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Billets SNCF gratuits : la paille et la poutre.

B4759D3B-3837-4D7F-9067-AC05C1AAECEBInterrogé sur une station de radio, le député de Loir et Cher Guillaume Peltier (LR) déclare fièrement : « il faut supprimer les billets de train gratuits des cheminots !« 
Ce à quoi un auditeur lui répond du tac au tac « en tant que député, vous avez aussi des billets gratuits.« 
A court d’arguments, le dépité lui répond « ne cédons pas à la démagogie« .
Ben voyons !
Du coup, faut-il comprendre que Guillaume Peltier soutient la réforme de la SNCF ? Alors qu’il prétend co-gérer la Région Centre-Val de Loire de Loire avec François Bonneau (PS), il ne reste plus qu’à rejoindre le gouvernement. Ce ne serait qu’un revirement de plus.

 

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Apprentissage : un nouveau pas vers la concentration dans les métropoles ?

DYyl7NpX4BI3wmaIl ne fallait pas voter Macron !
La réforme de l’apprentissage lancée par le gouvernement inquiète beaucoup les Régions, les départements ruraux, les CFA des villes moyennes, qui évoquent le risque d’une concentration des formations au profit des Métropoles.

Nous citions il y a quelque temps l’exemple du bassin d’emploi de Romorantin, où il n’y a plus de formation initiale (LP ou CFA) dans les métiers de la mécanique générale (tourneurs, fraiseurs, ajusteurs).
Le projet d’un nouveau CFA interprofessionnel à Blois, qui devrait accueillir 1200 apprentis, risque fort d’être compromis, car il n’entre pas dans la logique des branches, que le MEDEF a imposé à Macron.
Ce choix risque d’avoir de graves conséquences car il faut savoir qu’en France il n’existe pas moins de 700 branches professionnelles, et que seules les plus importantes seront en mesure de gérer l’apprentissage. Et ce sont encore les PME-PMI, les artisans et commerçants qui seront pénalisés si jamais les CFA interprofessionnels venaient à disparaître.
Les Régions pourraient perdre de fait le rôle de pilotage que leur avait accordé la loi NOTRe, mais seraient amenées à financer le déficit des CFA, sans disposer des ressources correspondantes.
Ainsi la Région Centre-Val de Loire recevrait de l’Etat 10 millions d’euros, c’est la moitié de la somme qu’elle reverse aux CFA (la Nouvelle République du 29/03/2018).
Le projet de loi qui devait venir devant l’Assemblée nationale en avril est déjà reporté en juin. Comme pour la question de l’eau, dont nous parlions hier, les élus de terrain, parviennent à faire reculer certaines réformes concoctées à Paris par des technocrates hors sol, le plus souvent pour s’aligner sur les directives européennes.
Ce ne sont que les premiers reculs, mais c’est déjà un signe.
Le Président des Régions de France, Hervé Morin, s’adressant aux directeurs des CFA, aux formateurs et aux élus consulaires leur dit « allez voir vos députés En Marche » !
Mais la plupart sont des députés fantômes, ils ne vont à l’assemblée que pour voter tout ce propose le gouvernement.
D’ailleurs lors des 4 partielles en France métropolitaine depuis janvier, tous les députés En Marche ont été battus, parfois sévèrement comme dans le Loiret, et ce quelque soit leur adversaire. Nul doute que si l’élection avait lieu aujourd’hui, plus de la moitié des députés En marche perdrait leur siège et M. Macron sa majorité.
Alors nous ne pouvons pas nous empêcher de redire à M. Morin et à tous les Présidents de Région qui se plaignent aujourd’hui : « il ne fallait pas voter Macron !« .
Les élus du groupe FN sont intervenus sur cette question lors de la session de février.

Coeur de ville de Blois : le Front National avait vu juste.

Place Louis XIILe Plan « action coeur de ville » lancé par le gouvernement va bénéficier à deux villes de Loir et Cher : Blois et Romorantin.
Il faut toutefois relativiser l’importance de ce plan : 5 milliards d’euros sur 5 ans, dont une partie sous forme de prêts, répartis sur 222 villes, cela représente en moyenne 450 k€ par an et par ville, alors que la seule poursuite de la rénovation urbaine à Blois va mobiliser 34 millions d’euros.
Depuis des années nous n’avons cessé de répéter que la « politique de la ville » devait concerner toute la ville.
Nous avons dénoncé aussi le développement inconsidéré des surfaces commerciales périphériques, mais si les consommateurs font le choix de s’y rendre en masse, c’est aussi en partie en raison des difficultés d’accès au centre-ville.
Il faudrait parler aussi des cabinets médicaux et des cliniques qui ont quitté le coeur de ville, les cinémas etc…
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Loi NOTRe : le gouvernement recule sous la pression des maires.

Jacqueline Gourault ADCFJacqueline Gourault, accompagnée de Sébastien Lecornu, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, est venue jouer les pompiers face aux élus locaux inquiets du transfert de la compétence eau et assainissement aux intercommunalités au 1er janvier 2020 (la Nouvelle République  du 27/03/2018).
Le Congrès des maires demander un report, le gouvernement a fini par céder en repoussant le transfert à 2026 au maximum.
Il faut dire que dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, la loi NOTRe a été très mal préparée.
Ce qui démontre de la part de ses auteurs une méconnaissance des réalités du terrain. Par ailleurs la dimension financière n’a pas été suffisamment évaluée.
C’est encore plus inquiétant pour la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) qui doit être transférée également aux intercommunalités, sans que l’on sache comment elle sera financée.
Un exemple en Loir et Cher : les levées de la Loire. Domaine de l’Etat jusqu’à aujourd’hui, chargé de leur entretien, qui passera à la charge des collectivités. Avec la possibilité pour ces dernières de lever une nouvelle taxe ! Michel Chassier était intervenu sur le sujet lors du dernier conseil d’Agglopolys.
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France Eoliennes poursuivie pour escroquerie. A quand le procès de l’Etat ?

Eoliennes abandonnéesParc éolien abandonné (Hawaï). Le même spectacle demamin en France ?
Environ 590 victimes, 8 millions d’euros de préjudice estimé. Le procès qui s’est tenu durant trois jours à Orléans est peut-être le premier d’une longue série.

Et si au final c’est l’Etat qui était responsable ?
Dans l’affaire en cause, il s’agit de méthodes commerciales contestables, souvent utilisées d’ailleurs dans ce genre de démarchage.
Le verdict sera rendu le 15 mai (la Nouvelle République du 27 mars 2018).
Mais au-delà d’un litige commercial, c’est bien la question des éoliennes qui se pose.
C’est peut-être un véritable scandale d’Etat qui risque d’éclater.
En effet l’éolien est un eldorado financier dont le « business model » comme dirait les technocrates devrait être enseigné dans les écoles internationales de commerce : EDF est tenu d’acheter l’électricité produite par les consortiums éoliens (tous étrangers…) à un prix conventionnel 3 à 4 fois plus cher que celui auquel elle produirait elle-même cette électricité, et ceci avec une garantie de durée de 15 ans !
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Plan Régional de Santé : les élus FN demandent que les élus soient consultés.

débat santé 22-03_2Michel Chassier il y a un an lors d’un débat sur la santé à Blois.
Alors que la mobilisation se poursuit pour dénoncer la suppression de lits et de postes à l’hôpital de Blois, Michel Chassier, Président du groupe FN au Conseil Régional Centre-Val de Loire, avait écrit le 5 mars au Président Bonneau au sujet du Plan Régional de Santé, qui doit être voté le 29 mars par la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), avant que les élus n’aient la possibilité d’en débattre. Il demandait que le sujet soit évoqué lors de la commission permanente du 16 mars.

En même temps, un communiqué a été envoyé à la presse régionale, qui dans un premier temps n’a pas réagi, jusqu’à ce que la Nouvelle République le publie 10 jours après, le 15 mars.
Presque aussitôt le cabinet du Président faire répondre à Michel Chassier, par un mail envoyé à 9 h 59 le 15 mars, accompagné d’une lettre datée du 14, que le sujet serait bien abordé en Commission permanente
Il a toutefois fallu attendre la dernière minute de la réunion, sur insistance de l’élu FN, pour obtenir enfin une réponse.
En définitive le Président Bonneau s’est engagé à ce que les 3 représentants de la Région au CRSA ne prennent pas part au vote, en attendant que l’assemblée en délibère en Session plénière le 22 avril.
Il serait souhaitable qu’il en soit de même pour les Conseils départementaux, afin qu’il y ait un véritable débat public avant l’adoption du PRS, sur lequel les élus ne seront sollicités qu’après coup… pour donner un avis purement consultatif, les choses étant déjà décidées.

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Subventions, santé, ferroviaire : vos élus FN vous défendent au Conseil régional.

Réunion GP CPR 2018-03-16Les élus FN préparent la Commission permanente.
La Commission permanente a vu passer ce matin des dossiers habituels. Seuls les élus du Front National ont voté contre subvention à association dépendant de l’éducation nationale et qui contrairement à ses statuts et à la circulaire ministérielle avait pris position publiquement lors de l’élection présidentielle de 2017. Vous devinez dans quel sens.

Il ont dénoncé aussi un montage qui revient à ce que la Région finance une association à hauteur de 100%.
Ils ont voté comme toujours contre les actions de coopération internationale, le groupe UDC, qui un temps s’abstenait sur ces dossiers, les vote maintenant sans discussion.
Véronique Péan est intervenue au sujet d’une aide au logement d’étudiants étrangers, pour s’inquiéter de l’hébergement des étudiants français. La région parle de réciprocité, mais beaucoup de ces étudiants viennent de pays où les jeunes français ne vont pas étudier…

Suite de l’article sur le site du groupe FN-centre-Val de Loire.

Plan Régional de Santé : les élus régionaux seront-ils consultés ?

Hôpital BloisLes militants du FN41 devant l’hôpital de Blois le 25 mars 2017 pour faire connaître les engagements de Marine le Pen dans le domaine de la santé ( Joëlle Mélin).
Le 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.

Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions  (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Le Conseil régional n’a toujours pas été appelé à se prononcer, ce sera peut-être pour la session du mois d’avril, mais alors le PRS sera déjà voté, et les trois représentants de la Région auront voté le 29 mars sans avoir reçu mandat de l’assemblée.
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Hôpital public menacé : il ne fallait pas voter Macron !

FallaitPasVoterMacronLe 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions.
Il faut dire qu’il est prévu pour l’hôpital de Blois la suppression de 11 lits en maternité dès le printemps 2018, en attendant une restructuration encore plus radicale (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Pourtant ils auraient dû s’y attendre, ces nouvelles mesures étaient annoncées il y a un an par M. Macron.
Pour défendre l’accès à la santé et l’hôpital public, ils avaient le choix de voter pour Marine Le Pen.
C’est bien ce qui explique l’échec des mouvements de protestation depuis la rentrée dernière : comment ceux-là même qui ont appelé à voter Macron peuvent-ils mobiliser pour combattre des réformes qui étaient annoncées ?
Nous serions intéressés par contre de connaître la position des élus locaux membres du CRSA qui auront à se prononcer le 29 mars sur la Plan régional de santé.
Vous pouvez consulter la liste des membres du CRSA et poser la question directement à vos élus en leur écrivant à : ARS Centre-Val de Loire – Cité Coligny – 131 rue du faubourg Bannier – BP 74409 – 45044 ORLEANS CEDEX 1.
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Zones défavorisées, rapport Spinetta : ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes !

TER CVLLes élus régionaux ont été unanimes pour voter deux voeux à l’adresse du gouvernement.
L’un portait sur le maintien des zones défavorisées simples, qui conditionnent le versement des indemnités compensatoires de handicap naturel et donc la survie de nombreux exploitants, en particulier des éleveurs.
Le second visait à défendre les lignes ferroviaires « du quotidien », autrement dit les petites lignes jugées non rentables et condamnées au nom de l’ouverture à la concurrence.
Les élus du groupe FN avait assuré le Président de Région de leur soutien à ces voeux. Le groupe UDC avait été de jouer « perso » en déposant deux voeux sur les mêmes sujets. Ils ont finalement préféré les retirer.
Cela dit, nous ne sommes pas dupes. Comme nous l’avons déjà dit la question des zones défavorisées résulte d’une décision de Bruxelles, et la carte définitive ne sera connue, en principe le 1er mars, qu’après validation par la Commission européenne. Or le Président souhaitait, dans un rapport présenté au cours de la même session, donner encore plus de pouvoirs à l’Union européenne. D’où l’observation de Charles de Gevigney : « ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes« .
Nous aurions pu faire la même réflexion sur le ferroviaire, puisque la fermeture annoncées des lignes secondaires résulte de la mise en concurrence imposée par Bruxelles.
C’est Michel Chassier qui est intervenu sur le sujet, en expliquant comment la mise en concurrence s’opposait au principe même du service public, qui repose sur la notion de péréquation : les lignes rentables financent celles qui ne le sont pas.
Si l’on appliquait les conclusions du rapport Spinetta à tous les transports en commun, même le métro parisien ne roulerait plus !
Sans parler de la Poste, qui devrait abandonner la distribution du courrier en zone rurale.
On voit bien à quel point Macron est soucieux de suivre la feuille de route qui lui a été assignée par ses commanditaires. A vrai dire il n’a guère le choix, car les mêmes qui l’ont fait élire grâce aux médias qu’ils contrôlent peuvent demain le faire tomber s’il ne respectait pas ses engagements.

Lire la réponse de Michel Chassier sur le site du Groupe FN-CVL.

Région Centre-val de Loire : une session bousculée par une actualité… qui donne raison au FN !

MC GP FN-CVLMichel Chassier, président du groupe FN en Région centre-Val de Loire.
Nous l’avions annoncé aux médias régionaux dès lundi : cette courte session risquait fort de ressembler à une prolongation des voeux (voir aussi la Nouvelle République du 22/02)

En effet, sur les trois rapports abordés, on peut se poser la question des réels pouvoirs de la Région.
Sur l’emploi, premier sujet traité ce matin, la Région est en train de perdre face au gouvernement sur l’apprentissage, elle a surtout en charge la formation professionnelle, mais le plan dit des « 1 million de formation » a largement dérivé sur des formations non qualifiantes pour faire du chiffre. Au final l’impact de la politique régionale sur le chômage est vraiment difficile à évaluer, mais il n’est certainement pas déterminant. Jeanne Beaulier, Ludovic Marchetti et Phililippe sont intervenus tour à tour (voir le site du groupe FN-CVL).
Ensuite le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation fait partie des ces schémas obligatoires que la Région doit voter… mais qui n’a qu’une valeur indicative. Qu’on le veuille ou non, la Région ne peut pas décider l’ouverture ou de la fermeture d’une filière universitaire, d’une école d’ingénieur, de la création d’une communauté universitaire, encore moins de la question de la 1ère année de médecine à Orléans ! Tout au plus peut-elle être appelée à financer des bâtiments, des équipements, quelques bourses doctorales ou encore ce qui relève de la vie étudiante (santé, logement, social). Véronique Péan, Stanislas de la Ruffie et Matthieu Colombier sont intervenus sur le sujet (voir le site FN-CVL).
Mais le rapport le plus « chaud » était abordé l’après-midi, il était question des Fonds européens structurels d’investissement post-2020. En fait la région devait se positionner 
entre les 5 scénarii du livre blanc sur l’avenir de la politique de cohésion présenté il y a un an par M. Juncker.
Et d’emblée le président Bonneau et sa majorité défendent l’idée du toujours plus d’Europe, en augmentant la contribution des Etats et en créant si besoin un impôt européen.
Michel Chassier, Jean-René Coueille, Charles de Gegigney et Stanislas de la Ruffie sont intervenus pour exprimer la position du Front National, seul à voter contre ce rapport, mais le groupe UDC de Guillaume Peltier a été obligé de s’abstenir (voir le site FN-CVL).
La séance s’est poursuivie ensuite par une série de voeux. Nous y reviendrons.
Encore une fois ce qui pensaient que le FN n’avait plus rien à dire en ont été pour leurs frais.
Non seulement nos élus sont présents sur tous les sujets, mais en plus ils sont les seuls à être parfaitement cohérents.
Au contraire de ceux qui pleurent sur la carte des zones défavorisées ou sur le ferroviaire, sans reconnaître que cette situation qu’ils dénoncent n’est que la conséquence de leurs choix.

Zones défavorisées : les promesses seront-elles tenues ?

manif agriculteurs Blois_1Suite à leur action déterminée, les agriculteurs de la Sologne loir-et-chérienne ont obtenu la promesse du maintien de toutes les communes classées jusqu’ici en zone défavorisée, condition sine qua non pour bénéficier d’aides indispensables à la survie des exploitations, particulièrement dans l’élevage.
Mais en contrepartie d’autres communes de la Région Centre-Val, de Loire en sont exclues.
Dans un projet de voeu à l’occasion de la prochaine session le président Bonneau déplore « 
le fait que les critères du Ministère de l’Agriculture amenèrent à des résultats radicalement différents au fil des semaines. »
Il semble que la carte évolue aussi au gré des protestations.
Lors de la dernière commission permanente vendredi dernier, Harold Huwart, 5e vice-Président délégué développement Économique, à l’économie sociale et solidaire et à l’agriculture, a déclaré que la carte allait être rendue publique.
Il ignorait sans doute que deux jours plus tôt le ministre avait dit le contraire, préférant attendre la validation de Bruxelles le 1er mars. Michel Chassier lui a d’ailleurs répondu : « la France propose, Bruxelles dispose. »
Mais le plus étonnant dans ce contexte, c’est de voir tous ces élus PS, Verts, LR, UDI, soutenir les agriculteurs alors qu’ils ont depuis des années, tour à tour aux affaires, soutenu les politiques qui ont conduit notre agriculture dans cette situation.
Pire, ils n’entendent pas en changer, puisqu’ils ont tous soutenu Macron il y a un an. Charles de Gevigney leur a fait remarquer à son tour : « vous en êtes réduits à quémander auprès de l’Europe « .
La question va revenir jeudi prochain en session plénière.

Ferroviaire, zones défavorisées : l’Etat ne tient pas ses promesses, car c’est l’Europe qui décide.

filiere-bovin-laitAvec la politique de Bruxelles relayée par Macron, il n’y aura bientôt plus de vaches dans nos campagnes. Elles ne pourront pas non plus regarder passer les trains qui disparaissent…
En marge de la Commission permanente régionale qui se tenait ce matin à Orléans, le président Bonneau a évoqué deux dossiers d’actualité : les zones agricoles défavorisées et le ferroviaire avec le rapport Spinetta.

Au sujet des ZDS la Région demande le maintien des zones existantes, tout en retenant les nouvelles, et déplore les revirements permanents du gouvernement, qui modifie la carte jour après jour au gré des protestations.
Dans le débat qui a suivi Michel Chassier a souligné que la carte définitive, qui devrait être arrêtée cette semaine, ne sera pas publiée avant le 1er mars, car elle demeure soumise à l’approbation de Bruxelles.
Enfonçant le clou, Charles de Gevigney s’étonne de voir tous ces élus PS, LR, centristes ou écologistes, quémander sans cesse auprès de Bruxelles. C’est le fruit amer des politiques qu’ils ont tous soutenues depuis des années.
Même chose sur le ferroviaire, où la Région se vantait d’être parvenue à un accord favorable avec l’Etat pour le transfert des lignes TET. Le rapports Spinetta vient tout remettre en cause… alors que les premières rames sont déjà commandées !
Mais là aussi, le couperet de la concurrence imposée par Bruxelles met la France et la SNCF au pied du mur.
Les élus FN sont également intervenues sur plusieurs rapports, refusant notamment des subventions pour des actions qui n’ont pas abouti, ou encore pour des projets qui ne relève pas de l’intérêt général, comme la coopération internationale ou encore les Assises du journalisme de Tours qui soutiennent le renforcement de la censure sur Internet.
Les élus du groupe UDC de Guillaume Peltier ne sont intervenus sur aucun des rapports, ils se sont contentés d’une seule abstention sur un dossier.
Au fils des réunions, on constate que le Front national est bel et bien la seule opposition crédible.

80 km/h : ils continuent à vous mentir !

A5_TRACT_80KM_H_HD_STC_Page_1Dès le 10 janvier nous avions réagi sur le blog du FN41 à l’annonce de la limitation à 80 km/h sur les routes.
En invitant les défenseurs de la mesure à présenter leurs arguments, que nous aurions volontiers publié pour ouvrir le débat.
Bien que notre site reçoive plus d’un millier de visiteurs chaque jour, nous n’avons eu aucune réponse.
C’est bien la preuve que les partisans de cette mesure craignaient de voir leurs arguments réfutés.
Nous avions également déploré une mesure prise sans concertation et sans même que les résultats de l’expérimentation, menée sur 13 km sur la RN 57 entre Vesoul et Rioz, 55 km sur la RN 151 entre Auxerre et La Charité-sur-Loire, 18 km sur la RN 7 entre Crozes et Hermitage-Valence entre juillet 2015 et juillet 2017 ne soit rendue publique.
On comprend maintenant pourquoi.
Grâce à l’association « 40 millions d’automobilistes » les conclusions de cette expérimentation ont fuité.
Et ils démentent catégoriquement le discours officiel. Les pro-limitation se défendent en disant que « les tronçons étaient beaucoup trop petits et la durée trop faible pour tirer des conclusions concernant l’accidentalité. » Une expérience sur 2 ans cela paraît tout de même significatif. Quand à la longueur des tronçons, elle a été choisie au départ par ceux-là même qui étaient certains de démontrer l’efficacité de cette mesure.
Enfin l’exemple du Danemark que nous rappelions dans un article précédent est quant à lui tout à fait probant, puisqu’il concerne tout le pays.
Il ne reste désormais pas d’autre issue au gouvernement que de revoir sa copie et de renoncer à cette mesure imbécile, dont même macron ne voulait pas durant sa campagne. Mais il n’est pas à un reniement près…
N’hésitez pas à signer la pétition en ligne du Front National.

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Après le PLUi, ce n’est pas le beau temps !

MLP maires rurauxMarine Le Pen à l’écoute de maires ruraux en Indre et Loire.
Encore une fois le FN avait raison, mais il n’a pas été entendu par les élus locaux. Il faut dire qu’ils ne sont pas toujours vraiment libre de leurs décisions.
Défendre la commune et la vraie démocratie de proximité.

La question de l’intercommunalité revient dans l’actualité avec les plans d’urbanisme, désormais intercommunaux (PLUi).

Le Front National a toujours été le défenseur de la commune, qui doit rester l’échelon essentiel de la démocratie de proximité et pour cela conserver un certain nombre de prérogatives, dont l’urbanisme.
Nous l’avons souvent répété, à Blois comme au sein de l’Agglo, l’intercommunalité se justifie pour traiter de sujets qui dépassent le périmètre communal : transports urbains, réseaux d’assainissement et parfois d’eau potable, collecte et traitement des ordures ménagères, réalisation d’équipements structurants intéressant tout un bassin de vie.
Mais il existait depuis longtemps pour cela des syndicats de communes, à vocation unique ou multiple, adaptés aux différent périmètres selon le sujet à traiter.
Des formes plus intégrées d’intercommunalité ne sont pas non plus à écarter systématiquement dans un objectif de cohésion du territoire autour d’une ville-centre par exemple, où afin de mutualiser des charges et des moyens.
Mais nous avons toujours défendu la délégation de compétence plutôt que le transfert vers une collectivité qui délibère trop loin de la population. On le voit lors des conseils d’agglomération, où le public est pratiquement absent.
Nous avions aussi alerté sur la question de l’urbanisme.
Une politique de reconcentration urbaine.
Il y a longtemps déjà que des maires nous avaient alerté. Avant même la PLUi, les différents schémas de cohésion territoriale avaient imposé des contraintes, parfois contradictoires, aux maires ruraux.

Durant la campagne des législatives de 2012, un maire du sud de Blois s’était déjà plaint auprès de notre candidat des contraintes qui lui étaient imposées. Dans un premier temps, on l’avait obligé à construire des « logements sociaux », que l’Agglo voulait répartir sur le territoire. Mais dans le même temps, les zones d’activités étant de la compétence de la même Agglo, il n’avait plus la liberté de faire venir de nouvelles entreprises. On lui demandait donc d’accueillir des gens qui ne pourraient pas trouver de travail dans sa commune et devraient aller à Blois tous les jours… si toutefois ils avaient un emploi.
Puis, revirement après le « Grenelle de l’environnement », il fallait limiter l’emprise urbaine sur les terrains agricoles et limiter les déplacements domicile-travail, donc faire revenir des habitants vers la ville-centre… qui se dépeuplait et perdait en même temps des contribuables !
Ce qu’avoue Stéphane Baudu en disant qu’il faut stopper l’hémorragie des villes chefs-lieux. Mais pour cela il faudrait peut-être se demander ce qui pousse beaucoup de nos concitoyens à les quitter : impôts, prix du foncier, insécurité, cohabitation devenue impossible dans certains quartiers avec des populations inassimilées…
Les maires n’ont plus la parole.
Aujourd’hui avec le PLUi les maires ont définitivement perdu leurs prérogatives en matière de permis de construire, et se voient imposer des quotas.

Alors que chacun dans son discours prétend défendre la ruralité, on vit bien que la politique suivie par nos gouvernants c’est au contraire la reconcentration urbaine, qui favorisera d’ailleurs les métropoles jugées plus attractive. On le voit avec Blois, qui continue à se dépeupler malgré ces nouveaux dispositifs, et c’est même l’Agglo qui enregistre pour la première une légère diminution de population selon l’INSEE.
Ce débat va se retrouver au coeur l’élaboration du SRADDET.
En contrepartie les communes rurales se voient imposer des secteurs « NGV » ( zone naturelle gens du voyage ») que les élus ont eu la surprise de découvrir dans le document final.
Moins d’habitants, plus de gens du voyage… et de migrants !
« Moins d’habitants mais plus de gens de voyage » conclut l’article de la Nouvelle République publié ce lundi. Sans compter les migrants que M. Macron veut accueillir encore plus nombreux pour satisfaire Mme Merkel et que le gouvernement, là aussi, veut répartir pour « revitaliser nos campagnes » !
Il serait temps que tous ces élus locaux réagissent, en particulier au sein des conseils communautaires, où malheureusement ils craignent trop souvent de prendre la parole.
Sinon, comme le constate Daniel Roinsolle, le maire de Thenay : « Ils nous emmènent où ils veulent : on parle de concertation, mais on voit bien que les décisions sont déjà prises ».
C’est la même chose pour la fameuse « démocratie participative » dont le FN dénonce la supercherie.
Encore une fois les faits nous donnent raison.

Zone agricoles défavorisées : les agriculteurs solognots gagnent une manche.

Philippe_Loiseau_tracteurPhilippe Loiseau, député français au Parlement européen, membre de la commission Agriculture et développement rural.
Les agriculteurs solognots, après avoir passé 3 nuits à bivouaquer devant la sous-préfecture de Romorantin, ont levé le camp hier suite à la promesse qu’ils ont reçue du ministère d’un rétablissement des communes exclues dans le périmètre des zones agricoles défavorisées simples (la Nouvelle République du 10/02/2018).

On ne peut que s’en féliciter, à condition que tout cela soit confirmé dans la carte officielle qui ne sera publiée que la semaine prochaine, alors qu’il faut s’attendre à de nouveaux arbitrages (*).
Car dans le même temps, 200 communes de la Région centre Val de Loire demeurent exclues, et les agriculteurs d’Indre et Loire bloquaient hier encore le péage de l’A10 à Monnaie. Sans parler des blocages dans la région de Toulouse ou de Montauban, passés pratiquement sous silence par les médias macronistes.
Comme nous l’expliquions il y a trois jours, cette réforme imposée par Bruxelles doit être « budgétairement soutenable, dans un contexte contraint ». Par conséquent à budget égal avec une Europe élargie à 28, dont des pays aux revenus moins élevés qu’en France, nous serons forcément perdants.
Et si les agriculteurs solognots semblent avoir gagné cela veut dire, dans une enveloppe qui ne changera pas au niveau national, que d’autres départements perdront.
En fonction de la contestation ici où là il y aura sans doute encore des ajustements.
La méthode gouvernementale n’a pas changé : donner d’une main pour reprendre de l’autre, déshabiller Pierre pour habiller Paul, lâcher un peu de lest lorsque la contestation est trop forte… Toutes les combines de cet ancien monde politique qui n’a pas changé, incarné aujourd’hui par Macron que les Français ont élu il faut dire par couardise.
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Zones défavorisées : les agriculteurs solognots ne lâcheront pas.

1343608_3_31cd_manifestation-d-agriculteurs-qui-veulentAprès la manifestation du 23 janvier, les agriculteurs solognots attendaient une réponse. Ils avaient été reçus il y quinze jours par un conseiller du Premier ministre, mais depuis plus rien.
C’est pourquoi ils ont décidé de s’installer devant la sous-préfecture de Romorantin, malgré le froid et la neige, pour y camper jusqu’à obtenir satisfaction (la Nouvelle République du 7/02/2018).
Il faut dire que pour certains éleveurs la fin des aides signifierait l’arrêt de l’activité, faute de prix rémunérateurs qui leur permettraient de vivre.
Et ce n’est pas le CETA ou les accords avec le MERCOSUR qui vont améliorer la situation. Là aussi Macron, reniant ses promesses, demande que les négociations soient accélérées.
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Contre le 80 km/h : le FN soutient les manifestants.

DVIcK76W4AE3hukLe combat contre la limitation à 80 km/h continue et s’amplifie.
A l’occasion d’une nouvelle journée de manifestations ce samedi, près de 2 000 motards se sont rassemblés devant la Préfecture de Châteauroux, venant des 6 départements de la Région.
De nombreux sympathisants du FN se trouvaient parmi eux et plusieurs de nos responsables sont venus se joindre à eux, au départ de la manifestation dans le Cher, et à l’arrivée à Châteauroux avec Mylène Wünsch, Secrétaire départementale de l’Indre.
D’autres actions sont prévues afin d’obtenir l’abandon du projet.

Deuxième sortie d’autoroute : toujours l’impasse.

Péage A10Nicolas Perruchot relance le projet d’un deuxième échangeur sur l’A10 à hauteur de Blois (la Nouvelle République du 29/01/2018).
Il souhaite relancer les études qui sont pour le moment au point mort, faute d’une entente entre le Département, Agglopolys, Cofiroute et la Caisse des Dépôts.
Il semblerait qu’un accord  puisse intervenir rapidement.
Mais sur quel périmètre portera l’étude ?
Nous avions déjà fait remarquer que la solution d’un échangeur du côté de Saint Sulpice n’était guère convaincante en raison de la configuration du réseau routier et de l’impossibilité de relier le sud de la Loire.
Cela resterait donc une solution urbaine, sans répondre à tous les enjeux de développement de l’Agglomération.
C’est pourquoi nous proposions l’étude d’une sortie à Herbault, qui serait moins coûteuse et permettrait de désenclaver la partie sud-ouest de l’agglomération.
Au niveau de Blois, le problème se situe surtout en sortie d’autoroute à cause du trafic local.
Outre l’aménagement en cours du Rond Point de Cap Ciné, nous avions également proposé, dès les municipales de 2008, une bretelle qui éviterait le rond-point des Châteaux pour se raccorder à la rocade nord, ce qui éviterait en même temps que les rues Robert Debré et Robert Nau servent de délestage pour rejoindre la route de Châteaudun et la route de Vendôme.
Le raccordement à la route de Châteaudun pourrait également être amélioré.
Côté entrée au péage de La Chaussée, une voie supplémentaire serait également à envisager, mais cela relève de Cofiroute qui va, comme toutes les sociétés d’autoroutes, augmenter ses tarifs au 1er février… pour financer ses invetissements.
Nos élus blésois tenteront de porter ces propositions afin qu’elles soient prises en compte dans les études.

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« FRIC-FRAC » à Orléans : on nous prend pour des pigeons !

01 parpaing transpaletteUne « oeuvre » de Saba Innab.
Les élus régionaux étaient appelés à voter la semaine dernière la subvention annuelle au Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de la Région Centre-Val de Loire.

Plus de 1 400 000 € sur un budget de 2,7 millions, l’Etat apportant pour sa part 750 000 €.
Quant au FRAC lui-même, il ne prévoit que 10 000 € de billetterie pour des visites de plus en plus rares, puisqu’en 2017 les prévisions étaient de 41 000 € pour la billetterie…
Michel Chassier, au nom du groupe FN, est intervenu lors de la commission permanente du 19 janvier pour critiquer ce mode de fonctionnement.
D’autant plus que 312 450 € de résultat 2017 sont reportés en 2018, qui correspondent tout simplement à des subventions non utilisées.
Inutile de préciser que seul le groupe FN a voté contre cette dépense, approuvée sans la moindre critique par le groupe de Guillaume Peltier.
Et si vous voulez savoir à quoi sert votre argent, en voici un exemple concret avec « oeuvre d’art », intitulée « home is past » qui a été conçue par l’architecte Saba Innab.
Le communiqué de presse officiel de l’exposition précise :« élevée à  partir d’un élément de maçonnerie standard, cette sculpture détourne le parpaing de sa fonction première et s’affirme comme un anti-monument.(…) A travers ce geste , Saba Innab réinvestit la nature éphémère et nomade de l’ancienne architecture, pour élaborer un paysage pluriel, à la fois minéral et immobile, paisible et ludique, qui s’offre au public et à toutes les réappropriations »…
Mais personne ne dit combien ça coûte.
Le Front National a publié un communiqué de presse que l’on peut trouver sur le site du groupe FN-CVL.

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Zone rurales défavorisées : la France sous tutelle, les éleveurs en première ligne.

manif agriculteurs Blois_1Image d’illustration : manifestations d’agriculteurs à Blois en 2016.
Les agriculteurs solognots manifestaient hier à Romorantin pour le maintien de la Sologne en zone défavorisée (la Nouvelle République du 24/01/2018).

En cause le nouveau zonage actuellement à l’étude au ministère de l’Agriculture avec les représentants des professions agricoles et des Régions.
Une fois de plus cette révision, qui concerne tous les Etats membres de l’UE, est une obligation qui découle des observations de la Cour des comptes européenne.
Même si chaque Etat a la possibilité de mettre en avant des spécificités qui lui sont propres et dispose de marges de manœuvre, il s’agit donc bien d’une conséquence de la politique agricole de l’Union européenne.
A cela s’ajoute le lobbying des écologistes et prétendus tels, qui poussent à réorienter une partie des aides vers des mesures agro-environnementales, qui relèvent parfois davantage d’une politique d’aménagement du territoire que des aides agricoles, puisqu’il ne s’agit pas de productions à proprement parler.
Les agriculteurs solognots ont obtenu un rendez-vous au ministère de l’Agriculture d’ici vendredi.
Mais la France sous tutelle de l’UE n’a pas beaucoup de marges de manoeuvres.
Les élus du groupe Front National au Conseil régional, qui n’ont pas été associés à cette réflexion au niveau de la Région, vont s’adresser au Président de Région pour connaître sa position. 

Sécurité routière : sans permis au volant, mort au tournant ?

accident de la routeImage d’archives.

La Nouvelle République relate les péripéties d’un homme de 24 ans, convoqué au Tribunal de Blois pour plusieurs infractions au code de la sécurité routière : conduite sans permis, sans assurance ni carte grise et délit de fuite une première fois, puis deux ans plus tard – à nouveau pour une conduite sans permis.

L’accusé avoue d’ailleurs de manière assez spontanée conduire régulièrement depuis ses 13 ans sans le titre officiel, la voiture qu’un « grand de la ZUP » lui prête. Pour sa défense, Me Denys Robiliard, évoque des problèmes de famille ainsi qu’une peine de prison en cours sans que l’on sache pour quels faits (l’accusé a déjà été inculpé pour d’autres faits antérieurs à ceux présentés).

Si parfois, faire preuve d’indulgence peut porter ses fruits, nous avons affaire ici à un multirécidiviste notoire qui par son comportement a mis potentiellement en danger les autres usagers de la route, y compris les piétons.

A l’heure où le gouvernement d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe imposera injustement une limite de vitesse à 80 km/heure pour sanctionner encore davantage les automobilistes sous prétexte fallacieux que cette mesure épargnera 400 vies par an (quand bien même les résultats d’une étude n’ont jamais été dévoilés) que propose-t-il au législateur face à ce genre de dérives judiciaires ?

Qu’elle est la responsabilité morale d’un avocat (et ancien député) envers le Tribunal pour déclarer en séance à propos de l’accusé « il sait conduire, il n’a jamais eu d’accident… il n’est pas dangereux ? ». Rappelons en guise de « plaidoirie électorale » que cet avocat déclarait à l’occasion des législatives de juin 2012 (pour lesquelles il était candidat et élu jusqu’en 2017) - dans les colonnes de la NR: « Je connais trop, par profession, les drames que constituent les accidents graves de la circulation, pour ne pas me préoccuper de la sécurité des déplacements »

Qu’elle est la responsabilité juridique d’un tribunal laxiste si l’accusé, condamné à seulement 6 mois de sursis et une amende ridicule – récidive à nouveau et commet cette fois-ci l’irréparable ? Sans que l’on sache si le prévenu à obligation de présenter des garanties quant à la passation et l’obtention du fameux sésame.

Mais le gouvernement préfère limiter la vitesse sur route plutôt que de s’attaquer au problème des conducteurs sans permis qui seraient plus de 600 000 en France et ont causé 241 décès sur la route l’année dernière (source Francetvinfo).
Les citoyens français sont en droit de se poser des questions.

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Notre Dame des Landes : nouveau reniement de Macron en forme de capitulation.

Notre Dame des Landes« Macron fait ce qu’il avait dit » : c’est ce que nous répètent en boucle les médias du système, qui ne sont pas avares de « fake news ».
Pourtant Macron s’était déjà renié en adoptant la limitation de vitesse à 80 km/h, après avoir dit pendant la campagne qu’il y était opposé.
De la même façon, il avait expliqué qu’il ferait l’aéroport de Notre de Dame des Landes.
Il vient encore de se renier en abandonnant le projet, il faut bien dire par lâcheté.
Certes le Front National n’était pas favorable à ce nouvel aéroport, mais le référendum consultatif avait tranché en faveur de sa construction et tous les recours en justice avaient échoué.
Mais face à une minorité d’extrémistes occupant les lieux, le gouvernement a capitulé piteusement, au mépris des citoyens et des élus locaux.
Cela démontre la véritable nature de M. Macron qui ne fait pas ce qu’il a dit, mais ce que lui dictent les puissants, les lobbies, et qui cède à la menace.
Il va maintenant se heurter aux riverains de l’aéroport existant, qui refusent son extension.
Au déni de démocratie et au reniement s’ajoute un gâchis financier qui n’est pas encore chiffré.
L’ancien monde est toujours bien là !

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Hausse des prix à la pompe : il ne fallait pas voter Macron !

FallaitPasVoterMacronLes Loir-et-Chériens s’insurgent contre la hausse des prix à la pompe au 1er janvier.
La Nouvelle République fait part de leurs réactions dans son édition du 9 janvier.
Les automobilistes ne sont pas dupes : ils ont bien compris que cette hausse (7,6 centimes d’euros en moyenne pour le gazole) n’est pas due au cours du baril de brut, mais à une nouvelle augmentation des taxes, qui représente déjà 70% du prix que vous payez à la pompe.
Comme le fait remarquer une des personnes interrogées, le carburant est aujourd’hui au même pris qu’en 2008, alors que le baril s’échangeait à 150 $, alors qu’il est retombé aujourd’hui entre 35 et 40 $ [NDLR : c'était les cours il y a un an, il est aujourd'hui un peu au-dessus des 60 $, mais toujours très loin des cours de 2008].
C’est la même chose d’ailleurs pour les tarifs du gaz, qui augmentent de 7% au 1er janvier essentiellement à cause des taxes.
Et comme le fait remarquer la NR, cette hausse du prix des carburants est particulièrement pénalisante dans un département rural où l’on a guère d’autre choix que d’utiliser la voiture pour se rendre au travail, pour aller faire ses courses, pour aller chez le médecin ou tout simplement pour rendre visite à sa famille.
Les élus du Front National avaient déjà fait remarquer que les usagers de la route étaient ponctionnés à hauteur de 321 millions d’euros par la Région, et à plusieurs reprises il se sont opposés à la hausse du tarif des cartes grises ou à la modulation régionale de la TICPE.
Mais nous disons clairement à certains qui viennent aujourd’hui pleurer : il ne fallait pas voter Macron !
Marine Le Pen avait pourtant averti les Français de ce qui les attendaient, y compris au cours du fameux débat, mais elle n’a pas été entendue.
Dès ce débit d’année les nouvelles taxes Macron vont ponctionner 4,5 milliards d’euros supplémentaires, alors qu’il prétend diminuer les impôts et redonner du pouvoir d’achat.
Il serait temps que les Français se réveillent !

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Projet de parc éolien à Epuisay : qui va payer la facture ?

Enquête publique EpuisayPropagande pour les éoliennes à la mairie d’Epuisay. En arrière-plan les portraits de Macron et de Momo… qui ne dit mot ?
‘installation des éoliennes se heurte de plus en plus en plus à l’hostilité des populations.

La consultation publique a bien eu lieu comme la loi l’exige, mais les habitants ont-il été bien informés ?
Tout au long de la procédure ils ont été abreuvés par la communication des porteurs du projet qui a déployé tous les moyens pour convaincre. Est-ce que cela sera suffisant ? Les opposants attendent maintenant la réponse du Préfet (la Nouvelle République du 30/12/2017), mais les conclusions du commissaire-enquêteur ne leur laissent pas beaucoup d’espoir.
Il faut dire qu’en France on autorise l’installation des éoliennes à 500 m d’une habitation (540 m dans le cas d’Epuisay) contre 1 500 m en Allemagne, distance préconisée par l’académie de médecine.

Outre la pollution sonore et visuelle, la pollution du site (300 à 400 m3 de béton armé au pied de chaque mât) la question qui se pose c’est bien sûr la rentabilité économique de ces installations.
Chacun sait que la production des éoliennes est aléatoire, irrégulière et qu’il faut en outre prévoir des centrales à gaz pour suppléer à leur défaillance. Celles qui seraient installées à Epuisay, avec des pales d’un diamètre de 92,5m,  n’atteignent leur pleine puissance qu’avec un vent de 12m/s (43,2 km/h). Or l’étude d’impact annonce fièrement page 21 que « les vents dominants dépassent allègrement les 9m/s. » Sans dire combien de jours par an.
En lire plus …

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