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Blois : une conductrice de bus voilée.

bus(image d’archives)
C’est un usager du réseau urbain Azalys qui nous interpelle : « est-ce légal qu’une conductrice de bus d’Azalys porte le voile pendant son service et passe des appels téléphoniques avec une oreillette ?« .

Les faits ont été observés ce mercredi 26 décembre dans un bus de l’Agglo.
Nous poseront la question à son Président, Christophe Degruelle ainsi qu’au directeur de l’entreprise Kéolis qui gère le réseau.

Mise à jour le 12 janvier : la personne qui signe ses commentaires  « Fréd O. »  et se présente comme proche de « Christophe » (Degruelle) n’est pas Frédéric Orain, le Premier Secrétaire du PS en Loir et Cher qui nous le confirme (voir fil des commentaires).
Il s’agit donc de quelqu’un qui sous couvert d’anonymat a cherché à semer le doute.

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Vos élus au Conseil d’Agglopolys.

DtwUZ8pWoAAPCIaCe soir se tenait le dernier conseil communautaire d’Agglopolys pour 2018.
Quelques ajustements budgétaires de fin d’année ont été adoptés, ainsi que les tarifs pour 2019 pour les bibliothèques de l’Agglo, sans changement.
Pas de changement non plus pour le tarif de séjour dans aires d’accueil pour les gens du voyage, mais Michel Chassier s’est tout de même étonné de la faiblesse des recettes par rapport aux dépenses. A 1,60 € par jour pour un emplacement de deux caravanes, c’est en effet très loin de couvrir les frais.
Mais il semblerait que ce soit difficile de demander davantage…

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La puissance des images aux Rendez-vous de l’Histoire.

attilaLa puissance des images ? Une belle illustration avec Attali !
Les Rendez-vous de l’Histoire (du 10 au 14 octobre à Blois) attirent toujours un public nombreux, quoique difficile à chiffrer en l’absence billetterie.

Ce que déplorent depuis longtemps les élis du Rassemblement national, qui estiment que le public pourrait payer une entrée, avec le maintien la gratuité pour les scolaires et des tarifs pour les étudiants par exemple.
Au lieu de cela on fait venir gratuitement tous les professeurs d’histoire-géographie de la Région, et tant pis pour leurs élèves privés de cours ce jour-là !
Mais tout cela coûte 375 000 € de subvention principale pour 2018, sans compter les rallonges pour diverses manifestations annexes ainsi que la à disposition de personnels, de locaux, de matériel et la fourniture de diverses prestations dont des repas.
Si l’on ajoute les subventions des autres collectivités et de la DRAC, Le coût réel pour le contribuable atteint 979 000 euros pour un budget e 1 381 000 euros, soit un financement public à hauteur de 71%.
En 2014, lors d’un débat sur TV Tours avec Michel Chassier, Marc Gricourt avait reconnu qu’il faudrait y réfléchir.
Mais son adjoint à la Culture et Président d’Agglopolys  Christophe Degruelle, dépositaire de l’héritage de Jack Lang, ne semble pas l’entendre de cette oreille.
Nous aurons l’occasion de revenir aussi sur le fond, car cette manifestation nous a souvent habitué au sectarisme et au parti-pris idéologique.
Chaque année on voit ainsi défiler à nos frais de nombreux responsables politiques bien en cour.
Pour cette édition nous n’échapperons pas à la conférence inaugurale du gourou de Mitterrand, Sarközy et Macron, l’ultra-mondialiste Jacques Attali, sur le thème « comment nous protéger des prochaines crises » !
Quel cynisme quand sait que ce sont des hommes comme lui qui en sont les principaux responsables, et qu’il n’avait pas vu venir la crise 2008 !
Enfin pour revenir au thème de cette édition, « la puissance des images« , comment ne pas oublier que tous ces bien-pensants sont ceux-là mêmes qui ont exploité honteusement l’image d’un enfant syrien noyé sur plage de Grèce et soigneusement mis en scène pour émouvoir l’opinion publique européenne… mais qui condamnent Marine Le Pen pour avoir voulu montrer sur un tweet le vrai visage de Daesch !

 

Blois : l’antenne universitaire menacée ?

UFR Blois DIA la rentrée 2018 l’Université de Tours (ex François Rabelais) ouvre de nouvelles formations informatiques à Tours… les mêmes que celles qui sont enseignées à l’antenne de Blois.
Une façon déguisée de fermer à terme le site de Blois au profit de la métropole tourangelle.
Les élus d’Agglopolys avaient adopté le 12 juillet un voeu adressé au président de l’Université pour soutenir le maintien de ses filières à Blois, voeu resté depuis sans réponse.
Le président Degruelle fait part de sa « grande déception » (la Nouvelle République du 28/07/2018), mais cela ne remettra pas en cause l’ouverture des formations concurrentes à Tours dès la rentrée.
On peut se demander dès lors quelle est l’utilité du  Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI), puisque les présidents d’université n’en tiennent pas compte, occupés par ailleurs par des projets de regroupement hors Région.
Cela démontre une fois de plus les dangers de la métropolisation au détriment des villes moyennes et des territoires ruraux, dangers régulièrement dénoncés par les élus du Rassemblement national, auxquels l’exécutif régional fait toujours la même réponse : vous avez tort de vous inquiéter, la Région entretien de bonne relations avec les métropoles… Bref la langue de bois.

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Pression communautaire à la pataugeoire de l’Agglo : ça continue.

Pataugeoire 13 aoûtComme tous les étés, les incidents se répètent à la pataugeoire de l’Agglo au parc des Mées.
Nous en avions déjà parlé en 2013 et en 2014, mais cette fois c’est la Nouvelle République qui est obligée d’en parler.
Il y est question d’une « ambiance parfois orageuse« , de la « mauvaise humeur de certains usagers« , de personnes qui entre dans l’eau en survêtement ou avec un jean retroussé.
Mais il faut bien aborder le coeur du sujet. Un surveillant explique : « l’autre jour j’ai expliqué à une femme voilée qu’elle ne pouvait pas rester dans le bassin ainsi habillée. Son mari est venu me voir pour me dire que c’était à lui qu’il fallait que je m’adresse. »
Nous pourrions ajouter que le réglement intérieur s’applique non seulement dans le bassin mais sur les plages, et une femme voilée ne devrait pas être acceptée dans l’enceinte de la pataugeoire.
Le réglement avait déjà été assoupli en 2014 et ne parlait plus que de « vêtements trop longs. »
Cette fois encore pour calmer le jeu, il est fait appel à un agent de médiation. Comme si un règlement qui touche à l’hygiène et à la sécurité pouvait faire l’objet de médiation et d’acommodements ?
Mais cela risque de ne pas suffire, comme le prouvent les jets de bouteilles durant la nuit qui ont occasionné une fermeture de la pataugeoire pendant deux jours la semaine dernière. Acte de vengeance suite à une remarque d’un surveillant ?
Comme le constate le président d’Agglopolys, Christophe Degruelle, « tout cela illustre les difficultés du bien vivre ensemble. »
Ce qui ne fait que confirmer ce que nous disons depuis longtemps : cette immigration de masse voulue par nos gouvernants depuis plus de 40 ans conduit à cette situation explosive.
Il serait temps de l’admettre et d’en tirer les conséquences.

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Agglopolys : les petites communes s’inquiètent.

41-FN-1-Michel CHASSIERLe conseil communautaire d’Agglopolys examinait ce soir les comptes administratifs 2017.
Christophe Degruelle a pu se féliciter de la bonne gestion des finances de l’Agglo, avec un endettement limité et une situation au-dessus des prévisions faites en 2015.
Mais on aurait tort de se réjouit trop vite, comme le rappelait François Fromet vice-président aux finances. les marges restent fragiles et les incertitudes demeurent.
Et surtout, comme l’a rappelé Michel Chassier, seul élu a intervenir ce soir, ce résultat est obtenu en raison d’une baisse des investissements et alors que nous avons enregistré une recette exceptionnelle sur les surfaces commerciales, tout en tirant un peu sur le fonds de réserve.
L’élu FN a souligné également les résultats de clôture anormalement excédentaires sur les budgets annexes des ordures ménagères et de l’assainissement, ce qui veut dire que les recettes ont progressé plus rapidement que les dépenses. Autrement dit on fait payer le contribuable pour un service qui n’est pas encore totalement mis en place.
Enfin Michel Chassier a posé la question de l’attribution de compensation reversée aux communes en remplacement d’une part de l’ancienne taxe professionnelle, et qui est gelée depuis plusieurs années, alors que l’Agglo encaisse le dynamisme des recettes.
La question avait été soulevée en commission des finances, comme au bureau communautaire qui réunit tous les maires, mais elle n’est jamais abordée publiquement.
Dans sa réponse, Christophe Degruelle indique qu’il faut rester prudent dans le contexte actuel, la décision sera prise éventuellement dans la prochaine mandature.
En tous cas les maires des petites communes n’étaient pas mécontents que la question ait été posée publiquement.
Téléchargez l’intervention complète de Michel Chassier :  Agglo CA 2017 MC.

Agglopolys : moins d’argent, moins de projets.

Péage A10Christophe Degruelle, Président d’Agglopolys, déclare à la presse que les ratios budgétaires sont « toujours aussi excellents » (la Nouvelle République du 6 avril 2018.)
Des marges budgétaires réduites, moins de projets vue.
Une vision pour le moins optimiste car, nous l’avions constaté lors du débat d’orientations au mois de février, les marges se dégradent.
La capacité de désendettement dépasse désormais 8 années, ce qui commence à être élevé.
Cette situation s’explique par le montant des emprunts nécessaires au financement de la salle du jeu de Paume, qui devrait se résorber dans le temps, mais la diminution de la capacité d’autofinancement va entraîner chaque année un recours à l’emprunt qui viendra compenser les remboursements de dette antérieure. A moins que l’Agglo réduise ses projets, ce qui serait également préoccupant pour l’avenir.
C’est pourtant bien ce qui risque de se passer.
Les élus FN ont préféré s’abstenir pour le vote du budget.
Desserte autoroutière de l’Agglomération.
Une nouvelle étude va être lancée sur « l’amélioration de la desserte routière de l’Agglomération blésoise« .
Suite au débat sur le sujet, dont la presse se fait écho depuis plusieurs mois, Michel Chassier est intervenu afin de demander des précisions : est-il question de « l’agglomération blésoise » ou du territoire d’Agglopolys ? L’hypothèse d’une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver et de dynamiser l’ouest de l’Agglo, est-elle inclue dans cette étude ?
Christophe Degruelle a répondu en donnant l’assurance que 5 scénarios étaient sur la table, et dans l’hypothèse d’une seconde sortie, Herbault pouvait en faire partie.
Nous avions déjà défendu cette solution en expliquant les raisons.
Cette question a suscité plusieurs échanges et à l’issue de la réunion, plusieurs élus de la partie ouest de l’Agglo sont venus remercier l’élu FN pour son intervention.
Rénovation urbaine : des clauses d’insertion inadaptées.
Deux délibérations portant sur la « politique de la ville » faisaient état de clauses d’insertion destinées à privilégier l’embauche d’un quota d’habitants des « QPV » : quartiers politique de la ville.
Michel Chassier fait remarquer que zonage n’est plus pertinent. Aujourd’hui à Blois les populations ne difficultés ne se trouvent pas exclusivement dans les QPV (en gros la ZUP de Blois) d’autant plus que la première phase du PRU a précisément réparti les logements sociaux dans plusieurs quartiers. D’autres critères pourraient être retenus : jeunes de moins de 25 ans sans emploi, chômeurs de longue durée etc…
Personne ne répondra à cette interrogation, on sent bien que pourtant que beaucoup d’élus sont dubitatifs.
Menaces sur la filière informatique à Blois ?
A l’occasion du vote d’un dispositif d’octroi de bourses à des étudiants qui viendraient à Blois en master informatique BMDA (spécialisation dans le traitement et l’analyse de données), Yann Bourseguin fait état des menaces qui visent cette formation, que le Président de l’Université ex-François Rabelais voudrait bien rapatrier… à Tours.
Et l’élu PS blésois dénonce au passage le phénomène de métropolisation, qui va pénaliser encore davantage les villes moyens comme Blois.
Ce que nous disons depuis des années, à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Christophe Degruelle s’est voulu rassurant en évoquant la préparation du SRADDET avec la Région, mais nos élus sont bien placés pour savoir que ce schéma régional ne pourra pas à lui seul répondre à cette tendance lourde, déjà évoquée dans les débats régionaux en 2011.
Encore une fois, il ne fallait pas voter Macron !

CEREMA : le site de Blois menacé ?

CEREMA BloisLe CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public placé sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et du ministre du transport, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Le gouvernement prévoit dans les trois ans à venir des coupes budgétaires et une réduction d’effectifs qui le ferait passer de plus de 3000 agents (3140 en 2014) à 2300.
Pour cela il faudra fermer des centres et le directeur de l’établissement est prévenu par simple mail en octobre 2017 du projet de fermeture de laboratoires en Ile de France (Le Bourget, Melun et Trappes).
Devant les protestations, la mesure est mise en suspens… mais un plan B prévoit comme alternative la fermeture des laboratoires de Blois (75 agents), Autun (83 agents) et Saint Quentin (55 agents).
Le tout sur fond de démissions successives du Président et du Directeur général, qui ne sont pas de nature à rassurer les salariés.
Les syndicats viennent d’écrire aux parlementaires de Loir et Cher, au Président de Région, au maire de Blois et au Président d’Agglopolys pour leur demander de tout faire afin de sauvegarder le site de Blois.
Les élus du Front national se feront le relais de cette demande à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Encore une fois le constat s’impose : il ne fallait pas voter Macron.

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Hôpital public menacé : il ne fallait pas voter Macron !

FallaitPasVoterMacronLe 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions.
Il faut dire qu’il est prévu pour l’hôpital de Blois la suppression de 11 lits en maternité dès le printemps 2018, en attendant une restructuration encore plus radicale (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Pourtant ils auraient dû s’y attendre, ces nouvelles mesures étaient annoncées il y a un an par M. Macron.
Pour défendre l’accès à la santé et l’hôpital public, ils avaient le choix de voter pour Marine Le Pen.
C’est bien ce qui explique l’échec des mouvements de protestation depuis la rentrée dernière : comment ceux-là même qui ont appelé à voter Macron peuvent-ils mobiliser pour combattre des réformes qui étaient annoncées ?
Nous serions intéressés par contre de connaître la position des élus locaux membres du CRSA qui auront à se prononcer le 29 mars sur la Plan régional de santé.
Vous pouvez consulter la liste des membres du CRSA et poser la question directement à vos élus en leur écrivant à : ARS Centre-Val de Loire – Cité Coligny – 131 rue du faubourg Bannier – BP 74409 – 45044 ORLEANS CEDEX 1.
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Blois : des élus FN bien présents sur tous les sujets.

FdD1La Fondation peine à séduire le public. On peut le comprendre.
Seulement 48 délibérations mais 3 h 15 de débats : le conseil municipal hier soir a permis de nombreux échanges sur plusieurs sujets importants, avec des élus FN qui incarnent désormais la seule force d’opposition crédible et constructive. Ce que reconnaissent en privé plusieurs membres de la majorité.

Des doutes sur la Fondation.
Premier sujet abordé : la Fondation du Doute. Après l’article paru dans la Nouvelle République de samedi, Marc Gricourt avait bien l’intention de réagir.
Mais c’est Hubert de Pirey (FN) qui est intervenu le premier en pointant le budget de la Fondation et en proposant des pistes pour y remédier. Après le long plaidoyer du maire, c’est Michel Chassier (FN) qui est revenu sur le sujet pour souligner que la subvention annuelle de la Ville (259 610 €) était entièrement absorbée par les charges de personnel (269 810 €), ce qui fait de cette « Fondation » – en fait une simple association loi de 1901 – un satellite de la Ville. Moment de flottement au sein de l’équipe municipale, obligée de se renseigner auprès des services pour expliquer le montant de ces charges. Enfin Michel Chassier a regretté que cette subvention soit attribuée sur simple « décision du maire », donc sans vote, alors que c’était le cas auparavant. Une manière d’éviter le débat ? C’est plutôt raté !

Des élus FN attentifs et présents sur tous les dossiers.

CM Blois 2018-02

Impôts : les taux n’augmentent pas, mais ils demeurent trop élevés.
Le vote sur les taux d’imposition 2018 a relancé le débat des orientations budgétaires, avec les interrogations de Jacques Chauvin sur la taxe d’habitation, et la réponse de Marc Gricourt sur la question des bases et la nécessité d’avoir une offre foncière attractive pour faire revenir des habitants dans une ville qui se dépeuple.
Michel Chassier a souligné que le niveau de la taxe foncière était un frein, mais pas le seul. Nous avons souvent expliqué aussi les raisons pour lesquelles les habitants fuient certains quartiers. Enfin l’élu FN a conclu en rappelant que l’offre immobilière ne suffit pas, il y a d’abord le développement économique et l’emploi. Les élus FN se sont abstenus.
Eau potable : une aide de la Ville pour le Congo.
Alors qu’elle peine à renouveler suffisamment son propre réseau d’eau potable, la Ville de Blois va financer une organisation internationale pour la rénovation du réseau de la ville de Kalémie au Congo. Hubert de Pirey a rappelé que ce type d’action, outre son intérêt humanitaire, permet aussi, en offrant de meilleures conditions de vie sur place, à réduire l’immigration (indignations sur les bancs de la gauche !) mais que cela relève de la coopération internationale, donc d’abord des Etats. Les élus FN se sont abstenus.
Carré Saint Vincent : un projet qui évolue toujours dans l’incertitude.
« Nous avons parlé de la Fondation du Doute, dans cette délibération il y a plutôt des doutes sur les fondations » résume d’emblée Michel Chassier, faisant allusion aux modifications imposées par les observations des archéologues de la DRAC. Ce qui oblige la Ville a modifier une nouvelle fois le permis d’aménager.
L’élu FN a rappelé l’historique du projet, qui remonte à 2004, et semble toujours aussi difficile à faire aboutir (voir le dossier de la Nouvelle République).
Marc Gricourt espère que la ville de Blois sera retenue dans le nouveau plan gouvernemental en faveur des villes moyennes, le dispositif « coeur de ville » en assurant que nous serions « dans le peloton de tête ».
Bizzarement, le maire nous disait il y a peu que la situation du commerce en centre-ville à Blois n’était aussi mauvaise qu’on pourrait le croire, par rapport à beaucoup d’autres villes comparables. Il faudrait savoir.
Places réservées en crèche pour des migrants ?
Une convention est signée entre la Ville de Blois et le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) pour « réserver quatre places d’accueil pour les enfants afin de permettre aux familles d’être disponible pour effectuer différentes démarches. »
Michel Chassier s’est étonné de cette priorité donnée à des « migrants » puisque de fait ces places seraient bloquées au détriment de familles blésoises qui peinent parfois à en trouver.
Un pris de court, les élus de la majorité n’ont rien trouvé à répondre. Seuls les élus FN ont voté contre la signature de cette convention.
Un nouveau PRU… pour les mêmes quartiers ?
La délibération portait sur le nouveau projet de rénovation urbaine, portant sur les quartiers Kennedy/Coty/Croix-Chevalier/Sarrazines. Michel Chassier était déjà intervenu lors de la réunion d’Agglopolys pour critiquer le fait que ce nouveau PRU porte sur les mêmes quartiers déjà largement rénovés, alors qu’il existe des immeubles HLM plus anciens dans d’autres secteurs, comme à la Quinière, qui n’ont jamais fait l’objet de rénovation, pas même parfois sur les fenêtres. « Nous sommes de nombreux élus à partager ce point de vue » avait ajouté l’élu FN. « Vous êtes le seul ici ce soir » avait répondu Christophe Degruelle, sans que les élus blésois présents ne répondent.
Pourtant cet avis est bien partagé par Marc Gricourt qui a obtenu des bailleurs des sociaux l’engagement de lancer des travaux sur la Quinière, mais aussi les Cornillettes et Blois-Vienne. Allant même jusqu’à dire publiquement : « sans cet engagement, j’aurai refusé le nouveau PRU. »
Christophe Degruelle est resté silencieux, tandis qu’après la fin du conseil Marc Gricourt a remercié les élus FN pour leur soutien sur ce dossier.
Toujours la discrimination « positive ».
La dernière délibération de la soirée portait sur la charte locale « Entreprises et quartiers », destinée à favoriser l’emploi des habitants des « quartiers prioritaires, notamment les jeunes, les femmes et les personnes d’origine étrangère« .
En réponse, voici les termes de l’intervention de Michel Chassier :
« 
Cette délibération véhicule tous les clichés sur les quartiers réputés « défavorisés » et dont les populations bénéficient au contraire de dispositifs dérogatoires au droit commun, basé sur le principe de la « discrimination positive » qui, nous le rappelons sans cesse est forcément positive pour certains donc négative pour d’autres, contrairement au principe d’égalité républicaine pourtant évoqué régulièrement et partagé dans cette assemblée et ailleurs.

Le problème de l’insertion professionnelle, et cela a souvent été rappelé par des chefs d’entreprise lors des « coordées du territoire » c’est souvent une question de « savoir-être ».
Un certain nombre de jeunes de ces quartiers, et c’est un euphémisme, ne possèdent pas les codes qui leur permettraient d’avoir un comportement social propice à leur intégration, le problème c’est qu’on ne fait pas grand-chose pour corriger cet état de fait. Bien au contraire ce rejet de la société et de nos valeurs est souvent porté par un certain nombre d’artistes, chaudement encouragés au point d’obtenir parfois les « victoires de la musique ».
Ce savoir-être devrait aussi être enseigné davantage par l’éducation nationale, cela vaudrait mieux que d’imposer des recrutements par le moyen qui nous est proposé, et qui revient à pénaliser les jeunes qui se comportent correctement et qui ont le désir de travailler. »
Le rapporteur, Ozgur Eski, a bien essayé de nous accuser de « stigmatiser les quartiers et leurs habitants », Michel Chassier a répondu : « c’est vous qui les stigmatise avec ces dispositifs. Merci de me donner raison !« .

Nul doute, à l’approche de 2020, seul le Front National porte à Blois une autre vision et un autre projet. Nous allons y travailler très rapidement pour rassembler largement autour de nous le Blésois qui veulent un véritable changement.

 

 

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Après le PLUi, ce n’est pas le beau temps !

MLP maires rurauxMarine Le Pen à l’écoute de maires ruraux en Indre et Loire.
Encore une fois le FN avait raison, mais il n’a pas été entendu par les élus locaux. Il faut dire qu’ils ne sont pas toujours vraiment libre de leurs décisions.
Défendre la commune et la vraie démocratie de proximité.

La question de l’intercommunalité revient dans l’actualité avec les plans d’urbanisme, désormais intercommunaux (PLUi).

Le Front National a toujours été le défenseur de la commune, qui doit rester l’échelon essentiel de la démocratie de proximité et pour cela conserver un certain nombre de prérogatives, dont l’urbanisme.
Nous l’avons souvent répété, à Blois comme au sein de l’Agglo, l’intercommunalité se justifie pour traiter de sujets qui dépassent le périmètre communal : transports urbains, réseaux d’assainissement et parfois d’eau potable, collecte et traitement des ordures ménagères, réalisation d’équipements structurants intéressant tout un bassin de vie.
Mais il existait depuis longtemps pour cela des syndicats de communes, à vocation unique ou multiple, adaptés aux différent périmètres selon le sujet à traiter.
Des formes plus intégrées d’intercommunalité ne sont pas non plus à écarter systématiquement dans un objectif de cohésion du territoire autour d’une ville-centre par exemple, où afin de mutualiser des charges et des moyens.
Mais nous avons toujours défendu la délégation de compétence plutôt que le transfert vers une collectivité qui délibère trop loin de la population. On le voit lors des conseils d’agglomération, où le public est pratiquement absent.
Nous avions aussi alerté sur la question de l’urbanisme.
Une politique de reconcentration urbaine.
Il y a longtemps déjà que des maires nous avaient alerté. Avant même la PLUi, les différents schémas de cohésion territoriale avaient imposé des contraintes, parfois contradictoires, aux maires ruraux.

Durant la campagne des législatives de 2012, un maire du sud de Blois s’était déjà plaint auprès de notre candidat des contraintes qui lui étaient imposées. Dans un premier temps, on l’avait obligé à construire des « logements sociaux », que l’Agglo voulait répartir sur le territoire. Mais dans le même temps, les zones d’activités étant de la compétence de la même Agglo, il n’avait plus la liberté de faire venir de nouvelles entreprises. On lui demandait donc d’accueillir des gens qui ne pourraient pas trouver de travail dans sa commune et devraient aller à Blois tous les jours… si toutefois ils avaient un emploi.
Puis, revirement après le « Grenelle de l’environnement », il fallait limiter l’emprise urbaine sur les terrains agricoles et limiter les déplacements domicile-travail, donc faire revenir des habitants vers la ville-centre… qui se dépeuplait et perdait en même temps des contribuables !
Ce qu’avoue Stéphane Baudu en disant qu’il faut stopper l’hémorragie des villes chefs-lieux. Mais pour cela il faudrait peut-être se demander ce qui pousse beaucoup de nos concitoyens à les quitter : impôts, prix du foncier, insécurité, cohabitation devenue impossible dans certains quartiers avec des populations inassimilées…
Les maires n’ont plus la parole.
Aujourd’hui avec le PLUi les maires ont définitivement perdu leurs prérogatives en matière de permis de construire, et se voient imposer des quotas.

Alors que chacun dans son discours prétend défendre la ruralité, on vit bien que la politique suivie par nos gouvernants c’est au contraire la reconcentration urbaine, qui favorisera d’ailleurs les métropoles jugées plus attractive. On le voit avec Blois, qui continue à se dépeupler malgré ces nouveaux dispositifs, et c’est même l’Agglo qui enregistre pour la première une légère diminution de population selon l’INSEE.
Ce débat va se retrouver au coeur l’élaboration du SRADDET.
En contrepartie les communes rurales se voient imposer des secteurs « NGV » ( zone naturelle gens du voyage ») que les élus ont eu la surprise de découvrir dans le document final.
Moins d’habitants, plus de gens du voyage… et de migrants !
« Moins d’habitants mais plus de gens de voyage » conclut l’article de la Nouvelle République publié ce lundi. Sans compter les migrants que M. Macron veut accueillir encore plus nombreux pour satisfaire Mme Merkel et que le gouvernement, là aussi, veut répartir pour « revitaliser nos campagnes » !
Il serait temps que tous ces élus locaux réagissent, en particulier au sein des conseils communautaires, où malheureusement ils craignent trop souvent de prendre la parole.
Sinon, comme le constate Daniel Roinsolle, le maire de Thenay : « Ils nous emmènent où ils veulent : on parle de concertation, mais on voit bien que les décisions sont déjà prises ».
C’est la même chose pour la fameuse « démocratie participative » dont le FN dénonce la supercherie.
Encore une fois les faits nous donnent raison.

Agglopolys : les marges budgétaires se dégradent.

michel chassierAu conseil communautaire d’Agglopolys Michel Chassier porte les interrogations de nombreux élus silencieux au nom du « consensus ».
Ce n’est pas une surprise, sauf à l’entendre pour le président de l’Agglo, Christophe Degruelle qui parle de « deux baisses inattendues des recettes » (la Nouvelle République du 9/02/2018). Un situation qualifiée de « contre-performance, qui pèsera inexorablement sur la capacité d’autofinancement, poussera à limiter le recours à l’emprunt nouveau, donc le niveau d’investissement« , selon les termes de la note de synthèse communiquée aux élus.

Pourtant François Fromet, vice-président aux finances, déclare qu’il n’y a pas d’alerte et que la trajectoire budgétaire est respectée.
Michel Chassier (FN) fait remarquer que « par rapport à la trajectoire budgétaire initiale de 2015, il manque 1,6 million d’euros en recettes de fonctionnement, et même par rapport à la correction du scénario présentée en 2017, il manque presque 500 000 €.« 
En lire plus …

Deuxième sortie d’autoroute : toujours l’impasse.

Péage A10Nicolas Perruchot relance le projet d’un deuxième échangeur sur l’A10 à hauteur de Blois (la Nouvelle République du 29/01/2018).
Il souhaite relancer les études qui sont pour le moment au point mort, faute d’une entente entre le Département, Agglopolys, Cofiroute et la Caisse des Dépôts.
Il semblerait qu’un accord  puisse intervenir rapidement.
Mais sur quel périmètre portera l’étude ?
Nous avions déjà fait remarquer que la solution d’un échangeur du côté de Saint Sulpice n’était guère convaincante en raison de la configuration du réseau routier et de l’impossibilité de relier le sud de la Loire.
Cela resterait donc une solution urbaine, sans répondre à tous les enjeux de développement de l’Agglomération.
C’est pourquoi nous proposions l’étude d’une sortie à Herbault, qui serait moins coûteuse et permettrait de désenclaver la partie sud-ouest de l’agglomération.
Au niveau de Blois, le problème se situe surtout en sortie d’autoroute à cause du trafic local.
Outre l’aménagement en cours du Rond Point de Cap Ciné, nous avions également proposé, dès les municipales de 2008, une bretelle qui éviterait le rond-point des Châteaux pour se raccorder à la rocade nord, ce qui éviterait en même temps que les rues Robert Debré et Robert Nau servent de délestage pour rejoindre la route de Châteaudun et la route de Vendôme.
Le raccordement à la route de Châteaudun pourrait également être amélioré.
Côté entrée au péage de La Chaussée, une voie supplémentaire serait également à envisager, mais cela relève de Cofiroute qui va, comme toutes les sociétés d’autoroutes, augmenter ses tarifs au 1er février… pour financer ses invetissements.
Nos élus blésois tenteront de porter ces propositions afin qu’elles soient prises en compte dans les études.

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Auchan ouvert le dimanche : un signal inquiétant.

AuchanL’hypermarché Auchan de Vineuil ouvrira le dimanche matin à partir du 4 février (la Nouvelle République du 22/01/2018).
D’autres risquent de suivre pour ne pas laisser le champ libre à la concurrence.
Quel impact pour les commerces de proximité ?
On peut redouter qu’il soit sensible à Saint Gervais, Vineuil, Blois-Vienne, Mont-Près-Chambord, Cellettes ou Huisseau sur Cosson.
L’enseigne s’appuie sur la loi qui précise que les commerces de détail alimentaire, dont l’activité exclusive ou principale est la vente de denrées alimentaires au détail, bénéficient d’une dérogation au repos dominical le dimanche matin jusqu’à 13 heures. Cette dérogation est permanente et de droit (Code du Travail, art. L. 3132–13 et R. 3132–8).
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Conseil départemental : le budget adopté à l’unanimité.

Visite NéolinkPhoto d’archives Agglopolys : visite des locaux de Néolink, attributaire du marché du Conseil départemental pour la plateforme Job 41. Simple coïncidence.
Tout le monde s’y attendait : le budget 2018 du Conseil départemental de Loir et Cher a été adopté à l’unanimité (la Nouvelle République du 14/12/2017).

Il a suffit pour cela que Nicolas Perruchot accepte de faire une petit geste à la demande du MoDem et de la gauche en faveur le la Scène Nationale (+ 20 000 euros) et l’association « Quartiers Proximité » (+ 10 000 euros).
Pour le reste, circulez il n’y a rien à voir.
Certes le département est en train de perdre ses compétences, mais tout de même il y avait des questions à se poser sur l’emploi des deniers publics (voir notre article du 12/12).
Autre sujet soulevé par un de nos correspondants : la plateforme Jobs 41 dont la rapport coût/efficacité mériterait d’être comparé à d’autres dispositifs, car le nombre de retours à l’emploi (temporaire ou pas ?) reste bine modeste en regard des moyens déployés.
Il y a peu lors d’une réunion des « Coordées du territoire » un chef d’entreprise déclarait que les annonces qu’il avait déposées sur cette plateforme ne lui avait jamais apporté un seul CV.
Qui plus est la Région, désormais compétentes en matière de développement économique, a développé ses propres outils…
Il faudra bien un jour évaluer ce dispositif et se poser la question de la passation du marché auprès de la « start’up » Néolink, hébergée dans les locaux du village d’entreprise de la rue Michel Bégon financé par Agglopolys, en Zone France Urbaine…
Bien que le FN ne soit pas présent du Conseil départemental, cela n’empêche nos élus de veiller au grain pour défendre l’intérêt des Loir-et-Chériens.

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Agglopolys : un conseil et quelques questions.

Elus FN AggloVos élus FN au conseil d’Agglopolys : Michel Chassier, Mathilde Paris et Jean-Louis Berger.
Pas de sujet majeur ce soir au conseil communautaire d’Agglopolys, mais quelques points de l’ordre de jour ont retenue l’attention de nos élus.

Sur le budget d’abord, avec une décision modificative qui enregistre une diminution de 142 605 € sur les recettes de la taxe d’habitation et de la taxe foncière en raison des revirements du gouvernement en matière d’exonération. Un avant goût de ce qui attend les collectivités pour demain.
Michel Chassier est intervenu au sujet d’une aide pour les travaux de mise en conformité des installations d’assainissement non collectif.
Il a été recensé sur le territoire d’Agglopolys 1200 installations « présentant un danger pour la santé des personnes ou un risque environnemental avéré. »
L’Agence de l’Eau finance à hauteur de 60%, mais pour un coût de travaux plafonné à 8 500 €, alors que la moyenne se situe entre 12000 et 13000 €. Autrement il reste 7 à 8000 € à la charge du propriétaire, dont beaucoup ne pourront entreprendre la mise en conformité.
On s’attend à la réhabilitation de 180 installations sur 2 ans, soit 15% du total.
D’où notre interrogation : ne pourrait-on pas mieux cibler les installations les plus problématiques et concentrer les crédits en augmentant le montant de l’aide. Car avec le dispositif retenu beaucoup de propriétaires modestes n’auront pas les moyens d’entreprendre les travaux, le reste à charge étant trop important.
On rencontre d’ailleurs le même problème avec les aides à la rénovation thermique : il existe certes des aides, mais elles bénéficient prioritairement à ceux qui ont les moyens de financer ce qui reste à payer. Les plus modestes en sont de facto exclus et au final continuent à payer une facture énergétique plus lourde…
Autre sujet abordé, le transfert annoncé de la charge de l’entretien des digues de la Loire à l’Agglo à horizon 2024. Une fois de plus l’Etat se désengage, même si dans la période transitoire il promet de continuer à financer l’entretien des ouvrages… à budget constant. Et sans que nous ayons un véritable diagnostic avant le transfert.
Voilà comment l’Etat compte faire des économies.

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Un deuxième échangeur : à Blois ou à Herbault ?

Péage A10Entrée de l’A10 au péage de Blois-la Chaussée : désormais la file de gauche est dédiée au télépéage.
La question d’un deuxième échangeur sur l’A10 à hauteur de Blois revient régulièrement au gré des campagnes électorales.

Il est vrai que la circulation en sortie de l’autoroute et dans tout le secteur pose un vrai problème.
Mais où se trouve la bonne solution ?
Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, posait à nouveau la question lors d’une visite d’entreprise (la Nouvelle République du 8/11/2017).
Mais pour les responsables économiques, le problème majeur demeure la traversée de la Loire.
Ce n’est pas forcément évident, car le bouchon qui se forme tous les matins bien au sud du pont Charles De Gaulle trouve son origine plus au nord, au niveau du rond-point de Cap Ciné, en cours de réaménagement.
Est-ce que cela suffira ? Nous le verrons d’ici quelques mois.
On peut remarquer toutefois que l’accès à l’autoroute ne comporte actuellement que deux voies, dont une réservée exclusivement au télépéage, ce qui paraît parfois insuffisant.
Une autre question se pose pour un deuxième échangeur.
A hauteur de la route de Vendôme ? Ce serait bien près de l’échangeur actuel, et pas évident à intégrer avec l’arrivée de la rocade Nord.
Au niveau de la route de Saint Lubin ? C’est un axe secondaire qui débouche très vite au sud sur la ZUP de Blois et on ne peut pas envisager un trafic poids-lourd vers le sud qui traverserait une zone urbaine dense et ne pourrait pas aboutir vers la Loire.
A plusieurs reprises les élus du Front National avaient évoqué une autre possibilité : une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver tout le territoire situé à l’ouest de la Forêt de Blois.
Un tel échangeur serait en outre équidistant entre Autrèche et la Chaussée Saint Victor, respectant l’intervalle moyen sur l’A10 entre le péage de Monnaie et Orléans : environ 15 km.
Certainement une idée à creuser.

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Blois : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Jeu de Paume 10-2017C’est la question qu’on peut se poser si l’on considère l’évolution de la Ville et de l’Agglo depuis une trentaine d’années.
Certes le développement des zones périphériques, industrielles et commerciales, est un phénomène qui se retrouve dans toutes les villes.
Mais l’aménagement de la ville centre reste un domaine dans lequel il est est possible d’agir et les choix qui sont faits en la matière peuvent s’avérer déterminants.
Or les différentes opérations menées depuis le début des année 90 n’ont pas été menées avec une grande cohérence sur le plan de l’urbanisme.
Prenez le cas de la Halle aux Grains. C’était incontestablement un élément du patrimoine blésois à divers titres, et il aurait été regrettable de la raser.
Pour autant l’ensemble Halle-au Grains – bibliothèque de l’Abbé Grégoire présente des défauts majeurs de conception.
D’abord l’hémicycle ajouté à la halle qui est de capacité insuffisante : environ 800 places au départ, jauge qu’il a fallu réduire à 610 places tellement la première configuration était inconfortable pour les spectateurs. De plus les contraintes du bâtiments font que la partie technique et les coulisses sont également jugées insuffisantes par les professionnels.
Certes on répondra que l’enveloppe budgétaire ne permettait d’aller au-delà. Mais en même temps des sommes importantes ont été englouties en pure perte dans des projets comme le Capitainerie.
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Plan logement : les zones rurales pénalisées.

zonage Pinel-PTZLe zonage PTZ et Pinel en France : seules quelques communes d’Agglopolys sont classées en B2.
Le plan logement annoncé par le gouvernement risque bien de freiner la construction, surtout en zone rurale.

Au niveau des mesures générales on retiendra surtout la baisse globale des aides au logement, notamment aux organismes HLM alors que l’on exige qu’ils rénovent leur parc immobilier pour respecter les objectifs en matière d’économie d’énergie…
Plutôt contradictoire.
Pour le prêt à taux zéro (PTZ), s’il est maintenu, il sera recentré essentiellement sur les métropoles, puisque le dispositif prévoit qu’il sera reconduit dans les zones A, Abis et B1 (où il existe un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements) pour quatre ans, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2021, et pour 1 an dans la zone B2, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2018. Dans l’ancien, l’aide est maintenue jusqu’au 31 décembre 2021 mais dans les zones B2 et C uniquement.
En Loir et Cher, seule une partie de l’agglomération blésoise se trouve en zone B2, aucune ville en zones A, Abis et B1.
Cela veut dire plus de PTZ pour le neuf après 2018 en Loir et Cher.
Même chose ou presque pour le dispositif d’incitation fiscale à l’investissement locatif Pinel qui se voit prolongé de quatre ans, soit, là encore, jusqu’au 31 décembre 2021, mais dans les zones A, Abis et B1 uniquement, donc pas en Loir et Cher.
On le voit, dans ce domaine aussi M. Macron applique scrupuleusement les ordres de ses commanditaires.
Au fait, qu’en pensent les candidats aux sénatoriales grands défenseurs de la ruralité ?
Nos élus ne manqueront pas de soulever la question à la Région lors de la préparation du SRADDET.

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Conseil municipal de Blois : les élus FN posent les bonnes questions… même si elles déplaisent.

CM Blois 19-09-2016Michel Chassier et Miguel de Peyrecave : côte à côte au conseil municipal depuis 1995 ! ((sauf durant la mandature 2008-2014)
Un conseil municipal plutôt copieux, qui était aussi le dernier pour Miguel de Peyrecave qui a quitté notre département. Nous y reviendrons.

Dans l’examen des décisions du Maire, Michel Chassier s’étonne du choix de l’entreprise retenue pour l’installation et la maintenance de la patinoire, société dont le siège est au Luxembourg et qui ne compte que 2 employés y compris le gérant.
Difficile dans ces conditions d’installer une patinoire, à moins d’avoir recours à la sous-traitance et peut-être à des travailleurs détachés ?
Sur le budget supplémentaire Michel Chassier est également intervenu pour souligner les menaces qui pèsent sur les finances de la ville du fait de la baisse des dotations. On note déjà en 2017 que les dépenses d’équipement diminuent par rapport à 2016 :  CM 2016-09-19 – BS 2017
Dans sa réponse Marc Gricourt n’a pu que confirmer ces craintes.
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Europe, syndicats, transports : les élus FN toujours vigilants.

CPR 2017-07-07Ce matin, alors que les rangs de la gauche étaient clairsemés, les 5 élus du groupe FN à la Commission permanente étaient présents.
Plusieurs rapports ont retenu leur attention.
Ils ont voté contre une série de subventions pour des actions en faveur de la « citoyenneté européenne » et la promotion de l’Europe fédérale.
Alors que nos élus approuvent les séjours en Europe pour les lycéens, les étudiants et les apprentis, ils ont toujours refusé les actions qui relèvent de la propagande européiste, c’est un peu comme si la Région subventionnait un parti politique, ce qui est strictement interdit.
Guillaume Peltier s’est empressé de prendre la parole, la première fois depuis 3 mois, pour défendre le point de vue du président Bonneau et la majorité. Dire que des électeurs ont été assez naïfs au point de voter pour lui au deuxième tour des législatives !
Michel Chassier est intervenu à nouveau pour justifier le refus de notre groupe de voter des subventions de fonctionnement aux syndicats. Il ne s’agit pas de remettre en cause les organisations syndicales, dont l’élu FN souligne au contraire que leur faible représentativité en France les empêche de jouer un rôle pourtant capital dans le domaine social.
Mais d’une part elles sont déjà représentées au CESER, d’autre part leurs représentants sont défrayés lorsqu’ils sont amenés à participer à des instances régionales.  Le groupe UDC a exprimé le même refus, mais nous avons tout de même fait remarquer au passage que les subventions des collectivités locales aux syndicats ont été autorisées en 2010 par un certain… Nicolas Sarközy !
Autre dossier à l’ordre du jour : les transports scolaires.
Il apparaît au BP 2017 une enveloppe globale d’un peu plus de 149 millions d’euros (c’est l’équivalent de la convention TER), légèrement révisée lors de la DM1, mais le FN s’est étonné par un avenant passé en commission d’appel d’offres pour le département d’Indre et Loire avec Transdev-Réseau fil vert, qui présente une augmentation de 9,7 millions d’euros HT.
Alors que de nombreux marchés vont devoir être renouvelés, les élus FN ont exprimé leurs interrogations sur l’évolution de l’enveloppe budgétaire. Pourra-t-elle être contrôlée ?
Nous serons également attentifs à la reprise des marchés par la Région, afin d’éviter le risque de regroupement de l’offre au profit de Vinci et autres Kéolys et au détriment de transporteurs locaux.
Le vice-président Philippe Fournié a tenu à être rassurant, mais il faudra rester attentif.
De surcroît cette nouvelle compétence va profondément changer la structure des dépenses de la Région, renforcer encore un peu plus la part des dépenses de gestion et accroître la rigidité structurelle des dépenses.
Le tout sans davantage d’autonomie fiscale.
Affaire à suivre…

Vos élus au travail.

DEEAlM7XoAAd4DF.jpgRéunion de travail des élus FN à Orléans le 6 juin.
Ce n’est pas encore l’heure des vacances pour nos élus.

Vendredi ils étaient présents lors des conseils municipaux pour élire les représentants de leur commune aux sénatoriales le 24 septembre.
Samedi et dimanche nos 2 élus régionaux étaient en formation à Orly sur l’agriculture dans les politiques régionales.
Olivier Besnard était ce matin au château de Talcy pour la signature de la Convention Cadre entre la Communauté de Communes Beauce Val de Loire et l’Office de Tourisme Intercommunautaire Blois-Chambord Val de Loire. la Région y était représentée par Martine Raimbault, conseillère régionale FN du Cher.
Ce soir Michel Chassier présidait la réunion du groupe FN à Orléans avant la Commission permanente de vendredi.
Mathilde Paris et jean Louis Berger siégeaient quant à eux au conseil communautaire d’Agglopolys à Villebarou.
Nous vous rendrons compte prochainement de ces différentes réunions.

Conseil communautaire d’Aggloplys : finances et avenir du camping.

ID Mathilde 41-FN-1-Michel CHASSIER

Matilde Paris et Michel Chassier, élus communautaires (*).
Le Conseil communautaire se réunissait hier à Cour- Cheverny avec un ordre du jour moins chargé que d’habitude (la Nouvelle République du 10/02/2017).

Après les délibération techniques rendues nécessaires par la création de communes nouvelles au 1er janvier 2017, le principal rapport portait sur les orientations budgétaires.
Bien que la situation financière demeure sous contrôle, bien que légèrement dégradée en fin de mandat, Michel Chassier (FN) a souligné que nous entrions dans une période d’incertitude dans le domaine des finances publiques. Certains candidats proposent en effet de nouvelles coupes budgétaires qui pourraient avoir pour conséquence de nouvelles baisses de dotation… et la hausse de la fiscalité locale.
L’élu FN a fait part également de l’inquiétude face aux deux projets de métropoles d’Orléans et Tours, qui risquent de relancer une concurrence entre les territoires, au détriment des villes moyennes comme Blois. Il s’est adressé en même temps au 1er vice-président du Conseil régional, Marc Gricourt afin que la Région soit attentive à cette évolution ( Agglo OB 2017).
En réponse le Président Christophe Degruelle s’est voulu rassurant, mais force est de constater que l’agglomération blésoise manque singulièrement de dynamisme et de projets par rapport à ses deux voisines.
Autre sujet qui a retenu l’attention, la rupture du contrat avec le gestionnaire du camping du Val de Loire. Mathilde Paris (FN), qui était déjà intervenue sur le sujet, a exprimé notre soutien à cette décision, regrettant qu’on ait peut-être trop tardé (la Nouvelle République du 10/02/2017).
Elle a insisté sur la nécessité de développer cet équipement, indispensable dans le périmètre Blois-Chambord.
A noter le virage écolo-hamoniste de Marc Gricourt qui, après une intervention de Chantal Rebout, s’est abstenu sur une délibération visant à interdire les panneaux photo-voltaïques à Ménars dans le périmètre du château. Peut-être souhaiterait-il installer des éoliennes sur les cheminées de Chambord ?

(*) notre 3ème élu communuataire, Jean-Louis Berger, était absent hier pour raison de santé. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

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Agglopolys : une réponse tardive et incomplète.

Christophe DegruelleLa réponse de Christophe Degruelle se veut cinglante. Elle est seulement méprisante. Comme d’habitude.
On se souvient que le président de Blois-Foot 41, François Jacob, s’était plaint d’un manque d’équité et de transparence dans l’attribution des subventions et du statut « privilégié » de l’ADA Blois basket (voir les articles précédents sur notre blog).

C’était le 26 décembre dernier.
Il aura fallu presque un mois au président de l’Agglo, Christophe Degruelle, pour apporter publiquement une réponse qui se résume plutôt à une série de démentis, comme s’il devait se justifier. (la Nouvelle République du 25/01/2017)
On peut se demander pourquoi un tel délai de réflexion ?
On se doute que ces éléments de réponses n’ont pas satisfait le président de Blois-Foot 41, qui réitère sa demande de transparence et d’équité, avec des critères clairement établis. Il  dénonce le « fait du prince » et les « petits arrangements netre amis » (la Nouvelle République du 25/01/2017).
Au passage, il épingle le fonctionnement du conseil et du bureau communautaire, au sein duquel les maires sont « tous alignés derrière le général ».
Un mode de fonctionnement que les élus FN dénoncent régulièrement.
Il est vrai que Christophe Degruelle, qui vient du Cabinet de Jack Lang, n’a jamais vraiment été un élu de terrain, il suffit de voir à quel point il semble s’ennuyer au conseil municipal de Blois (notre photo).

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Fumées sur la Boire.

fumee Blois VienneUne nouvelle fois cet après-midi, un épais panache de fumée noire s’élevait au-dessus de la Boire.
La Police est-elle intervenue ? Il faut pour cela, l’autorisation du Préfet, dans le cadre de la consigne « pas de deuxième Saint Aignan.« 
Même chose pour les sapeurs-pompiers.
S’agissait-il de l’incendie d’une carcasse de voiture, de câbles électriques, de pneus ?
Toujours est-il qu’il y a peu de chances pour que ces pollueurs soient punis.
Encore une fois, existerait-il des zones de non-droit ?

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