Après l’hommage aux victimes, les Français attendent des actes !
Nous aurons tous ce dimanche une pensée émue pour les victimes du tueur islamiste de l’Aude :
Christian Medves 50 ans, boucher,
Hervé Sosna 65 ans, retraité du bâtiment,
Jean Mazières 61 ans, viticulteur à la retraite,
Arnaud Beltrame 44 ans, officier de gendarmerie
lâchement assassinés…
Une pensée également pour tous les blessés, certains toujours dans état grave, et pour toutes les familles et les proches.
Bien sûr il y aura un hommage national, bien sûr nous entendrons une fois encore les mêmes déclarations.
Il y aura à Trèbes une « marche blanche » à la mémoire des victimes, mais attention, la consigne est surtout « pas d’amalgame ». Il paraît pourtant que nous sommes en guerre, pour reprendre l’expression de François Hollande en 2015.
Malheureusement ce refus de désigner l’ennemi et de prendre enfin les mesures qui s’imposent ne fait que nous rendre plus vulnérables.
Ce n’est pas le cas, ni sur le plan intérieur, ni sur le plan extérieur où nous sommes entièrement dépendants de la politique des Etats-Unis au Proche Orient, pour le moins ambiguë dans leurs relations avec les groupes terroristes.
Le cas du tueur de l’Aude (nous ne lui ferons pas la publicité de le nommer) est exemplaire : comment ce délinquant multirécidiviste, plusieurs fois condamné pour détention d’armes, trafic de stupéfiants etc… fiché S depuis 2014, a-t-il pu obtenir la nationalité française au lieu d’être expulsé ?
Et si les Français sont très largement majoritaires pour rendre au lieutenant-colonel Beltrame l’hommage que mérite son sacrifice, il se trouve parmi les « jeunes » d’origine immigrée beaucoup qui se réjouissent de son assassinat. Dans le quartier où il résidait, des « jeunes » ont pris à partie, frappé et chassé des journalistes, qui bien sûr minimisent l’affaire. Pas d’amalgame !
De même un ancien candidat aux législatives de la France insoumise s’est félicité sur Twitter : « à chaque fois qu’un gendarme se fait buter je pense à mon ami Rémi Fraisse… (*) Là c’est un colonel, quel pied !«
Il faut donc craindre hélas, une fois l’émotion retombée, que les attaques reprennent contre les forces de l’ordre, contre l’armée comme nous l’avons vu ces derniers jours dans « le Monde » au sujet Saint Cyr.
Et puis les médias dominants pourront reprendre leur célébrations de mai 68, que cet attentat tragique les a obligé d’interrompre.
Nous mettions d’ailleurs en garde dès le 22 mars tous ceux qui espèrent un « printemps 2018″, en rappelant que c’était »un pari dangereux dans une France au bord de l’explosion, où d’autres réactions opportunistes peuvent se produire dans les banlieues et autres quartiers « sensibles ».
Le soutien, voire l’admiration dont le tueur islamiste de l’Aude est l’objet dans certaines zones déjà « hors France » est un nouveau signal inquiétant de ce qui pourrait se produire demain.
Nos gouvernants ne sont certainement pas aveugles, ils sont parfaitement renseignés. Mais ils manque de courage et préfèrent rassurer l’opinion avec des paroles de circonstance. Nul doute que les Français apprécieront le discours d’hommage qui sera préparé, réglé au millimètre par les communicants de l’Elysée, et que Macron, en parfait acteur, saura lire avec un regard sombre faisant croire à sa détermination.
Mais derrière, les Français attendent des actes.
Dans ce domaine encore, les faits nous donnent raison, souvenez-vous que Marine Le Pen, lors du fameux débat, vait interpellé M. Macron sur ce sujet, n’obtenant comme réponse que le déni et le mépris.
(*) militant d’extrême-gauche mort sur le site du barrage de Sivens d’un tir de grenade défensive alors qu’avec ses camarades il attaquait de nuit des gendarmes en faction à coup de cocktails molotov.
« à chaque fois qu’un gendarme se fait buter je pense à mon ami Rémi Fraisse… (*) Là c’est un colonel, quel pied ! ». C’est simplement une incitation au meurtre ! Sera-t-il poursuivi pour ce délit ?
Oui il a été d’abord placé en garde à vue et jugé en comparution immédiate à un an de prison avec sursis et 7 ans de privation de droits civiques : http://www.valeursactuelles.com/societe/apologie-du-terrorisme-le-siderant-mea-culpa-de-stephane-poussier-94275