C’est la troisième hausse des tarifs réglementés du gaz depuis celle d’octobre (1,2%) et novembre (2,6%).
Celle du 1er janvier sera de 7%. En réalité 2,3% correspondent à la hausse des cours du pétrole et du gaz, mais 4,7% proviennent de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN) qui passe de 5,88 euros par mégawattheure (mWh) consommé à 8,45 euros/MWh, soit une hausse de 43%.
C’est la conséquence de la hausse au 1er janvier de la contribution climat énergie destinée à punir ceux qui utilisent l’énergie fossile, hausse votée dans la loi de Finances 2018 par les députés-godillots.
Pas de doute Hulot nous prend pour des sots, Macron nous prend pour des …ons.
Les baisses d’impôts annoncées seront compensées plus que largement par les taxes, prélèvements, cotisations, péages… qui ont le mérite de ne pas rentrer dans le calcul de la fiscalité obligatoire, mais qui sont payés par le plus grand nombre.
Pour rendre à César ce qui appartient à César, rappelons que cette taxe remonte à la loi de Finances 1986, le Premier ministre était alors Laurent Fabius, et le ministre des Finances Henri Emmanuelli.
Mais on peut compter sur le tandem Hulot-Macron pour la faire prospérer.
Hausse des tarifs du gaz : merci à la taxe Hulot-Macron.
Budget 2018 : le Front National domine le débat en Région Centre-Val de Loire.
Concertation pendant une suspension de séance.
Dès l’ouverture du débat sur le budget 2018, l’UDC (Union de la Droite et du Centre) annonce la couleur : par solidarité avec la majorité régionale en raision de la baisse des dotations de l’Etat, leur groupe se prononcera pour une abstention « vigilante ».
A part cela, Constance de Pélichy qui remplaçait Guillaume Peltier « alité » n’avait pas grand chose à dire, sauf proposer un amendement sur le démocratie participative pour trouver un prétexte à ne pas voter le budget.
L’intervention de Michel Chassier au nom du Groupe FN était d’une autre teneur ( Rapport-17.05.01-Budget-Primitif-2018-Intervention-Générale-Michel-CHASSIER.)
Remettant les pendules à l’heure l’élu FN a rappelé que ce que le président Bonneau considère comme une « affirmation du fait régional » n’est rien d’autre que le désengagement de l’Etat, qui transfère des compétences sans les financer, ou du moins très partiellement.
Mais surtout la Région repousse une fois encore les choix qu’imposerait la contrainte budgétaire, en poursuivant une politique de dispersion des moyens qui frise parfois le clientélisme.
Faute de faire des choix et d’affirmer une stratégie régionale, l’exécutif s’est contenté de rogner ici et là, diminuant les crédits pour plusieurs programmes de développement économique qu’il s’agisse de l’artisanat, de l’agriculture ou même de l’innovation. Même chose sur les politiques territoriales : les CRST (Contrats Régionaux de Solidarité Territoriale) passé avec les Pays, les Intercommunalités et les Agglomération seront prolongé sur 6 ans au lieu de 5. Autrement à volume équivalent l’enveloppe annuelle des crédits baisse de 16,7%.
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Montoire : Jean-Yves Narquin aux côtés des élus pour défendre la Poste.
Jean-Yves Narquin, maire de Villedieu le Château était présent à Montoire aux côtés des maires du canton de Montoire pour remettre une pétition du collectif des postiers signée par plus de 2000 habitants.
Maurice Leroy était présent sur place, à la manière des pompiers-pyromanes, en rappelant la mission de service public de la Poste, alors même qu’il soutient depuis toujours les politiques qui ont livré la Poste à la concurrence déloyale d’opérateurs qui n’ont pas les mêmes contraintes.
Au contraire Jean-Yves Narquin était parfaitement dans son rôle en rappelant qu’il faut « rester en cohérence avec ses opinions, pour la défense des ruralités et éviter le désert public postal » (la Nouvelle République du 18/12/2017).
Rappelons que la Poste était encore il y a trente ans un service public efficace qui délivrait le courrier 6 jours sur 7, avec une présence sur tout le territoire (144 bureaux et annexes dans le Loir et Cher).
Mais l’Union européenne fait pression depuis des années pour faire entrer le service postal dans le champ de la concurrence, au détriment des usagers qui deviennent des clients à qui il faut vendre toujours plus et toujours plus cher pour rentabiliser l’entreprise. Avec la complicité des Leroy et autres élus LR, UDI, PS, MoDem et aujourd’hui En Marche… arrière.
Plan régional de santé : le Front National en alerte.
Michel Chassier intervient sur le PRS à Bourges en 2012.
Le Plan Régional de Santé est élaboré par l’Etat afin de définir l’organisation territoriale des services de santé et les moyens correspondants.
Sa dernière révision date de 2012, le projet pour le futur PRS doit être présenté le 6 décembre.
Déjà certains syndicats de la santé et de l’action sociale appellent à manifester.
Il faut dire que dans l’optique de M. Macron, le budget de la Sécurité sociale est appelé à contribuer à la réduction des déficits publics alors que l’Etat diffère toujours son propre effort.
Il faut donc s’attendre à un nouveau programme d’économies, à la fermetures d’hôpitaux de proximité, à la réduction des budgets. Sous la pression de l’UE, l’objectif est de supprimer en France 22000 postes dans la fonction publique hospitalière et 16000 lits.
Rappelons que le Conseil régional est consulté simplement pour émettre un avis.
En 2012, c’est le Front National qui est parvenu à faire changer l’avis de la Région, puisque le président Bonneau avait proposé un avis « favorable avec réserves« . Seul le Front National avait logiquement proposé un avis défavorable, en reprenant les critiques formulées par la majorité dans le rapport de présentation.
Après une suspension de séance, François Bonneau s’est rallié à notre point de vue. Seul le groupe de la Droite et du Centre avait maintenu un avis favorable.
Une fois plus cela démontre la perspicacité, la cohérence et l’efficacité de nos élus, qui n’étaient pourtant que sept à l’époque.
Un deuxième échangeur : à Blois ou à Herbault ?
Entrée de l’A10 au péage de Blois-la Chaussée : désormais la file de gauche est dédiée au télépéage.
La question d’un deuxième échangeur sur l’A10 à hauteur de Blois revient régulièrement au gré des campagnes électorales.
Il est vrai que la circulation en sortie de l’autoroute et dans tout le secteur pose un vrai problème.
Mais où se trouve la bonne solution ?
Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, posait à nouveau la question lors d’une visite d’entreprise (la Nouvelle République du 8/11/2017).
Mais pour les responsables économiques, le problème majeur demeure la traversée de la Loire.
Ce n’est pas forcément évident, car le bouchon qui se forme tous les matins bien au sud du pont Charles De Gaulle trouve son origine plus au nord, au niveau du rond-point de Cap Ciné, en cours de réaménagement.
Est-ce que cela suffira ? Nous le verrons d’ici quelques mois.
On peut remarquer toutefois que l’accès à l’autoroute ne comporte actuellement que deux voies, dont une réservée exclusivement au télépéage, ce qui paraît parfois insuffisant.
Une autre question se pose pour un deuxième échangeur.
A hauteur de la route de Vendôme ? Ce serait bien près de l’échangeur actuel, et pas évident à intégrer avec l’arrivée de la rocade Nord.
Au niveau de la route de Saint Lubin ? C’est un axe secondaire qui débouche très vite au sud sur la ZUP de Blois et on ne peut pas envisager un trafic poids-lourd vers le sud qui traverserait une zone urbaine dense et ne pourrait pas aboutir vers la Loire.
A plusieurs reprises les élus du Front National avaient évoqué une autre possibilité : une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver tout le territoire situé à l’ouest de la Forêt de Blois.
Un tel échangeur serait en outre équidistant entre Autrèche et la Chaussée Saint Victor, respectant l’intervalle moyen sur l’A10 entre le péage de Monnaie et Orléans : environ 15 km.
Certainement une idée à creuser.
Les maires ruraux victimes d’un système qu’ils cautionnent. De gré ou de force ?
Une nouvelle fois les maires ruraux se plaignent, à juste titre, du sort réservé à leur commune, et interpellent la ministre Jacqueline Gourault et le député macroniste Marc Fesneau.
Dotations, emplois aidés, taxe d’habitation, les sujets ne mécontentement ne manquent pas.
A cela s’ajoute les obligations imposées aux maires : gens du voyage, loi SRU, en attendant les nouvelles contraintes, tandis que les communes se voient progressivement dépouillées de leur autonomie et les maires de leurs pouvoirs au profit des intercommunalités.
Selon la Nouvelle République du 7/11/2017, les réactions de la salle ont parfois été vives.
Cela démontre à quel point M. Macron, son gouvernement et la majorité de ses députés recrutés sur Internet sont complètement déconnectés de la réalité du terrain.
Il ne représentent que l’oligarchie des affaires qui a fait l’élection car elle contrôle les médias, et la fracture entre les métropoles n’a jamais été aussi marquée.
Jacqueline Gourault a certainement été choisie pour amortir la colère des maires ruraux ou des villes moyennes, mais elle n’aura pas les moyens de contrer les décisions de M. Macron qui ne peut pas faire autrement qu’appliquer la feuille de route de ceux qui l’on mis en place pour accomplir leurs desseins.
Elle-même n’a d’ailleurs pas d’autre choix que de suivre docilement les consignes.
En réalité les maires ruraux sont prisonniers d’un système où il sont tenus, car ils sont étroitement dépendants par les intercommunalités, des départements, des Régions.
C’est un système que le Front National dénonce depuis longtemps. Nous demandons une clarification des compétences, une véritable réforme fiscale qui rendent les communes autonomes conformément aux principes constitutionnels de la libre administration des collectivités et du consentement à l’impôt.
Au conseil régional, nous l’avons encore rappelé lors de la dernière session.
L’occasion était donnée aux maires ruraux d’exprimer leur position lors des élections sénatoriales en septembre dernier.
Dommage qu’ils n’aient pas été plus nombreux à le faire, leur protestation aurait davantage de force aujourd’hui.
Couffy : Hulot sans hélico, une visite en catimini.
Nicolas Hulot était en Loir et Cher ce vendredi pour une visite symbolique, presque en catimini, destinée surtout à faire passer un message au national.
Pour faire oublier le slogan qui lui colle à la peau « tous à vélo, moi en hélico« , le ministre est venu de Paris par le train : sans doute l’unique Intercité qui permet de faire Paris-Blois le matin.
Il devait ensuite, accompagné d’un imposant dispositif de sécurité, visiter la Réserve Naturelle Géologique Régionale de Pontlevoy, mais la presse n’en a pas rendu compte, avant de se diriger vers les prairies du Fouzon dans un élevage caprin produisant l’AOC Selles sur Cher.
Le passage du cortège a bloqué partiellement les rues de Montrichard en ce jour de marché.
Venu défendre la biodiversité, il a été confronté à la réalité, comme le souligne la Nouvelle République.
Tout le monde bien sûr défend la biodiversité, c’est une cause entendue, de même que tout le monde combat la maladie, la pauvreté, etc…
Nos élus sont encore intervenus sur le sujet lors de la dernière session du Conseil régional.
Mais au-delà du discours, le problème des agriculteurs est de vivre et parfois même de survivre.
Or, certains éleveurs caprins ont dû cesser leur activité, faite d’avoir reçu les aides promises.
En cause le fonctionnement de l’agence de paiement chargée de verser les subventions dites « européennes », mais financées par la France.
Le gouvernement explique ces retards depuis 2 ans pas un problème informatique. La vérité c’est que les exigences de Bruxelles sont telles dans la gestion des dossiers que le système est de plus en complexe. C’est bien pourquoi le Front National demande que ces aides ne transitent plus par l’Union européennes, que la France retrouve la gestion de ces fonds qui lui appartiennent et puisse décider des critères d’attribution en fonction de l’intérêt des producteurs français. C’est cela aussi la souveraineté économique.
En sortant du site, il était attendu par des agriculteurs de la FNSEA, qui bloquaient la route avec leurs tracteurs pour demander une clarification sur l’usage des produits phytosanitaires, dont certains sont interdits en France mais autorisés dans d’autres pays de l’UE, dont la production vient concurrencer celle des producteurs français.
Au final il n’est pas ressorti grand chose de cette visite, le flou demeure sur les intentions du gouvernement, au sein duquel Hulot se donne un an avant de savoir s’il sert vraiment à quelque chose.
Pour terminer nous sommes surpris par l’absence des élus de la Région ou même des parlementaires, tout du moins ils ne sont pas visibles sur les photos.
Il est vrai que nos élus régionaux n’ont pas été conviés à cette visite…
Travailleurs détachés : routiers sacrifiés, mais pas que…
M. Macron se vante d’un bon accord sur les travailleurs détachés. Mais il ne parle pas de « victoire de la France », mais de « victoire pour l’Europe ».
Sur le fond, cet accord ne change rien.
- Le principe du paiement des charges au tarif des pays d’origine demeure, ce qui maintient une concurrence déloyale totale
– La réduction du délai de 24 à 12 mois -et en réalité à 18 mois- des missions continuera d’être contournée par la rotation de travailleurs
- Les pratiques indignes au regard du droit du travail comme le non-respect des temps de travail, les conditions d’hébergement précaire ainsi que les fraudes de toute nature n’ont pas été évoquées, ce qui veut dire que tout continuera comme avant.
En même temps, comme les médias le reconnaissent, les routiers français sont sacrifiés.
Bruno Robert ancien chef d’une entreprise de transports et Loir et Cher et ancien dirigeant d’associations professionnelles réagit aujourd’hui dans la Nouvelle République pour dénoncer cette distorsion flagrante de concurrence.
Dans le même temps la contribution de la France au budget européen va augmenter, passant de 18,7 à 20,2 milliards d’euros, alors que l’on demande aux Français de se serrer la ceinture et que l’on réduit les dotations aux collectivités.
L’amendement présenté par le Front National a bien entendu été repoussé et cette hausse a été votée par les députés LREM-LR-PS-MoDEm.
Il faut faire savoir que nos députés se battent jour après jour, à Bruxelles comme à Paris, contre ces décisions de l’Union européenne qui pénalisent notre pays.
Pendant que certains qui ont quitté le navire se contentent de sauter sur leurs chaises comme des cabris en criant « Frexit, Frexit ! » Tout en se prétendant gaullistes…
Après la CSG, les APL, le forfait hospitalier.
Durant la campagne présidentielle, Marine avait prévenu… et présenté d’autres solutions.
Exécutant fidèlement les ordres de ceux qui l’ont placé à l’Elysée, après avoir augmenté la CSG et diminué les APL, M. Macron va augmenter le forfait hospitalier de deux euros par jour.
De petite mesure en petite mesure, c’est bien le pouvoir d’achat des plus modestes qui va en souffrir.
Et pendant de ce temps-là l’Aide Médicale d’Etat accordée à des étrangers y compris clandestins qui n’ont jamais cotisé coûter désormais plus d’un milliard d’euros par an. Mais ce sont les Français qui vont se serrer la ceinture.
Lire le communiqué du Front National :
« La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé dimanche les mesures qu’elle entendait mettre en place pour réduire de 30% les dépenses de la sécurité sociale qu’elle juge « non pertinentes ». Comme toujours, ce sont les patients qui auront à souffrir des coupes claires et de l’austérité de la politique économique du gouvernement.
Lire la suite sur le site du Front National.
Passoires thermiques : le culot de Hulot après le mépris de Macron.
La logique du gouvernement : pénaliser ceux qui n’ont pas les moyens de faire les travaux… tout en supprimant les aides.
Le ministre de la « Transition écologique et solidaire » étudie un système de bonus-malus pour accélérer l’éradication des « passoires thermiques », traduisez les logements mal isolés.
Encore une fois on prend le problème à l’envers !
Dans le cadre de la loi de finances 2018, le gouvernement supprime le crédit d’impôt sur l’isolation des portes et fenêtre et promet, peut-être en 2019 de le reporter sur les chaudières. Pour chauffer des logements isolés ?
En même temps le zonage des prêts à taux zéro (PTZ) va exclure de facto les zones rurales et les villes moyennes, ce qui se signifie la totalité d’un département pour le Loir et Cher.
Les organismes HLM voient également leur budget réduit, ce qui aura un impact évident sur les travaux d’isolation qu’ils mènent régulièrement.
Enfin les collectivités locales se voient privées d’une partie de leurs ressources, ce qui va se traduite par une baisse des investissement, y compris dans la rénovation thermique.
On voit mal dès lors comment améliorer l’habitat.
Devant un tel constat, la proposition de M. Hulot est tout simplement scandaleuse.
Cela prouve qu’il ne suffit d’être un animateur de télévision pour devenir ministre. La communication ne suffit pas, il y a toujours un moment où quelqu’un va se rendre compte que le roi est nu.
Les professionnels du bâtiment considèrent d’ailleurs que cette proposition semble « difficilement applicable« . Et c’est un euphémisme.
En attendant nos élus vont tout faire pour qu’elle soit abandonnée, car ce sont d’abord les petits propriétaires, souvent âgés et qui voient leurs revenus amputés, qui vont une fois de plus être pénalisés.
Mais cela ne gène pas M. Hulot, dont tout le monde connaît la devise : « tous à vélo et moi en hélico !«
Conférence des territoires : boycotter ou pas ?
Suite aux annonces, pourtant attendues, du Premier ministre les Présidents de Région ont décidé de boycotter la Conférence des territoires.
Les élus régionaux et locaux du PS ont fait de même à Blois, puisque ni Marc Gricourt maire de la Ville, ni Charles Fournier, élu du Loir et Cher et vice-Président écologiste de la région n’étaient présents.
Il y avait pour cette conférence de lancement, autour de Jean-Pierre Condemine, Préfet de Loir et Cher, deux parlementaires : Maurice Leroy (UDI « constructif ») et Marc Fesneau (MoDem), le Président du Conseil départemental Nicolas Perruchot, le maire de Romorantin Jeannny Lorgeoux, les représentantes de l’association des maires et des maires ruraux, et un certain nombre d’élus.
Le Front National était représenté par Michel Chassier, Conseiller régional, conseiller municipal et communautaire de Blois.
A la différence des Présidents de Région et de certains élus présents, notre mouvement a le mérite de constance et de cohérence sur la question de la Réforme territoriale. Si le Préfet a pu évoquer un certain consensus autour de la loi NOTRe, Michel Chassier a fait remarquer qu’il y avait surtout un consensus pour une pause dans le rythme des réformes. L’élu FN a rappelé que la loi NOTRe a suivi la loi MAPTAM dans un intervalle de 18 mois, sans être accompagnée d’une réforme des finances locales pourtant nécessaire en raison des transferts de compétences.
Sur le fond il a souligné également, après Nicolas Perruchot, la contradiction entre le renforcement des Métropoles et la défense de la ruralité et villes moyennes comme Blois, au bénéfice des premières, qui vont encore concentrer, dans un contexte de restrictions budgétaires, davantage de moyens.
En résumé, de nombreux intervenants, y compris le représentant de l’Etat, font le constat du « sentiment de marginalisation » de certains territoires, allant jusqu’à évoquer parfois « la France périphérique », mais aucun n’envisage de remettre en cause la loi NOTRe qui concoure à aggraver cette situation, tandis que la question des moyens ne sera pas mise sur la table.
Faudra-t-il continuer à participer à ce type de réunions ?
La question mérite d’être posée.
Contrat de Plan : l’état ne tient pas ses engagements.
L’affaire de la ligne Orléans-Châteauneuf, inscrite dans le Contrat de Plan Etat Région 2015-2020 pose à nouveau le problème du respect des engagements de l’Etat.
En effet, le projet pourrait être remis en cause en raison de la politique d’austérité que le gouvernement impose… d’abord aux Régions.
Communiqué du Groupe FN Centre-Val de Loire :
« En dépit de l’ouverture d’une enquête d’utilité publique, François Bonneau est inquiet pour la ligne SNCF Orléans-Châteauneuf : « si l’Etat ne tient pas sa parole sur les grands projets la région ne pourra pas se substituer.
Or, dans le cadre de la rigueur budgétaire imposée par l’Union européenne, les assises de la mobilité ont évoqué la remise à plat de tous les grands projets liés aux infrastructures de déplacement, et cela concernerait Orléans-Châteauneuf.
Le groupe Front National avait déjà souligné lors de la signature du contrat de plan Etat-Région sa nature asymétrique, puisque personne ne peut contraindre l’Etat à tenir ses engagements, par nature modifiables au gré des changements de gouvernements.
Par ailleurs les élus FN s’étaient interrogés sur la pertinence du choix d’une ligne TER classique – on y avait envisagé des rames Regio2N capables de rouler à 200 km/h ! – au détriment d’une solution tram/train, comme cela s’est fait au nord de Rennes sur une distance équivalente.
Peut-être désormais faudrait-il reposer la question.«
Le 28 septembre le 1er ministre LR et M. Macron prononcera le discours d’ouverture du Congrès des Régions de France.
Les élus présents auront-ils le courage de lui réserver l’accueil qu’il mérite ?
Pas sûr, puisque pour la plupart ils ont fait voter pour celui dont ils déplorent aujourd’hui les décisions… qu’il avait pourtant clairement annoncées.
Nos élus régionaux seront sur place, nous vous tiendrons informés.
Macron met les Régions au régime « Grec ».
Le Front national, seule opposition cohérente à la politique Juncker-Macron.
On connaissait le fameux régime crétois ou diète méditerranéenne, recommandé pour perdre ses kilos superflus.
Mais l’Union européenne a inventé le régime Grec, sensé réduire la dette au prix d’une réduction drastique de la dépense publique, des salaires, des retraites en même temps qu’une augmentation de la pression fiscale.
Le problème c’est qu’au bout de trois ans, la dette grecque qui représentait 159% du PIB atteint désormais presque 180%.
La purge imposée par la troïka (Commission européenne, BCE, FMI) et appliquée par le Mélenchon Grec, Alexis Tzypras, bien que les Grecs ait rejeté ce plan par référendum à 61,3% en 2015.
Obéissant à la même oligarchie, Macron applique à son tour le « régime Grec » à la France, n’hésitant à tailler des les budgets de la défense, de la Police, de la Santé, du logement, tout en puisant dans la poche des collectivités locales.
Le plan annoncé par le 1er ministre LR de 57 millions d’euros d’investissements n’est bien sûr qu’un rideau de fumée, pour l’essentiel un jeu d’écritures comptables qui ne changera rien sur le fond, sauf à modifier la répartition de programme déjà inscrits dans le plan Hollande ou les contrats de plan Etat-Régions. Autrement dit déshabiller Pierre pour habiller Paul.
On le voit avec l’annonce brutale, à la veille du Congrès des Régions de France, d’une diminution de 450 millions d’euros de la part de TVA qui sera attribuée aux Régions dans le cadre de leur nouvelle compétence économique (la Nouvelle République du 26/09/2017).
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Taxes sur les carburants : Macron va frapper fort.
Avant même l’examen de la loi de finances pour 2018, le porte-parole du gouvernement annonce la couleur : dès le 1er janvier 2018 les taxes sur le gazole devraient augmenter de 10 % (7,6 centimes par litre), celle sur l’essence de 3,9 centimes.
Il faut rappeler que les taxes représentent déjà 70% du prix des carburants.
Cette hausse va toucher en particulier les budgets modestes, notamment en milieu rural ou péri-urbain où la voiture reste indispensable pour les déplacements quotidiens.
Cette taxe va également pénaliser les professionnels du transport, mais aussi les artisans et les petites entreprises. Au final, c’est le consommateur qui devra payer la note.
Alors que le gouvernement annonce une baisse de la fiscalité sur le quinquennat, il augmente les taxes sur les carburants, le tabac, il augmente la CSG, la taxe carbone etc…
Nous n’en sommes donc que le début, il est prévu d’ici 2022 une hausse de 31 centimes par litre sur gazole et de 15 centimes sur l’essence.
Et comme d’habitude l’écologie n’est qu’un prétexte : il s’agit d’abord de renflouer le budget de l’Etat.
Une partie de ces taxes est reversées aux Régions pour atténuer la baisse des dotations : pour la Région Centre-Val de Loire, cela représente près de 300 millions d’euros en 2016, alors que la Région refuse d’investir dans le réseau routier…
Seuls les élus du Front National ont dénoncé ce véritable détournement de fonds.
Gare de Blois : le stationnement en question.
La passerelle a été évoquée lors du dernier conseil, mais l’aménagement côté ouest n’est toujours pas traité.
Nous avons, après le conseil municipal de Blois, le témoignage d’un usagers quotidien de la SNCF.
« J’ai, ce matin encore, manqué mon train habituel, bien que je sois arrivé 20 minutes avant l’heure du train… Toutes les rues proches de l’accès passerelle au nord sont saturées : rue Alfred Halou, parking Nord de la Gare, avenue Médicis, rue du Pressoir Blanc, « Rond-Point » du cimetière, rue Frédéric Chopin !
Pas ou très peu de stationnement Rue Pierre de Ronsard, idem avenue Gambetta.
Je me suis garé sur l’unique place que j’ai trouvé à savoir rue Etienne Baudet, qui est plus une place de stationnement dédiée aux riverains qu’aux usagers de la gare.
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Vos élus au travail.
Réunion de travail des élus FN à Orléans le 6 juin.
Ce n’est pas encore l’heure des vacances pour nos élus.
Vendredi ils étaient présents lors des conseils municipaux pour élire les représentants de leur commune aux sénatoriales le 24 septembre.
Samedi et dimanche nos 2 élus régionaux étaient en formation à Orly sur l’agriculture dans les politiques régionales.
Olivier Besnard était ce matin au château de Talcy pour la signature de la Convention Cadre entre la Communauté de Communes Beauce Val de Loire et l’Office de Tourisme Intercommunautaire Blois-Chambord Val de Loire. la Région y était représentée par Martine Raimbault, conseillère régionale FN du Cher.
Ce soir Michel Chassier présidait la réunion du groupe FN à Orléans avant la Commission permanente de vendredi.
Mathilde Paris et jean Louis Berger siégeaient quant à eux au conseil communautaire d’Agglopolys à Villebarou.
Nous vous rendrons compte prochainement de ces différentes réunions.
Conseil régional : le TGV à Orléans et à Bourges, mais sans passer par la Sologne !
Le projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon réapparaît, avec une inscription de 100 000 euros au budget de la Région pour de nouvelles études.
On se souvient que la Région Centre, comme les villes d’Orléans et de Bourges, soutenaient le tracé Ouest.
Mais ce n’est pas celui qui a été retenu, la SNCF privilégiant une liaison plus directe et donc plus rapide entre Paris et Lyon avec tracé plus à l’Est.
Du coup, la région Centre-val de Loire avait menacé de se retirer du projet.
Mais c’était sans compter sur le lobbying des partisans du tracé ouest, qui sont parvenus à relancer l’idée de nouvelles études.
Le problème, c’est que ce projet est loin de faire l’unanimité.
En effet, si les maires LR d’Orléans et de Bourges, ainsi que les parlementaires à l’époque LR de ces deux agglomérations défendaient la LGV, le député LR de Sologne, Patrice Martin-Lalande, s’y opposait.
Ainsi que Guillaume Peltier en 2016 au conseil régional, qui avait voté contre une partie de son propre groupe.
Mais vendredi il a voté contre l’amendement déposé par les écologistes qui refusait cette nouvelle étude !
Michel Chassier, au nom du groupe Front national, s’est étonné de se revirement, et quelque peu ironisé sur cette ligne TGV qui relierait Orléans à Bourges… sans passer par la Sologne et les terrains de chasse de certains figures du CAC 40 !
Piqué au vif, Guillaume Peltier a répondu qu’on pouvait changer, et que 2016, c’était « avant ». Avant quoi ?
Réponse de Michel Chassier : « alors vous aussi vous êtes en marche ! »
Au final, le groupe FN a voté le voeu des écologistes, conformément à ses positions depuis le départ sur ce projet, dont la probabilité s’amenuise encore avec les récentes déclarations de M. Macron au sujet des finances publiques.
Lettre ouverte au Maire de Candé-sur-Beuvron et accessoirement à tous les éternels donneurs de leçons
Récemment, en fin de campagne électorale, quelle ne fut pas ma surprise de trouver, parmi un document d’information municipal, une lettre de Stéphane Ledoux, Maire de Candé-sur-Beuvron. Dans cette lettre aux candéennes et candéens, le Maire dans une grande confusion, considère que l’utilisation du vote FN n’est pas efficace pour faire entendre sa voix, que la défense des services de proximité n’est pas compatible avec un vote patriote.
C’est pourtant le contraire que les habitants de Candé-sur-Beuvron ont exprimé lors des derniers scrutins : 30,76% et 43,14% pour Marine Le Pen au 1er et 2ème tour des élections présidentielles, et 21,47% et 35,07% pour Michel Chassier au 1er et 2ème tour des élections législatives. Sans compter une progression constante du vote Front National dans la commune, nettement accentuée depuis les dernières élections départementales en 2015.
N’en déplaise à M. Ledoux, les habitants de Candé-sur-Beuvron ont pleinement conscience d’être les éternels exclus du jeu politique de l’Etablissement, aussi bien à Paris qu’à Blois, d’être les oubliés de cette France rurale, sous pression de l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne qui n’a que faire de la défense des services de proximité.
Les services publics de proximité ne se conçoivent et ne se défendent que dans le cadre d’un Etat-nation et d’une souveraineté pleine et retrouvée. A l’opposé total des amis politiques de l’actuel Maire de Candé-sur-Beuvron.
Mais, me direz-vous M. Ledoux, Maire de Candé-su-Beuvron ne fait pas de politique… sauf quand il s’agit de mépriser les électeurs du Front National ! Ou alors aussi de façon masquée, quand en 2015 aux élections départementales il était suppléant de Michel Fromet, socialiste notoirement connu comme membre du PS.
Je lui suggère donc, s’il se représente aux prochaines élections municipales, de ne pas oublier de mettre le logo du PS (ou de ce qui en reste…), histoire de clarifier les choix donnés aux habitants. C’est toujours mieux de connaître la marque du produit que l’on achète, de façon à éviter les mauvaises surprises !
Une réflexion au passage : est-ce vraiment très fair-play d’utiliser son pouvoir de Maire et certainement les moyens de la commune pour rédiger un courrier de campagne contre un parti déclaré et républicain ?
Laurent Bras, responsable du canton de Blois III, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
Visite ministérielle à Blois : après le parlement-croupion, les ministres postiches ?
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, est venue faire une visite-éclair à Blois à l’occasion de l’Assemblée générale de Union nationale des associations familiales qui se tenait dans notre ville (la Nouvelle République du 25/06/2017).
Interrogée sur le »pacte quinquennal en faveur des familles » qui avait été soumis par l’UNAF aux candidats à la présidentielle, la ministre s’est bien gardée de répondre, déclarant qu’elle n’avait « aucune annonce concrète à faire« .
Encore faudrait-il qu’elle se saisisse du dossier, car il n’y plus de ministre de la famille dans le gouvernement Macron.
Les demandes formulées par l’UNAF étaient pourtant bien modérées, évitant d’aborder les sujets « sensibles » comme la PMA généralisée et la GPA.
Au final, Agnès Buzyn sera restée 1 heure et 15 minutes à Blois pour ne rien dire.
Certains parlent de communication gouvernementale « maîtrisée », d’autres n’hésitent pas à dire qu’elle est verrouillée.
Le nouveau gouvernement Macron est bien à son image, composé de personnalités issues des cabinets ministériels et divers organismes publics, avec parfois un « pantouflage » dans les grandes entreprises le plus souvent publiques, sans oublier les lobbyistes et autres affairistes qualifiés dans le discours officiel de représentants de la « société civile ».
Agnès Buzyn n’échappe pas à la règle : mariée en premières noces à Pierre-François Veil, l’un des fils de Simone Veil, elle se remarie ensuite avec Yves Lévy, directeur général de l’INSERM.
Tout en exerçant de nombreuses fonctions au sein d’organismes publics, elle est à la même époque consultante, certains diraient « lobbyiste » auprès de plusieurs laboratoires. Ce que Le Canard enchaîné qualifie alors de « léger » conflit d’intérêt. On admirera la prudence du palmipède.
Mais cet épisode blésois est là pour démontrer qu’en plus d’un parlement croupion, dont la majorité absolue est détenue par un parti qui a obtenu 14% des suffrages au 1er tour par rapport aux inscrits, les ministres verront leur rôle confondus avec celui des hauts fonctionnaires, priés quant à eux de soumettre à la vision éclairée du locataire de l’Elysée, très éloignée de l’intérêt de la France puisqu’il est au service de ceux qui l’ont fait roitelet.
Vernou en Sologne : Mathilde Paris à l’arrivée du TLC
Mathilde Paris, conseillère régionale de Loir et Cher était hier à Vernou en Sologne pour l’arrivée de la 2ème étape du Tour de Loir et Cher. En tant que représentante du Conseil régional, elle a été invitée sur le podium par Jack terrier,maire de Vernou, qui accueillait l’arrivée, au côtés de Jean-Marie Janssens représentant le Conseil départemental.
#Marine2017 : Joëlle Mélin à La Chaussée Saint Victor.
Joëlle MÉLIN, députée ENL au Parlement européen, membre de la Commission de l’emploi et des affaires sociales, docteur en médecine, membre du conseil stratégique de Marine Le Pen, était aujourd’hui en Loir et Cher pour tenir une rencontre-débat à la Chaussée Saint Victor.
La santé est enjeu majeur pour nos compatriotes confrontés à la difficulté d’accès aux soins, aux problèmes de prise en charge insuffisante (dentaire, optique), à la désertification médicale en milieu rural, à la question du vieillissement de la population.
On pouvait compter dans le public plusieurs professionnels de sante mais aussi des citoyens qui sont tous intéressés par les différents volets de la politique sociale (santé, retraite, dépendance, enfance, handicap).
Dans un exposé très clair Joëlle Mélin est parvenue à brosser un tableau général de la situation, insistant sur les points clefs.
Il ressort bien évidemment qu’il ne faut pas compter sur nos adversaires pour apporter des solutions, puisqu’ils ont tous une part de responsabilité et proposent pour beaucoup des solutions qui ne feraient qu’aggraver la situation.
Le Dr Joëlle Mélin a ensuite longuement répondu aux questions des auditeurs.
Dommage que la presse locale n’ait pas souhaité couvrir cette événement de campagne.
#Marine2017 : la santé en questions.
Dans le cadre de l’élection présidentielle, la Mutualité française Centre-Val de Loire et le Club de la presse Centre-Val de Loire organisaient un débat public ce matin à Blois.
Les représentants de quatre candidats avaient répondu présent : le député Denys Robiliard pour Benoît Hamon, le député Jean-Pierre Door pour François Fillon, l’ancien parlementaire et maire de Bourges, ancien ministre Serge Lepeltier pour Emmanuel Macron (*) et enfin Michel Chassier, président du groupe FN au conseil régional Centre-Val de Loire pour Marine Le Pen.
Devant les représentants de la mutualité, des différentes professions médicales mais aussi de simples citoyens usagers de la santé, les représentants des candidats ont été interrogés sur leurs programmes respectifs.
Si les mesures proposées par Marine Le Pen n’ont pas été critiquées, la première question posée à Michel Chassier a porté sur leur financement.
Réponse évidente : cette question dépasse le seul budget de la la Sécurité sociale, mais les économies réalisées sur les intérêts d’emprunt par un retour au financement de l’emprunt par la Banque de France, sans intérêts, ainsi que la renégociation avec l’Union européenne qui nous coûte 9 milliards d’euros par an permettront de mieux financer le système de santé. Signalons au passage que les intérêts sur la dette sociale représente à eux seuls 6 à 7 milliard d’euros par an.
Interrogé sur la prévention, le représentant de Marine Le Pen a rappelé que c’était un point important des propositions de notre candidate, incluant la sécurité alimentaire et les question environnementales , comme l’usage abusif de certains pesticides. Michel Chassier a souligné au passage la contradiction entre la prévention et les propositions de certains candidats sur la légalisation du cannabis.
Interrogé plus tard par un autre participant, il a insisté sur le rôle de la prévention à l’école, et le rôle des tous les auxiliaires de santé, particulièrement les infirmiers et infirmières qui souffrent aujourd’hui de conditions de travail de plus en plus difficiles, en raison d’une tarification à l’acte dans les hôpitaux qui entraîne un véritable chronométrage, incompatible parfois avec une prise en charge digne du partient.
Enfin sur les « déserts médicaux », Michel Chassier a rappelé la question du numérus clausus, mais aussi les politiques qui aboutissent au phénomène de métropolisation qui ne touche pas que les professions médicales, mais tout le tissu des services de proximité. Nos principaux concurrents ne semblent pas enclins à inverser cette politique.
L’élu FN a rappelé également que le groupe,FN avait été le seul à contester la Plan régional de l’ARS que la majorité de gauche s’apprêtait à approuver en 2012 avec le soutien de la droite et du centre.
L’intervention décisive de Michel Chassier avait obligé la majorité à modifier sa position et à donner un avis défavorable. Mais ce n’était qu’un avis…
Sans être un spécialiste de la question, le représentant de Marine Le Pen a permis à notre candidate de voir ses propositions défendues dans le débat. C’était encore une première !
(*) on notera une fois de plus que le représentant de « en marche » était un vieux routier de la politique (ancien conseiller général, 2 fois conseiller régional, 2 fois maire, député puis sénateur, ministre… 38 ans de vie politique sans interruption. Pas vraiment le symbole du renouvellement !
Légalisation du cannabis : démagogique et irresponsable.
Le cannabis : une nocivité avérée, un danger majeur pour la santé des jeunes.
La Nouvelle République a choisi d’ouvrir le débat présidentiel par une question… sur le cannabis !
Dans son édition du 21 mars, elle consacre deux pages entière au sujet, donnant largement la parole aux partisans de la légalisation ou de la dépénalisation.
Or, comme le rappelle Michel Chassier, résumant la position de Marine Le Pen, toutes les études sur les effets du cannabis, particulièrement pour les consommateurs les plus jeunes, vont dans le même sens et sont alarmantes. Les effets nocifs pour le cerveau, parfois irréversibles, sont incontestables.
L’argument qui consiste à dire qu’il faudrait légaliser parce qu’il y a plusieurs millions de consommateurs est stupide. Il y a aussi plusieurs millions de vols et de cambriolages chaque année, faut-il pour autant légaliser le vol ?
Réponse de Michel Chassier dans la Nouvelle République du 21/03 :
« Michel Chassier, secrétaire 41 FN, pour Marine Le Pen : « Toutes les études confirment le lien entre consommation de cannabis, accoutumance aux drogues dures et apparition de troubles psychotiques. L’augmentation régulière du taux de THC en fait désormais une drogue dure qui provoque des ravages, particulièrement chez les adolescents. La dépénalisation serait une folie, une promesse démagogique et irresponsable. Les gouvernants qui se sont succédé depuis 30 ans n’ont pas pris la mesure du phénomène et n’ont pas su endiguer l’augmentation du nombre de consommateurs, laissant se développer une économie parallèle parfois considérée comme une soupape de sûreté pour éviter l’embrasement des quartiers dits sensibles. Marine Le Pen préconise la tolérance zéro pour les marchands de mort. »
Les fossoyeurs de l’agriculture aux obséques de Xavier Beulin.
Les obsèques de Xavier Beulin, président de la FNSEA et CESER Centre-Val de Loire, président du groupe Avril, ont été célébrées vendredi 24 février à Orléans.
Les représentants du monde politique étaient nombreux : François Hollande, Bernard Cazeneuve, Claude Bartolone, Gérard Larcher, Stéphane Le Foll, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Valérie Pecresse, Emmanuel Macron, François Bayrou, Myriam El Khomry, Michel Barnier, Henri Nallet, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand et le commissaire européen Phil Hogan.
Nous avons pu assister à la cathédrale Sainte Croix aux embrassades fraternelles, mais ce qui frappe surtout c’est que tous ces représentants du système, dont le ministre de l’agriculture et ses prédécesseurs, venus rendre hommage à travers Xavier au monde agricole, sont précisément les fossoyeurs de l’agriculture française, sacrifiée sur l’autel de l’Union européenne.
Sans parler des candidats à la présidentielles Emmanuel Macron ou François Fillon venus s’afficher à l’occasion de cette cérémonie, provoquant quelques commentaires chuchotés parmi l’assistance.
Pour sa part le Front national a présenté ses condoléances par un communiqué national et un communiqué du groupe FN Centre-Val de Loire, tout en rappelant ses divergences avec certaines orientations de la FNSEA, en particulier sur l’Europe.
Heureusement Philippe Loiseau et Edouard Ferrand se battent au sein de la commission Agriculture et développement rural pour défendre nos agriculteurs.
Marine le Pen aura l’occasion de rencontrer la profession la semaine prochaine au Salon de l’agriculture, visite au cours de laquelle tout le monde peut constater, année après année, que les agriculteurs sont de plus nombreux à comprendre où se trouvent leurs véritables défenseurs.
Disparition des Services publics postaux de proximité : stop ou encore ?
Nous avions déjà dénoncé la fermeture du Bureau de Poste de Blois les Cornillettes, en zone urbaine (blog FN41 du 26-01-2017) et la réduction des horaires du Bureau de Poste de Romorantin Les Favignolles (blog FN41 du 28-01-2017). Plus récemment, c’est au tour du Bureau de Poste de Salbris qui voit ses horaires d’ouverture réduits (voir communiqué de la Mairie de Salbris du 15-02-2017).
Rappelons quand même que les mêmes amis politiques du Maire de Salbris, au niveau national et européen, ont voté toutes les transpositions des directives de l’Union Européenne qui ont déréglementé La Poste et ses missions de Service Public postaux de proximité. Résultat : fermeture de Bureaux de Poste dits « non rentables », fin des missions d’aménagement du territoire, logique de financiarisation au détriment du service rendu.
C’est encore une fois de plus la France des oubliés, des villes et des champs, celle qui subit en silence, qui ne braille pas et ne casse pas tout, qui se trouve abandonnée par cette classe politique de Gauche comme de Droite, totalement sourde aux aspirations du peuple de France et à ses souffrances. Les Français renverseront-ils la table en Avril et Mai prochain en élisant une candidate libre, défendant les seuls intérêts du peuple ?
Avec Marine, « l’accès aux services publics de proximité sera garanti sur tout le territoire, en particulier en milieu rural (Engagement 138) : La Poste et la SNCF resteront des entreprises publiques ».
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
Jordan Bardella à Mer le 25 janvier
Bien que nous ayons basculé sur notre nouveau site depuis juin 2019, vous êtes encore nombreux à consulter ce blog. C’est pourquoi nous avons décidé...
RN Loir-et-Cher : Notre nouveau site internet départemental est en ligne.
Dans la suite logique de la refondation de notre mouvement initiée l’an dernier par nos instances nationales, nous avons le plaisir de vous faire...
Européennes 2019 : Marine LE PEN, Jordan BARDELLA et Nicolas BAY à Mer Samedi 13 Avril.
Nous avons l’honneur de vous annoncer la venue de Marine LE PEN, Présidente du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, Tête de liste aux élections...
Européennes 2019 : le temps se gâte pour Macron et ses alliés.
Marine Le Pen imprime sa marque sur la campagne des européennes. Lors de son passage dans l’Emission politique la semaine dernière, elle a réalisé...
Européennes 2019 : en Loir et Cher aussi #OnArrive !
La campagne pour les européennes se poursuit en Loir et Cher : affichage, distribution de documents dans les boîtes aux lettres, porte à porte. Une partie...