La fameuse « bouillie bordelaise », à base de cuivre et de chaux, est utilisée depuis la fin du XIXème siècle, d’abord en viticulture, mais aussi pour le maraîchage et l’arboriculture.
Pour les viticulteurs labellisés « bio », c’est le seul produit phytosanitaire autorisé pour lutter contre le mildiou.
Or la Commission européenne – qui faut-il le rappeler n’est élue par personne – voudrait l’interdire.
Et l’autorisation actuelle prend fin en janvier 2019. Ensuite, il n’y a toujours pas de réponse définitive : l’autorisation pourrait être prolongée en diminuant les doses à l’hectare, ou bien abrogée purement et simplement.
Pour les vignerons bio mais pas seulement, ce serait une catastrophe.
Le Président de la commission bio des vignerons indépendants, Michel Gendrier, s’en inquiète dans la Nouvelle République du 12/11/2018.
Philippe Loiseau avait posé une question écrite en juin dernier (2018 06 QE PL Cuivre). La réponse apportée par la Commission n’est en rien rassurante, et laisse les intéressés dans l’incertitude à deux mois de l’échéance.
Nos élus font tout pour défendre la viticulture française, déjà menacée par des réglementations qui favorisent nos concurrents.
Une fois encore, il faudra que nous soyons en mesure de peser davantage sur les décisions, et surtout de remettre en cause le fonctionnement et les pouvoirs exorbitants de la Commission… d’où l’importance des européennes de mai 2019.
L’UE voudrait interdire la bouillie bordelaise !
Saisonniers de l’agriculture : peut-on faire confiance aux pompiers-pyromanes ?
Les représentants départementaux de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs ont rencontré les parlementaires de Loir et Cher pour défendre les exonérations de charge pour le travail saisonnier (la Nouvelle République du 2/10/2018).
En effet, le projet de loi de finances (budget de l’Etat) pour 2019 prévoit la suppression de cette disposition, destinée à compenser partiellement le coût de main-d’œuvre « beaucoup plus élevé que celui de nos concurrents européens ».
Mais le problème c’est que tous ces parlementaires ont fait voter Macron en 2017.
Une fois encore, ils ne peuvent que déplorer les conséquences de leur choix.
Nous ne manquerons pas d’observer leur vote lors de l’examen de la loi de finances.
Combien oserons voter contre, combien vont prudemment s’abstenir… à moins qu’une envie pressante ne les oblige à quitter l’hémicycle au moment du scrutin… On a déjà vu ça !
Mais pendant ce temps, l’article le rappelle, le gouvernement trouve des solutions pour donner du travail aux « réfugiés ».
On voit bien quelles sont les priorités…
Encore une fois, la meilleure façon de sanctionner Macron et son gouvernement, c’est de placer la liste soutenue par Marine Le Pen et le Rassemblement national en tête aux européennes de 2019 !
Nos emplois partent en Chine, les Chinois achètent nos terres.
Philippe Loiseau à Bruxelles : un défenseur acharné de l’agriculture française.
Cette semaine une manifestation surprise de la Confédération paysanne à rappelé au grand public, souvent peu informé, mais aussi aux élus, le danger que représente la financiarisation du foncier agricole.
En l’occurrence l’achat de 1700 hectares de terres céréalières dans l’Indre par le groupe Hyongang en 2016, auxquels il faut ajouter 900 hectares achetés cette année dans l’Allier.
Une menace évidente pour les agriculteurs français qui ne peuvent pas lutter contre de tels groupes financiers, qui dans l’exemple du Berry racheté ces terres trois fois au prix du cours normal, ce qui crée une concurrence déloyale vis-à-vis des jeunes agriculteurs qui cherchent à s’installer .
Le problème c’est que depuis la loi d’avenir de 2014 pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, seules les cessions de 100% de parts sociales d’une société agricole doivent être notifiées aux Safer qui peuvent alors exercer leur droit de préemption. Il suffit donc aux investisseurs de se contenter dans un premier temps de 98% ou 99% pour que l’opération se fasse.
Depuis les groupes financiers, en particulier chinois, se sont engouffrés dans la brèche ouverte à dessein pour les favoriser.
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Travailleurs détachés : triste record pour le Loir et Cher.
Avec 6 237 travailleurs détachés en plein mois de juillet, le Loir et Cher se classe au premier rang des départements français (la Nouvelle République du 30/07/2018).
Toujours aussi difficile à comprendre quand on sait que le département comptait fin juin 14 450 chômeurs de catégorie A et 26 870 en additionnant les catégories A, B et C.
La question de l’attractivité des métiers manuels reste donc bien posée.
On peut également faire remarquer que beaucoup de ces emplois sont saisonniers dans le secteur agricole, là encore on peur s’étonner qu’il n’y ait pas davantage d’étudiants intéressés.
Les élus du Rassemblement national sont intervenus régulièrement sur ce sujet en Région Centre-Val de Loire, mais c’est au niveau de l’Etat qu’il faudrait agir… à condition de savoir dire non à Bruxelles !
Zones défavorisées, rapport Spinetta : ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes !
Les élus régionaux ont été unanimes pour voter deux voeux à l’adresse du gouvernement.
L’un portait sur le maintien des zones défavorisées simples, qui conditionnent le versement des indemnités compensatoires de handicap naturel et donc la survie de nombreux exploitants, en particulier des éleveurs.
Le second visait à défendre les lignes ferroviaires « du quotidien », autrement dit les petites lignes jugées non rentables et condamnées au nom de l’ouverture à la concurrence.
Les élus du groupe FN avait assuré le Président de Région de leur soutien à ces voeux. Le groupe UDC avait été de jouer « perso » en déposant deux voeux sur les mêmes sujets. Ils ont finalement préféré les retirer.
Cela dit, nous ne sommes pas dupes. Comme nous l’avons déjà dit la question des zones défavorisées résulte d’une décision de Bruxelles, et la carte définitive ne sera connue, en principe le 1er mars, qu’après validation par la Commission européenne. Or le Président souhaitait, dans un rapport présenté au cours de la même session, donner encore plus de pouvoirs à l’Union européenne. D’où l’observation de Charles de Gevigney : « ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes« .
Nous aurions pu faire la même réflexion sur le ferroviaire, puisque la fermeture annoncées des lignes secondaires résulte de la mise en concurrence imposée par Bruxelles.
C’est Michel Chassier qui est intervenu sur le sujet, en expliquant comment la mise en concurrence s’opposait au principe même du service public, qui repose sur la notion de péréquation : les lignes rentables financent celles qui ne le sont pas.
Si l’on appliquait les conclusions du rapport Spinetta à tous les transports en commun, même le métro parisien ne roulerait plus !
Sans parler de la Poste, qui devrait abandonner la distribution du courrier en zone rurale.
On voit bien à quel point Macron est soucieux de suivre la feuille de route qui lui a été assignée par ses commanditaires. A vrai dire il n’a guère le choix, car les mêmes qui l’ont fait élire grâce aux médias qu’ils contrôlent peuvent demain le faire tomber s’il ne respectait pas ses engagements.
Lire la réponse de Michel Chassier sur le site du Groupe FN-CVL.
Région Centre-val de Loire : une session bousculée par une actualité… qui donne raison au FN !
Michel Chassier, président du groupe FN en Région centre-Val de Loire.
Nous l’avions annoncé aux médias régionaux dès lundi : cette courte session risquait fort de ressembler à une prolongation des voeux (voir aussi la Nouvelle République du 22/02)
En effet, sur les trois rapports abordés, on peut se poser la question des réels pouvoirs de la Région.
Sur l’emploi, premier sujet traité ce matin, la Région est en train de perdre face au gouvernement sur l’apprentissage, elle a surtout en charge la formation professionnelle, mais le plan dit des « 1 million de formation » a largement dérivé sur des formations non qualifiantes pour faire du chiffre. Au final l’impact de la politique régionale sur le chômage est vraiment difficile à évaluer, mais il n’est certainement pas déterminant. Jeanne Beaulier, Ludovic Marchetti et Phililippe sont intervenus tour à tour (voir le site du groupe FN-CVL).
Ensuite le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation fait partie des ces schémas obligatoires que la Région doit voter… mais qui n’a qu’une valeur indicative. Qu’on le veuille ou non, la Région ne peut pas décider l’ouverture ou de la fermeture d’une filière universitaire, d’une école d’ingénieur, de la création d’une communauté universitaire, encore moins de la question de la 1ère année de médecine à Orléans ! Tout au plus peut-elle être appelée à financer des bâtiments, des équipements, quelques bourses doctorales ou encore ce qui relève de la vie étudiante (santé, logement, social). Véronique Péan, Stanislas de la Ruffie et Matthieu Colombier sont intervenus sur le sujet (voir le site FN-CVL).
Mais le rapport le plus « chaud » était abordé l’après-midi, il était question des Fonds européens structurels d’investissement post-2020. En fait la région devait se positionner entre les 5 scénarii du livre blanc sur l’avenir de la politique de cohésion présenté il y a un an par M. Juncker.
Et d’emblée le président Bonneau et sa majorité défendent l’idée du toujours plus d’Europe, en augmentant la contribution des Etats et en créant si besoin un impôt européen.
Michel Chassier, Jean-René Coueille, Charles de Gegigney et Stanislas de la Ruffie sont intervenus pour exprimer la position du Front National, seul à voter contre ce rapport, mais le groupe UDC de Guillaume Peltier a été obligé de s’abstenir (voir le site FN-CVL).
La séance s’est poursuivie ensuite par une série de voeux. Nous y reviendrons.
Encore une fois ce qui pensaient que le FN n’avait plus rien à dire en ont été pour leurs frais.
Non seulement nos élus sont présents sur tous les sujets, mais en plus ils sont les seuls à être parfaitement cohérents.
Au contraire de ceux qui pleurent sur la carte des zones défavorisées ou sur le ferroviaire, sans reconnaître que cette situation qu’ils dénoncent n’est que la conséquence de leurs choix.
Zones défavorisées : les promesses seront-elles tenues ?
Suite à leur action déterminée, les agriculteurs de la Sologne loir-et-chérienne ont obtenu la promesse du maintien de toutes les communes classées jusqu’ici en zone défavorisée, condition sine qua non pour bénéficier d’aides indispensables à la survie des exploitations, particulièrement dans l’élevage.
Mais en contrepartie d’autres communes de la Région Centre-Val, de Loire en sont exclues.
Dans un projet de voeu à l’occasion de la prochaine session le président Bonneau déplore « le fait que les critères du Ministère de l’Agriculture amenèrent à des résultats radicalement différents au fil des semaines. »
Il semble que la carte évolue aussi au gré des protestations.
Lors de la dernière commission permanente vendredi dernier, Harold Huwart, 5e vice-Président délégué développement Économique, à l’économie sociale et solidaire et à l’agriculture, a déclaré que la carte allait être rendue publique.
Il ignorait sans doute que deux jours plus tôt le ministre avait dit le contraire, préférant attendre la validation de Bruxelles le 1er mars. Michel Chassier lui a d’ailleurs répondu : « la France propose, Bruxelles dispose. »
Mais le plus étonnant dans ce contexte, c’est de voir tous ces élus PS, Verts, LR, UDI, soutenir les agriculteurs alors qu’ils ont depuis des années, tour à tour aux affaires, soutenu les politiques qui ont conduit notre agriculture dans cette situation.
Pire, ils n’entendent pas en changer, puisqu’ils ont tous soutenu Macron il y a un an. Charles de Gevigney leur a fait remarquer à son tour : « vous en êtes réduits à quémander auprès de l’Europe « .
La question va revenir jeudi prochain en session plénière.
Ferroviaire, zones défavorisées : l’Etat ne tient pas ses promesses, car c’est l’Europe qui décide.
Avec la politique de Bruxelles relayée par Macron, il n’y aura bientôt plus de vaches dans nos campagnes. Elles ne pourront pas non plus regarder passer les trains qui disparaissent…
En marge de la Commission permanente régionale qui se tenait ce matin à Orléans, le président Bonneau a évoqué deux dossiers d’actualité : les zones agricoles défavorisées et le ferroviaire avec le rapport Spinetta.
Au sujet des ZDS la Région demande le maintien des zones existantes, tout en retenant les nouvelles, et déplore les revirements permanents du gouvernement, qui modifie la carte jour après jour au gré des protestations.
Dans le débat qui a suivi Michel Chassier a souligné que la carte définitive, qui devrait être arrêtée cette semaine, ne sera pas publiée avant le 1er mars, car elle demeure soumise à l’approbation de Bruxelles.
Enfonçant le clou, Charles de Gevigney s’étonne de voir tous ces élus PS, LR, centristes ou écologistes, quémander sans cesse auprès de Bruxelles. C’est le fruit amer des politiques qu’ils ont tous soutenues depuis des années.
Même chose sur le ferroviaire, où la Région se vantait d’être parvenue à un accord favorable avec l’Etat pour le transfert des lignes TET. Le rapports Spinetta vient tout remettre en cause… alors que les premières rames sont déjà commandées !
Mais là aussi, le couperet de la concurrence imposée par Bruxelles met la France et la SNCF au pied du mur.
Les élus FN sont également intervenues sur plusieurs rapports, refusant notamment des subventions pour des actions qui n’ont pas abouti, ou encore pour des projets qui ne relève pas de l’intérêt général, comme la coopération internationale ou encore les Assises du journalisme de Tours qui soutiennent le renforcement de la censure sur Internet.
Les élus du groupe UDC de Guillaume Peltier ne sont intervenus sur aucun des rapports, ils se sont contentés d’une seule abstention sur un dossier.
Au fils des réunions, on constate que le Front national est bel et bien la seule opposition crédible.
Après le PLUi, ce n’est pas le beau temps !
Marine Le Pen à l’écoute de maires ruraux en Indre et Loire.
Encore une fois le FN avait raison, mais il n’a pas été entendu par les élus locaux. Il faut dire qu’ils ne sont pas toujours vraiment libre de leurs décisions.
Défendre la commune et la vraie démocratie de proximité.
La question de l’intercommunalité revient dans l’actualité avec les plans d’urbanisme, désormais intercommunaux (PLUi).
Le Front National a toujours été le défenseur de la commune, qui doit rester l’échelon essentiel de la démocratie de proximité et pour cela conserver un certain nombre de prérogatives, dont l’urbanisme.
Nous l’avons souvent répété, à Blois comme au sein de l’Agglo, l’intercommunalité se justifie pour traiter de sujets qui dépassent le périmètre communal : transports urbains, réseaux d’assainissement et parfois d’eau potable, collecte et traitement des ordures ménagères, réalisation d’équipements structurants intéressant tout un bassin de vie.
Mais il existait depuis longtemps pour cela des syndicats de communes, à vocation unique ou multiple, adaptés aux différent périmètres selon le sujet à traiter.
Des formes plus intégrées d’intercommunalité ne sont pas non plus à écarter systématiquement dans un objectif de cohésion du territoire autour d’une ville-centre par exemple, où afin de mutualiser des charges et des moyens.
Mais nous avons toujours défendu la délégation de compétence plutôt que le transfert vers une collectivité qui délibère trop loin de la population. On le voit lors des conseils d’agglomération, où le public est pratiquement absent.
Nous avions aussi alerté sur la question de l’urbanisme.
Une politique de reconcentration urbaine.
Il y a longtemps déjà que des maires nous avaient alerté. Avant même la PLUi, les différents schémas de cohésion territoriale avaient imposé des contraintes, parfois contradictoires, aux maires ruraux.
Durant la campagne des législatives de 2012, un maire du sud de Blois s’était déjà plaint auprès de notre candidat des contraintes qui lui étaient imposées. Dans un premier temps, on l’avait obligé à construire des « logements sociaux », que l’Agglo voulait répartir sur le territoire. Mais dans le même temps, les zones d’activités étant de la compétence de la même Agglo, il n’avait plus la liberté de faire venir de nouvelles entreprises. On lui demandait donc d’accueillir des gens qui ne pourraient pas trouver de travail dans sa commune et devraient aller à Blois tous les jours… si toutefois ils avaient un emploi.
Puis, revirement après le « Grenelle de l’environnement », il fallait limiter l’emprise urbaine sur les terrains agricoles et limiter les déplacements domicile-travail, donc faire revenir des habitants vers la ville-centre… qui se dépeuplait et perdait en même temps des contribuables !
Ce qu’avoue Stéphane Baudu en disant qu’il faut stopper l’hémorragie des villes chefs-lieux. Mais pour cela il faudrait peut-être se demander ce qui pousse beaucoup de nos concitoyens à les quitter : impôts, prix du foncier, insécurité, cohabitation devenue impossible dans certains quartiers avec des populations inassimilées…
Les maires n’ont plus la parole.
Aujourd’hui avec le PLUi les maires ont définitivement perdu leurs prérogatives en matière de permis de construire, et se voient imposer des quotas.
Alors que chacun dans son discours prétend défendre la ruralité, on vit bien que la politique suivie par nos gouvernants c’est au contraire la reconcentration urbaine, qui favorisera d’ailleurs les métropoles jugées plus attractive. On le voit avec Blois, qui continue à se dépeupler malgré ces nouveaux dispositifs, et c’est même l’Agglo qui enregistre pour la première une légère diminution de population selon l’INSEE.
Ce débat va se retrouver au coeur l’élaboration du SRADDET.
En contrepartie les communes rurales se voient imposer des secteurs « NGV » ( zone naturelle gens du voyage ») que les élus ont eu la surprise de découvrir dans le document final.
Moins d’habitants, plus de gens du voyage… et de migrants !
« Moins d’habitants mais plus de gens de voyage » conclut l’article de la Nouvelle République publié ce lundi. Sans compter les migrants que M. Macron veut accueillir encore plus nombreux pour satisfaire Mme Merkel et que le gouvernement, là aussi, veut répartir pour « revitaliser nos campagnes » !
Il serait temps que tous ces élus locaux réagissent, en particulier au sein des conseils communautaires, où malheureusement ils craignent trop souvent de prendre la parole.
Sinon, comme le constate Daniel Roinsolle, le maire de Thenay : « Ils nous emmènent où ils veulent : on parle de concertation, mais on voit bien que les décisions sont déjà prises ».
C’est la même chose pour la fameuse « démocratie participative » dont le FN dénonce la supercherie.
Encore une fois les faits nous donnent raison.
Zone agricoles défavorisées : les agriculteurs solognots gagnent une manche.
Philippe Loiseau, député français au Parlement européen, membre de la commission Agriculture et développement rural.
Les agriculteurs solognots, après avoir passé 3 nuits à bivouaquer devant la sous-préfecture de Romorantin, ont levé le camp hier suite à la promesse qu’ils ont reçue du ministère d’un rétablissement des communes exclues dans le périmètre des zones agricoles défavorisées simples (la Nouvelle République du 10/02/2018).
On ne peut que s’en féliciter, à condition que tout cela soit confirmé dans la carte officielle qui ne sera publiée que la semaine prochaine, alors qu’il faut s’attendre à de nouveaux arbitrages (*).
Car dans le même temps, 200 communes de la Région centre Val de Loire demeurent exclues, et les agriculteurs d’Indre et Loire bloquaient hier encore le péage de l’A10 à Monnaie. Sans parler des blocages dans la région de Toulouse ou de Montauban, passés pratiquement sous silence par les médias macronistes.
Comme nous l’expliquions il y a trois jours, cette réforme imposée par Bruxelles doit être « budgétairement soutenable, dans un contexte contraint ». Par conséquent à budget égal avec une Europe élargie à 28, dont des pays aux revenus moins élevés qu’en France, nous serons forcément perdants.
Et si les agriculteurs solognots semblent avoir gagné cela veut dire, dans une enveloppe qui ne changera pas au niveau national, que d’autres départements perdront.
En fonction de la contestation ici où là il y aura sans doute encore des ajustements.
La méthode gouvernementale n’a pas changé : donner d’une main pour reprendre de l’autre, déshabiller Pierre pour habiller Paul, lâcher un peu de lest lorsque la contestation est trop forte… Toutes les combines de cet ancien monde politique qui n’a pas changé, incarné aujourd’hui par Macron que les Français ont élu il faut dire par couardise.
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Zones défavorisées : les agriculteurs solognots ne lâcheront pas.
Après la manifestation du 23 janvier, les agriculteurs solognots attendaient une réponse. Ils avaient été reçus il y quinze jours par un conseiller du Premier ministre, mais depuis plus rien.
C’est pourquoi ils ont décidé de s’installer devant la sous-préfecture de Romorantin, malgré le froid et la neige, pour y camper jusqu’à obtenir satisfaction (la Nouvelle République du 7/02/2018).
Il faut dire que pour certains éleveurs la fin des aides signifierait l’arrêt de l’activité, faute de prix rémunérateurs qui leur permettraient de vivre.
Et ce n’est pas le CETA ou les accords avec le MERCOSUR qui vont améliorer la situation. Là aussi Macron, reniant ses promesses, demande que les négociations soient accélérées.
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Zone rurales défavorisées : la France sous tutelle, les éleveurs en première ligne.
Image d’illustration : manifestations d’agriculteurs à Blois en 2016.
Les agriculteurs solognots manifestaient hier à Romorantin pour le maintien de la Sologne en zone défavorisée (la Nouvelle République du 24/01/2018).
En cause le nouveau zonage actuellement à l’étude au ministère de l’Agriculture avec les représentants des professions agricoles et des Régions.
Une fois de plus cette révision, qui concerne tous les Etats membres de l’UE, est une obligation qui découle des observations de la Cour des comptes européenne.
Même si chaque Etat a la possibilité de mettre en avant des spécificités qui lui sont propres et dispose de marges de manœuvre, il s’agit donc bien d’une conséquence de la politique agricole de l’Union européenne.
A cela s’ajoute le lobbying des écologistes et prétendus tels, qui poussent à réorienter une partie des aides vers des mesures agro-environnementales, qui relèvent parfois davantage d’une politique d’aménagement du territoire que des aides agricoles, puisqu’il ne s’agit pas de productions à proprement parler.
Les agriculteurs solognots ont obtenu un rendez-vous au ministère de l’Agriculture d’ici vendredi.
Mais la France sous tutelle de l’UE n’a pas beaucoup de marges de manoeuvres.
Les élus du groupe Front National au Conseil régional, qui n’ont pas été associés à cette réflexion au niveau de la Région, vont s’adresser au Président de Région pour connaître sa position.
Les maires ruraux victimes d’un système qu’ils cautionnent. De gré ou de force ?
Une nouvelle fois les maires ruraux se plaignent, à juste titre, du sort réservé à leur commune, et interpellent la ministre Jacqueline Gourault et le député macroniste Marc Fesneau.
Dotations, emplois aidés, taxe d’habitation, les sujets ne mécontentement ne manquent pas.
A cela s’ajoute les obligations imposées aux maires : gens du voyage, loi SRU, en attendant les nouvelles contraintes, tandis que les communes se voient progressivement dépouillées de leur autonomie et les maires de leurs pouvoirs au profit des intercommunalités.
Selon la Nouvelle République du 7/11/2017, les réactions de la salle ont parfois été vives.
Cela démontre à quel point M. Macron, son gouvernement et la majorité de ses députés recrutés sur Internet sont complètement déconnectés de la réalité du terrain.
Il ne représentent que l’oligarchie des affaires qui a fait l’élection car elle contrôle les médias, et la fracture entre les métropoles n’a jamais été aussi marquée.
Jacqueline Gourault a certainement été choisie pour amortir la colère des maires ruraux ou des villes moyennes, mais elle n’aura pas les moyens de contrer les décisions de M. Macron qui ne peut pas faire autrement qu’appliquer la feuille de route de ceux qui l’on mis en place pour accomplir leurs desseins.
Elle-même n’a d’ailleurs pas d’autre choix que de suivre docilement les consignes.
En réalité les maires ruraux sont prisonniers d’un système où il sont tenus, car ils sont étroitement dépendants par les intercommunalités, des départements, des Régions.
C’est un système que le Front National dénonce depuis longtemps. Nous demandons une clarification des compétences, une véritable réforme fiscale qui rendent les communes autonomes conformément aux principes constitutionnels de la libre administration des collectivités et du consentement à l’impôt.
Au conseil régional, nous l’avons encore rappelé lors de la dernière session.
L’occasion était donnée aux maires ruraux d’exprimer leur position lors des élections sénatoriales en septembre dernier.
Dommage qu’ils n’aient pas été plus nombreux à le faire, leur protestation aurait davantage de force aujourd’hui.
Couffy : Hulot sans hélico, une visite en catimini.
Nicolas Hulot était en Loir et Cher ce vendredi pour une visite symbolique, presque en catimini, destinée surtout à faire passer un message au national.
Pour faire oublier le slogan qui lui colle à la peau « tous à vélo, moi en hélico« , le ministre est venu de Paris par le train : sans doute l’unique Intercité qui permet de faire Paris-Blois le matin.
Il devait ensuite, accompagné d’un imposant dispositif de sécurité, visiter la Réserve Naturelle Géologique Régionale de Pontlevoy, mais la presse n’en a pas rendu compte, avant de se diriger vers les prairies du Fouzon dans un élevage caprin produisant l’AOC Selles sur Cher.
Le passage du cortège a bloqué partiellement les rues de Montrichard en ce jour de marché.
Venu défendre la biodiversité, il a été confronté à la réalité, comme le souligne la Nouvelle République.
Tout le monde bien sûr défend la biodiversité, c’est une cause entendue, de même que tout le monde combat la maladie, la pauvreté, etc…
Nos élus sont encore intervenus sur le sujet lors de la dernière session du Conseil régional.
Mais au-delà du discours, le problème des agriculteurs est de vivre et parfois même de survivre.
Or, certains éleveurs caprins ont dû cesser leur activité, faite d’avoir reçu les aides promises.
En cause le fonctionnement de l’agence de paiement chargée de verser les subventions dites « européennes », mais financées par la France.
Le gouvernement explique ces retards depuis 2 ans pas un problème informatique. La vérité c’est que les exigences de Bruxelles sont telles dans la gestion des dossiers que le système est de plus en complexe. C’est bien pourquoi le Front National demande que ces aides ne transitent plus par l’Union européennes, que la France retrouve la gestion de ces fonds qui lui appartiennent et puisse décider des critères d’attribution en fonction de l’intérêt des producteurs français. C’est cela aussi la souveraineté économique.
En sortant du site, il était attendu par des agriculteurs de la FNSEA, qui bloquaient la route avec leurs tracteurs pour demander une clarification sur l’usage des produits phytosanitaires, dont certains sont interdits en France mais autorisés dans d’autres pays de l’UE, dont la production vient concurrencer celle des producteurs français.
Au final il n’est pas ressorti grand chose de cette visite, le flou demeure sur les intentions du gouvernement, au sein duquel Hulot se donne un an avant de savoir s’il sert vraiment à quelque chose.
Pour terminer nous sommes surpris par l’absence des élus de la Région ou même des parlementaires, tout du moins ils ne sont pas visibles sur les photos.
Il est vrai que nos élus régionaux n’ont pas été conviés à cette visite…
Conférence des territoires : boycotter ou pas ?
Suite aux annonces, pourtant attendues, du Premier ministre les Présidents de Région ont décidé de boycotter la Conférence des territoires.
Les élus régionaux et locaux du PS ont fait de même à Blois, puisque ni Marc Gricourt maire de la Ville, ni Charles Fournier, élu du Loir et Cher et vice-Président écologiste de la région n’étaient présents.
Il y avait pour cette conférence de lancement, autour de Jean-Pierre Condemine, Préfet de Loir et Cher, deux parlementaires : Maurice Leroy (UDI « constructif ») et Marc Fesneau (MoDem), le Président du Conseil départemental Nicolas Perruchot, le maire de Romorantin Jeannny Lorgeoux, les représentantes de l’association des maires et des maires ruraux, et un certain nombre d’élus.
Le Front National était représenté par Michel Chassier, Conseiller régional, conseiller municipal et communautaire de Blois.
A la différence des Présidents de Région et de certains élus présents, notre mouvement a le mérite de constance et de cohérence sur la question de la Réforme territoriale. Si le Préfet a pu évoquer un certain consensus autour de la loi NOTRe, Michel Chassier a fait remarquer qu’il y avait surtout un consensus pour une pause dans le rythme des réformes. L’élu FN a rappelé que la loi NOTRe a suivi la loi MAPTAM dans un intervalle de 18 mois, sans être accompagnée d’une réforme des finances locales pourtant nécessaire en raison des transferts de compétences.
Sur le fond il a souligné également, après Nicolas Perruchot, la contradiction entre le renforcement des Métropoles et la défense de la ruralité et villes moyennes comme Blois, au bénéfice des premières, qui vont encore concentrer, dans un contexte de restrictions budgétaires, davantage de moyens.
En résumé, de nombreux intervenants, y compris le représentant de l’Etat, font le constat du « sentiment de marginalisation » de certains territoires, allant jusqu’à évoquer parfois « la France périphérique », mais aucun n’envisage de remettre en cause la loi NOTRe qui concoure à aggraver cette situation, tandis que la question des moyens ne sera pas mise sur la table.
Faudra-t-il continuer à participer à ce type de réunions ?
La question mérite d’être posée.
Lettre ouverte au Maire de Candé-sur-Beuvron et accessoirement à tous les éternels donneurs de leçons
Récemment, en fin de campagne électorale, quelle ne fut pas ma surprise de trouver, parmi un document d’information municipal, une lettre de Stéphane Ledoux, Maire de Candé-sur-Beuvron. Dans cette lettre aux candéennes et candéens, le Maire dans une grande confusion, considère que l’utilisation du vote FN n’est pas efficace pour faire entendre sa voix, que la défense des services de proximité n’est pas compatible avec un vote patriote.
C’est pourtant le contraire que les habitants de Candé-sur-Beuvron ont exprimé lors des derniers scrutins : 30,76% et 43,14% pour Marine Le Pen au 1er et 2ème tour des élections présidentielles, et 21,47% et 35,07% pour Michel Chassier au 1er et 2ème tour des élections législatives. Sans compter une progression constante du vote Front National dans la commune, nettement accentuée depuis les dernières élections départementales en 2015.
N’en déplaise à M. Ledoux, les habitants de Candé-sur-Beuvron ont pleinement conscience d’être les éternels exclus du jeu politique de l’Etablissement, aussi bien à Paris qu’à Blois, d’être les oubliés de cette France rurale, sous pression de l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne qui n’a que faire de la défense des services de proximité.
Les services publics de proximité ne se conçoivent et ne se défendent que dans le cadre d’un Etat-nation et d’une souveraineté pleine et retrouvée. A l’opposé total des amis politiques de l’actuel Maire de Candé-sur-Beuvron.
Mais, me direz-vous M. Ledoux, Maire de Candé-su-Beuvron ne fait pas de politique… sauf quand il s’agit de mépriser les électeurs du Front National ! Ou alors aussi de façon masquée, quand en 2015 aux élections départementales il était suppléant de Michel Fromet, socialiste notoirement connu comme membre du PS.
Je lui suggère donc, s’il se représente aux prochaines élections municipales, de ne pas oublier de mettre le logo du PS (ou de ce qui en reste…), histoire de clarifier les choix donnés aux habitants. C’est toujours mieux de connaître la marque du produit que l’on achète, de façon à éviter les mauvaises surprises !
Une réflexion au passage : est-ce vraiment très fair-play d’utiliser son pouvoir de Maire et certainement les moyens de la commune pour rédiger un courrier de campagne contre un parti déclaré et républicain ?
Laurent Bras, responsable du canton de Blois III, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
Les fossoyeurs de l’agriculture aux obséques de Xavier Beulin.
Les obsèques de Xavier Beulin, président de la FNSEA et CESER Centre-Val de Loire, président du groupe Avril, ont été célébrées vendredi 24 février à Orléans.
Les représentants du monde politique étaient nombreux : François Hollande, Bernard Cazeneuve, Claude Bartolone, Gérard Larcher, Stéphane Le Foll, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Valérie Pecresse, Emmanuel Macron, François Bayrou, Myriam El Khomry, Michel Barnier, Henri Nallet, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand et le commissaire européen Phil Hogan.
Nous avons pu assister à la cathédrale Sainte Croix aux embrassades fraternelles, mais ce qui frappe surtout c’est que tous ces représentants du système, dont le ministre de l’agriculture et ses prédécesseurs, venus rendre hommage à travers Xavier au monde agricole, sont précisément les fossoyeurs de l’agriculture française, sacrifiée sur l’autel de l’Union européenne.
Sans parler des candidats à la présidentielles Emmanuel Macron ou François Fillon venus s’afficher à l’occasion de cette cérémonie, provoquant quelques commentaires chuchotés parmi l’assistance.
Pour sa part le Front national a présenté ses condoléances par un communiqué national et un communiqué du groupe FN Centre-Val de Loire, tout en rappelant ses divergences avec certaines orientations de la FNSEA, en particulier sur l’Europe.
Heureusement Philippe Loiseau et Edouard Ferrand se battent au sein de la commission Agriculture et développement rural pour défendre nos agriculteurs.
Marine le Pen aura l’occasion de rencontrer la profession la semaine prochaine au Salon de l’agriculture, visite au cours de laquelle tout le monde peut constater, année après année, que les agriculteurs sont de plus nombreux à comprendre où se trouvent leurs véritables défenseurs.
Disparition des Services publics postaux de proximité : stop ou encore ?
Nous avions déjà dénoncé la fermeture du Bureau de Poste de Blois les Cornillettes, en zone urbaine (blog FN41 du 26-01-2017) et la réduction des horaires du Bureau de Poste de Romorantin Les Favignolles (blog FN41 du 28-01-2017). Plus récemment, c’est au tour du Bureau de Poste de Salbris qui voit ses horaires d’ouverture réduits (voir communiqué de la Mairie de Salbris du 15-02-2017).
Rappelons quand même que les mêmes amis politiques du Maire de Salbris, au niveau national et européen, ont voté toutes les transpositions des directives de l’Union Européenne qui ont déréglementé La Poste et ses missions de Service Public postaux de proximité. Résultat : fermeture de Bureaux de Poste dits « non rentables », fin des missions d’aménagement du territoire, logique de financiarisation au détriment du service rendu.
C’est encore une fois de plus la France des oubliés, des villes et des champs, celle qui subit en silence, qui ne braille pas et ne casse pas tout, qui se trouve abandonnée par cette classe politique de Gauche comme de Droite, totalement sourde aux aspirations du peuple de France et à ses souffrances. Les Français renverseront-ils la table en Avril et Mai prochain en élisant une candidate libre, défendant les seuls intérêts du peuple ?
Avec Marine, « l’accès aux services publics de proximité sera garanti sur tout le territoire, en particulier en milieu rural (Engagement 138) : La Poste et la SNCF resteront des entreprises publiques ».
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical
Jean-Yves Narquin sur TV Libertés
Jean-Yves Narquin, ancien attaché parlementaire, spécialistes des médias, maire de Villedieu le Château et membre de CAP économique dans l’équipe de campagne de Marine Le Pen était l’invité de TV Libertés.
Avec l’Union Européenne, c’est la fin des Services publics de proximité comme La Poste
Sur son blog du 21 Septembre, Marie-Christine Arnautu, Députée Front National au Parlement Européen, fait une analyse très brillante d’une réforme adoptée en catimini la semaine dernière au Parlement Européen. Cette réforme, qui concerne les envois de colis, sonne le glas des Service public de proximité comme La Poste.
En effet, dans une hypocrisie dont seule l’Union Européenne a le secret, Marie-Christine Arnautu, dénonce cette réforme qui vise à :
- « développer le commerce entre les États de l’Union européenne, quand les européistes qui affichent sans cesse comme priorité la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre prônent ici le développement des échanges de colis sur des distances bien plus grandes ;
- faire en sorte que les prix des envois internationaux diminuent, en faisant mine de ne pas savoir que cela augmentera le prix des envois nationaux pour compenser la baisse des prix internationaux ;
- maintenir un niveau minimal de service universel (c’est le nom du service public au rabais, version européenne) alors que les subventions publiques seront systématiquement scrutées pour vérifier si elles ne nuisent pas à la sacro-sainte concurrence libre et non faussée et que le service universel lui-même est présenté comme susceptible de fausser cette concurrence ;
- lutter contre les exploitations salariales, alors que c’est justement cette concurrence libre et la fin des monopoles publics qui permettent, qui facilitent et même incitent à recourir au dumping social, aux travailleurs détachés, au travail dissimulé, aux faux travailleurs indépendants, et ce, pour rester compétitif sur les prix en allégeant la charge salariale. »
Le canton de Blois III mobilisé et prêt pour 2017
L’année 2016 étant une année sans élections, nous devons travailler au renforcement et à l’implantation du Front National dans le canton de Blois III. Notre canton qui, rappelons-le s’étends d’une partie de Blois-Sud jusqu’a Sambin, et de Rilly-sur-Loir à Seur, en fait ainsi un canton rural mais avec des problématiques de villes périurbaines (certaines communes faisant partie d’Agglopolys) et urbaines avec la partie Sud de Blois.
Le Front National est en progression électorale constante sur le canton. Ainsi, aux dernières élections départementales en Mars 2015, au deuxième tour, nous étions en tête sur 3 communes (le binôme de candidats du FN totalisant 41,65% dans un duel face à la Gauche). Tandis qu’aux élections régionales fin 2015, au deuxième tour, la liste du FN conduite par Philippe Loiseau arrivait en tête sur 6 communes du canton (30,73% au deuxième tour dans une triangulaire).
Samedi 24 Septembre s’est donc tenue notre réunion des adhérents de Blois III, au cœur du canton, aux Montils. Autour de Michel Chassier, Secrétaire Départemental et Conseiller Régional et Conseiller Municipal et Communautaire de la ville de Blois, des candidats du FN aux dernières élections départementales, Laurent Bras, Secrétaire Départemental Adjoint et responsable du canton pour le Front National et Mathilde Paris, Conseillère Régionale et Conseillère municipale et communautaire de la ville de Blois ainsi que des cadres départementaux, les adhérents ont pu échanger sur la situation politique nationale et locale.
Mais surtout nous avons évoqué le nécessaire travail d’implantation locale, comment enraciner durablement le Front National dans le paysage politique du canton de Blois III. Pour ce faire, nous devons être le relais indispensable des Français habitants le canton, parce que comme eux nous vivons les mêmes préoccupations.
Les collectifs thématiques bien présents le 10 Septembre
Ainsi notre fête de rentrée politique de la Fédération FN41 a été un vrai succès. Elle a réunie autour du Secrétaire Général du Front National Nicolas Bay, et de notre Secrétaire Départemental, Michel Chassier, l’ensemble de nos élus municipaux et régionaux, les cadres départementaux, les militants et les adhérents ainsi que bon nombres de sympathisants. Certains élus des départements voisins ou région voisines ont même fait le déplacement.
Cela témoigne donc de la vivacité, du dynamisme et de la véritable implantation locale du Front National en Loir-et-Cher, montrant ainsi que nous sommes bien la première formation politique du département, non seulement en voix mais aussi en force militante.
Mais ce qui est particulièrement remarquable, c’est la tenue de stand sur les collectifs thématiques (collectifs nationaux RBM): Collectif des Salariés de France, qui succède au cercle Front syndical (les salariés et syndicalistes patriotes), Collectif Audace (les jeunes actifs patriotes), Collectif CLIC (Culture, Libertés et Création), Collectif Nouvelle Ecologie (pour une écologie patriote) et enfin le Collectif Belaud Argos (protection animale).
Ainsi le Front National entend bien rassembler tous les Français, en investissant tous les thèmes de la vie politique française et ses sujets de société. C’est bien là le rôle des Collectifs Nationaux: agir comme l’expression de la réalité du terrain pour être force de proposition pour le programme de Marine Le Pen en 2017.
Les stands des différents Collectifs présents lors de la fête de la Fédération le 10 Septembre à Saint Georges-sur-Cher:
Laurent Bras, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
La maltraitance des commerçants de marché !
Une commerçante de Villefranche-sur-Cher exclue du marché de Châteauroux … ( voir Nouvelle République du 08-08-2016 )
Ici , on exclu une commerçante pour cause de lenteur… la « remballe » est toujours fastidieuse après une matinée de commerce, commencée par le déballage et surtout la conscience d’un travail bien fait, de satisfaire les clients jusqu’au bout et servir les retardataires.
Là, c’est carrément le marché que l’on déplace pour satisfaire l’égo d’un riverain nouvellement Chartrais. Hé oui ! Oh ! il n’est pas parti très loin le marché de Châtres Sur Cher, dans le Monestois, il est simplement relégué derrière l’église, déjà que devant (depuis des décennies) le marché n’était pas très en vue, là, la mairie a placé les commerçants à l’abri des regards et surtout à l’abri de l’argent… et les clients devront quelque peu modifier leurs habitudes.
Les commerçants ambulants longtemps au cœur de la vie économique et sociale se sentent aujourd’hui marginalisés. Pourtant les maires de ces petites communes, là où les commerces se font des plus rares, devraient porter plus d’attention à leur marché qui participe entre autre à l’animation du village. Avoir un marché, c’est un service ( pas une servitude ) à la population, à la recherche dans la convivialité, de produits de qualité dont elle a besoin.
Un espace de rencontres et de rapports humains , pour preuve lorsque les élus veulent rencontrer leurs administrés , ils vont où ?? sur les marchés ….!
Josette Mazoyer, secrétaire de la 2ème circonscription, responsable du canton de Selles-sur-Cher
Quand la loi n’est pas appliquée, les honnêtes gens se sentent abandonnés.
(Image d’illustration)
Quelles sont les raisons de l’acharnement contre ce jeune maraîcher bio de Mont-Près-Chambord ?
Peut-être le saura-t-il un jour si les auteurs des faits sont identifiés, ce que l’on ose espérer.
Mais dans l’immédiat il est obligé de jeter l’éponge : depuis 8 mois son exploitation, qu’il venait de débuter, était la cible de vols et de dégradations, jusqu’à l’incendie de son tracteur hier matin (la Nouvelle République du 20/07/2016).
C’est une décision grave et qui doit nous interroger.
Car nous sommes bien obligés de constater que les forces de l’ordre n’ont plus aujourd’hui les moyens de faire respecter la loi. Il ne s’agit pas bien sût d’accuser la Gendarmerie, dont chacun reconnaît l’efficacité mais peuvent-ils encore aujourd’hui mener l’action de proximité qui était la leur avant la mutualisation des brigades ?
N’oublions la responsabilité dans cette situation d’un certain Nicolas Sarközy qui avait diminué les effectifs durant son mandat, poussant au regroupement voire à la fermeture de certaines brigades rurales.
Sans parler du contexte de l’Etat d’urgence qui entraîne un surcroît d’activités tel que Bernard Cazeneuve veut renforcer, bien tardivement, la réserve opérationnelle. Dont, soit dit en passant, les objectifs en terme de recrutement n’ont pas été atteints faute de financement.
En même temps il y a longtemps que les victimes ont renoncé à se défendre, puisque lorsqu’elles le font, elles se retrouvent systématiquement accusées et souvent condamnées.
Nous espérons tout de même que les syndicats agricoles ainsi que les associations de producteurs bio vont réagir et peut-être vous apporter un soutien qui permettrait à ce jeune maraîcher de poursuivre son activité.
Après les zones de non-droit dans certains quartiers en ville, il ne doit pas non plus y avoir de zone de non-droit dans la ruralité.
Bis repetita placent : encore une fois les gens du voyage squattent à Candé-sur-Beuvron
Comme l’année dernière, et comme l’année d’avant, la communauté des gens du voyage s’est installée à Candé-sur-Beuvron entre le petit centre commercial et les lotissements environnants. Ceci bien sûr en toute illégalité, puisque le Maire avait fait creuser des tranchées le long de du terrain vague pour empêcher le passage des voitures et des caravanes.
Mais cela n’a pas suffit, puisque Dimanche soir profitant que tout le monde regardait la finale de l’Euro 2016, les gens du voyage on remblayé les fossés et ont ainsi pu passer. Résultat: environ quarante caravanes ont envahis le terrain et un chapiteau a même été monté au milieu du campement. Tout ce petit monde s’est branché sur une bouche d’incendie à côté de la boulangerie. Certains s’y lavent même … tout habillé! A noter que quelque caravanes sont aussi venue s’installer à côté du Centre de Distribution de La Poste.
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
Jordan Bardella à Mer le 25 janvier
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