Vos élus du groupe FN Centre-Val de Loire sont réunis cet après-midi en session à Orléans.
Au programme un rapport sur la « démocratie permanente » proposé par la majorité. Traduction : comme les électeurs ne votent plus en leur faveur, les élus des partis de gauche laminés par le dernier cycle électoral, ils tentent d’encadrer la démocratie à travers des « concertations » et autres réunions toujours encadrées par les élus de la majorité.
Le deuxième rapport porte le Plan régional de santé deuxième génération, sur lequel les élus doivent donner un avis… consultatif, alors que le projet est déjà adopté. Une véritable mascarade !
Vous pouvez suivre la séance en direct sur le site Internet de la Région, sur le site du groupe FN Centre-Val de Loire et sur les réseaux sociaux.
Région Centre-Val de Loire : vos élus en session.
Immigration : Jacqueline Gourault perd son sang froid.
Conférence de presse lundi 16 avril à l’Assemblée nationale pour présenter le contre-projet du Front National
Moment d’énervement, de colère comme le disent les médias, ou bien perte de contrôle à la limite du dérapage.
Le débat sur la loi asile et immigration a provoqué hier de vifs échanges à l’Assemblée nationale, où Gérard Collomb a refusé de répondre aux questions des députés sur la « face cachée » de la loi, avec un projet de régularisation de 40 000 « sans-papiers », autrement des clandestins, évoqué par un élu de la majorité dans le journal officiel du système, « le Monde ».
Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur (!) s’est alors emportée en s’indignant qu’un député puisse « obliger un ministre à répondre« .
Mouvement de panique qui démontre bien le désarroi du gouvernement voyant ses intentions démasquées.
Ce projet de loi affiche une certaine fermeté sur quelques sujets, afin de faire mieux admettre les régularisations à venir et l’accueil du quota de migrant réclamé par l’Union européenne.
Et la gauche joue les idiots utiles en laissant croire que cette loi serait destinée à restreindre l’asile et l’immigration, alors qu’elle vise l’effet contraire.
Pour autant, cela ne justifie pas le dérapage de Jacqueline Gourault, sévèrement remise en place par Christian Jacob : « à ce stade je pense qu’il faut effectivement ramener l’Assemblée au calme, madame la ministre également. Le gouvernement est responsable devant le Parlement, ça n’est pas l’inverse ».
Etonnant qu’une parlementaire aussi expérimentée que Jacqueline Gourault ait oublié cela.
On comprend d’autant mieux le projet de M. Macron visant à museler le Parlement.
Malgré le peu de temps de parole dont ils disposent, vos députés FN sont intervenus dans le débat à plusieurs reprises, notamment pour défendre des amendements.
Au final, seuls 27 amendements ont été étudiés et l’article 3 n’a pu être soumis au vote. Il y a au total 40 articles à examiner et 972 amendements déposés.
Le gouvernement qui voulait forcer la main des députés afin d’obtenir un vote d’ici vendredi soir n’est plus du tout certain d’atteindre son objectif.
Il faut souhaiter que le débat dure suffisamment longtemps pour alerter les Français.
Vous pouvez compter pour cela sur vos députés FN.
Romorantin : l’entreprise Carrier délocalise vers l’est. 90 salariés sur le carreau.
Le jour même du nouveau discours d’allégeance de M. Macron à Strasbourg le couperet est tombé à Romorantin pour l’entreprise Carrier.
Intégré au groupe américain UTC, le site de Romorantin demeurait le dernier en Europe de l’Ouest après la fermeture des unités de production en Italie, en Suède et en Allemagne (la Nouvelle République du 18/04/2018).
Tout un symbole. Le maire de Romorantin, Jeanny Lorgeoux, peut bien déplorer cette décision, mais il fait partie des ardents défenseurs de l’Union européenne.
Récemment au Conseil régional, seul les élus FN ont voté contre le rapport sur la stratégie des fonds européens, qui appelle à augmenter la contribution des Etats membres et à la création d’un véritable impôt européen.
Michel Chassier n’avait pas manqué de dénoncer la concurrence déloyale dont les entreprises et les salariés français sont victimes.
Nos élus vont vérifier auprès de la région si cette entreprise n’a pas bénéficié de subventions régionales au cours de ces dernières années, auquel cas nous demanderons un remboursement des aides accordées.
Au-delà des protestations légitime et de la négociation des indemnités, la seule solution pour que cela ne se reproduise pas demain sur un autre site, c’est de voter en juin 2019 pour la liste présentée par le Front National.
Sinon il ne restera plus aux salariés et aux élus qu’à pleurer après chaque délocalisation.
Région Centre-Val de Loire : quand un socialiste ne croit plus à l’égalité des territoires !
Lundi 16 avril le CESER (Conseil Economique Social et Environnemental Régional) donnait son avis sur le SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable et d’Egalité du Territoire).
Prenant la parole au nom du Président de Région, Dominique Roullet, Vice-Président délégué à l’Aménagement du Territoire et au Numérique, déclarait : « je ne crois pas à l’égalité des territoires, mais à leur complémentarité. »
Les socialistes avouent qu’ils ne croient plus à l’égalité des territoires !
Il est étonnant qu’un tel dérapage n’ait pas eu davantage d’écho.
Le groupe Front National Centre-Val de Loire, dont le Président Michel Chassier assistait aux débats, a aussitôt envoyé un communiqué de presse aux médias régionaux.
Nul doute que ces propos auront un écho à l’occasion des débats de la prochaine session.
Communiqué de presse du Groupe FN Centre-Val de Loire :
Ces dernières années, un changement de dénomination s’est produit : la politique d’aménagement du territoire est devenue politique d’égalité des territoires. Changement sémantique pour beaucoup, mais pas seulement. Comme l’expliquait en 2015 le ministère de l’Égalité des territoires et du Logement, « cette notion est à mettre en regard des inégalités constatées, de plus en plus importantes. L’égalité est inséparable de la question territoriale ». Suite sur le site du Groupe FN-CVL.
Budgets mis sous tutelle : le Département se résigne, la Ville de Blois résiste.
Incapable d’équilibrer son propre budget, l’Etat demande au collectivités de réduire leurs dépenses.
Et de fait il les oblige, pour les plus importantes, à signer un « contrat » qui les engage à limiter leur dépenses sous peine de sanctions.
Le Front National considère cette mesure contraire au principe de libre administration des collectivités, qui dispose que les collectivités territoriales «s’administrent librement par des conseils élus» et « bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement, (…) dans les conditions prévues par la loi ».
Le Conseil constitutionnel avait été saisi sur ce point en janvier dernier par soixante députés, ajoutant à leur requête l’introduction « par voie d’amendement des dispositions normatives entièrement nouvelles, sans examen approfondi par la représentation nationale, le Gouvernement a méconnu le principe constitutionnel selon lequel ne peuvent être adoptées en nouvelle lecture que des dispositions ayant un lien direct avec le texte restant en discussion. »
Michel Chassier, au nom du groupe Front National – Une autre voie pour Blois, l’avait rappeler lors du débat budgétaire.
En lire plus …
La France associée aux frappes contre la Syrie : Macron est un imbécile.
Menteur, faible, lâche : Macron ne décide de rien, il exécute les ordres.
Notre blog a toujours fait preuve de modération en même temps que de précision dans ses publications, toujours vérifiées.
En tant qu’élu, municipal et régional, mes adversaires savent aussi que je n’ai jamais versé dans l’exagération, dans la caricature, encore moins dans l’insulte.
Par conséquent en écrivant cette réaction face aux frappes menées contre la Syrie, auxquelles la France à participé – ou du moins essayé – je pèse mes mots d’autant plus que les conséquences de cette décision peuvent être lourdes.
Et si je dis que M. Macron est imbécile, cela ne constitue en rien une offense au chef de l’Etat.
C’est un constat objectif, on pourrait dire clinique, sur la nature profonde du personnage.
Le terme d’imbécile provient du latin imbecillus, qui signifie faible. Ce n’est donc pas une injure, mais le constat d’un alignement inconditionnel aux ordres des Etats Unis, qui coordonnent depuis le départ la guerre menée contre la Syrie, avec l’objectif de briser son unité territoriale, de la scinder en créant un micro-état sunnite au nord-est afin de séparer les Chiites d’Irak et d’Iran de ceux du sud (Alaouites en Syrie, Hezbollah au Liban), tout en contrôlant de pétrole et son acheminement dans la région.
Voilà les véritables buts de cette guerre et cela semble difficilement contestable.
En lire plus …
Le département informatique menacé à Blois.
Nous l’avions évoqué à l’occasion du dernier conseil communautaire d’Agglopolys : le département informatique de Blois est menacé.
Le président de l’Université de Tours, Philippe Vendrix, ne cache pas son désir de rapatrier le plus vite possible le département informatique de Blois dans des locaux tourangeaux.
La Nouvelle République a interrogé le responsable du département informatique, Thomas Devogele. Il a pris connaissance de ce projet il y a quelques semaines. « Il n’y a pas eu la moindre consultation », déclare-t-il à la NR.
Et il craint que le projet passe en force.
Ce regroupement sur Tours n’est pas un phénomène isolé, c’est toute la question des antennes universitaires qui est remise en cause.
De la même façon, l’Université d’Orléans a dans le collimateur les antennes de Bourges, Chartres et Châteauroux-Issoudun jugées trop coûteuses.
Mais cette approche va en réalité dans le sens de la métropolisation. Dans le cas de la Région Centre-Val de Loire c’est une nouvelle illustration de la rivalité entre les deux métropoles de Tours et d’Orléans, et le futur SRADDET aura bien du mal à imposer une conception plus équilibrée du développement des territoires.
On l’observe également quand Orléans demande l’ouverture d’une 1ère année de médecine. Pour commencer.
Les élus du Front National avaient souligné cette évolution dès 2011, lors des débats du SRADDT.
Yann Bourseguin ne voit dans la métropolisation qu’un « phénomène de mode ».
C’est au contraire une tendance lourde, qui peut s’observer au nouveau mondial.
Bien sûr les élus locaux sont mobilisés, Christophe Degruelle rappelle qu’Agglopolys verse chaque année 30 000 € au département informatique de Blois. Mais cela ne semble pas de nature à contrarier la volonté de Tours Métropole, qui dispose de moyens autrement plus importants.
Les élus du Front National défendront à Blois comme à la Région le maintien du département informatique à Blois.
80 km/h : nouvelles manifestations samedi.
Edouard Philippe est sourd.
Il répète que rien ne le fera changer d’avis sur la limitation de vitesse à 80 Km/h le 1er juillet prochain.
Sauf que l’échéance se rapprochant la contestation va monter en puissance.
Nous nous sommes déjà exprimés à plusieurs reprises sur cette mesure inefficace et pénalisante, surtout dans nos départements ruraux, pour les particuliers comme pour les professionnels, et rejetée par 75% des Français.
Depuis janvier les militants du FN41 ont déjà distribué plus de 8000 tracts (à télécharger : tract_80 Km/h) condamnant cette décision prise, là encore, sans concertation.
Le groupe FN Centre-Val de Loire a déposé un voeu à la session du 22 février 2018 pour s’opposer à cette mesure. Le groupe Union de la Droite et du Centre a voté pour.
Mais les groupes Socialistes-Radicaux-Démocrates et « Ecologie » ont voté contre, entraînant son rejet.
Aujourd’hui les initiatives citoyennes se multiplient.
Une nouvelle manifestation est organisée samedi 14 avril au départ de Blois par la FFMC, mais les automobilistes sont invités à s’y joindre, pour se rendre à Orléans où se tiendra un rassemblement régional.
Nous encourageons tous nos amis, motards ou non, à s’y joindre.
Quoi que dise Edouard Philippe, cette mesure ne passera pas !
Vous pouvez également signez notre pétition en ligne.
Vos élus régionaux préparent les prochaines échéances.
Réunion studieuse toute la journée de lundi à Orléans pour les élus du groupe FN Centre-Val de Loire.
Au programme la prochaine session plénière, qui doit examiner un rapport sur la « démocratie permanente » et donner un avis, à titre consultatif, sur la Projet Régional de Santé… déjà adopté le 29 mars par la Conférence régionale de la santé de l’autonomie.
Pas vraiment exemplaire en matière de démocratie !
Les élus ont également passé en revue les rapports de la prochaine commission permanente du 13 avril, nous aurons l’occasion d’y revenir en détail.
Agglopolys : moins d’argent, moins de projets.
Christophe Degruelle, Président d’Agglopolys, déclare à la presse que les ratios budgétaires sont « toujours aussi excellents » (la Nouvelle République du 6 avril 2018.)
Des marges budgétaires réduites, moins de projets vue.
Une vision pour le moins optimiste car, nous l’avions constaté lors du débat d’orientations au mois de février, les marges se dégradent.
La capacité de désendettement dépasse désormais 8 années, ce qui commence à être élevé.
Cette situation s’explique par le montant des emprunts nécessaires au financement de la salle du jeu de Paume, qui devrait se résorber dans le temps, mais la diminution de la capacité d’autofinancement va entraîner chaque année un recours à l’emprunt qui viendra compenser les remboursements de dette antérieure. A moins que l’Agglo réduise ses projets, ce qui serait également préoccupant pour l’avenir.
C’est pourtant bien ce qui risque de se passer.
Les élus FN ont préféré s’abstenir pour le vote du budget.
Desserte autoroutière de l’Agglomération.
Une nouvelle étude va être lancée sur « l’amélioration de la desserte routière de l’Agglomération blésoise« .
Suite au débat sur le sujet, dont la presse se fait écho depuis plusieurs mois, Michel Chassier est intervenu afin de demander des précisions : est-il question de « l’agglomération blésoise » ou du territoire d’Agglopolys ? L’hypothèse d’une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver et de dynamiser l’ouest de l’Agglo, est-elle inclue dans cette étude ?
Christophe Degruelle a répondu en donnant l’assurance que 5 scénarios étaient sur la table, et dans l’hypothèse d’une seconde sortie, Herbault pouvait en faire partie.
Nous avions déjà défendu cette solution en expliquant les raisons.
Cette question a suscité plusieurs échanges et à l’issue de la réunion, plusieurs élus de la partie ouest de l’Agglo sont venus remercier l’élu FN pour son intervention.
Rénovation urbaine : des clauses d’insertion inadaptées.
Deux délibérations portant sur la « politique de la ville » faisaient état de clauses d’insertion destinées à privilégier l’embauche d’un quota d’habitants des « QPV » : quartiers politique de la ville.
Michel Chassier fait remarquer que zonage n’est plus pertinent. Aujourd’hui à Blois les populations ne difficultés ne se trouvent pas exclusivement dans les QPV (en gros la ZUP de Blois) d’autant plus que la première phase du PRU a précisément réparti les logements sociaux dans plusieurs quartiers. D’autres critères pourraient être retenus : jeunes de moins de 25 ans sans emploi, chômeurs de longue durée etc…
Personne ne répondra à cette interrogation, on sent bien que pourtant que beaucoup d’élus sont dubitatifs.
Menaces sur la filière informatique à Blois ?
A l’occasion du vote d’un dispositif d’octroi de bourses à des étudiants qui viendraient à Blois en master informatique BMDA (spécialisation dans le traitement et l’analyse de données), Yann Bourseguin fait état des menaces qui visent cette formation, que le Président de l’Université ex-François Rabelais voudrait bien rapatrier… à Tours.
Et l’élu PS blésois dénonce au passage le phénomène de métropolisation, qui va pénaliser encore davantage les villes moyens comme Blois.
Ce que nous disons depuis des années, à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Christophe Degruelle s’est voulu rassurant en évoquant la préparation du SRADDET avec la Région, mais nos élus sont bien placés pour savoir que ce schéma régional ne pourra pas à lui seul répondre à cette tendance lourde, déjà évoquée dans les débats régionaux en 2011.
Encore une fois, il ne fallait pas voter Macron !
Apprentissage : un nouveau pas vers la concentration dans les métropoles ?
Il ne fallait pas voter Macron !
La réforme de l’apprentissage lancée par le gouvernement inquiète beaucoup les Régions, les départements ruraux, les CFA des villes moyennes, qui évoquent le risque d’une concentration des formations au profit des Métropoles.
Nous citions il y a quelque temps l’exemple du bassin d’emploi de Romorantin, où il n’y a plus de formation initiale (LP ou CFA) dans les métiers de la mécanique générale (tourneurs, fraiseurs, ajusteurs).
Le projet d’un nouveau CFA interprofessionnel à Blois, qui devrait accueillir 1200 apprentis, risque fort d’être compromis, car il n’entre pas dans la logique des branches, que le MEDEF a imposé à Macron.
Ce choix risque d’avoir de graves conséquences car il faut savoir qu’en France il n’existe pas moins de 700 branches professionnelles, et que seules les plus importantes seront en mesure de gérer l’apprentissage. Et ce sont encore les PME-PMI, les artisans et commerçants qui seront pénalisés si jamais les CFA interprofessionnels venaient à disparaître.
Les Régions pourraient perdre de fait le rôle de pilotage que leur avait accordé la loi NOTRe, mais seraient amenées à financer le déficit des CFA, sans disposer des ressources correspondantes.
Ainsi la Région Centre-Val de Loire recevrait de l’Etat 10 millions d’euros, c’est la moitié de la somme qu’elle reverse aux CFA (la Nouvelle République du 29/03/2018).
Le projet de loi qui devait venir devant l’Assemblée nationale en avril est déjà reporté en juin. Comme pour la question de l’eau, dont nous parlions hier, les élus de terrain, parviennent à faire reculer certaines réformes concoctées à Paris par des technocrates hors sol, le plus souvent pour s’aligner sur les directives européennes.
Ce ne sont que les premiers reculs, mais c’est déjà un signe.
Le Président des Régions de France, Hervé Morin, s’adressant aux directeurs des CFA, aux formateurs et aux élus consulaires leur dit « allez voir vos députés En Marche » !
Mais la plupart sont des députés fantômes, ils ne vont à l’assemblée que pour voter tout ce propose le gouvernement.
D’ailleurs lors des 4 partielles en France métropolitaine depuis janvier, tous les députés En Marche ont été battus, parfois sévèrement comme dans le Loiret, et ce quelque soit leur adversaire. Nul doute que si l’élection avait lieu aujourd’hui, plus de la moitié des députés En marche perdrait leur siège et M. Macron sa majorité.
Alors nous ne pouvons pas nous empêcher de redire à M. Morin et à tous les Présidents de Région qui se plaignent aujourd’hui : « il ne fallait pas voter Macron !« .
Les élus du groupe FN sont intervenus sur cette question lors de la session de février.
Coeur de ville de Blois : le Front National avait vu juste.
Le Plan « action coeur de ville » lancé par le gouvernement va bénéficier à deux villes de Loir et Cher : Blois et Romorantin.
Il faut toutefois relativiser l’importance de ce plan : 5 milliards d’euros sur 5 ans, dont une partie sous forme de prêts, répartis sur 222 villes, cela représente en moyenne 450 k€ par an et par ville, alors que la seule poursuite de la rénovation urbaine à Blois va mobiliser 34 millions d’euros.
Depuis des années nous n’avons cessé de répéter que la « politique de la ville » devait concerner toute la ville.
Nous avons dénoncé aussi le développement inconsidéré des surfaces commerciales périphériques, mais si les consommateurs font le choix de s’y rendre en masse, c’est aussi en partie en raison des difficultés d’accès au centre-ville.
Il faudrait parler aussi des cabinets médicaux et des cliniques qui ont quitté le coeur de ville, les cinémas etc…
En lire plus …
Loi NOTRe : le gouvernement recule sous la pression des maires.
Jacqueline Gourault, accompagnée de Sébastien Lecornu, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, est venue jouer les pompiers face aux élus locaux inquiets du transfert de la compétence eau et assainissement aux intercommunalités au 1er janvier 2020 (la Nouvelle République du 27/03/2018).
Le Congrès des maires demander un report, le gouvernement a fini par céder en repoussant le transfert à 2026 au maximum.
Il faut dire que dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, la loi NOTRe a été très mal préparée.
Ce qui démontre de la part de ses auteurs une méconnaissance des réalités du terrain. Par ailleurs la dimension financière n’a pas été suffisamment évaluée.
C’est encore plus inquiétant pour la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) qui doit être transférée également aux intercommunalités, sans que l’on sache comment elle sera financée.
Un exemple en Loir et Cher : les levées de la Loire. Domaine de l’Etat jusqu’à aujourd’hui, chargé de leur entretien, qui passera à la charge des collectivités. Avec la possibilité pour ces dernières de lever une nouvelle taxe ! Michel Chassier était intervenu sur le sujet lors du dernier conseil d’Agglopolys.
En lire plus …
Les grandes surfaces avancent, le Carré Saint Vincent recule…
Deux informations qui se télescopent aujourd’hui. L’une publique : Cora décide à son tour d’ouvrir le dimanche matin (la Nouvelle République du 22 mars 2018). L’autre plus confidentielle : c’est un mail de la Ville qui informe les participants à la « Conférence citoyenne » sur le projet Saint Vincent que la séance prévue la 14 avril est reportée au 26 mai.
Déjà lors du dernier conseil municipal le permis d’aménager avait été modifié, suscitant l’interrogation des élus FN.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie a réitéré les réserves qu’il avait déjà exprimées sur cette opération.
L’ouverture des grandes surfaces de périphérie le dimanche matin risque à nouveau d’entraîner un transfert de clientèle et une modification des habitudes de consommation.
Les commerces alimentaires ouverts le dimanche matin (boulangeries, boucheries-charcuteries, supérettes) vont certainement en ressentir l’effet.
Le Carré Saint Vincent risque d’arriver trop tard, s’il finit par voir le jour. Mais dans ce cas ce sera peut-être au détriment d’autres commerces du Centre-Ville.
Plus de 10 000 travailleurs détachés en Loir et Cher en 2017.
Premier échec pour Bruxelles le 21 mars : rejet du projet E-Card qui aggravait la directive Bolkenstein, grâce à un amendement porté par le FN.
Nous connaissions les chiffres au niveau national, la Nouvelle République publie en date du 22 mars les données pour le Loir et Cher.
C’est très exactement 10 324 travailleurs étrangers « détachés » qui ont été déclarés en 2017, soit une hausse de 78% en un an !
En tenant compte de la durée des missions, c’est l’équivalent de 1000 emplois à temps plein pour le Loir et Cher, qui comptait au 31 décembre 14 500 demandeurs d’emploi de catégorie A (- 270 en un an) et 26 710 en catégories A, B et C (+ 460 en un an).
On nous explique souvent que les entreprises peinent à recruter des employés français dans les secteurs les plus touchés, mais depuis le temps on devrait se demander pourquoi et trouver des solutions.
En réalité c’est d’abord le dumping social qui entraîne cette hausse permanente du recours aux travailleurs détachés, qui reviennent moins cher que les Français.
En lire plus …
Plan Régional de Santé : les élus FN demandent que les élus soient consultés.
Michel Chassier il y a un an lors d’un débat sur la santé à Blois.
Alors que la mobilisation se poursuit pour dénoncer la suppression de lits et de postes à l’hôpital de Blois, Michel Chassier, Président du groupe FN au Conseil Régional Centre-Val de Loire, avait écrit le 5 mars au Président Bonneau au sujet du Plan Régional de Santé, qui doit être voté le 29 mars par la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), avant que les élus n’aient la possibilité d’en débattre. Il demandait que le sujet soit évoqué lors de la commission permanente du 16 mars.
En même temps, un communiqué a été envoyé à la presse régionale, qui dans un premier temps n’a pas réagi, jusqu’à ce que la Nouvelle République le publie 10 jours après, le 15 mars.
Presque aussitôt le cabinet du Président faire répondre à Michel Chassier, par un mail envoyé à 9 h 59 le 15 mars, accompagné d’une lettre datée du 14, que le sujet serait bien abordé en Commission permanente
Il a toutefois fallu attendre la dernière minute de la réunion, sur insistance de l’élu FN, pour obtenir enfin une réponse.
En définitive le Président Bonneau s’est engagé à ce que les 3 représentants de la Région au CRSA ne prennent pas part au vote, en attendant que l’assemblée en délibère en Session plénière le 22 avril.
Il serait souhaitable qu’il en soit de même pour les Conseils départementaux, afin qu’il y ait un véritable débat public avant l’adoption du PRS, sur lequel les élus ne seront sollicités qu’après coup… pour donner un avis purement consultatif, les choses étant déjà décidées.
Subventions, santé, ferroviaire : vos élus FN vous défendent au Conseil régional.
Les élus FN préparent la Commission permanente.
La Commission permanente a vu passer ce matin des dossiers habituels. Seuls les élus du Front National ont voté contre subvention à association dépendant de l’éducation nationale et qui contrairement à ses statuts et à la circulaire ministérielle avait pris position publiquement lors de l’élection présidentielle de 2017. Vous devinez dans quel sens.
Il ont dénoncé aussi un montage qui revient à ce que la Région finance une association à hauteur de 100%.
Ils ont voté comme toujours contre les actions de coopération internationale, le groupe UDC, qui un temps s’abstenait sur ces dossiers, les vote maintenant sans discussion.
Véronique Péan est intervenue au sujet d’une aide au logement d’étudiants étrangers, pour s’inquiéter de l’hébergement des étudiants français. La région parle de réciprocité, mais beaucoup de ces étudiants viennent de pays où les jeunes français ne vont pas étudier…
Suite de l’article sur le site du groupe FN-centre-Val de Loire.
Législative partielle du Loiret : Michel Chassier soutient Ludovic Marchetti.
Sébastien Chenu devait venir hier soir à Montargis pour soutenir notre candidat dans la 4ème circonscription du Loiret, Ludovic Marchetti, dans le cadre d’une élection législative partielle.
Malheureusement le député du Nord a été victime le matin même d’une agression à Valenciennes de la part de militants de la CGT, entraînant deux jours d’ITT, il n’a donc pas pu faire le déplacement.
On attend encore la réaction des médias suite à cette agression physique sur un élu de la République, alors qu’ils avaient relayé une sombre histoire de bagarre devant une boîte de nuit impliquant un membre du FNJ, en donnant des faits une version unilatérale.
C’est donc Michel Chassier, Président du groupe FN-Centre-Val de Loire, qui est venu soutenir Ludovic Marchetti et son suppléant Valentin Manent.
Une réunion très intéressante, avec un public attentif et vraiment remonté contre M. Macron et ses méthodes de gouvernement.
Le risque dans cette élection, c’est bien sûr l’abstention, nous remercions tous nos amis du Loiret à relayer notre appel à voter Ludovic Marchetti dimanche prochain.
Conseil régional : vos élus préparent la Commission permanente.
Jeudi 15 mars vos élus régionaux étaient réunis à Orléans pour préparer la Commission permanente du lendemain.
Une réunion de travail qui permet à chacun de présenter les rapports examinés dans les différentes commissions et de s’accorder sur les votes.
Un compte-rendu sera publié sur le site du groupe FN-Centre-Val de Loire.
Eau potable : le FN n’a pas attendu Elise Lucet !
L’émission « cash investigation » du 13 mars était consacrée au marché de l’eau en France et pointait quelques dérives pour le moins scandaleuses.
Un des points soulevés concernait le taux de rendement du réseau, c’est à dire les fuites, souvent révélatrices d’une maintenance insuffisante du réseau par l’opérateur.
Le président de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud (UDI), avait l’air bien peu au courant du dossier, renvoyant la responsabilité sur son prédécesseur Jean-Paul Fournier (UMP).
Et dire que ce sont les élus FN qu’on accuse toujours d’incompétence !
Alors que leur gestion municipale est plébiscitée et qu’ils ont fait baisser les impôts !
En Loir et Cher également nos élus, dans l’opposition, sont particulièrement attentifs à la bonne gestion des deniers publics et notamment de l’eau.
En lire plus …
Vos élus en session : les vidéos sont en ligne.
Session du 22 février : l’intervention de Michel Chassier sur les fonds « européens ». Le groupe FN a été le seul à voter contre ce rapport, qui appelle à créer un impôt européen.
Les médias officiels, premiers diffuseurs de fake-news, répèrent souvent que les élus FN ne font pas leur travail ou bien encore manquent de compétence.
Nous faisons régulièrement écho sur notre blog aux interventions de nos élus, municipaux et régionaux, afin que chacun puisse se faire lui-même une opinion.
Les vidéos des interventions de nos élus à la dernière session du Conseil Régional, le 22 février, ont été mises en ligne sur le site du groupe FN Centre-Val de Loire.
Elles ont disponibles également sur notre compte Youtube, auquel vous pouvez vous abonner , ainsi que sur Facebook et Twitter.
La meilleure façon de combattre les « fake-news », c’est de partager largement ces vidéos ainsi que toutes les informations que nous diffusons.
11èmes assisses internationales du journalisme à Tours : la chasse aux dissidents ?
La Nouvelle République annonce aujourd’hui (12/03/2018) un retour de confiance des Français pour les journalistes.
Quand on connaît les commanditaires du sondage et la manière de poser les questions, il est permis de douter du résultat.
D’autant que le sujet central de cette article est la fameuse chasse aux « fake news », c’est à dire littéralement aux « fausses informations ».
Bien sûr les fausses nouvelles, les rumeurs, la désinformation ont toujours existé.
Mais le développement d’Internet et des réseaux sociaux a eu pour effet d’amplifier et d’accélérer leur diffusion.
Toutefois, les moyens existent déjà pour combattre ces fausses nouvelles dès lors qu’elles portent un préjudice à des personnes ou à des institutions.
Il existe en effet la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, qui s’est d’ailleurs durcie au fil du temps.
En lire plus …
Mathilde Paris au Bureau national.
Mathilde Paris à Lille parmi les membres du Conseil national.
Le Bureau National est le « gouvernement » du FN, il se réunit tous les quinze jours autour de sa présidente pour prendre les décisions importantes dans la vie du mouvement.
Il est composé de 40 membres, choisis au sein du Conseil national élu par tous les adhérents (100 membres) et complété par des personnes désignées par la Présidente (20 membres).
Mathilde Paris, conseillère régionale de Loir et Cher, conseillère municipale et communautaire de Blois, a été choisie par Marine Le Pen pour faire partie du Bureau national.
Elle y représentera entre autres la Région Centre-Val de Loire, succédant à Philippe Loiseau, aujourd’hui député au Parlement européen.
Cette nomination correspond à la volonté de renouvellement des cadres du mouvement voulue par Marine afin de préparer l’avenir, elle honore notre Fédération.
Des zones pas si franches.
Zones franches urbaines : effet d’aubaine et optimisation fiscale pour certains ?
A Blois comme ailleurs, les élus du Front National ont toujours critiqué les « zones franches urbaines ».
Ce dispositif, imaginé en 1996 par Jacques Chirac (loi du 14 novembre 1996), destiné à favoriser le développement économique des quartiers « en difficulté », selon le jargon habituel, permet aux entreprises qui s’y implantent et y embauchent une main-d’œuvre locale de bénéficier d’exonération fiscales.
D’une part cette fausse bonne idée part d’un diagnostic erroné : la dégradation des conditions de vie et l’aggravation de l’insécurité et de la délinquance dans ces quartiers s’explique par d’autres causes, généralement occultées, d’autre part ce dispositif créé une inégalité fiscale et entraîne des effets d’aubaine.
Ce que reconnaissait d’ailleurs l’ancien député (PS) Denys Robiliard, avouant en février 2017 que la zone franche urbaine à Blois à provoqué « un effet d’aubaine manifeste« .
On le voit bien avec la zone d’activités « les Portes du lac » qui regroupe beaucoup de cabinets médicaux bénéficiant ainsi des avantages de la ZFU, mais ce sont des cabinets qui se sont pour la plupart délocalisés. Même chose pour la pharmacie place Lorjou, qui était auparavant avenue Gambetta.
Autre dérive que nous avions constatée : un certain nombre d’entreprises ont élu domicile en zone franche, mais il s’agit parfois de simple « boîtes aux lettres ».
Nous avions relevé il y a quelques années un simple garage rue de la Mare sur lequel il n’y a pas moins de six boîtes aux lettres d’entreprises.
Quelques fois ces petits malins se font rattraper par le fisc, c’est ce qui vient de se produire pour un promoteur immobilier, mais ce n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg, car le tribunal relève qu’à la même adresse il y avait quinze sociétés… pour une seule et même ligne téléphonique (la Nouvelle République du 7 mars 2018).
Certaines travaillaient d’ailleurs en liaison avec la Ville de Blois, non sans quelques problèmes, en particulier place Lorjou où le montant des loyers est contesté.
Pour notre part nous ne sommes guère surpris, il y longtemps que nous avions soulevé le problème, il serait intéressant de se pencher également sur certaines activités du côté de la rue Michel Bégon…
Une fois encore, le Front National avait raison avant tout le monde.
Plan Régional de Santé : les élus régionaux seront-ils consultés ?
Les militants du FN41 devant l’hôpital de Blois le 25 mars 2017 pour faire connaître les engagements de Marine le Pen dans le domaine de la santé ( Joëlle Mélin).
Le 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Le Conseil régional n’a toujours pas été appelé à se prononcer, ce sera peut-être pour la session du mois d’avril, mais alors le PRS sera déjà voté, et les trois représentants de la Région auront voté le 29 mars sans avoir reçu mandat de l’assemblée.
En lire plus …
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
Jordan Bardella à Mer le 25 janvier
Bien que nous ayons basculé sur notre nouveau site depuis juin 2019, vous êtes encore nombreux à consulter ce blog. C’est pourquoi nous avons décidé...
RN Loir-et-Cher : Notre nouveau site internet départemental est en ligne.
Dans la suite logique de la refondation de notre mouvement initiée l’an dernier par nos instances nationales, nous avons le plaisir de vous faire...
Européennes 2019 : Marine LE PEN, Jordan BARDELLA et Nicolas BAY à Mer Samedi 13 Avril.
Nous avons l’honneur de vous annoncer la venue de Marine LE PEN, Présidente du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, Tête de liste aux élections...
Européennes 2019 : le temps se gâte pour Macron et ses alliés.
Marine Le Pen imprime sa marque sur la campagne des européennes. Lors de son passage dans l’Emission politique la semaine dernière, elle a réalisé...
Européennes 2019 : en Loir et Cher aussi #OnArrive !
La campagne pour les européennes se poursuit en Loir et Cher : affichage, distribution de documents dans les boîtes aux lettres, porte à porte. Une partie...