Une nouvelle fois les maires ruraux se plaignent, à juste titre, du sort réservé à leur commune, et interpellent la ministre Jacqueline Gourault et le député macroniste Marc Fesneau.
Dotations, emplois aidés, taxe d’habitation, les sujets ne mécontentement ne manquent pas.
A cela s’ajoute les obligations imposées aux maires : gens du voyage, loi SRU, en attendant les nouvelles contraintes, tandis que les communes se voient progressivement dépouillées de leur autonomie et les maires de leurs pouvoirs au profit des intercommunalités.
Selon la Nouvelle République du 7/11/2017, les réactions de la salle ont parfois été vives.
Cela démontre à quel point M. Macron, son gouvernement et la majorité de ses députés recrutés sur Internet sont complètement déconnectés de la réalité du terrain.
Il ne représentent que l’oligarchie des affaires qui a fait l’élection car elle contrôle les médias, et la fracture entre les métropoles n’a jamais été aussi marquée.
Jacqueline Gourault a certainement été choisie pour amortir la colère des maires ruraux ou des villes moyennes, mais elle n’aura pas les moyens de contrer les décisions de M. Macron qui ne peut pas faire autrement qu’appliquer la feuille de route de ceux qui l’on mis en place pour accomplir leurs desseins.
Elle-même n’a d’ailleurs pas d’autre choix que de suivre docilement les consignes.
En réalité les maires ruraux sont prisonniers d’un système où il sont tenus, car ils sont étroitement dépendants par les intercommunalités, des départements, des Régions.
C’est un système que le Front National dénonce depuis longtemps. Nous demandons une clarification des compétences, une véritable réforme fiscale qui rendent les communes autonomes conformément aux principes constitutionnels de la libre administration des collectivités et du consentement à l’impôt.
Au conseil régional, nous l’avons encore rappelé lors de la dernière session.
L’occasion était donnée aux maires ruraux d’exprimer leur position lors des élections sénatoriales en septembre dernier.
Dommage qu’ils n’aient pas été plus nombreux à le faire, leur protestation aurait davantage de force aujourd’hui.
Les maires ruraux victimes d’un système qu’ils cautionnent. De gré ou de force ?
Jacqueline Gourault oublierait-elle ses promesses ?
Candidate aux élections sénatoriales du 24 septembre, Jacqueline Gourault se présentait comme une élue « ancrée sur notre territoire », à l’écoute des difficultés et des inquiétudes des élus locaux.
Changement de ton devant l’Assemblée des communautés de France où elle parlait cette fois en tant que Ministre.
Et pour répondre à l’inquiétude des élus locaux, elle répond avec un mépris macronien « certains élus locaux n’ont peut-être pas compris qu’on avait changé de président de la République…«
Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Que les élus locaux doivent accepter sans broncher les décisions de l’Elysée ?
Au cours de cette interview, elle déclare également que les Régions devraient revenir à la table des négociations. Quelle négociation ? Puisque le gouvernement annule d’un trait de plume 450 millions d’euros correspondant à des transferts de compétences dna s le cadre de la Loi NOTRe, reniant ses engagements.
Devant le Congrès des Régions de France, le Premier Ministre n’a pas daigné entendre, rejetant avec mépris les demandes des Régions à renégocier sur la question des finances.
M. Macron devra vite apprendre à ses dépends que le mépris n’est pas une preuve d’autorité ni une méthode de gouvernement.
Il cache mal une faiblesse, pour ne pas dire l’incapacité de ce petit personnage à se hisser à la hauteur de sa fonction.
On peut d’ailleurs remarquer, de dérapage en vulgarité, qu’il commence à ressembler à Nicolais Sarközy…
Ses mises en scène théâtrales n’y changeront rien. Même si les médias français le cachent encore, beaucoup d’observateurs étrangers considère déjà que M. Macron est un président raté.
Connaissant la modération toute sénatoriale de Jacqueline Gourault, on peut se demander « Que diable allait-elle faire dans cette galère ? »
Loir et Cher : Jeanny Lorgeoux paie son ralliement à Macron.
Premier échec pour Macron, Jeanny Lorgeoux en fait les frais.
Alors que Jacqueline Gourault (MoDem) a été réélue de justesse au 1er tour avec 50,58 % des voix, l’équation s’annonçait compliquée pour Jeanny Lorgeoux, sénateur sortant PS qui avait cette fois reçu l’investiture LREM, provoquant la colère de ses anciens amis.
C’est bien Marc Gricourt qui a mené la danse du scalp, en soutenant Marylène de Rul, qui s’est maintenue au 2ème tour pour faire chuter le maire de Romorantin.
Au final il manque 30 voix à Jeanny Lorgeoux pour être réélu, alors que la candidate PS et le dissident LREM Gildas Vieira en totalisent 109 !
Un beau cadeau à Jean-Marie Janssens.
Mais au-delà de ces « petits meurtres entre amis », c’est aussi la grogne des maires contre le gouvernement Macron qui s’est manifestée.
Premier avertissement sérieux pour l’imposteur qui est parvenu à tromper les Français en mai dernier, et qui du coup ne disposera pas de la majorité des 3/5 au Congrès qui lui aurait permis d’avancer encore plus rapidement dan son dessein de déconstruire la France.
Un premier répit, mais il ne faudra pas s’arrêter là. le combat ne fait que commencer.
Pendant ce temps au niveau national le FN gagne 60% par rapport à 2011 (+ 158% en Loir et Cher).
Sénatoriales : 2ème tour incertain, nouvelle progression du FN.
En Loir et Cher, Jacqueline Gourault a été réélue avec 479 voix sur 946 votants au 1er tour. Malgré une légère perte par rapport à 2011, la sénatrice sortante bénéficie d’une implantation locale de longue date et beaucoup d’élus locaux sont donc passés outre son ralliement à M. Macron, l’Attila des collectivités locales.
De son côté Jeanny Lorgeoux a été sanctionné par le PS, qui lui fait payer cher son investiture LREM. Il arrive toutefois en 2ème position avec 359 voix (400 en 2011), devançant de peu Jean-Marie Janssens qui en recueille 338.
Tout va donc se jouer sur les reports au second tour.
On se souvient qu’en 2011, Maurice Leroy était vainqueur sur le papier, en additions ses propres voix (398) et celles obtenues par Guy Vasseur (238).
Les grands électeurs en avaient décidé autrement au second tour.
De son côté Michel Chassier (FN) passe de 12 à 31 voix, alors que les grands électeurs FN sont passés de 3 à 10.
Pour ne pas donner nos voix à ceux qui ont fait élire Macron, Michel Chassier maintient sa candidature au 2ème tour.
Sénatoriales : la profession de foi de nos candidats.
(cliquez sur l’image pour l’agrandir)
La profession de foi de nos candidats aux sénatoriales sera envoyée prochainement aux Grands électeurs maires, délégués des conseils municipaux, conseillers départementaux et régionaux, parlementaires.
Nous estimons que tous les citoyens doivent également en avoir connaissance, car les Grands électeurs qui voteront le 24 septembre sont leurs représentants.
Nous voyons aujourd’hui beaucoup d’élus et de candidats regretter les coupes budgétaires de Macron qui pénalisent leur commune.
Mais ce sont souvent les mêmes qui ont appelé à voter pour lui en mai dernier en connaissance de cause.
Les électeurs doivent leur faire savoir, et les inviter à voter pour les seuls candidats qui ont toujours défendu les communes, les candidats de liste Bleu marine.
Téléchargez le document au format pdf : Profession de foi sénatoriales 41
Posez vos questions aux candidats : fn41@frontnational.com
Sénatoriales : au moins 4 candidats macronistes en Loir et Cher.
La liste définitive des candidats aux sénatoriales est désormais connue (la Nouvelle République du 12/09/2017).
On y retrouve sans surprise les deux sortants : Jacqueline Gourault (MoDem) et Jeanny Lorgeoux (démissionnaire du PS) Tous deux sont officiellement investis par « En marche », le prétendu mouvement d’un renouveau politique. Cherchez l’erreur !
Un autre candidat aspirait à l’investiture du mouvement, dont il a été l’un des animateurs en Loir et Cher, Gildas Vieira. Il fait désormais l’objet d’une procédure d’exclusion. Comme dans les « vieux » partis.
Un 4ème candidat, Jean-Marie Janssens se présente sous couleur de l’UDI, mais annonce d’ores et déjà qu’il adopterait une démarche « constructive », tout comme son mentor Maurice Leroy.
Ce dernier avait feint une grosse colère au soir du 2ème tour des législative en répondant en duplex à Michel Chassier qui l’avait qualifié sur le plateau de « macron-compatible ».
Quelques jours plus tard il rejoignait le groupe des « constructifs », regroupant des députés LR, UDI et centristes divers, et qui prônent « une attitude constructive vis-à-vis des réformes dont le pays a besoin qui seront proposées par le gouvernement ». En espérant un jour y entrer.
Cela fait déjà 4 candidats macronistes.
En lire plus …
FN41 : c’est la rentrée !
Image d’archives : bureau départemental en septembre 2016 avec Jean-Lin Lacapelle.
Notre blog a été peu actif cet été, avec seulement 25 articles en juillet et 17 en août.
Après une séquence électorale intense qui a mobilisé notre équipe pendant plusieurs mois, chacun a pris le temps de souffler un peu.
Nous avons tout de même suivi l’actualité locale, marquée par une banalisation de la délinquance « ordinaire », la préparation des élections sénatoriales en Loir et Cher et les décisions d’un gouvernement qui ne font que confirmer notre analyse. D’ailleurs, les Français se rendent déjà compte qu’une fois de plus ils ont été trompés.
Désormais l’heure de la rentrée a sonné ! Notre Fédération est d’ores et déjà mobilisée pour la diffusion d’un premier tract dénonçant la loi El Macron.
Nous tenons ce soir même une conférence de presse à Blois sur ce sujet et sur les autres points d’actualité.
Dans la foulée Michel Chassier se rendra, en tant que candidat aux sénatoriales, à une rencontre avec des élus organisée l’Association des Maires Ruraux de Loir et Cher.
Tous nos élus reprennent également le cours de leurs réunions.
Le bureau département se réunira lundi soir.
Enfin, tous les adhérents recevront courant septembre un questionnaire dans le cadre de la préparation du Congrès.
Et notre blog va reprendre son rythme de croisière.
Sénatoriales : combien de divisions pour les candidats du système ?
Mécontent de l’investiture accordée à Jeanny Lorgeoux par « En marche », le PS s’apprête à désigner un candidat pour les sénatoriales (la Nouvelle République du 24/08/2017).
Non pas que le PS durement touché par l’échec des présidentielles et le double siphonnage de son électorat par Macron et Mélenchon espère obtenir un siège. Il s’agit seulement d’exister et si possible de faire tomber le sénateur PS sortant.
Qui en profiterait ? Difficile de le savoir, mais le candidat des Républicains se tient en embuscade et peut compter sur le soutien d’un certain nombre d’élus locaux.
En même temps, en ne désignant qu’un candidat, on sent bien que le PS ménage Jacqueline Gourault, pourtant investie également par »En marche ».
Mais au fond, qu’est-ce que cela changerait ?
Les uns et les autres : PS, LR, MoDem, En marche, UDI etc… ont toujours soutenu à l’Assemblée ou au sein des différents gouvernements les réformes successives, de Raffarin à Valls, visant à terme à la disparation des communes dont ils se prétendent les défenseurs le temps d’une élection.
Les grands électeurs doivent le savoir, et tous les électeurs peuvent leur faire savoir, seul le Front National défend de façon constante et cohérente le principe constitutionnel de la la libre administration des collectivités.
Et même quand le candidat LR, proche de Guillaume Peltier, fait part de son « ras-le -bol » dans la Nouvelle République, en se plaignant que « l’État retire toute autonomie financière aux collectivités avec la baisse des dotations », il oublie que cette baisse des dotations a été initiée par Sarközy avant d’être poursuivie par Hollande et parachevée par Macron et son premier ministre… LR !
Les grands électeurs ne doivent donc pas se tromper.
Réserve parlementaire : une réforme inachevée.
Assemblée nationale : un début de mandature qui n’a pas convaincu les Français, ni ramené la confiance dans la vie politique.
Les députés Front National se sont finalement abstenus sur la loi pour « le rétablissement de la confiance dans la vie politique ».
Il faut dire que cette loi, dite au départ « de moralisation » avant de changer d’intitulé, comporte certaines mesures que le FN avait préconisé mais d’autres discutables et surtout elle ne va pas jusqu’au bout.
Par exemple le remboursement des frais sur justificatifs, comme c’est le cas aujourd’hui pour les collectivités locales, nous paraît une bonne chose.
Sur les emplois familiaux cela semble moins évident : ce qui a été reproché à François Fillon dans le « Pénélopegate » ce n’est pas le fait d’avoir employé sa femme, c’est le fait qu’elle n’aurait pas fourni de travail réel.
L’interdiction pure et simple ne règle pas le problème, il sera toujours possible à un député de faire embaucher un membre de sa famille comme assistant parlementaire par un collègue.
Ces questions nous semblent relever davantage du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la vérification des frais engagés et du travail réel des collaborateurs peuvent être traités par la questure.
Par ailleurs l’exigence du casier judiciaire vierge pour être député a été abandonnée. Pourquoi ?
Rappelons que la Commission d’Investiture du Front National demande depuis longtemps à tous les candidats à la candidature, quelle que soit l’élection, de fournir un extrait n°3 du casier judiciaire.
Sur les conflits d’intérêts la loi n’est pas non plus suffisamment claire, un parlementaire s’estimant en situation de conflit d’intérêts sur le vote d’un texte « pourra se mettre en retrait et s’enregistrer publiquement comme tel ». Il faudra attendre les décrets d’application pour savoir quelles seraient les conséquences de l’omission d’une telle déclaration.
Il y a enfin une disposition qui fait débat, c’est la suppression de la réserve parlementaire.
Rappelons que la Front National était partisan de cette suppression.
Aujourd’hui nos députés du Loir et Cher semblent le regretter.
Mais alors pourquoi Maurice Leroy et Guillaume Peltier ont-ils voté cette loi ? Marc Fesneau pour sa part ne figure pas sur le tableau des votes. Peut-être Jacqueline Gourault lui a-telle conseillé de ne pas participer au vote, selon une technique parlementaire éprouvée ? Elle même au sénat n’a pas participé au scrutin, alors que Jeanny Lorgeoux a voté pour.
Maurice Leroy se plaint comme beaucoup des conséquences de cette suppression pour certaines associations, il cite par exemple les écoles de musique de sa circonscription.
Cette remarque peut être entendue, mais cette réserve n’est pourtant pas l’argent des députés eux-mêmes, mais bien de l’argent public qu’ils dispersent selon leur convenance personnelle.
Cela peut être fait à bon escient, mais il y a parfois des dérives, c’est ainsi qu’on a vu les élus PS financer des associations politisées anti-FN avec l’argent du contribuable.
S’agissant des aides au tissu associatif local, ou aux communes qu’il s’agisse de patrimoine ou de tel ou projet cela pourrait relever d’un dispositif géré par le conseil départemental, qui récupérerai le montant de la réserve parlementaire des 5 parlementaires du département pour financer typiquement ce genre d’actions, mais sous contrôle des élus.
Au lieu de cela, M. Macron en profite pour faire une économie budgétaire au détriment le plus souvent des petites communes.
C’est une idée dont il serait intéressant de débattre lors des sénatoriales.
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