Le Plan « action coeur de ville » lancé par le gouvernement va bénéficier à deux villes de Loir et Cher : Blois et Romorantin.
Il faut toutefois relativiser l’importance de ce plan : 5 milliards d’euros sur 5 ans, dont une partie sous forme de prêts, répartis sur 222 villes, cela représente en moyenne 450 k€ par an et par ville, alors que la seule poursuite de la rénovation urbaine à Blois va mobiliser 34 millions d’euros.
Depuis des années nous n’avons cessé de répéter que la « politique de la ville » devait concerner toute la ville.
Nous avons dénoncé aussi le développement inconsidéré des surfaces commerciales périphériques, mais si les consommateurs font le choix de s’y rendre en masse, c’est aussi en partie en raison des difficultés d’accès au centre-ville.
Il faudrait parler aussi des cabinets médicaux et des cliniques qui ont quitté le coeur de ville, les cinémas etc…
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Coeur de ville de Blois : le Front National avait vu juste.
Arnaud Beltrame : pourquoi n’y a-t-il pas d’hommage public en Loir et Cher ?
Nous apprenons, par un billet dans la Nouvelle République du 29 mars, qu’un hommage au Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame et aux victimes de Trèbes sera rendu en Loir et Cher, sous forme d’une minute de silence observée par la corps préfectoral et les gendarmes.
Aucune cérémonie publique n’est annoncée, ni par la Préfecture ni par le maire de Blois par exemple.
Nous aurions souhaité que la population soit associée à cet hommage. A chaque fois que sont commis ces attentats, qui s’inscrivent dans la cadre d’une guerre contre la France et contre notre civilisation, les Français doivent se montrer unis et déterminés pour faire comprendre aux assassins que nous ne céderons jamais.
A Beaucaire le maire FN, Julien Sanchez, a pris l’initiative d’ouvrir un registre de condoléances et une minute de silence sera observée à 12h00 dans la cour de l’Hôtel de Ville en hommage aux victimes du terrible attentat islamiste de Trèbes.
Le maire de Blois aurait-il peur que nos concitoyens ouvrent les yeux ?
Mise à jour à 11 h 00 : François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire a envoyé ce matin à 10 h 44 un mail en diffusion interne : « L’attentat perpétré à TREBES le vendredi 23 mars dernier a fait plusieurs victimes , dont le Colonel de Gendarmerie Arnaud BELTRAME qui recevra ce jour les honneurs de la Nation.
Je vous convie à un moment de recueillement en mémoire des victimes de cette attaque , en présence des élus , ce jour, Mercredi 28 mars , à 12 heures , dans le hall de l’Hotel de Région 9 rue Saint Pierre Lentin.«
En ce qui concerne la présence des élus, encore aurait-il fallu qu’ils soient prévenus, ce qui n’est pas le cas puisqu’ils n’ont pas été destinataires de ce message, hormis sans doute les membres de l’exécutif.
Terrorisme : Marc Gricourt conseille… de ne rien faire !
(photo d’archives)
Pour Marc Gricourt, le mort du Lieutenant-Colonel Beltrame fait partie des « risques du métier ».
C’est sur page Facebook que Marc Gricourt publie un petit billet pour mettre en garde nos concitoyens.
Pas contre la menace terroriste d’un islam radical, non, mais pour s’opposer à « revendiquer plus d’armement, armement létal, notamment pour les vigiles, policiers municipaux, ou autres…«
Comme si c’était l’armement des forces de l’ordre qui menaçait la population !
Il reconnaît que « sur l’instant, à chaud, nous avons tous une réaction de colère, de révolte, de haine parfois, de volonté de vengeance. »
Il ajoute, citant son père militaire de carrière engagé pendant la seconde guerre mondiale: « pour nous c’est aussi le risque du métier et nous le savons dès notre engagement« . Faut-il comprendre que la mort du Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame, abattu et égorgé par un musulman fanatique fait tout simplement partie des « risques du métier » et qu’elle est somme toute normale ?
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Ce matin sur le marché de Blois : le FN défend les retraités.
L’action avait été prévue avant le nouveau massacre islamiste de l’Aude.
Nous l’avons tout de même maintenue, car il nous semble important dans ces moments difficiles d’être auprès de nos concitoyens.
En présence de Michel Chassier, conseiller régional et conseiller municipal de Blois, Hubert de Pirey, conseiller municipal de Blois, Mireille et Annie (qui prend la photo), nous avons diffusé sur le marché et aux alentours environ 500 tracts pour la défense des retraites.
L’occasion de nombreux échanges avec des retraités mais pas seulement, car cette question concerne tour le monde.
Une ancienne aide soignante à domicile nous déclare qu’on diminué à la fois sa retraite de base, autour de 600 € et sa complémentaire qui s’élevait à 190 €.
Nous rencontrons beaucoup de personnes qui partagent notre avis. Un commerçant à qui nous tendons le tract nous dit « mais il ne fallait pas voter Macron ! » Il nous avait peut-être pris pour des syndicalistes qui avaient voté en mai dernier pour celui dont ils critiquent maintenant les mesures, pourtant annoncées. Quand il nous a identifiés, il a pris le tract avec enthousiasme pour le déposer en évidence sur son étal.
Beaucoup de personnes connues heureuses de nous voir et de nous dire quelques mots d’encouragement.
Quelques échanges aussi au sujet du drame de l’Aude, et de l’aveuglement de nos gouvernements, qui ne veulent pas dire la vérité aux Français et qui n’ont toujours pas pris les mesures qui s’imposent.
Alors que nos adversaires politiques sont aux abonnés absents, nous préparons d’autres actions en Loir et Cher.
Hémorragie au PS du Loir et Cher : suite.
Après Pascal Usseglio et Benjamin Vételé, c’est Sylvaine Borel Conseillère municipale de Blois déléguée à la santé et au handicap, qui est aussi passé chez « Génération-s ».
Avec Louis Buteau passé à « En marche » et Gildas Vieira qui a créé son propre parti faute d’avoir l’investiture macronienne, la majorité est train de de se fissurer. Marc Gricourt risque peut-être d’avoir quelques difficultés à composer sa prochaine liste…
le processus de recomposition se poursuit, le PS est en train de sombrer, les centristes ont été absorbés par Macron, tandis que « Les Républicains », du moins ce qu’il en reste devront très vite choisir leur camp avant les européennes de 2019 : stop ou encore plus d’Europe.
Suite au prochain numéro.
Les grandes surfaces avancent, le Carré Saint Vincent recule…
Deux informations qui se télescopent aujourd’hui. L’une publique : Cora décide à son tour d’ouvrir le dimanche matin (la Nouvelle République du 22 mars 2018). L’autre plus confidentielle : c’est un mail de la Ville qui informe les participants à la « Conférence citoyenne » sur le projet Saint Vincent que la séance prévue la 14 avril est reportée au 26 mai.
Déjà lors du dernier conseil municipal le permis d’aménager avait été modifié, suscitant l’interrogation des élus FN.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie a réitéré les réserves qu’il avait déjà exprimées sur cette opération.
L’ouverture des grandes surfaces de périphérie le dimanche matin risque à nouveau d’entraîner un transfert de clientèle et une modification des habitudes de consommation.
Les commerces alimentaires ouverts le dimanche matin (boulangeries, boucheries-charcuteries, supérettes) vont certainement en ressentir l’effet.
Le Carré Saint Vincent risque d’arriver trop tard, s’il finit par voir le jour. Mais dans ce cas ce sera peut-être au détriment d’autres commerces du Centre-Ville.
Grèves et manifestations : les électeurs de Macron cocus et pas contents.
Il n’a rien compris à la France, il méprise les Français. Il a peut-être allumé lui-même la mèche qui va le faire sauter.
3 000 manifestants à Blois selon la Nouvelle République, il y a longtemps qu’on avait pas vu cela.
Le maire de Blois, Marc Gricourt, était pour sa part en bureau d’exécutif au conseil régional.
Il indique sur sa page Facebook : « entre deux dossiers, ne pouvant être à Blois pour la manifestation de 14h, j’avais prévu un passage à la manifestation d’Orleans ce matin. Nous y sommes allés à plusieurs collègues. Beaucoup de monde pour La Défense des services publics ! Ça fait plaisir et c’est rassurant.«
Rassurant peut-être, mais sûrement pas cohérent, car le même Gricourt avait appelé à voter Macron en connaissance de cause en mai 2017.
Michel Chassier lui avait d’ailleurs fait remarquer au conseil municipal entre les deux tours qu’il se tirait une balle dans le pied en tant que maire en appelant à voter pour le candidat qui annonçait la diminution des dotations pour les collectivités locales.
Ce qui est certain, c’est que ce mouvement social marque probablement un tournant, le petit protégé de la banque Rothschild est maintenant au pied du mur. Sans doute espère-t-il une usure du mouvement, d’autant plus que la stratégie décidée par les syndicats de la SNCF est plutôt risquée, mais aussi une réaction de l’opinion publique lassée par les grèves.
C’est un pari dangereux dans une France au bord de l’explosion, où d’autres réactions opportunistes peuvent se produire dans les banlieues et autres quartiers « sensibles ».
Par son ignorance, son arrogance et sa soumission aveugle à ses commanditaires M. Macron a peut-être sans le savoir allumé la mèche qui va provoquer une explosion qu’il n’a pas vu venir.
Nous devons nous y tenir prêt, et les Français doivent savoir que le Front National sera le seul recours.
N’attendez pas, adhérez dès maintenant.
Le barreau blésois marche contre Macron
Moins d’un an après une élection manipulée par les médias contrôlés par les oligarques qui l’ont placé à l’Elysée pour servir leurs intérêts, la France est train de se révolter contre Macron.
Les ordonnances modifiant le code du travail n’avaient pas suscité une grande résistance, car tous les syndicats qui s’y opposaient avaient appelé quelques mois plus tôt à voter Macron.
Mais depuis le mécontentement grandit : agriculteurs, retraités, fonctionnaires, cheminots, personnels des hôpitaux et des EHPAD, personnels pénitentiaires, policiers et gendarmes, élus de la ruralité, et maintenant avocats et magistrats.
On savait que Macron avait été élu sur un mensonge, une gigantesque tromperie, mais surtout il révèle depuis son arrivée au pouvoir son véritable visage : prétentieux, arrogant, méprisant le « petit » peuple « ceux qui ne sont rien » selon ses propres paroles.
De surcroît il apparaît de plus en plus comme incompétent tout comme la majorité des ministres qui l’entourent, sans parler de la majeure partie de ses députés.
Aujourd’hui la France entre dans un mouvement social qui pourrait déraper, car depuis mai 68 le contexte a bien changé, et ce ne sont plus les étudiants bourgeois des beaux quartiers qui joueront à la révolution, mais plutôt les populations immigrées des banlieues et des « quartiers » dont une grande partie a été nourrie par la haine de la France.
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Loir et Cher : le PS prend l’eau.
En Loir et Cher le Parti socialiste a bien du mal à surmonter la déroute de 2017.
Coup sur coup, nous apprenons que Pascal Usseglio, ancien Secrétaire fédéral et conseiller régional de Loir et Cher, quitte le PS, de même que Benjamin Vételé, conseiller départemental de Loir et Cher et adjoint au maire de Blois.
Ces deux décisions interviennent au lendemain du 1er tour de l’élection pour le poste de premier Secrétaire du PS.
Les deux élus rejoignent la formation de Benoît Hamon dont l’avenir politique paraît pour le moins incertain.
En effet, si le PS réalisait encore 5,15% dans la législative partielle du Loiret dimanche dernier, la formation de Benoît Hamon n’a pas encore affronté le verdict des urnes.
Le groupe socialiste à la région va-t-il rester uni ?
Et quelle sera la position de Marc Gricourt, qui s’était également engagé derrière Benoît Hamon ?
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Eau potable : le FN n’a pas attendu Elise Lucet !
L’émission « cash investigation » du 13 mars était consacrée au marché de l’eau en France et pointait quelques dérives pour le moins scandaleuses.
Un des points soulevés concernait le taux de rendement du réseau, c’est à dire les fuites, souvent révélatrices d’une maintenance insuffisante du réseau par l’opérateur.
Le président de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud (UDI), avait l’air bien peu au courant du dossier, renvoyant la responsabilité sur son prédécesseur Jean-Paul Fournier (UMP).
Et dire que ce sont les élus FN qu’on accuse toujours d’incompétence !
Alors que leur gestion municipale est plébiscitée et qu’ils ont fait baisser les impôts !
En Loir et Cher également nos élus, dans l’opposition, sont particulièrement attentifs à la bonne gestion des deniers publics et notamment de l’eau.
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Blois : encore deux policiers agressés.
Les audiences se suivent et se ressemblent au tribunal correctionnel de Blois, qui avait à juger deux cas d’agressions commises à Blois contre des policiers (source : la Nouvelle République du 14/03/2018).
Ce qui fait quatre jugements en deux semaines pour des violences à l’encontre des forces de l’ordre.
Cette fois encore, les coupables sont protégés par l’anonymat, ce qui affaiblit la portée de jugement.
Au chapitre des peines, huit mois dont six avec sur sursis dans le premier, 6 mois fermes dans l’autre.
Avec le projet de réforme pénale Macron, il n’y aurait pas eu d’incarcération.
Les policiers peuvent donc redouter que ce type d’agression se multiplie.
Des zones pas si franches.
Zones franches urbaines : effet d’aubaine et optimisation fiscale pour certains ?
A Blois comme ailleurs, les élus du Front National ont toujours critiqué les « zones franches urbaines ».
Ce dispositif, imaginé en 1996 par Jacques Chirac (loi du 14 novembre 1996), destiné à favoriser le développement économique des quartiers « en difficulté », selon le jargon habituel, permet aux entreprises qui s’y implantent et y embauchent une main-d’œuvre locale de bénéficier d’exonération fiscales.
D’une part cette fausse bonne idée part d’un diagnostic erroné : la dégradation des conditions de vie et l’aggravation de l’insécurité et de la délinquance dans ces quartiers s’explique par d’autres causes, généralement occultées, d’autre part ce dispositif créé une inégalité fiscale et entraîne des effets d’aubaine.
Ce que reconnaissait d’ailleurs l’ancien député (PS) Denys Robiliard, avouant en février 2017 que la zone franche urbaine à Blois à provoqué « un effet d’aubaine manifeste« .
On le voit bien avec la zone d’activités « les Portes du lac » qui regroupe beaucoup de cabinets médicaux bénéficiant ainsi des avantages de la ZFU, mais ce sont des cabinets qui se sont pour la plupart délocalisés. Même chose pour la pharmacie place Lorjou, qui était auparavant avenue Gambetta.
Autre dérive que nous avions constatée : un certain nombre d’entreprises ont élu domicile en zone franche, mais il s’agit parfois de simple « boîtes aux lettres ».
Nous avions relevé il y a quelques années un simple garage rue de la Mare sur lequel il n’y a pas moins de six boîtes aux lettres d’entreprises.
Quelques fois ces petits malins se font rattraper par le fisc, c’est ce qui vient de se produire pour un promoteur immobilier, mais ce n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg, car le tribunal relève qu’à la même adresse il y avait quinze sociétés… pour une seule et même ligne téléphonique (la Nouvelle République du 7 mars 2018).
Certaines travaillaient d’ailleurs en liaison avec la Ville de Blois, non sans quelques problèmes, en particulier place Lorjou où le montant des loyers est contesté.
Pour notre part nous ne sommes guère surpris, il y longtemps que nous avions soulevé le problème, il serait intéressant de se pencher également sur certaines activités du côté de la rue Michel Bégon…
Une fois encore, le Front National avait raison avant tout le monde.
Plan Régional de Santé : les élus régionaux seront-ils consultés ?
Les militants du FN41 devant l’hôpital de Blois le 25 mars 2017 pour faire connaître les engagements de Marine le Pen dans le domaine de la santé ( Joëlle Mélin).
Le 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Le Conseil régional n’a toujours pas été appelé à se prononcer, ce sera peut-être pour la session du mois d’avril, mais alors le PRS sera déjà voté, et les trois représentants de la Région auront voté le 29 mars sans avoir reçu mandat de l’assemblée.
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Policiers agressés : il faut une réponse ferme !
Photo d’illustration : hommage aux policiers à Blois en juin 2016.
Régulièrement la chronique judiciaire de la Nouvelle République relate des faits d’agressions contre des policiers.
Lors de l’audience du 26 février un « jeune homme », dont le nom n’est pas révélé, est jugé pour des insultes, des menaces et des coups portés sur des policiers qui venaient de l’interpeller avenue Wilson. Une policière qui lui expliquait l’obligation du dépistage de l’alcoolémie – qui se révélera positif - a été violemment frappée au visage, après avoir été menacée de mort.
Il frappe encore les policiers qui essaient de le maîtriser.
Alors que le parquet avait requis 8 mois de prison dont 4 avec sursis, le « jeune homme » sera condamné à 6 mois avec sursis.
Hier c’est un certain « Mara » qui était jugé pour des violences sur des policiers, toujours commises à Blois, le 15 janvier dans une rue du Centre-Ville (la Nouvelle République du 3/03/2018).
Même pas cette fois « l’excuse » de l’alcool, non, Mara s’est simplement « mis en colère ».
L’individu décrit comme athlétique, 1,95m, s’est violemment débattu, frappant plusieurs policiers avant d’être maîtrisé.
On ne peut qu’admirer le sang-froid et le professionnalisme desdits policiers, qui ont finalement interpellé le forcené à mains nues, sans utiliser aucune arme.
A l’audience, Mara, qui s’exprime avec calme et une certaine assurance, est présenté par son avocat comme « poli, travailleur », mais son casier judiciaire ne dit pas la même chose, puisqu’il compte déjà un dizaine de condamnations pour la même infraction. Peut-être aurait-il du plaider une allergie au bleu ?
Faut-il comprendre qu’il ait jusqu’ici toujours bénéficié de susrsis ?
Finalement il sera condamné cette fois à 15 mois de prison dont 6 fermes.
Mais ces deux affaires rapprochées montrent à quel point les violences à l’encontre des policiers et des gendarmes se multiplient, y compris dans un département comme le Loir et Cher.
En France 5 767 policiers ont été blessés en intervention durant l’année 2016 (+1,6%) ainsi que 4 079 gendarmes (+ 7,7%).
Il serait temps que les auteurs de ces violences soient sévèrement et systématiquement condamnées et ce dès la première agression afin d’éviter les récidives encouragées par un sentiment d’impunité.
Nouveaux incendies de voitures à Blois, Vernou et Saint Julien de Chedon.
(image d’illustration : un fléau quasi quotidien.)
Les incendies de voitures continuent en Loir et Cher.
Deux véhicules ont été incendiés jeudi soir à Saint Julien de Chedon, une voiture samedi soir à Vernou en Sologne et un autre véhicule dimanche vers 4 du matin rue Dumont d’Urville à Blois (source : la Nouvelle République 24 et 26/02/2017.)
On retrouve toujours globalement les mêmes zones ciblées : le sud du département et la ville de Blois, avec deux formes de délinquance spécifiques et bien identifiée.
Peux-t-on le dire sans « stigmatiser » ?
Quoiqu’il en soit personne n’est dupe.
Ces incendies à répétition sont pour le moins préoccupants, bien qu’ils soient désormais banalisés, malgré une augmentation inquiétante de 43 % en 2017.
Qu’en sera-t-il cette année ?
Blois : les militants du FN sur les marchés et dans la rue.
Les militants au départ de la permanence (la photo est prise par Charlène).
Samedi matin à Blois les militants du FN41 étaient présents sur les marchés Louis XII, République et dans les rues piétonnes du centre-ville aux côtés du Secrétaire départemental, Michel Chassier. En complément l’équipe a également « papillonné » tous les parkings bord de Loire, Place Saint Louis, Place de la République, rues du centre-ville.
Autour de la place Louis XII le froid vif n’était guère propice aux longues conversations sur un marché généralement assez « frileux », mais dans un quartier qui avait voté à 83,90 % pour Macron (bureau 308 – Halle Louis XII), les « macronistes » ne se sont guère manifestés. Beaucoup, honteux et confus comme le corbeau de la fable, regrettent peut-être déjà.
L’accueil des personnes âgées, généralement plus réservé, est nettement favorable, sans doute un effet de l’augmentation de la CSG et de la baisse des retraites.
Et toujours bien sûr des personnes qui nous reconnaissent, qui viennent nous saluer.
Enfin les militants sont repartis avec des « munitions » pour leur quartier.
Blois : des élus FN bien présents sur tous les sujets.
La Fondation peine à séduire le public. On peut le comprendre.
Seulement 48 délibérations mais 3 h 15 de débats : le conseil municipal hier soir a permis de nombreux échanges sur plusieurs sujets importants, avec des élus FN qui incarnent désormais la seule force d’opposition crédible et constructive. Ce que reconnaissent en privé plusieurs membres de la majorité.
Des doutes sur la Fondation.
Premier sujet abordé : la Fondation du Doute. Après l’article paru dans la Nouvelle République de samedi, Marc Gricourt avait bien l’intention de réagir.
Mais c’est Hubert de Pirey (FN) qui est intervenu le premier en pointant le budget de la Fondation et en proposant des pistes pour y remédier. Après le long plaidoyer du maire, c’est Michel Chassier (FN) qui est revenu sur le sujet pour souligner que la subvention annuelle de la Ville (259 610 €) était entièrement absorbée par les charges de personnel (269 810 €), ce qui fait de cette « Fondation » – en fait une simple association loi de 1901 – un satellite de la Ville. Moment de flottement au sein de l’équipe municipale, obligée de se renseigner auprès des services pour expliquer le montant de ces charges. Enfin Michel Chassier a regretté que cette subvention soit attribuée sur simple « décision du maire », donc sans vote, alors que c’était le cas auparavant. Une manière d’éviter le débat ? C’est plutôt raté !
Des élus FN attentifs et présents sur tous les dossiers.
Impôts : les taux n’augmentent pas, mais ils demeurent trop élevés.
Le vote sur les taux d’imposition 2018 a relancé le débat des orientations budgétaires, avec les interrogations de Jacques Chauvin sur la taxe d’habitation, et la réponse de Marc Gricourt sur la question des bases et la nécessité d’avoir une offre foncière attractive pour faire revenir des habitants dans une ville qui se dépeuple.
Michel Chassier a souligné que le niveau de la taxe foncière était un frein, mais pas le seul. Nous avons souvent expliqué aussi les raisons pour lesquelles les habitants fuient certains quartiers. Enfin l’élu FN a conclu en rappelant que l’offre immobilière ne suffit pas, il y a d’abord le développement économique et l’emploi. Les élus FN se sont abstenus.
Eau potable : une aide de la Ville pour le Congo.
Alors qu’elle peine à renouveler suffisamment son propre réseau d’eau potable, la Ville de Blois va financer une organisation internationale pour la rénovation du réseau de la ville de Kalémie au Congo. Hubert de Pirey a rappelé que ce type d’action, outre son intérêt humanitaire, permet aussi, en offrant de meilleures conditions de vie sur place, à réduire l’immigration (indignations sur les bancs de la gauche !) mais que cela relève de la coopération internationale, donc d’abord des Etats. Les élus FN se sont abstenus.
Carré Saint Vincent : un projet qui évolue toujours dans l’incertitude.
« Nous avons parlé de la Fondation du Doute, dans cette délibération il y a plutôt des doutes sur les fondations » résume d’emblée Michel Chassier, faisant allusion aux modifications imposées par les observations des archéologues de la DRAC. Ce qui oblige la Ville a modifier une nouvelle fois le permis d’aménager.
L’élu FN a rappelé l’historique du projet, qui remonte à 2004, et semble toujours aussi difficile à faire aboutir (voir le dossier de la Nouvelle République).
Marc Gricourt espère que la ville de Blois sera retenue dans le nouveau plan gouvernemental en faveur des villes moyennes, le dispositif « coeur de ville » en assurant que nous serions « dans le peloton de tête ».
Bizzarement, le maire nous disait il y a peu que la situation du commerce en centre-ville à Blois n’était aussi mauvaise qu’on pourrait le croire, par rapport à beaucoup d’autres villes comparables. Il faudrait savoir.
Places réservées en crèche pour des migrants ?
Une convention est signée entre la Ville de Blois et le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) pour « réserver quatre places d’accueil pour les enfants afin de permettre aux familles d’être disponible pour effectuer différentes démarches. »
Michel Chassier s’est étonné de cette priorité donnée à des « migrants » puisque de fait ces places seraient bloquées au détriment de familles blésoises qui peinent parfois à en trouver.
Un pris de court, les élus de la majorité n’ont rien trouvé à répondre. Seuls les élus FN ont voté contre la signature de cette convention.
Un nouveau PRU… pour les mêmes quartiers ?
La délibération portait sur le nouveau projet de rénovation urbaine, portant sur les quartiers Kennedy/Coty/Croix-Chevalier/Sarrazines. Michel Chassier était déjà intervenu lors de la réunion d’Agglopolys pour critiquer le fait que ce nouveau PRU porte sur les mêmes quartiers déjà largement rénovés, alors qu’il existe des immeubles HLM plus anciens dans d’autres secteurs, comme à la Quinière, qui n’ont jamais fait l’objet de rénovation, pas même parfois sur les fenêtres. « Nous sommes de nombreux élus à partager ce point de vue » avait ajouté l’élu FN. « Vous êtes le seul ici ce soir » avait répondu Christophe Degruelle, sans que les élus blésois présents ne répondent.
Pourtant cet avis est bien partagé par Marc Gricourt qui a obtenu des bailleurs des sociaux l’engagement de lancer des travaux sur la Quinière, mais aussi les Cornillettes et Blois-Vienne. Allant même jusqu’à dire publiquement : « sans cet engagement, j’aurai refusé le nouveau PRU. »
Christophe Degruelle est resté silencieux, tandis qu’après la fin du conseil Marc Gricourt a remercié les élus FN pour leur soutien sur ce dossier.
Toujours la discrimination « positive ».
La dernière délibération de la soirée portait sur la charte locale « Entreprises et quartiers », destinée à favoriser l’emploi des habitants des « quartiers prioritaires, notamment les jeunes, les femmes et les personnes d’origine étrangère« .
En réponse, voici les termes de l’intervention de Michel Chassier :
« Cette délibération véhicule tous les clichés sur les quartiers réputés « défavorisés » et dont les populations bénéficient au contraire de dispositifs dérogatoires au droit commun, basé sur le principe de la « discrimination positive » qui, nous le rappelons sans cesse est forcément positive pour certains donc négative pour d’autres, contrairement au principe d’égalité républicaine pourtant évoqué régulièrement et partagé dans cette assemblée et ailleurs.
Le problème de l’insertion professionnelle, et cela a souvent été rappelé par des chefs d’entreprise lors des « coordées du territoire » c’est souvent une question de « savoir-être ».
Un certain nombre de jeunes de ces quartiers, et c’est un euphémisme, ne possèdent pas les codes qui leur permettraient d’avoir un comportement social propice à leur intégration, le problème c’est qu’on ne fait pas grand-chose pour corriger cet état de fait. Bien au contraire ce rejet de la société et de nos valeurs est souvent porté par un certain nombre d’artistes, chaudement encouragés au point d’obtenir parfois les « victoires de la musique ».
Ce savoir-être devrait aussi être enseigné davantage par l’éducation nationale, cela vaudrait mieux que d’imposer des recrutements par le moyen qui nous est proposé, et qui revient à pénaliser les jeunes qui se comportent correctement et qui ont le désir de travailler. »
Le rapporteur, Ozgur Eski, a bien essayé de nous accuser de « stigmatiser les quartiers et leurs habitants », Michel Chassier a répondu : « c’est vous qui les stigmatise avec ces dispositifs. Merci de me donner raison !« .
Nul doute, à l’approche de 2020, seul le Front National porte à Blois une autre vision et un autre projet. Nous allons y travailler très rapidement pour rassembler largement autour de nous le Blésois qui veulent un véritable changement.
Fondation du Doute : au secours Ben revient… faire les poches des Blésois ?
Le maire de Blois est bien obligé de l’admettre, la Fondation du doute peine toujours à attirer les visiteurs (la Nouvelle République du 17/02/2018). Avec 20 852 visiteurs en 2017 (-4,3%) la Fondation est loin, très loin, de pouvoir équilibrer son budget. D’autant plus que la majorité des visiteurs sont des scolaires, traînés par les enseignants, donc des entrées gratuites. Alors que dans le même temps les visites augmentent au château et à la maison de la Magie. Il y a donc bien un problème et un réel manque d’intérêt du public pour cette exposition d’oeuvres mi-provocantes, mi-potaches. Pour relancer, « coûte que coûte » selon le titre à la une de la NR qui correspond bien à la situation, la Fondation, le directeur fait appel à Ben Vautier, qui grand prince « a accepté de venir travailler en résidence » à Blois en juin prochain. Les Blésois voudront sans doute savoir combien il leur en coûtera. Mais apparemment cela ne soucie le maire de Blois, qui défend ce « marqueur politique » que des maires nous envient, du moins à l’entendre. Des noms !
80 Km/h : la mesure de trop ?
Non seulement la colère ne faiblit pas, mais elle s’amplifie et se généralise.
Lors de la manifestation de samedi à Blois (*), au delà du projet de limitation à 80 Km/h, les manifestants ont exprimé un mécontentement beaucoup plus général : « nouveau contrôle technique, hausse de la CSG, taxes en tous genres, augmentation des carburants, baisse du pouvoir d’achat, tout y passe. » (la Nouvelle République du 18/02/2018). Certains allant jusqu’à exprimer leur ras-le-bol sur les « migrants ».
Alors que l’opinion publique semblait anesthésiée depuis la confiscation de la présidentielle par le candidat du système, soutenu à bout de bras par les médias, on sent bien que la grogne est en train de gagner, car les mensonges officiels ne parviennent plus à cacher la réalité.
Le roi est nu, Macron est un menteur et sous un air autoritaire il ne fait qu’appliquer à la lettre la feuille de route dictée par ses commanditaires.
Nous le sentons bien sur le terrain, le mécontentement est en train de monter, comme l’indiquent les dernières enquêtes d’opinion.
C’est bien pourquoi le Front National va revenir en première ligne dans les mois qui viennent, comme seule force d’opposition et surtout comme seule alternative crédible au pouvoir en place, qui en réalité n’a pas changé en 2017, c’est le même depuis 40 ans.
Nos élus sont les seuls à le dire au niveau local, et le prochain Congrès du FN sera l’occasion de le faire savoir encore plus largement.
A tous ceux qui ont pu être déçus ou découragés pendant un temps nous disons : c’est le moment de reprendre le combat !
(*) le jour même la Nouvelle République publiait deux pages entières de publicité gouvernementale, donc payées par le contribuable, en faveur de la limitation à 80km/h, en reprenant des arguments balayés par les expériences en France comme l’étranger. Fake news ?
Main basse des groupes financiers sur les HLM ?
Des logements sociaux plus chers pour les Français, gratuits pour les « migrants » ? Photo d’illustration : clandestins de Calais accueillis à Blois dans des logements réquisitionnés par le Préfet.
On commence à comprendre les intentions du gouvernement dans la loi qui se prépare pour les bailleurs sociaux, qui gère le parc des logements sociaux, communément appelés « HLM ».
Le but de ces logements est de permettre aux familles à revenus modestes de se loger décemment, et cela correspond à un véritable besoin.
Pour que les loyers restent bas les pouvoirs publics fournissent une aide indirecte, versée non au locataire, mais au bailleur, sous forme de facilités de financement, de subventions, de déduction fiscale, etc. Cette aide est assortie de conditions sur la qualité du logement et le montant des loyers.
Mais c’est là que la bât blesse. L’Etat, contraint par ses créanciers de réduire son endettement, vient de diminuer les APL d’une part, les concours aux bailleurs sociaux d’autre part, estimant que ces derniers disposaient d’une « cagnotte ».
En réalité, l’ensemble des bailleurs sociaux dispose au total de 8,5 milliards d’euros, mais cela représente 2 mois et demi de trésorerie, rien d’exceptionnel par conséquent.
Mais en réduisant ses concours, l’Etat risque de mettre certains bailleurs en difficulté… ce qui est peut-être l’objectif recherché.
Car la future loi veut inciter les bailleurs sociaux à se regrouper. Il est bien sûr question de volontariat, mais un volontariat forcé par la contrainte financière. Un peu comme pour les regroupements de communes, domaine où l’Etat alterne la carotte et le bâton.
Cette perspective inquiète les trois organismes du département, qui ne voient pas forcément l’intérêt d’un tel regroupement.
Mais à terme l’idée sous-jacente est bien de permettre aux grands groupes financiers et immobiliers de prendre progressivement le contrôle du secteur, selon un principe immuable : ils encaisseront les bénéfices tandis que les collectivités auront la charge des personnes en situation de fragilité.
Au-delà de cette loi, il ne faut toutefois pas ignorer un problème majeur qui touche tous les bailleurs sociaux, c’est la question de l’immigration de masse.
Ce phénomène, qui s’est accéléré dès le début des années 80, s’est traduit par l’arrivée de centaines de familles immigrées, à la ZUP de Blois, mais aussi à Romorantin, à Vendôme, à Mer ou Salbris.
Et on assiste partout, dès que l’on atteint un seuil critique, aux problèmes de cohabitation qui font que les locataires d’origine française préfèrent partir… quand ils en ont les moyens.
Du coup la mixité sociale des quartiers tant souhaitée est devenue un mythe, et les logements sociaux sont majoritairement occupés par des familles d’origine immigrée, ou par des familles à faibles revenus, beaucoup aux minima sociaux, personnes isolées et souvent âgées, qui sont de facto « piégés » dans leur quartier.
C’est un aspect de la situation que la loir ne veut pas aborder, ce qui démontre à quel point ce gouvernement ignore les problèmes vécus par les Français.
Après le PLUi, ce n’est pas le beau temps !
Marine Le Pen à l’écoute de maires ruraux en Indre et Loire.
Encore une fois le FN avait raison, mais il n’a pas été entendu par les élus locaux. Il faut dire qu’ils ne sont pas toujours vraiment libre de leurs décisions.
Défendre la commune et la vraie démocratie de proximité.
La question de l’intercommunalité revient dans l’actualité avec les plans d’urbanisme, désormais intercommunaux (PLUi).
Le Front National a toujours été le défenseur de la commune, qui doit rester l’échelon essentiel de la démocratie de proximité et pour cela conserver un certain nombre de prérogatives, dont l’urbanisme.
Nous l’avons souvent répété, à Blois comme au sein de l’Agglo, l’intercommunalité se justifie pour traiter de sujets qui dépassent le périmètre communal : transports urbains, réseaux d’assainissement et parfois d’eau potable, collecte et traitement des ordures ménagères, réalisation d’équipements structurants intéressant tout un bassin de vie.
Mais il existait depuis longtemps pour cela des syndicats de communes, à vocation unique ou multiple, adaptés aux différent périmètres selon le sujet à traiter.
Des formes plus intégrées d’intercommunalité ne sont pas non plus à écarter systématiquement dans un objectif de cohésion du territoire autour d’une ville-centre par exemple, où afin de mutualiser des charges et des moyens.
Mais nous avons toujours défendu la délégation de compétence plutôt que le transfert vers une collectivité qui délibère trop loin de la population. On le voit lors des conseils d’agglomération, où le public est pratiquement absent.
Nous avions aussi alerté sur la question de l’urbanisme.
Une politique de reconcentration urbaine.
Il y a longtemps déjà que des maires nous avaient alerté. Avant même la PLUi, les différents schémas de cohésion territoriale avaient imposé des contraintes, parfois contradictoires, aux maires ruraux.
Durant la campagne des législatives de 2012, un maire du sud de Blois s’était déjà plaint auprès de notre candidat des contraintes qui lui étaient imposées. Dans un premier temps, on l’avait obligé à construire des « logements sociaux », que l’Agglo voulait répartir sur le territoire. Mais dans le même temps, les zones d’activités étant de la compétence de la même Agglo, il n’avait plus la liberté de faire venir de nouvelles entreprises. On lui demandait donc d’accueillir des gens qui ne pourraient pas trouver de travail dans sa commune et devraient aller à Blois tous les jours… si toutefois ils avaient un emploi.
Puis, revirement après le « Grenelle de l’environnement », il fallait limiter l’emprise urbaine sur les terrains agricoles et limiter les déplacements domicile-travail, donc faire revenir des habitants vers la ville-centre… qui se dépeuplait et perdait en même temps des contribuables !
Ce qu’avoue Stéphane Baudu en disant qu’il faut stopper l’hémorragie des villes chefs-lieux. Mais pour cela il faudrait peut-être se demander ce qui pousse beaucoup de nos concitoyens à les quitter : impôts, prix du foncier, insécurité, cohabitation devenue impossible dans certains quartiers avec des populations inassimilées…
Les maires n’ont plus la parole.
Aujourd’hui avec le PLUi les maires ont définitivement perdu leurs prérogatives en matière de permis de construire, et se voient imposer des quotas.
Alors que chacun dans son discours prétend défendre la ruralité, on vit bien que la politique suivie par nos gouvernants c’est au contraire la reconcentration urbaine, qui favorisera d’ailleurs les métropoles jugées plus attractive. On le voit avec Blois, qui continue à se dépeupler malgré ces nouveaux dispositifs, et c’est même l’Agglo qui enregistre pour la première une légère diminution de population selon l’INSEE.
Ce débat va se retrouver au coeur l’élaboration du SRADDET.
En contrepartie les communes rurales se voient imposer des secteurs « NGV » ( zone naturelle gens du voyage ») que les élus ont eu la surprise de découvrir dans le document final.
Moins d’habitants, plus de gens du voyage… et de migrants !
« Moins d’habitants mais plus de gens de voyage » conclut l’article de la Nouvelle République publié ce lundi. Sans compter les migrants que M. Macron veut accueillir encore plus nombreux pour satisfaire Mme Merkel et que le gouvernement, là aussi, veut répartir pour « revitaliser nos campagnes » !
Il serait temps que tous ces élus locaux réagissent, en particulier au sein des conseils communautaires, où malheureusement ils craignent trop souvent de prendre la parole.
Sinon, comme le constate Daniel Roinsolle, le maire de Thenay : « Ils nous emmènent où ils veulent : on parle de concertation, mais on voit bien que les décisions sont déjà prises ».
C’est la même chose pour la fameuse « démocratie participative » dont le FN dénonce la supercherie.
Encore une fois les faits nous donnent raison.
Agglopolys : les marges budgétaires se dégradent.
Au conseil communautaire d’Agglopolys Michel Chassier porte les interrogations de nombreux élus silencieux au nom du « consensus ».
Ce n’est pas une surprise, sauf à l’entendre pour le président de l’Agglo, Christophe Degruelle qui parle de « deux baisses inattendues des recettes » (la Nouvelle République du 9/02/2018). Un situation qualifiée de « contre-performance, qui pèsera inexorablement sur la capacité d’autofinancement, poussera à limiter le recours à l’emprunt nouveau, donc le niveau d’investissement« , selon les termes de la note de synthèse communiquée aux élus.
Pourtant François Fromet, vice-président aux finances, déclare qu’il n’y a pas d’alerte et que la trajectoire budgétaire est respectée.
Michel Chassier (FN) fait remarquer que « par rapport à la trajectoire budgétaire initiale de 2015, il manque 1,6 million d’euros en recettes de fonctionnement, et même par rapport à la correction du scénario présentée en 2017, il manque presque 500 000 €.«
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Deuxième sortie d’autoroute : toujours l’impasse.
Nicolas Perruchot relance le projet d’un deuxième échangeur sur l’A10 à hauteur de Blois (la Nouvelle République du 29/01/2018).
Il souhaite relancer les études qui sont pour le moment au point mort, faute d’une entente entre le Département, Agglopolys, Cofiroute et la Caisse des Dépôts.
Il semblerait qu’un accord puisse intervenir rapidement.
Mais sur quel périmètre portera l’étude ?
Nous avions déjà fait remarquer que la solution d’un échangeur du côté de Saint Sulpice n’était guère convaincante en raison de la configuration du réseau routier et de l’impossibilité de relier le sud de la Loire.
Cela resterait donc une solution urbaine, sans répondre à tous les enjeux de développement de l’Agglomération.
C’est pourquoi nous proposions l’étude d’une sortie à Herbault, qui serait moins coûteuse et permettrait de désenclaver la partie sud-ouest de l’agglomération.
Au niveau de Blois, le problème se situe surtout en sortie d’autoroute à cause du trafic local.
Outre l’aménagement en cours du Rond Point de Cap Ciné, nous avions également proposé, dès les municipales de 2008, une bretelle qui éviterait le rond-point des Châteaux pour se raccorder à la rocade nord, ce qui éviterait en même temps que les rues Robert Debré et Robert Nau servent de délestage pour rejoindre la route de Châteaudun et la route de Vendôme.
Le raccordement à la route de Châteaudun pourrait également être amélioré.
Côté entrée au péage de La Chaussée, une voie supplémentaire serait également à envisager, mais cela relève de Cofiroute qui va, comme toutes les sociétés d’autoroutes, augmenter ses tarifs au 1er février… pour financer ses invetissements.
Nos élus blésois tenteront de porter ces propositions afin qu’elles soient prises en compte dans les études.
Limitation à 80 km/h : la mobilisation est lancée.
Premières manifestations des aujourd’hui à Blois contre le projet de limitation de la vitesse à 80 km/h.
350 motards se sont rassemblés pour une opération « escargot » (voie la vidéo sur la Nouvelle République).
Et ce n’est que le début de la mobilisation.
Pendant ce temps les militants du Front National ont commencé la distribution d’un premier tirage de 10 000 exemplaires d’un tract contre la persécution des automobilistes Tract FN 80 km/ dans plusieurs communes de Sologne et de la vallée du Cher. La distribution doit se poursuivre ce week-end
Une équipe était également ce matin sur le marché de Blois iù, chose rare, des personnes nous en ont demandé pour distribuer autour de chez eux.
De nouvelles actions sont prévues le week-end prochain pour obliger le gouvernement à renoncer.
Blois orange mécanique ?
Publié en 2013 le livre de Laurent Obertone a déjà été vendu à plus de 200 000 exemplaires en dépit de l’omerta des grands médias. Il décrit une réalité, qui ne touche pas que les grandes villes.
Ce qui frappe dans la chronique judiciaire, c’est le fait que les individus confrontés à la Justice n’ont souvent plus aucun respect pour l’institution. Dans une affaire grave jugée ce mardi au Tribunal correctionnel de Blois, le procureur s’insurge : « ça rigole, ça commente, ils sont dans leur monde. Le respect chez vous, c’est une notion en dehors de votre construction » (la Nouvelle République du 24/01/2018).
Mais revenons d’abord sur les faits : un « jeune homme » de 20 ans, agacé par les arrêts répétés du bus va parler au chauffeur, et lui demande de griller le feu rouge auquel il est arrêté à un carrefour de Blois. Un homme de 91 ans, passager du bus, intervient pour le raisonner.
Il est aussitôt pris à partie et frappé par le « jeune » et un de ses amis.
Et ce n’est pas tout : lorsque tout le monde descend au même arrêt, un homme a voulu défendre la personne âgée et la situation a de nouveau dégénéré.
Alertée, la police est arrivée sur les lieux pour interpeller les deux « jeunes », qui ont poursuivi leurs « exploits » au commissariat, en s’en prenant cette fois aux policiers, en particulier à à deux agents féminines copieusement insultées. Faut-il y voir un indice supplémentaire sur le profil de ces « jeunes » ?
De surcroît on apprend à l’audience que les deux jeunes délinquants on déjà un casier judiciaire bine chargé.
Le premier est condamné à dix mois de prison ferme, l’autre à huit mois, dont quatre avec sursis et mise à l’épreuve, et ils ont été incarcérés.
Le compte-rendu d’audience ne dit pas si cette condamnation a fait tomber d’autres sursis, mais il faut espérer que ces deux individus, qui n’expriment aucun remords exécutent intégralement leur peine et prennent conscience de la gravité de leurs actes.
En attendant il faut constater, une fois de plus, que ces deux « jeunes » restent anonymes.
Si vous lisez régulièrement notre blog, vous savez sans doute pour quelle raison !
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