« L’anarchiste triomphe au château ». C’est en ces termes que la Nouvelle République rend compte ce matin du concert de Bernard Lavilliers vendredi soir au château de Blois, dans le cadre du festival « Tous sur le Pont », précisant que le chanteur n’est pas du tout prêt à devenir « politiquement correct ». Ah bon ? Il me semble au contraire que Bernard Lavilliers est depuis longtemps dans le moule de l’idéologie dominante. Adhérent au PCF en pleine époque du goulag (1963), il est encore à la « fête de l’Huma » en 1992, il fait l’apologie de l’héroïne, de la coke et du « chichon », toutes drogues qu’il se vante d’avoir consommées, il chante pour les « altermondialistes » (traduisez : ultramondialistes). Il suffit d’aller voir son site aux sinistres couleurs rouge et noir pour y trouver les liens commerciaux avec le FNAC et Amazon.fr, il chante presque toujours dans des festivals institutionnels, c’est à dire organisés par des collectivités territoriales avec l’argent du contribuable. C’est le cas à Blois, avec ce festival lancé par l’ancien Maire Nouveau Centre Nicolas Perruchot, et qui coûte 400 000 euros par an aux contribuables blésois.