La puissance des images aux Rendez-vous de l’Histoire.
La puissance des images ? Une belle illustration avec Attali !
Les Rendez-vous de l’Histoire (du 10 au 14 octobre à Blois) attirent toujours un public nombreux, quoique difficile à chiffrer en l’absence billetterie.
Ce que déplorent depuis longtemps les élis du Rassemblement national, qui estiment que le public pourrait payer une entrée, avec le maintien la gratuité pour les scolaires et des tarifs pour les étudiants par exemple.
Au lieu de cela on fait venir gratuitement tous les professeurs d’histoire-géographie de la Région, et tant pis pour leurs élèves privés de cours ce jour-là !
Mais tout cela coûte 375 000 € de subvention principale pour 2018, sans compter les rallonges pour diverses manifestations annexes ainsi que la à disposition de personnels, de locaux, de matériel et la fourniture de diverses prestations dont des repas.
Si l’on ajoute les subventions des autres collectivités et de la DRAC, Le coût réel pour le contribuable atteint 979 000 euros pour un budget e 1 381 000 euros, soit un financement public à hauteur de 71%.
En 2014, lors d’un débat sur TV Tours avec Michel Chassier, Marc Gricourt avait reconnu qu’il faudrait y réfléchir.
Mais son adjoint à la Culture et Président d’Agglopolys Christophe Degruelle, dépositaire de l’héritage de Jack Lang, ne semble pas l’entendre de cette oreille.
Nous aurons l’occasion de revenir aussi sur le fond, car cette manifestation nous a souvent habitué au sectarisme et au parti-pris idéologique.
Chaque année on voit ainsi défiler à nos frais de nombreux responsables politiques bien en cour.
Pour cette édition nous n’échapperons pas à la conférence inaugurale du gourou de Mitterrand, Sarközy et Macron, l’ultra-mondialiste Jacques Attali, sur le thème « comment nous protéger des prochaines crises » !
Quel cynisme quand sait que ce sont des hommes comme lui qui en sont les principaux responsables, et qu’il n’avait pas vu venir la crise 2008 !
Enfin pour revenir au thème de cette édition, « la puissance des images« , comment ne pas oublier que tous ces bien-pensants sont ceux-là mêmes qui ont exploité honteusement l’image d’un enfant syrien noyé sur plage de Grèce et soigneusement mis en scène pour émouvoir l’opinion publique européenne… mais qui condamnent Marine Le Pen pour avoir voulu montrer sur un tweet le vrai visage de Daesch !