Affaire Benalla : les parlementaires de Loir et Cher entre complicité et discrétion.
Marine le Pen « castagne » Castaner à l’Assemblée.
L’affaire Benalla est emblématique du fonctionnement de l’entourage de M. Macron, touché chaque jour davantage par les affaires et les scandales.
Elle touche le coeur du pouvoir et démontre que l’actuel locataire de l’Elysée, élu à la faveur d’une manipulation sans précédent de l’opinion après une campagne dont le financement reste plus que jamais suspect, n’a pas les qualités requises pour être Président de la République.
Il est vrai qu’il était en réalité candidat à un poste de gouverneur d’une province de l’Euroland sous tutelle américaine et contrôlée par les banquiers dont il est le représentant.
Mais cette fois l’affaire prend des proportions telles que les médias qui l’ont toujours soutenus ne peuvent plus l’étouffer davantage.
Les parlementaires aussi, qui ont pourtant appelé à voté Macron à plus de 90%, sont nombreux à s’indigner et à demander une véritable enquête.
Et Marine Le Pen a prévenu : il ne faudra s’arrêter au fusible Collomb.
Ce qui surprend un peu dans ce contexte, c’est la discrétion et la modération dont font preuve les parlementaires de Loir et Cher.
Maurice Leroy déclare ce matin dans la Nouvelle République qu’il avait décidé « de ne plus participer à ce triste spectacle.«
Marc Fesneau va jusqu’à défendre Macron en justifiant son silence.
Guillaume Peltier, qu’on a connu plus virulent, reste très discret sur son compte Twitter, se contentant de relayer un tweet de Laurent Wauquiez et préfère parler d’une fête champêtre à Neung sur Beuvron.
Pas trace de réaction non plus de nos deux sénateurs.
On voit bien que cette affaire les embarrasse, mais après tout, ils avaient tous appelé à voter Macron en 2017.
Tout ce « beau monde » élyséen va s’en tirer les cuisses propres en trouvant la bonne tête de turc (préfet de police ?) qui va tout encaisser et notre cher président continuera son petit chemin destructeur en ignorant qu’il est passé tout près d’un scandale à l’américaine (watergate), mais contrairement aux USA, pas de destitution en France (et là, pas de révision de la constitution en ce sens !). Mais le peuple (RN en tête) n’a pas la mémoire courte.
Dis moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es !