Blois : le menu sans porc officialisé dans les cantines.
(image d’archives)
Conseil municipal exceptionnel ce 22 mai à Blois, motivé d’abord par les délibérations portant sur l’éviction de Louis Buteau, ex-adjoint au commerce et à l’artisanat, qui s’était vu retirer sa délégation le 23 avril.
Il payait son ralliement à Macron et quelques propose publics qui ont pu déplaire à Marc Gricourt.
Désormais toutes ses autres délégations (dans le conseils d’administration des Lycées, les conseils d’écoles, la commission des foires et marchés, la société publique locale Stationéo) lui ont été retirées.
Il n’y aura plus d’adjoint au commerce et à l’artisanat, mais c’est le maire en personne qui va s’en charger.
Le dossier le plus important portait sur le renouvellement de la délégation de service public de la restauration scolaire et municipale.
Le Front National n’est malheureusement pas représenté au sein de la commission ad hoc, mais le choix entre les candidats a été fait selon le règlement de la consultation qui attachait une importance à la qualité de la prestation.
Michel Chassier s’est félicité également que le délégataire retenu ne soit pas un des « majors » du secteur, mais une entreprise familiale échappant encore à la mainmise des banquiers.
Il a toutefois regretté que soit mentionné pour la 1ère fois l’existence de menus de substitution sans porc, « pour les familles qui le souhaitent ».
L’élu FN a déploré cette dérive, qui ouvre la porte à toutes sortes de revendications et d’exceptions, religieuses ou non, et va l’encontre d’un processus d’intégration. Toutes sensibilité confondues, les autres élus se ont tus. Faut-il en conclure qu’ils se sont soumis ?
Sur un autre sujet Hubert de Pirey est intervenu sur les conséquences du changement de rythmes scolaires sur le temps périscolaire. Une distinction est faite désormais avec les loisirs périscolaires (jusqu’à 18 h) et la garderie jusqu’à 18 h 30.
Enfin Michel Chassier a évoqué une décision du maire au sujet d’une action en diffamation décidée à l’encontre de Nicolas Viault, jugeant la procédure quelque peu disproportionnée par rapport à des propos critiques et à simple sous-entendu postés sur une page Facebook, propos auxquels il aurait été facile de répondre.
Même si Nicolas Viault ne fait partie de nos amis – il ne se prive pas non plus de nous critiquer – nous admettons les critiques et même les questions qui fâchent. Il est vrai que nous avons une certaine habitude d’en être la cible. Le maire persiste et signe, les autres élus n’ont pas souhaité intervenir.
Pas réjouissant du tout le constat après la lecture de votre compte rendu.
Monsieur BUTEAU a dû apprécier !!!!
De plus en plus d’ Elus de la république française comme Maires cèdent du terrain à certaines » communautés » ; celui de Blois a choisi aussi cette voie …….
Pour Monsieur VIAULT, c’est bien dommage et donc ses critiques ont courroucé Monsieur le Maire de Blois.
N.Viault. a eu le malheur de critiquer les bancs réalisés par sativa ainsi que la proximité de cette entreprise avec le maire. Il y a t il eu diffamation ? Pour ma part non. Ces bancs sont bien inconfortables même si je n’ai pas le même langage technologique que ce monsieur.
Quant à la proximité entre l’entreprise et le maire, il ne me semble pas que ce soit diffamatoire. Vous même avez abordé le sujet ici.
Le vrai problème est la proximité de cette entreprise avec les élus + la question de la probité du maire et des élus sur l’objectivité des appels d’offres vu que le chef d’entreprise était au ps et proche de certains élus.
Encore une preuve que ce maire n’accepte aucune critique !
Sans doute utilise t il la justice pour tenter de le museler ?
Quand au retrait de délégation de Louis Buteau, elle semble être sur la même veine : aucune critique n’est tolérée en interne.
Le message est clair