Retraités dans la rue : il ne fallait pas voter Macron !
Le mécontentement des retraités prend de l’ampleur.
La hausse de la CSG (1,7 points soir + 25,8%) ne passe pas au moment les hausses s’additionnent pour venir amputer le pouvoir d’achat (gaz, électricité, carburant, assurances, mutuelles etc…)
Beaucoup de retraités qui perçoivent moins de 1200 € par mois sont touchés, contrairement aux promesses qui avaient été faites.
À l’appel de neuf organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, UNRPA, LSR), plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont mobilisés sur toute la France ce jeudi 15 mars.
Le Front National s’est bien sûr opposé à cette hausse… promise par Macron, comme Marine lui avait rappelé lors du fameux débat, où l’on s’aperçoit petit à petit qu’elle avait raison sur tous les points !
Il faudrait par contre rappeler à certains syndicats qui manifestent aujourd’hui quelle a été leur position en mai dernier.
« Pas une voix ne doit porter vers la candidate du Front national qui est un danger« , avait expliqué alors la CGT, tandis que la CFDT appelait carrément à voter Macron !
Plusieurs organisations syndicales dont l’objet statutaire est « la défense des intérêts moraux, matériels, économiques et professionnels » des travailleurs (statuts de la CGT) ont donc sciemment appelé à voter contre les intérêts de ceux qu’ils défendent.
Alors que les engagements de Marine Le Pen en faveur de la protection sociale, du pouvoir d’achat et des retraites étaient parfaitement clairs.
La CGT est donc particulièrement mal placée pour rejeter des élus du FN viennent participer à ces manifestations, comme ce fut le cas à Valenciennes où le député du Nord Sébastien Chenu a été victime d’une agression de la part de militants de la CGT, entraînant deux jours d’ITT. Sans que cela indigne les médias.
Cela n’empêchera pas les élus et les militants du FN d’être présents aux côtés des retraités, car il ne faut pas s’arrêter à une journée de manifestation, il faut continuer.
Il y a longtemps que les syndicats ne travaillent (sil’on peut dire) que pour eux!