Blois : procession contre la fin du monde.
C’est en train de devenir un rituel de la nouvelle religion mondiale. Dimanche avait lieu une « marche pour le climat », avec tout ce que l’on peut compter de collectifs, d’associations, sans parler des partis politiques et des élus se proclamant écologistes, jusqu’au maire de Blois, Marc Gricourt, qui s’est joint un moment au cortège.
La Nouvelle République annonce 250 participants (la Nouvelle République du 28/01/2019). Mais à regarder de près et sous tous les angles les photos publiées sur les réseaux sociaux, il est difficile de compter plus d’une centaine de personnes.
Sur le fond les slogans et les propos tenus par les manifestants ne changent guère : urgence climatique, lutte contre la « surconsommation », hostilité au nucléaire etc…
Une personne interrogée par la NR déclare carrément « si on continue comme ça, ce sera la fin du monde !«
Un peu de sérieux : si l’homme parvient à détruire son environnement et porte gravement atteinte à la biodiversité, c’est à terme l’espèce humaine qui est menacée, pas notre planète qui en a vu d’autres !
Le catastrophisme climatique relève d’une vision nombriliste de l’évolution de la planète, basée au mieux sur 150 ans de mesures et des recherches sur les paléoclimats qui nous réservent sans doute encore bien des surprises.
Il ne faut pas nier l’impact des activités humaines sur notre environnement et bien sûr les gouvernements doivent agir pour sa protection, mais il faut veiller à ce que certains lobbies ne jouent pas sur les peurs qu’ils entretiennent pour imposer des solutions loin d’être les mieux adaptées.
On ne peut pas à la fois réduire les émissions de CO2 et vouloir fermer des centrales en état de fonctionner pour des raisons purement idéologiques.
On commence aujourd’hui à mesurer les dégâts présents et à venir de la production de masse de batteries pour la voiture électrique.
Il ne faut pas non plus utiliser cette urgence climatique pour prôner une limitation de la croissance et de la consommation… dans nos pays.
C’était déjà la politique préconisée par le Club de Rome en 1972 ! On voit que l’idée vient de loin, elle fait partie intégrante du scénario de la mondialisation.
La baisse du pouvoir d’achat constatée par les Français est aussi la conséquence de politiques menées dans le cadre de cette réflexion globale.
Ne nous laissons pas prendre au piège.
Le Rassemblement national refusera toujours cette vision punitive et culpabilisante de l’écologie.
Nous aurons l’occasion d’en reparler.