Mosquée de Romorantin : travail au noir et soupçons de trafics.
« Le coiffeur exerçait illégalement« . C’est ainsi que la Nouvelle République titre le compte-rendu d’une audience au tribunal correctionnel de Blois.
On y apprend qu’un individu, apparemment « sans papiers », exerçait une activité de coiffeur dans les locaux de l’association cultuelle de ma mosquée turque de Romorantin.
Dénoncé par une lettre envoyée à la gendarmerie de Romorantin l’homme, dont le nom n’est pas révélé, écope de 1000 € d’amende.
Affaire banale pourrez-vous dire.
Mais dans le même compte-rendu on apprend qu’une autre lettre dénonçait un trafic d’armes et de drogue et l’apologie du terrorisme.
Simple rumeur ? L’article n’en dit pas plus sur le sujet, mais par les temps qui courent la question a de quoi inquiéter.
Il faut savoir que cette mosquée est gérée par une association affiliée à la Conférédration Mili Görüs, mouvement radical dont le discours et les buts sont pour le moins inquiétants, au point d’être considéré comme « extrèmiste » par Erdogan, qui n’est pourtant pas un enfant de choeur !
Il est pour le moins surprenant que la question soulevée demeure sans réponse.
Plus que banale cette sentence : une simple amende de 1000 € pour un clandestin qui devrait pour le moins être expulsé !!!