Eoliennes : les protestations se multiplient, le gouvernement les ignore.
La face cachée des éoliennes : 300 à 400 m3 de béton et 30 à 45 tonnes de ferraillage pour un une éolienne de 2 MW.
Un nouveau projet de parc éolien suscite la colère des habitants de Saint Anne, près de Vendôme, qui en subiront les nuisances tandis que la commune voisine de Villerable bénéficiera des avantages financiers.
Les opposants ont manifesté vendredi dernier lors des voeux du maire de Villerable (la Nouvelle République du 24/01/2019).
Le débat n’est pas nouveau et plusieurs projets font débat en Loir et Cher, qu’il s’agisse de la Beauce ou de la vallée du Cher.
Comme un peu partout en France, les défenseurs des paysages et de l’environnement protestent contre des implantations ou bien trop proches des habitations, ou bien qui portent atteinte à des sites remarquables comme face au massif du Canigou dans les Pyrénées ou près de l’île de Noirmoutier.
Derrière ce forcing, la volonté du gouvernement de multiplier par 2,5 les capacités de production d’électricité des éoliennes, les faisant passer de 6 à 15% de l’électricité produite dans le mix énergétique français d’ici 2028.
Un choix contestable, qui ne ferait qu’augmenter le prix de l’électricité payée par les Français, tout en nécessitant la construction de centrale thermiques d’appoint pour parer aux aléas de production.
Mais devant le « vent de fronde » soulevé par ces projets, le gouvernement a l’intention de passer en force.
En effet, pendant qu’il encourage le grand faux débat national, il a décidé de supprimer dans certaines régions, une autre forme de consultation : les enquêtes publiques (France Info 23/01/2019).
Ce sera cas pour la Bretagne et les Hauts de France, avant de généraliser la mesure.
Pourtant le gouvernement avait interrogé les citoyens sur internet. Résultat : 3 avis en faveur de la suppression de l’enquête publique, 2768 contre. Cette procédure consultative n’a pas empêché le décret d’être promulgué.
C’est comme le grand faux débat : « cause toujours, je décide ».
N’en déplaise à Charles Fournier, vice-président de la Région Centre-Val de Loire, la démocratie dite « participative » est un leurre.
Pourquoi l état ne promeut il pas l énergie solaire sur tous les bâtiments publiques ?
Ils laissent les privés se mouiller.
Le solaire est gratuit. Le stockage de cette énergie fait des progrès. Il faut à tout prix se défaire du pétrole et du gaz que nous ne pouvons produire.
L’Etat et les collectivités restent prudents… Dans nos régions le retour sur investissement est supérieur à 20 ans pour des panneaux solaires qui ont une durée de vie inférieure…