Jacqueline Gourault insulte les Gilets jaunes.
Interrogée dans la Nouvelle République avant la visite de M. Macron dans l’Indre dans le cadre du grand faux débat, Mme Gourault se livre à un amalgame particulièrement scandaleux en accusant les « Gilets jaunes » d’être responsables des « dernières dégradations à Paris comme dans plusieurs villes de province le démontrent : églises profanées, tags antisémites, parlementaires menacés, incendie du domicile de Richard Ferrand en Bretagne…«
La Ministre prétend que le mouvement a été « pris en main en partie par les extrêmes » (*).
Tout cela demande une petite mise au point.
Les observateurs objectifs en conviennent, les violences sont à 90% l’oeuvre des « blacks blocs » et autres Antifa, rompus à ce genre d’exercice. Ces groupes clairement identifiés par la Police depuis des années bénéficient d’une étrange impunité, il est vrai que leurs exactions sont bien utiles au pouvoir en place afin de stigmatiser les manifestants et de retourner l’opinion publique.
On pourrait y ajouter les scènes de pillages dans les grandes villes, où l’on retrouve plutôt la racaille des « quartiers » qui profitent du désordre pour venir « faire leur courses ».
Dans un cas comme dans l’autre, rien à voir avec les « Gilets jaunes ».
D’ailleurs aucune violence ou exaction n’a eu lieu lors des manifestations en Loir et Cher.
Deuxième accusation, encore plus grave : les églises profanées et les tags antisémites.
Quel rapport avec le mouvement des Gilets jaunes ?
La progression constatée des actes antisémites en France est étroitement liée avec la montée de l’islamisme, là encore c’est une donnée établie, incontestable, et Mme Gourault devrait le savoir. Même chose pour les profanations d’églises ou de cimetières chrétiens, généralement moins médiatisées mais qui relèvent du même phénomène.
Quand à la tentative d’incendie sur la résidence secondaire de M. Ferrand, il n’y a aucune revendication, aucune inscription laissée sur place pouvant établir un lien avec le mouvement.
Et si bien sûr nous condamnons fermement cet acte criminel, n’oublions le nombre d’attaque dont le Front national, aujourd’hui Rassemblement national a été victime : permanences taguées, incendiées, élus victimes de violences physiques, menaces de mort etc…
Nous n’avons jamais entendu alors Mme Gourault ou d’autres responsables politique déclarer que la République était menacée.
Au contraire de tels actes ont été longtemps encouragés, on se souvient de Jean-Christophe Cambadélis, ancien trotskiste devenu apparatchik du PS qui qualifiait ces agressions de « harcèlement démocratique ».
Et nous pourrions citer bien d’autres exemples.
On voit donc bien que les propos extrêmistes de Mme Gourault participent de la stratégie décidée par l’Elysée en riposte à cette crise sociale sans précédent : laisser pourrir le mouvement, provoquer les affrontements, user des amalgames les plus scandaleux pour déconsidérer les « Gilets jaunes » et faire apparaître le pyromane Macron comme le garant de l’ordre.
Tout cela bien sûr sans se poser de questions sur la nature profonde de cette révolte, qui est la conséquence directe, prévisible, inéluctable de la mondialisation.
Nous en reparlerons après la visite dans l’Indre du représentant de la « Global company ».
(*) Mme Gourault n’était pas gênée de manifester avec l’extrême gauche la plus haineuse dans les rues d’Orléans pour exiger la démission de Bernard Haran, élu démocratiquement président de la Région Centre en 1998. Il avait été victime lui aussi de menaces de mort, de tags insultants sur son domicile et son entreprise. Nous ne cesserons jamais de le rappeler.
Mise à jour (14/02 à 22 h 00) : cet article a déjà été vu près de 2000 fois sur Facebook, avec 459 interactions et de nombreux commentaires, certains assez virulents ce qui nous a obligé à les masquer. Mais cela montre le degré d’indignation de nos concitoyens face à ces accusations honteuses.
Qu’importe le RN attaquer diffamer, ce qui compte c’est d’avoir la place.
Madame Gourault aura mangé à tout les plats afin d’ètre ministre.
Mme Gourault a t-elle déjà condamné les nombreuses dégradations de la permanence du FN/RN41 quand elle était parlementaire élue en Loir-et-Cher ? Non, jamais. Tout est dit.
Michel : 1998 , tu nous parle d’un temps que les moins de vingt ans ( de militantisme au Front National ) ne peuvent pas connaître.
Sans doute, c’est pourquoi il faut le rappeler aux jeunes générations : les Gourault, Leroy, Perruchot, Chauvin etc… ont toujours préféré soutenir la gauche contre le FN.