Blois perd des habitants… mais gagne des immigrés !
La Nouvelle République publiait le 28 décembre les premiers résultats du recensement INSEE correspondant aux chiffres de 2016.
Au niveau départemental on constate une légère progression (0,45% !) mais avec des contrastes marqués.
Comme le faisait remarquer Michel Chassier au conseil régional lors du débat sur le SRADDET : nous assistons avec la métropolisation a un phénomène de reconcentration urbaine, encouragé par les politiques publiques au nom de l’écologie !
En même temps, les campagnes et les villes moyennes se dépeuplent, à de rares exceptions près, seules les zones périurbaines voient leur population augmenter, dans des proportions variables en raison des contraintes du foncier.
La ville de Blois perd encore des habitants, 703 par rapport à 2011 mais presque 3 500 depuis 1999, soit une baisse de 7%.
Les raisons de cet exode sont multiples : recherche d’emploi, taxes foncières et terrains à construire trop chers, mais aussi, comme le rappelait l’élu RN dans son intervention « une immigration massive et incontrôlée de populations devenues trop nombreuses pour s’intégrer et s’adapter à notre mode de vie, provoquant en exode des Français dits « de souche » vers la périphérie des villes.«
Et si l’on examine de près les derniers chiffres détaillés de l’INSEE (ils datent de 2015), le constat est flagrant.
En 2015, Blois comptait 7 264 immigrés stricto sensu (étrangers + immigrés naturalisés), soit 16,38% de la population municipale, en hausse de + 733 par rapport à 2008.
Mais cela ne rend pas bien compte de la réalité. Car les enfants nés en France, y compris d’étrangers, voire de clandestins, sont automatiquement français !
On peur le constater sur le tableau de l’INSEE, où les « immigrés de moins de 15 ans » ne sont que 452, soit 6,22% de population immigrée, contre 18,01% pour l’ensemble de la population. Alors que les immigrés ont une natalité supérieure. L’explication est simple : tous ceux qui naissent en France sont considérés comme français, ce qui permet de masquer l’ampleur du phénomène.
C’est pourquoi au niveau national l’INSEE distingue les immigrés (8,44 millions en 2012) et les « descendants directs d’immigrés », 8,69 millions la même année.
En extrapolant ces chiffres sur le ville de Blois, nous obtiendrions 7 486 descendants directs, soit au total une population immigrée récente, majoritairement venue du sud de la Méditerranée, qui atteint 14 787 Blésois, autrement 32,35% de la population, environ un habitant sur trois.
Il suffit d’ailleurs d’aller voir à la sortie des écoles pour vérifier l’ampleur de cette vague d’immigration, qui constitue bel et bien le remplacement d’une population par une autre.
Il y a longtemps que nous alertons, que nos adversaires essaient de nier le phénomène, mais c’est bien une réalité qui ne sera pas sans conséquences graves si cela continue dans le même sens.
Je confirme étant moi même fils d immigrés et membre du rassemblement national .
Au moins, pour une fois vous ne faites pas fi de vos idées nauséabondes.
La ville de Blois accueille quelques immigrés, fils d’immigrés et même petits fils d’immigrés, si vous souhaitez. Et alors ? L’immigration fait intégralement partie de l’histoire de notre pays. Personne ne s’en cache. Cela est même enseigné dans les cours d’histoire de 3e. Peut-être les avez-vous oubliés ?
D’autre part, vous l’indiquez vous-même. Les chiffres de l’INSEE datent de plusieurs années. Or, depuis au moins cinq ans, la population Blésoise augmente, et cette augmentation est encore plus forte depuis deux à trois ans, ainsi qu’en témoigne les chiffres officiels de la ville que vous avez à votre disposition. D’ailleurs, le nombre d’élèves augmente à Blois, ce qui témoigne d’une augmentation de la population.
Je ne vois de quelles idées vous parlez, nous exposons simplement des faits incontestables.
Les chiffres cités et qui peuvent être vérifiés par des liens contenus dans l’article ne datent pas « de plusieurs années », ce sont les derniers chiffres de l’INSEE qui datent de 2016 pour le global, et de 2015 pour l’immigration. Il n’y a pas de nouveau recensement depuis, et bien sûr la Ville de Blois n’a pas d’autre chiffres à proposer, même si en conseil municipal le travail de l’INSEE a été critiqué.
Je vous mets au défi de trouver d’autres chiffres.
En ce qui concerne le nombre d’élèves dans le primaire, il a précisément augmenté en raison de l’immigration, cela se lit dans les tableaux de l’INSEE… comme par une simple visite sur le terrain.
Pour terminer, ce n’est pas l’immigration en soi qui est forcément un problème. La France a connu d’autres flux migratoires, certes moins importants (allez vérifier sur le site de l’INSEE au lieu de réciter le catéchisme enseigné dans les écoles), mais avec des populations qui ont su parfaitement s’intégrer dans notre pays, et qui n’ont jamais eu le comportement que nous pouvons observer aujourd’hui. D’ailleurs ces immigrés qui aiment leur pays d’accueil sont très nombreux au Rassemblement national.
Donc, ce qui vous gêne est bien l’origine des immigrés. Comment appelle-t-on cela, déjà ?
Les chiffres officiels peuvent vous être communiqués par la ville de Blois. Vous y avez quelques conseillers, qu’ils fassent leur travail, pour une fois !
Bien sûr, nos conseillers font leur travail et ne manquent pas de rendre compte régulièrement de leur action.
Mais ils ne disposent pas de « chiffres officiels de la ville de Blois », puisque de tels chiffres n’existent pas !
Si la population scolaire augmente, c’est donc bien que le nombre d’habitants augmente. Immigration ou pas. Les chiffres de l’INSEE sont donc faux, comme nous nous bornons à vous le dire chaque année.
Les chiffres de l’INSEE (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-41018) indiquent : 0 à 14 ans en augmentation, 15 à 59 ans en baisse, plus de 60 ans en hausse. Globalement en baisse car beaucoup de jeunes actifs doivent quitter Blois pour trouver du travail.
On peut donc parfaitement avoir une légère hausse de la population scolaire et une diminution de la population totale. C’est un fait.
La Nouvelle République doit revenir prochainement sur ce sujet (peut-être demain).
Ça fait 40 ans que le ver est dans le fruit et c’est pas prêt de s arrêter avec ceux qui nous gouvernent !