Trafic de drogue à Blois : supermarché ou superettes ?
Le tribunal correctionnel de Blois jugeait le 15 mai une affaire de drogue pour une filière démantelée en mars 2016 (la Nouvelle République du 16/05/2018).
Deux ans après les faits, trois des sept protagonistes s’étaient évaporés dans la nature.
Parmi les prévenus présents à l’audience, Raouf, « Bobo » et Jadet, certains n’avaient pas le choix car ils étaient déjà incarcérés.
Comme d’habitude ils tentent de minimiser leur rôle.
Bien que ni la nationalité ni l’origine de trafiquants soit révélée, nous apprenons que parfois « les échanges téléphoniques se faisaient en langage codé, parfois en dialecte congolais« .
La substitut a qualifié les deux appartements de « supermarchés des drogues dures. » , la défense modère en parlant de « supérettes ».
Dans tous les cas c’est bien une confirmation de l’importance de ce trafic, dont cette filière ne représentait qu’une mince partie.
Chacun sait que cette économie souterraine est toujours bien présente dans plusieurs quartiers.
Les policiers font pourtant leur possible et souvent un travail remarquable, mais il est permis de douter de la volonté du gouvernement de lutter efficacement contre ce fléau, car des actions trop musclées risqueraient de provoquer les « réprésailles » habituelles : émeutes, incendies de voiture ou de biens publics etc…
L’immigration africaine est « une chance pour la France » (dixit Sarkozy, mais repris en cœur par ses successeurs) !!!
Et quand vous voyez dans quels gros véhicules de marque étrangère et si coûteuse ou certains roulent ; ça pose aussi d’autres questions ……….
Et que penser d’un certain nombre de kebabs qui servent de lieux pour blanchir la drogue ?
Certains proposent même de racheter des commerces en cash, pour 50.000 ou 100.000 €, voire plus.
D’où sortent-ils l’argent ? Pourquoi en cash ?
Quand vous voyez le chiffre d’affaire de certains, alors qu’il n’y a quasiment personne dedans. Quand vous y voyez rentrer plusieurs fois par jour des caïds qui vendent de la drogue à deux pas des commerces (place Louis XII, place Avé Maria, Valin, place Lorjou, CC Quinière), ou certains membres de leur famille, il y a de quoi se poser des questions.
A quand une enquête de la justice ?