Le Front rassemble les Français.
On sent depuis samedi, peut-être encore plus depuis hier, le dépit des médias.
Ils ne savent plus comment réagir face au succès du Congrès de la refondation, la ligne éditoriale se cherche, les éléments de langage ne parviennent pas à s’imposer.
Ils prétendaient que Marine peinait à se relancer après ce qu’ils appellent l’échec de la présidentielle, qu’elle doutait, que les cadres et les militants n’y croyaient plus, que les Français se détournaient de Front National, séduits par les promesses de M. Macron, qui leur aurait redonné l’espoir.
Ils décrivaient un Front National déboussolé, isolé, plus que jamais éloigné du pouvoir.
Bref ils annonçaient – une fois de plus – la mort du Front National, beaucoup comme Wauquiez en rêvaient afin de récupérer ses électeurs.
Ces deux jours de Congrès ont démontré le contraire : un mouvement uni derrière sa présidente, plus que jamais déterminée à rendre le Front National plus performant dans le but d’accéder aux affaires afin de redresser la France, nous pourrions écrire de la sauver, tant il est évident que le projet mondialiste vise à la destruction des nations.
Le changement de nom proposé par Marine Le Pen fait partie de cette stratégie.
Il n’était pas évident car nombre de nos adhérents y sont attachés, ce qui est logique. C’est un nom dont nous n’avons pas à rougir, il a porté depuis 1972 l’espérance de Français, de plus en plus nombreux.
Mais le passage du « Front » au « Rassemblement » est un signal envoyé à tous nos compatriotes, un signe d’ouverture, un appel à nous rejoindre pour la défense de notre nation, et pas seulement pour « faire front » contre le système.
C’est bien le signe de la transformation d’un parti d’opposition à un parti de gouvernement.
Mais bien sûr tous les adhérents seront consultés dans les prochaines semaines pour se prononcer sur ce changement et nous ouvrirons le débat sur notre blog.
Ce XVIème Congrès a démontré aussi que FN n’est pas seul, qu’il a de nombreux alliés en Europe et au-delà, dont certains participent à des coalitions gouvernementales, et que beaucoup considère Marine Le Pen comme un exemple et un modèle.
Certes, nous n’avons pas obtenus les mêmes succès électoraux que certains de nos alliés européens, mais c’est surtout en raison d’un mode de scrutin inique. Par exemple la Lega en Italie avec 18,5% des suffrages exprimés, obtient 127 députés et 56 sénateurs. Le FN n’a pu faire élire que 8 députés après avoir fait 34,5% à la présidentielle, tout est là.
D’où la nécessité de nouer des alliances, et cela sera possible dès 2019 pour les élections européennes, où les positions vont se clarifier, en particulier chez les « Républicains », obligés de choisir entre eurofédéralistes et partisan d’une Europe des Nations.
Les journalistes sèchent devant leurs articles pleins de dénigrement. J’ai même entendu Apathie défendre Marine devant un politique qui mentait au sujet d’un chiffre, sorti de son chapeau, et concernant le mouvement (désolé de n’avoir plus de détails, j’ai la mémoire qui flanche). Ils n’ont plus de mots venimeux pour décrire le FN, pardon le bientôt RN. La langue française à ses limites au niveau du vocabulaire haineux.
Quant au mode de scrutin, pas de problème, Macron nous prépare quelque chose qui irait en faveur des partis comme le nôtre. Mais quoi et comment, telle est la question. On peut se douter que ça ira dans son sens, son intérêt.