Le tribunal correctionnel de Blois jugeait le 15 mai une affaire de drogue pour une filière démantelée en mars 2016 (la Nouvelle République du 16/05/2018).
Deux ans après les faits, trois des sept protagonistes s’étaient évaporés dans la nature.
Parmi les prévenus présents à l’audience, Raouf, « Bobo » et Jadet, certains n’avaient pas le choix car ils étaient déjà incarcérés.
Comme d’habitude ils tentent de minimiser leur rôle.
Bien que ni la nationalité ni l’origine de trafiquants soit révélée, nous apprenons que parfois « les échanges téléphoniques se faisaient en langage codé, parfois en dialecte congolais« .
La substitut a qualifié les deux appartements de « supermarchés des drogues dures. » , la défense modère en parlant de « supérettes ».
Dans tous les cas c’est bien une confirmation de l’importance de ce trafic, dont cette filière ne représentait qu’une mince partie.
Chacun sait que cette économie souterraine est toujours bien présente dans plusieurs quartiers.
Les policiers font pourtant leur possible et souvent un travail remarquable, mais il est permis de douter de la volonté du gouvernement de lutter efficacement contre ce fléau, car des actions trop musclées risqueraient de provoquer les « réprésailles » habituelles : émeutes, incendies de voiture ou de biens publics etc…
Trafic de drogue à Blois : supermarché ou superettes ?
« En marche » fête timidement un an de Macron.
En avril 2017 le car « En marche » était déjà en panne. Tout un symbole. Et la dépanneuse était bleu-blanc-rouge !
Un an après l’élection de Macron, les militants « En marche » de Loir et Cher ont organisé un événement à la mesure de ce parti fantôme : une marche entre la place du Château et la port de la Creusille à Blois.
La manifestation a tout de même rassemblé onze « marcheurs », accompagnant la « reférente » du département, Christine Jagueneau, qui avait pourtant annoncé sa démission le 7 mars dernier.
Plus de deux mois après elle n’est donc pas encore remplacée, il est vrai que la nomination du « référent » est l’affaire de la direction parisienne.
La Nouvelle République relate cette modeste balade urbaine qui était organisée le 9 mai, jour de la « fête de l’Europe », avec le plus grand sérieux.
Et pas question de dire que les macronistes n’étaient qu’une poignée, terme pourtant utilisé par le même journal alors que nous étions 4 fois plus nombreux pour célébrer Jeanne d’Arc.
Pour notre part, nous rencontrons chaque jour nos concitoyens dans la rue, au café, dans les transports ou au travail, et nous savons parfaitement ce qu’ils pensent !
Mise à jour du 16/05 : la nouvelle référente « En marche » vient d’être nommée (la Nouvelle République du 16/05/2018). Ismérie Giron esr ajointe au maire de Fortan, où Marine le Pen avait largement distancé Macron au 1er tour des présidentielles (27,54% contre 16,17%), et frôlé les 50% au 2ème tour (49,24%).
La Nouvelle République veut encore politiser la fête de Jeanne d’Arc.
Non le FN ne privatise pas Jeanne d’Arc, il organise l’hommage officiel abandonné par les autorités. C’est la NR qui politise l’événement.
La Nouvelle République rend compte aujourd’hui de l’hommage à Jeanne d’Arc hier à Blois.
Mais la teneur des propos de Michel Chassier lors son allocution, pas plus que les réponses apportées au journalistes ne sont pris en compte.
L’article n’est en réalité qu’un prétexte pour ressortir contre le Front National l’éternelle accusation d’avoir « récupéré » Jeanne d’Arc.
Au prix de quelques accommodements avec la réalité.
D’abord sur la date de la Fête de Jeanne d’Arc. Il faut savoir, et cela a été rappelé hier, qu’il s’agit d’une cérémonie patriotique officielle de la République française, instituée le 24 juin 1920 par un vote unanime de l’Assemblée nationale, et qu’elle se tient depuis lors partout en France le 2ème dimanche de mai.
A l’exception de la Ville d’Orléans, qui fête sa libération par Jeanne le 8 mai.
Quant à la récupération, nous avons toujours dit que nous étions prêts à laisser aux autorités locales le soin d’organiser la cérémonie.
Or une fois de plus ni le Maire, ni le Préfet, ni le Conseil départemental, ni le Conseil régional, ni les parlementaires, ni les autorités militaires et ecclésiastiques n’étaient présentes ou représentées.
Par conséquent nous n’avons aucunement « récupéré » et encore moins « privatisé » cette fête, comme le dit la NR, ce sont les autorités de la République qui l’ont sciemment abandonnée.
L’article revient aussi sur l’historique des célébrations organisées par le FN.
En 1988, entre les deux tours de la présidentielle, il avait été décidé de regrouper la Fête de Jeanne d’Arc avec la Fête de travail à l’occasion d’un défilé à Paris.
Aujourd’hui les choses ont évolué en raison des difficultés de l’organisation d’une telle manifestations à Paris.
Cela étant, la Fédération de Loir et Cher a toujours maintenu une célébration à Blois à la date inscrite dans le calendrier officiel.
Et contrairement à ce qui est écrit dans l’article de la NR, nous n’avons pas « changé de ton ».
Régulièrement nous avons invité le maire de Blois à organiser ou au moins à participer à cette cérémonie.
Y compris lorsque le maire de Blois était Jack Lang, qui a toujours décliné l’invitation.
Nicolas Perruchot avait toutefois fait déposer une gerbe une fois au cours de son mandat.
Marc Gricourt n’a jamais donné suite.
Et si Marine Le Pen avait critiqué Nicolas Sarközy en 2012, c’est qu’elle considérait à juste titre ce dernier illégitime pour fêter cette héroïne, alors qu’il avait abdiqué la souveraineté de la France au mépris du choix des Français lors du référendum de 2005.
Enfin, pour en finir avec la récupération, que dire de M. Macron, qui a récupéré à son profit et pour sa propre promotion le Fête de Jeanne d’Arc à Orléans le 8 mai 2016, préparant déjà sa campagne présidentielle.
Pour notre part aucune ambiguïté, nous célébrerons Jeanne à nouveau à Blois en 2019, ce sera le dimanche 12 mai.
En espérant que les autorités se réveillent et prennent l’initiative d’organiser cette célébration, en présence des corps constitués et avec la participation des troupes et de l’harmonie municipale.
Blois : hommage à Jeanne d’Arc.
Cela fait plus de 20 ans que nous célébrons à Blois la fête de Jeanne d’Arc, instituée en 1920 par un vote solennel de l’Assemblée nationale.
Curieusement tous ceux qui parlent de « mémoire » semblent l’avoir oublié.
Certains parlent de récupération, mais nous sommes prêts à leur laisser le soin d’organiser la cérémonie.
Or une fois de plus ni le Maire, ni le Préfet, ni le Conseil départemental, ni le Conseil régional n’étaient représentés.
Seuls les élus du Front National ont répondu présent : Michel Chassier président du groupe FN Centre-Val de Loire, conseiller municipal et communautaire de Blois, Jean-Louis Berger conseiller municipal et communautaire de Blois, Renaud Grazioli conseiller municipal de Vendôme, Olivier Besnard conseiller municipal et communautaire de Mer et Gilles Godefroy, conseiller régional d’Indre et Loire, conseiller municipal de Tours.
Dans son discours d’hommage à Jeanne d’Arc, Michel Chassier a rappelé le sens de cette cérémonie et déploré que l’histoire de France soit à ce point malmenée dans les programmes ( Discours Jeanne d’Arc 2018).
Une minute de silence a été observée en mémoire à tous ceux qui morts pour la France, avec une pensée particulière cette année pour Pierre de Saint Céran qui avait longtemps organisé cette cérémonie blésoise.
Les participants se sont ensuite retrouvés pour un verre de l’amitié à notre permanence salle du Bourg Saint Jean et par un repas convivial.
Comment remplacer la taxe d’habitation ? Par de nouveaux impôts.
Macron c’est bien le mensonge permanent.
Avec sans doute un part d’incompétence qui frise l’amateurisme.
C’est ainsi qu’il se trouve pris au piège par sa promesse électorale de supprimer la taxe d’habitation.
Une mesure qui fait l’affaire de ceux qui seront exonérés, et qui lui sans doute rapporté des voix, mais aujourd’hui, comment la financer ?
Les élus locaux s’en inquiètent, nous en parlions à Blois lors du dernier conseil municipal.
Alors que le programme de Marine Le Pen avait l’objet d’un chiffrage précis, rien de cela chez Macron, pour qui le programme d’ailleurs ne comptait pas.
Aujourd’hui le Ministère des finances évaluent le coût de cette suppression à 18 milliards d’euros, qu’il faudra compenser auprès des collectivités locales. Mais le Comité des Finances Locales estime la facture à 26 milliards !
On peut admirer à l’aune de cet écart le sérieux de Macron et de son gouvernement.
Quant aux pistes pour compenser le manque à gagner des communes et intercommunalités, elles demeurent floues, mais ce qui est certains c’est que cela va se traduire par de nouveaux impôts.
Il serait question de basculer certains ressources fiscales des départements vers le bloc communal, mais alors il faudra compenser les départements, ou bien d’attribuer au bloc communal des recettes provenant de la TVA, de la CSG ou de la fiscalité sur les carburants.
Nous y voilà : la suppression de la taxe d’habitation risque bien de se traduire par des hausses de TVA, de CSG ou des taxes sur les carburants, peut-être un mélange des trois.
Au final, il y aura bien une augmentation des impôts et des taxes.
Blois, Romorantin : une série d’incendies inquiétante.
Dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs de véhicules et de poubelles ont touché différents quartiers de Blois (la Nouvelle République du 7 mai 2018).
D’abord rue Monge (*) à la ZUP de Blois, une voiture et plusieurs conteneurs, puis en Vienne rue Jean de Morvilliers une voiture est incendiée devant un garage, ensuite c’est un feu de poubelles à Bas Rivière puis à nouveau en bordure de la ZUP, rue Etienne Baudet où un scooter est détruit par le feu.
Une série inquiétante qui touche plusieurs quartiers. S’agit-il d’un coïncidence ou au contraire de méfaits commis par une même équipe ?
Et dans quel but ? Après les incendies de mercredi soir rue Georges Sand et rue Mongolfier, cela commence à faire beaucoup et il faut espérer que les auteurs soient identifiés et jugés comme ils le méritent.
Nous l’avons déjà dit, un jour il y aura des conséquences graves. Un logement a du être évacué en Vienne en raison des risques de propagation.
La même nuit Romorantin a connu également un feu de poubelles près du magasin Monoprix en centre-ville.
Les élus du Front National demandent que tout soit mis en oeuvre pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces incendies.
(*) plusieurs voitures ont déjà été incendiées rue Monge en 2016 et 2017.
Encore deux incendies à la ZUP de Blois.
(image d’illustration)
Nouveaux incendies mercredi soir à la ZUP de Blois : un scooter vers 22 h 10 rue Georges Sand, des poubelles peu après rue Montgolfier (la Nouvelle République du 4 mai 2018).
L’intervention rapide des sapeurs pompiers a évité la propagation, mais cela reste des actes graves, dont les conséquences peuvent dépasser ce qu’imaginent leurs auteurs.
Et ces incendies à répétition continuent à dégrader le climat de ces quartiers. N’oublions pas aussi que les victimes sont presque toujours des personnes modestes.
Encore une fois seules des sanctions exemplaires pourraient mettre fin à de tels comportements.
Mais Jean-Louis Borloo propose toujours le même remède : déverser des milliards d’euros sure les « quartiers prioritaires ». C’est sur ceux uù brûlent les voitures.
C’est aussi la politique menée à Blois depuis plus de 30 ans. En vain.
Une « feuille de route » pour le commerce blésois.
Blois n’échappe pas à la règle : depuis les années 70 on a vu se développer rapidement de nouvelles habitudes de consommation avec les centres commerciaux de périphérie : d’abord Blois II, aujourd’hui Cora et la zone commerciale qui l’entoure au nord, puis Euromarché devenu Auchan au sud, avec de nombreuses enseignes qui s’étalent sur Vineuil et Saint Gervais.
En même temps, les grands magasins de centre-ville disparaissent : Nouvelles Galeries et Monoprix.
Progressivement les commerces alimentaires se font de plus en plus rares, les magasins de sports ferment, de même que les drogueries, quincailleries, remplacés par les uns et les autres par les grandes enseignes nationales qui s’installent dans les nouveaux centres commerciaux.
Le commerce traditionnel résiste pourtant : les Langlois, Couppé, Doiteau, Chartin, Crochet, Lépissier, Labbé, et bien d’autres (qu’ils veuillent bien nous excuser) conservent une clientèle fidèle, mais vieillissante.
Car en centre-ville aussi l’heure est désormais aux marques avec pour conséquence le développement de la franchise.
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Rébellion et insultes : scène ordinaire à la ZUP de Blois.
Le tribunal correctionnel de Blois voir continuellement défiler ce genre de délinquant, et le scénario ne change guère.
Des petits trafiquants ou des individus en infraction qui tentent de s’enfuir lors d’un contrôle ou d’une interpellation, qui se rebellent, insultent et parfois frappent les policiers.
C’est le cas d’un certain Mohamed (le prénom n’a pas été changé !) dont l’interpellation jeudi dernier à la ZUP de Blois a été pour le moins « sportive » (la Nouvelle République du 2 mai 2018).
Les policiers ont été copieusement insultés et menacés, particulièrement deux femmes policières.
Jugé en comparution immédiate, le prévenu jure évidemment qu’il n’a rien fait !
Agé de 19 ans il a déjà été condamné deux fois alors qu’il était encore mineur.
Le Substitut demande 6 mois fermes sans mandat de dépôt, ce qui est forme de sursis déguisé, mais comme les prisons sont pleines, la majorité des peines de moins d’un an ne sont pas effectuées.
Finalement il écopera d’une simple contrainte pénale de 24 mois « avec obligation de travailler ».
Un conseiller d’insertion et de probation devra suivre le jeune Mohamed, mais chacun sait que la Justice manque de moyens. L’efficacité du dispositif laisse d’ailleurs sceptique beaucoup de magistrats, qui utilisent assez rarement cette mesure, en tout cas très en deçà des objectifs fixés au départ par le Ministère.
Quant aux policiers, ils auront le plaisir de croiser sur leur chemin celui qui les a insultés et menacés.
Le Front National demande davantage de fermeté lorsque les forces de l’ordre sont victimes d’agressions.
Vols et vandalisme à la Quinière : le procureur connaît-il bien le quartier ?
Véhicules en feu à la Quinière en 2014. Un quartier tranquille avant 2016 ?
Jugement hélas ordinaire mardi dernier au tribunal correctionnel de Blois.
Yacine, 21 ans comparaissait pour une série de 27 vols et tentatives de vols ainsi que de nombreuses dégradations commis dans le quartier de la Quinière à Blois (la Nouvelle République du 30/04/2018).
Un délinquant précoce en quelque sorte, puisqu’il compte déjà 8 mentions à son casier judiciaire !
Un genre d’individu qui n’est malheureusement pas isolé, et qui pourrit littéralement la vie des habitants à la Quinière comme à la ZUP.
L’avocat d’une des victimes, Maître Robiliard, signale d’ailleurs que ce sont des gens modestes qui sont touchés, comme cet électricien au chômage qui vit avec 500 € par mois, dont le cyclomoteur a été volé puis incendié.
Mais au-delà du jugement, ce sont les propos du procureur de la République qui interpellent, lorsqu’il parle de « la Quinière où jusqu’en 2016 on vivait plutôt tranquillement » !
Peut-être fait-il référence à l’incendie du centre commercial Quinière en octobre 2016. Mais la délinquance sous toutes ses formes, le trafic de drogue et l’insécurité qui en découle ne datent pas de 2016, la dégradation remonte à plusieurs années, en partie à cause du déplacement de certaines populations à problème de la ZUP de Blois dans le cadre du PRU.
La suite est tout aussi étonnante, puisque le procureur note une « évolution positive de Yacine« , qui justifie sa réquisition d’une peine entièrement avec sursis.
Ce qui devrait en théorie l’inciter à se tenir tranquille un certain temps, l’avenir le dira.
Voilà en tous cas son « palmarès » enrichi d’une 9ème inscription à son casier judiciaire.
Il aura du mal à rattraper un certain Bayram, de Romorantin, qui comparaissait également, avec 17 condamnations à son actif à l’âge de 22 ans. Il aura droit quant à lui à 8 mois de prison dont 3 avec sursis, ce qui là encore ne veut pas dire qu’il sera incarcéré.
Par contre les victimes ont peu de chance d’être un jour remboursées du préjudice matériel retenu, 10 000 €, ce qui semble très en deçà de la réalité puisque l’une des nombreuses dégradations commises, sans compter les vols, s’élève à elle seule à 17 000 € !
Mais elles auront peut-être le plaisir de voir Yacine se réinsérer…
13 mai : Fête de Jeanne d’Arc à Blois
Hommage à Jeanne d’Arc le 13 mai à Blois.
Le Front National de Loir-et-Cher et le FNJ41 organisent comme chaque année, depuis plus de 20 ans, cet hommage traditionnel à l’occasion de la fête nationale de Jeanne d’Arc, instituée par la République Française en 1920 le 2ème dimanche de mai.
Rassemblement le 13 mai à 11 h 45 dans les jardins de l’Evêché à Blois, à côté de la mairie.
Cérémonie et Dépôt de Gerbe à 12 h 00.
Les porte-drapeaux des associations patriotiques sont invités à cette cérémonie.
Peut-être les autorités qui ont été invitées seront-elles présentes comme cela devrait être le cas, mais depuis plus de 20 ans, elles brillent surtout par leur absence !
Venez nombreux avec vos amis et vos enfants.
Vin d’honneur et repas à 12 h 30 à la salle du Bourg Saint Jean (inscription obligatoire : fn41@frontnational.com).
A 15 h 00 : intervention de Michel Chassier, Délégué Départemental de la Fédération FN Loir-et-Cher, Président du Groupe FN au Conseil régional Centre-Val de Loire.
Contact : 06 65 86 47 41 - fn41@frontnational.com
Blois : retour sur le dernier conseil municipal.
Le carré Saint Vincent. Ouverture prévue en 2021… si tout va bien.
Nous évoquions hier le malaise des élus « En marche » et le voeu sur la contractualisation forcée avec l’Etat. La Nouvelle République y revient ce matin.
Plusieurs autres points importants ont été abordés. Vos 4 élus Front National étaient présents (Michel Chassier, Mathilde Paris, Jean-Louis Berger et Hubert de Pirey).
Le Carré Saint Vincent continue à faire débat.
C’est Michel Chassier qui a posé la première question, au sujet du Carré Saint Vincent. La Ville a déposé un dossier au titre de la Dotation de Soutien à l’Investissement Local pour ce projet, avec une aide qui pourrait atteindre 1 644 850 € sur un total de 2 877 000 € de dépenses programmées. L’élu FN s’est inquiété de savoir où en était cette demande et où en était le calendrier de l’opération dont le véritable lancement est aussi conditionné par cette subvention.
Marc Gricourt a répondu que nous n’étions pas les seuls à déposer une telle demande, les services de l’Etat vont arbitrer, mais il n’a pas encore la réponse sur le montant ni sur les délais, malgré certaines assurances données par le Préfet.
Cette question ouvre un débat sur ce sujet sensible, pour lequel le maire reste « optimiste mais prudent« , Jacques Chauvin n’est « pas pessimiste, mais pas non plus d’un optimisme béat« , Christelle Ferré « réservée« , de même que le Front National.
Les mois qui viennent vont être décisifs, et il faudra bien d’ici la fin de l’année prendre la décision définitive.
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Blois sous tutelle budgétaire de l’Etat : la gêne des macronistes.
Ce devait être un « petit » conseil municipal, avec seulement 51 délibérations, il aura duré au final 4 heures.
Avant de revenir sur un certain nombre de questions examinée dans un prochain article, le point qui a fait longuement c’est l’obligation faites aux villes comme Blois et aux départements de signer un « contrat » avec l’Etat qui les engage à limiter leur dépenses de fonctionnement sous peine de sanctions financières.
Cela fait longtemps que les élus du Front national plaident pour freiner cette hausse des dépenses. On se souvient à Blois de l’époque de Jack Lang, qui avait été un champion en matière de dépenses, et nous en payons encore les conséquences.
Pour autant le FN est attaché au principe de libre administration des collectivités, inscrit dans le constitution, mais qui n’est véritablement possible qu’avec l’autonomie financière. Or, comme l’a rappelé Michel Chassier, les collectivités l’ont progressivement perdue (CM 2018-04-23 – Voeu contractualisation).
Mais lorsque nous voyons ces élus de tous bord critiquer aujourd’hui cette mesure, il ne faudrait pas oublier qu’ils ont tous appelé il y a un an à voter Macron !
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Plan régional de santé : les élus FN dénoncent une mascarade.
Un an après l’élection de Macron, ses méthodes suscitent un rejet grandissant de part des élus locaux en charge des collectivités.
Méconnaissance des territoires, mépris pour les élus, engagements bafoués, décisions imposées, mise sous tutelle budgétaire, la coupe est pleine et l’on grandir une véritable fronde qui dépasse tous les clivages politiques.
Nous évoquions il y a quelques jours la colère de Marc Gricourt, maire de Blois, hier c’est au Conseil régional que les élus, toutes tendances confondues, ont dénoncé cette ignorance des territoires qui va toucher une fois encore la ruralité et les villes moyennes.
Lors de la conférence des présidents avant l’ouverture de la séance François Bonneau, président de Région, Jean-Patrick Gilles (groupe SRD), Guillaume Peltier (groupe UDC), Michel Chassier (groupe FN) et Patrick Fournier (groupe Ecologiste) ont tous fait le même constat.
Au cours débat Guillaume Peltier a parlé de « mépris pour nos territoires« , François Bonneau a souligné les insuffisances du PRS au regard de la situation de la Région, classée dernière pour le nombre de médecins par habitants et demandé des aménagements.
Mais à quoi bon ? Puisque le Plan régional de Santé a déjà été adopté le 29 mars, et que le Conseil régional était appelé simplement à donner un avis consultatif… alors que la décision est déjà prise !
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Budgets mis sous tutelle : le Département se résigne, la Ville de Blois résiste.
Incapable d’équilibrer son propre budget, l’Etat demande au collectivités de réduire leurs dépenses.
Et de fait il les oblige, pour les plus importantes, à signer un « contrat » qui les engage à limiter leur dépenses sous peine de sanctions.
Le Front National considère cette mesure contraire au principe de libre administration des collectivités, qui dispose que les collectivités territoriales «s’administrent librement par des conseils élus» et « bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement, (…) dans les conditions prévues par la loi ».
Le Conseil constitutionnel avait été saisi sur ce point en janvier dernier par soixante députés, ajoutant à leur requête l’introduction « par voie d’amendement des dispositions normatives entièrement nouvelles, sans examen approfondi par la représentation nationale, le Gouvernement a méconnu le principe constitutionnel selon lequel ne peuvent être adoptées en nouvelle lecture que des dispositions ayant un lien direct avec le texte restant en discussion. »
Michel Chassier, au nom du groupe Front National – Une autre voie pour Blois, l’avait rappeler lors du débat budgétaire.
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Le département informatique menacé à Blois.
Nous l’avions évoqué à l’occasion du dernier conseil communautaire d’Agglopolys : le département informatique de Blois est menacé.
Le président de l’Université de Tours, Philippe Vendrix, ne cache pas son désir de rapatrier le plus vite possible le département informatique de Blois dans des locaux tourangeaux.
La Nouvelle République a interrogé le responsable du département informatique, Thomas Devogele. Il a pris connaissance de ce projet il y a quelques semaines. « Il n’y a pas eu la moindre consultation », déclare-t-il à la NR.
Et il craint que le projet passe en force.
Ce regroupement sur Tours n’est pas un phénomène isolé, c’est toute la question des antennes universitaires qui est remise en cause.
De la même façon, l’Université d’Orléans a dans le collimateur les antennes de Bourges, Chartres et Châteauroux-Issoudun jugées trop coûteuses.
Mais cette approche va en réalité dans le sens de la métropolisation. Dans le cas de la Région Centre-Val de Loire c’est une nouvelle illustration de la rivalité entre les deux métropoles de Tours et d’Orléans, et le futur SRADDET aura bien du mal à imposer une conception plus équilibrée du développement des territoires.
On l’observe également quand Orléans demande l’ouverture d’une 1ère année de médecine. Pour commencer.
Les élus du Front National avaient souligné cette évolution dès 2011, lors des débats du SRADDT.
Yann Bourseguin ne voit dans la métropolisation qu’un « phénomène de mode ».
C’est au contraire une tendance lourde, qui peut s’observer au nouveau mondial.
Bien sûr les élus locaux sont mobilisés, Christophe Degruelle rappelle qu’Agglopolys verse chaque année 30 000 € au département informatique de Blois. Mais cela ne semble pas de nature à contrarier la volonté de Tours Métropole, qui dispose de moyens autrement plus importants.
Les élus du Front National défendront à Blois comme à la Région le maintien du département informatique à Blois.
SNCF : les mélenchonistes font de la récupération, mais ils sont en retard d’un train !
Ce jeudi 14 avril 2018, la France Insoumise a distribué à la sortie de gare de Blois-Chambord un tract pour dénoncer la réforme de la SNCF. Malheureusement, pour eux, à la lecture de ce tract nous pouvons que constater que la France Insoumise n’a pas actualisé ses fiches liées à la dernière réforme ferroviaire de 2015. Il dénonce que la SNCF va mal car celle-ci est scindée en deux entreprises : RFF d’un côté et de l’autre la SNCF. Mais depuis, le 1er juillet 2015, RFF a été réintégré dans le giron de la SNCF. La dernière réforme a consisté à la création de trois EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) de la façon suivante :
- SNCF, EPIC de tête
- SNCF mobilité s’occupant de la gestion du trafic et de l’infrastructure des gares et atelier de maintenance
- SNCF Réseaux (dont RFF) s’occupant de l’entretien du réseau
Cette erreur sur le tract de la France insoumise permet de faire tomber les masques. Ils ne viennent pas soutenir la cause de cette belle entreprise française la SNCF mais essaent de faire de la récupération politique. En tout cas, les cheminots qui ont pris le tract ont du se demander comment un parti politique se disant proche des syndicats puisse être aussi déconnecté de cette réforme.
Nous reviendrons plus longuement sur la réforme de la SNCF dans de prochains articles afin d’expliquer les inquiétudes des cheminots.
Au passage, le nombre de trains circulant en gare de Blois est bien en deçà des chiffres avancés par les médias : tous trains confondus (TER, Intercités), sur 24 trains entre Tours et Orléans, seulement 3 circulent le vendredi 13, soit 1 train sur 8.
Respecter les policiers… et faire aimer la France.
Collège Bégon : visite de la police mais c’est un « gilet rouge » qui surveille la classe.
On ne peut qu’approuver l’initiative du Directeur départemental de la sécurité publique de Loir et Cher, à l’occasion de la journée de rapprochement police-population, d’une journée de rencontre et d’échanges avec des collégiens de Bégon (la Nouvelle République du 11/04/2018).
D’autant plus que cette présentation des missions de la police était accompagnée d’une visite des tranchées d’entraînement datant de la première guerre mondiale en Forêt de Blois, d’une visite au musée de la Résistance avant d’aller observer une minute de silence devant le monument aix morts place de la République.
Il faudrait cependant que l’esprit de cette rencontre se prolonge au-delà d’une journée.
Or nous devons bien constater que l’enseignement de l’histoire de France a été bien abîmé dans les programmes, des pans entiers supprimés, tandis qu’au contraire les manuels scolaires traînent notre pays dans la boue en l’accusant de tous les maux et en cultivant une éternelle repentance.
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Agglopolys : moins d’argent, moins de projets.
Christophe Degruelle, Président d’Agglopolys, déclare à la presse que les ratios budgétaires sont « toujours aussi excellents » (la Nouvelle République du 6 avril 2018.)
Des marges budgétaires réduites, moins de projets vue.
Une vision pour le moins optimiste car, nous l’avions constaté lors du débat d’orientations au mois de février, les marges se dégradent.
La capacité de désendettement dépasse désormais 8 années, ce qui commence à être élevé.
Cette situation s’explique par le montant des emprunts nécessaires au financement de la salle du jeu de Paume, qui devrait se résorber dans le temps, mais la diminution de la capacité d’autofinancement va entraîner chaque année un recours à l’emprunt qui viendra compenser les remboursements de dette antérieure. A moins que l’Agglo réduise ses projets, ce qui serait également préoccupant pour l’avenir.
C’est pourtant bien ce qui risque de se passer.
Les élus FN ont préféré s’abstenir pour le vote du budget.
Desserte autoroutière de l’Agglomération.
Une nouvelle étude va être lancée sur « l’amélioration de la desserte routière de l’Agglomération blésoise« .
Suite au débat sur le sujet, dont la presse se fait écho depuis plusieurs mois, Michel Chassier est intervenu afin de demander des précisions : est-il question de « l’agglomération blésoise » ou du territoire d’Agglopolys ? L’hypothèse d’une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver et de dynamiser l’ouest de l’Agglo, est-elle inclue dans cette étude ?
Christophe Degruelle a répondu en donnant l’assurance que 5 scénarios étaient sur la table, et dans l’hypothèse d’une seconde sortie, Herbault pouvait en faire partie.
Nous avions déjà défendu cette solution en expliquant les raisons.
Cette question a suscité plusieurs échanges et à l’issue de la réunion, plusieurs élus de la partie ouest de l’Agglo sont venus remercier l’élu FN pour son intervention.
Rénovation urbaine : des clauses d’insertion inadaptées.
Deux délibérations portant sur la « politique de la ville » faisaient état de clauses d’insertion destinées à privilégier l’embauche d’un quota d’habitants des « QPV » : quartiers politique de la ville.
Michel Chassier fait remarquer que zonage n’est plus pertinent. Aujourd’hui à Blois les populations ne difficultés ne se trouvent pas exclusivement dans les QPV (en gros la ZUP de Blois) d’autant plus que la première phase du PRU a précisément réparti les logements sociaux dans plusieurs quartiers. D’autres critères pourraient être retenus : jeunes de moins de 25 ans sans emploi, chômeurs de longue durée etc…
Personne ne répondra à cette interrogation, on sent bien que pourtant que beaucoup d’élus sont dubitatifs.
Menaces sur la filière informatique à Blois ?
A l’occasion du vote d’un dispositif d’octroi de bourses à des étudiants qui viendraient à Blois en master informatique BMDA (spécialisation dans le traitement et l’analyse de données), Yann Bourseguin fait état des menaces qui visent cette formation, que le Président de l’Université ex-François Rabelais voudrait bien rapatrier… à Tours.
Et l’élu PS blésois dénonce au passage le phénomène de métropolisation, qui va pénaliser encore davantage les villes moyens comme Blois.
Ce que nous disons depuis des années, à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Christophe Degruelle s’est voulu rassurant en évoquant la préparation du SRADDET avec la Région, mais nos élus sont bien placés pour savoir que ce schéma régional ne pourra pas à lui seul répondre à cette tendance lourde, déjà évoquée dans les débats régionaux en 2011.
Encore une fois, il ne fallait pas voter Macron !
ZUP de Blois : une étincelle peut mettre le feu.
Rue Monge – image d’archives.
Une violente altercation s’est déroulée lundi après-midi rue Monge à la ZUP de Blois, mais elle n’est rapportée que ce jeudi par la Nouvelle République.
Suite à une histoire entre enfants, les familles sont intervenues pour en venir non seulement aux mains, mais à une rixe au cours de laquelle les couteaux ont été sortis.
On compte plusieurs blessés à l’arme blanche, dont certains sérieusement, il y a eu au moins trois hospitalisations.
Mais à l’arrivée de la Police il semblerait que tout ce beau monde se soit réconcilié. Une quarantaine de personnes qui s’étaient attroupées ont tenté de s’opposer aux interpellations, certains brandissant des marteaux.
Toujours selon la Nouvelle République, les policiers ont été caillassés et ont eu recours au gaz lacrymogène pour disperser leurs agresseurs.
Des policiers ont été blessés dans l’opération, mais au final ils ont pu mener à bien l’interpellation de trois individus.
Ce nouvel épisode de violence en dit long sur le climat qui règne dans le quartier, où le moindre incident peut vite dégénérer, et où les forces de l’ordre ne sont pas les bienvenues.
On se souvient des émeutes de 2014, suite à l’interpellation d’un jeune à moto place Lorjou, cette situation peut hélas se reproduire à tout moment, ce qui explique une certaine politique d’évitement. Mais la contrepartie c’est que les racailles s’enhardissent.
La majorité des habitants qui voudraient vivre en paix se trouvent de fait pris en otage, ce qui explique pourquoi certains demandent à être relogés.
Le problème de la ZUP ne sera jamais réglé tant qu’on s’attaquera pas aux véritables causes, que tout le monde connaît.
Blois – Vineuil : voiture incendiée à la Boire.
Un nouveau feu de voiture en plein après-midi à la Boire a mobilisé les sapeurs-pompiers le 1er avril vers 17 h 30.
Deux camions et un véhicule léger sont intervenus pour maîtriser l’incendie, qui se propageait à la végétation.
Un scénario hélas récurrent dans le secteur, où bien souvent des véhicules volés sont incendiés après avoir été désossés.
CEREMA : le site de Blois menacé ?
Le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public placé sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et du ministre du transport, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Le gouvernement prévoit dans les trois ans à venir des coupes budgétaires et une réduction d’effectifs qui le ferait passer de plus de 3000 agents (3140 en 2014) à 2300.
Pour cela il faudra fermer des centres et le directeur de l’établissement est prévenu par simple mail en octobre 2017 du projet de fermeture de laboratoires en Ile de France (Le Bourget, Melun et Trappes).
Devant les protestations, la mesure est mise en suspens… mais un plan B prévoit comme alternative la fermeture des laboratoires de Blois (75 agents), Autun (83 agents) et Saint Quentin (55 agents).
Le tout sur fond de démissions successives du Président et du Directeur général, qui ne sont pas de nature à rassurer les salariés.
Les syndicats viennent d’écrire aux parlementaires de Loir et Cher, au Président de Région, au maire de Blois et au Président d’Agglopolys pour leur demander de tout faire afin de sauvegarder le site de Blois.
Les élus du Front national se feront le relais de cette demande à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Encore une fois le constat s’impose : il ne fallait pas voter Macron.
Violences contre le principal du collège : le « grand frère » n’ira pas en prison.
Les faits se sont produits mardi, ils ont été jugés assez graves pour que le tribunal se prononce dès jeudi.
C’est mardi soir après les cours qu’un « jeune » de 28 ans, dont la soeur rencontrait des difficultés (?) dans l’établissement s’en est pris au principal du collège Bégon, au coeur de ce quartier fraîchement rénové (la Nouvelle République du 30 mars 2018).
Le « jeune homme », « qui a déjà des antécédents judiciaires » a comparu dans le cadre d’une procédure de plaider coupable.
Il a été condamné à 8 mois de prison dont 4 avec sursis, mais sans mandat de dépôt.
L’avenir nous dira si l’individu aura compris la leçon.
Mais une fois de plus, nous remarquons que cette personne pourtant majeure est protégée par l’anonymat.
Nous pensons que le fait de rendre public le nom d’un condamné fait partie de la justice, contribue à l’exemplarité de la peine et à son effet dissuasif.
Ce n’est pas pour rien qu’il est question de mettre en place, pour des infractions fiscales et financières, le « name and shame » : « »nommer et faire honte ».
Apprentissage : un nouveau pas vers la concentration dans les métropoles ?
Il ne fallait pas voter Macron !
La réforme de l’apprentissage lancée par le gouvernement inquiète beaucoup les Régions, les départements ruraux, les CFA des villes moyennes, qui évoquent le risque d’une concentration des formations au profit des Métropoles.
Nous citions il y a quelque temps l’exemple du bassin d’emploi de Romorantin, où il n’y a plus de formation initiale (LP ou CFA) dans les métiers de la mécanique générale (tourneurs, fraiseurs, ajusteurs).
Le projet d’un nouveau CFA interprofessionnel à Blois, qui devrait accueillir 1200 apprentis, risque fort d’être compromis, car il n’entre pas dans la logique des branches, que le MEDEF a imposé à Macron.
Ce choix risque d’avoir de graves conséquences car il faut savoir qu’en France il n’existe pas moins de 700 branches professionnelles, et que seules les plus importantes seront en mesure de gérer l’apprentissage. Et ce sont encore les PME-PMI, les artisans et commerçants qui seront pénalisés si jamais les CFA interprofessionnels venaient à disparaître.
Les Régions pourraient perdre de fait le rôle de pilotage que leur avait accordé la loi NOTRe, mais seraient amenées à financer le déficit des CFA, sans disposer des ressources correspondantes.
Ainsi la Région Centre-Val de Loire recevrait de l’Etat 10 millions d’euros, c’est la moitié de la somme qu’elle reverse aux CFA (la Nouvelle République du 29/03/2018).
Le projet de loi qui devait venir devant l’Assemblée nationale en avril est déjà reporté en juin. Comme pour la question de l’eau, dont nous parlions hier, les élus de terrain, parviennent à faire reculer certaines réformes concoctées à Paris par des technocrates hors sol, le plus souvent pour s’aligner sur les directives européennes.
Ce ne sont que les premiers reculs, mais c’est déjà un signe.
Le Président des Régions de France, Hervé Morin, s’adressant aux directeurs des CFA, aux formateurs et aux élus consulaires leur dit « allez voir vos députés En Marche » !
Mais la plupart sont des députés fantômes, ils ne vont à l’assemblée que pour voter tout ce propose le gouvernement.
D’ailleurs lors des 4 partielles en France métropolitaine depuis janvier, tous les députés En Marche ont été battus, parfois sévèrement comme dans le Loiret, et ce quelque soit leur adversaire. Nul doute que si l’élection avait lieu aujourd’hui, plus de la moitié des députés En marche perdrait leur siège et M. Macron sa majorité.
Alors nous ne pouvons pas nous empêcher de redire à M. Morin et à tous les Présidents de Région qui se plaignent aujourd’hui : « il ne fallait pas voter Macron !« .
Les élus du groupe FN sont intervenus sur cette question lors de la session de février.
Blois : quand un élu PS fait du « blackface ».
Personne n’a oublié la polémique lorsque Antoine Griezmann c’était grimé en noir ?
Il avait d’ailleurs retiré son tweet, et présenté des excuses.
Le Blackface, selon le responsable du CRAN (Conseil représentatif (?) des associations noires) « c’est incontestablement un acte raciste».
La même polémique avait pris de l’ampleur lors du carnaval de Dunkerque avec sa « Nuit des Noirs ».
Nous jugeons pour notre part ce genre d’accusation grotesque, mais elles trouvent quelques échos à gauche.
Mais dimanche lors du carnaval de Blois Rachid Meress, conseillé municipal PS c’est grimé en noir « pour rendre un hommage à son idole de jeunesse Sidney compositeur et danseur Hip Hop. »
Et il publie sur sa page Facebook quelques selfies avec le maire de Blois, Marc Gricourt et président de l’Agglo, Christophe Degruelle.
Espérons que les uns et les autres n’auront pas à subir les foudres du CRAN !
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
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