui voudraient prendre leurs choix idéologiques pour des réalités.
Cela pose d’ailleurs la question de la liberté de la presse, car il n’est un secret pour personne que la quasi-totalité des médias, qu’il s’agisse de la presse écrite ou de l’audiovisuel, est détenue par une poignée de milliardaires, ceux-là même qui ont préparé, organisé, soutenu l’accession au pouvoir de leur créature.
On le voit encore aujourd’hui dans la Nouvelle République, qui publie un article probablement acheté à une agence de presse, c’est ainsi que pratique généralement la presse quotidienne régionale sur les sujets de politique nationale, ce qui explique que le discours soit partout le même.
La refondation : six mois de travaux, réunions et de débats.
Au sujet des cadres et des militants, l’auteur de cet article (non signé) devrait savoir que depuis 6 mois Marine Le Pen a sillonné la France pour les rencontrer, comme ce fut cas dans notre Région à Romorantin, le 18 novembre dernier.
Outre les réunions habituelles en début d’année, 12 « ambassadeurs » de notre Présidente se sont rendus dans toutes les fédérations pour rencontrer les cadres et les militants.
Toutes ces réunions ont permis à la fois de faire l’analyse de la séquence passée, d’en tirer des conclusions, et poser les bases de la « refondation », avec trois lignes directrices : s’implanter, s’allier, gouverner.
L’objectif n’a pas changé : conquérir le pouvoir pour redresse la France.
Comme le rappelait hier Marine Le Pen dans une dernière lettre adressée à tous les adhérents avant le Congrès, « nous n’avons pas perdu de vue la conquête du pouvoir qui est la raison d’être de nos engagements communs et de nos actions. Les résultats dans toute l’Europe, en Allemagne, en Autriche et plus récemment en Italie avec le brillant succès de mon ami Matteo Salvini nous montrent que nous sommes dans le sens de l’histoire, celui qui voit le réveil des peuples, celui qui verra, en France, le redressement national de notre pays.«
Et si Marine a répété qu’en 2022 elle soutiendrait le cas échéant un candidat qui serait mieux placé, cela ne signifie en aucun cas qu’elle renonce. Il ne faut pas confondre les échéances. C’est le Congrès de 2021 qui se prononcera, à la fois sur la présidence du Front National renouvelé et sur le choix d’un candidat à la présidentielle de 2022.
Mais d’ici là, il y a encore beaucoup de travail et Marine compte bien s’y consacrer avec toute son énergie.
Les journalistes… tous dans le même bateau ?
Quant à l’éditorial Denis Daumin, il faut le lire comme le conseillait un grand spécialiste de la lutte contre la désinformation, le colonel Moinet, au sujet des éditoriaux du journal « Le Monde » : « commencez toujours par lire la conclusion et ensuite lisez le texte pour voir par quels détours l’éditorialiste va vous y conduire. » Souvent avec des arguments de mauvaise foi, mais aussi, il faut le dire, du fait d’une connaissance imparfaite du sujet abordé.
Au départ donc, Denis Daumin compare le FN et le PS, chacun dans une « chaloupe de survie« .
Il ne faudrait tout de même pas confondre un pédalo qui a perdu son capitaine et le navire du Front National. On se souvient que le siège à Saint Cloud était surnommé « le paquebot », aujourd’hui à Nanterre « le Carré », et que Marine Le Pen ne dédaigne pas se mettre en scène à la barre.
Ce n’est pas la première qu’ils « enterrent » le FN. Ils se sont toujours trompés.
L’éditorialiste considère que le naufrage du PS est acté, il concède toutefois que celui du FN « n’est pas aussi proche« .
Il a bien raison d’être prudent, car ce n’est pas la première fois qu’on enterre le FN. Dès son émergence aux européennes de 1984, la classe médiatique unanime avait parlé de « feu de paille« . En 1999, lors de la scission de Bruno Mégret, ils avaient tous écrit que cette fois, le FN ne s’en remettrait pas.
Trois ans après, Jean-Marie Le Pen était au 2ème tour de la présidentielle.
En 2007, c’est au tour de Nicolas Sarközy de proclamer la « mort du FN », après avoir siphonné une partie de son électorat, réduisant son score à 4,7% aux législatives.
Mais fin 2009, c’est le tournant du septennat, et dès mars 2010 aux élections régionales le FN est de retour.
Cette fois-ci, l’illusion Macron tiendra encore moins longtemps, et l’organisation du FN s’est nettement renforcée pour tenir le coup. Le chantier de la refondation a d’ailleurs débuté dans toutes les fédérations par de nouveaux modes de fonctionnement, de nouveaux outils, des relations plus directes avec le siège pour améliorer l’efficacité de leurs actions.
Les adhésions en hausse, nos idées progressent.
Les adhésions avaient logiquement ralenti comme après chaque élection, et le blocage des adhésions en ligne avait accentué le phénomène. Mais depuis janvier, elles sont reparties, et la possibilité d’adhérer à nouveau en ligne depuis cette semaine, le Congrès, une actualité « porteuse » vont les faire augmenter encore.
Dernière remarque au sujet des sondages, en particulier le dernier publié par Kantar qui voudrait faire croire que nos idées seraient dépassées.
Or, pour ne citer que quelques exemples, 83% des Français réclament l’expulsion des délinquants étrangers, 72% des Français veulent la fin du regroupement familial, 82% des Français veulent la déchéance de nationalité pour les binationaux islamistes, 61% des Français veulent le scrutin proportionnel.
Au final, cet acharnement contre Marine le Pen et contre le FN est plutôt rassurant : c’est bien la preuve que nous sommes vivants et qu’ils nous redoutent.
Les chiens aboient, la caravane passe !
Effectivement l’article, un véritable torchon, un tissu d’inepties tirées d’on ne sait où mais dont on peut se douter de qui, est repris en cœur par d’autres journaux papier voire télévisés au mot prêt, est savamment émaillé de certitudes non vérifiées et de sondages « bien » orientés. Voilà donc un « beau » travail de sape et il est même agrémenté d’un soi-disant désamour de la part de lieutenants du parti. La Pravda l’aurait envié tant il est tendancieux. Après cela, les journalistes (je les mets tous dans le même sac) se plaindront qu’on (nous, les militants du FN) ne les aime pas !