80 km/h : ça ne passe toujours pas.
Quand les citoyens ne sont plus écoutés… ils se révoltent. Qui sème le vent récolte la tempête.
La décision totalement injustifiée de limiter la vitesse à 80 km/h ne passe toujours pas.
La preuve en est fournie par l’ampleur des dégradations dont sont la cible radars et panneaux de limitation de vitesse, en Loir et Cher comme ailleurs (la Nouvelle République du 4 septembre).
Un tiers des radars du département auraient déjà été victimes de ce mécontentement qui ne faiblit pas.
Certains sont seulement recouverts de peinture, d’autres carrément détruits comme celui de la levée de Chailles qui a été incendié, celui d’Averdon qui a été découpé et emporté. Le radar mobile de la RD952 entre Blois et Onzain avait été également retourné.
Face à cette vague de protestation sans précédent, la préfecture brandit la menace, tout en essayant vainement de justifier la mesure, mais il y a longtemps que ce discours ne passe plus.
Selon la directrice de Cabinet, « il y a d’autres moyens d’exprimer son opposition. » Ah oui, lesquels ?
Les manifestations, les tracts, les pétitions, les protestations des élus ruraux et de nombreux professionnels de la route ont été traités par le mépris.
Alors certains en arrivent à cette solution radicale, tout comme les Bretons qui avaient détruits plusieurs portiques installés afin de percevoir l’écotaxe.
Et le pouvoir avait dû reculer.
Peut-être en sera-t-il de même si les attaques contre les radars se multiplient à la rentrée.
Bien sûr nous n’incitons personne à le faire, mais ne ne pouvons pas non plus condamner ces réactions spontanées qui expriment une révolte contre le mépris de ceux qui nous gouvernent.
Et s’il faut trouver un autre moyen d’expression comme le conseille la directrice du Cabinet, rendez-vous aux européennes pour botter les fesses de ce pouvoir arrogant en votant pour la liste du Rassemblement national.