Fermeture de l’AFPA : où vont aller les « migrants » ?
Le sort des clandestins avant l’avenir des formations ?
Alors que 5 centres AFPA sont menacés de fermeture en Région Centre-Val de Loire, dont celui de Blois, certains s’inquiètent non pas de l’avenir de la formation, mais du du sort des « migrants » hébergés sur le site de Blois (nous n’avons pas d’information pour les autres sites).
On se souvient que des clandestins qui campaient à Calais dans l’espoir de passer en Angleterre avaient été dispersés dans toute le France par Hollande en octobre 2015, mais depuis cela ne cesse pas.
C’est ainsi que le centre AFPA de Blois en avait reçu une quarantaine, à l’époque le Front National avait été seul à protester.
Selon Mag’centre, ils seraient aujourd’hui encore 48, mais bien sûr ce ne sont plus les mêmes, il y a régulièrement de nouvelles arrivées, tandis que les autres sont régularisés ou bien disparaissent dans la nature.
Le coût de l’opération est toujours soigneusement caché… tout ce que l’on sait, c’est que c’est nous qui payons.
Mais ce qui préoccupe les élus du Rassemblement national, c’est le devenir de ces centres, qui recevaient plus de 2000 stagiaires par an pour des formations qualifiantes.
Au conseil régional ils ont co-signé avec tous les groupes un appel au gouvernement pour reconsidérer cette décision.
A Blois, un communiqué a été adressé à la presse locale :
« L’annonce brutale et sans concertation du projet de fermeture de 5 centres AFPA dans notre région, dont celui de Blois, illustre bien le mépris de ce gouvernement pour les territoires et leurs représentants.
Rappelons qu’il s’agit du premier opérateur régional de formation, et l’un des seuls qui propose une offre d’hébergement pour les stagiaires.
Les élus qui ont appris cette nouvelle jeudi matin au cours de la session du conseil régional à Orléans demandent un moratoire immédiat sur la fermeture de ces centres, soutenue par l’ensemble des groupes.
Le Rassemblement national soutien cette démarche et demande également à nous deux ministres loir-et-chériens de prendre position sur ce dossier. »
Aucun écho à ce jour.
Aux yeux de certains, l’avenir des clandestins est sans doute plus important.
Les migrants a Blois
Martine Joly présidente du secours catholique et de l’association la passerelle ainsi que son mari Jean Michel Joly adjoint au maire de Monthou sur cher et ancien colistier de Jacques Lang ont certainement une idée .
A surveiller de prés .