Sur cette carte du SRADDT, la bi-polarisation Tours-Orléans est évidente. Au détriment des villes moyennes et de la ruralité.
Difficile de s’y retrouver dans les plans, les schémas et les projets élaborés à tous les niveaux.
On nous disait que la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) devait simplifier et clarifier les compétences de chacun.
Nous pouvons constater chaque jour qu’il n’en est rien.
Ainsi la Région élabore des dizaines de schémas, dont le SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires), Agglopolys gère le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal), tandis que le SIAB (Syndicat Intercommunal de l’agglomération Blésoise) qui regroupe Agglopolys et la communauté de communes du Grand Chambord gère le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale).
En lire plus …
Quel avenir pour Blois et Agglopolys ?
Philippe Loiseau au Salon de l’Agriculture.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, se rendra au Salon de l’agriculture le 1er mars. Marine viendra pour proposer nos solutions réalistes et porteuses d’espoir ! Elle sera accompagnée par le député Marion Maréchal-Le Pen, David Rachline, Sénateur et maire de Fréjus, Edouard Ferrand et Philippe Loiseau, membres de la Commission agriculture au Parlement européen, de Gilles Pennelle président du groupe FN au Conseil régional de Bretagne, d’Huguette Fatna et de Jean-Michel Dubois pour les DOM-TOM.
Vous pouvez suivre la visite en direct sur la page Facebook de Philippe Loiseau.
Selles sur Cher et Bouzieux en Sologne même combat ?
La nouvelle saison de la série télévisée « Fais pas ci, fais pas ça » suscite de nombreuses réactions en Sologne, tant le portrait de ce pays et de ses habitants y est peu flatteur : climat détestable, chasseurs alcooliques, gastronomie réduite à sa plus simple expression.
Beaucoup de Solognots n’ont pas apprécié cet humour, qu’aucune série télévisée ne se permettrait au sujet de certaines populations de peur d’être accusée de les « stigmatiser ». Imaginez un épisode où la famille Lepic habiterait les abords de la place Lorjou à la ZUP de Blois ! C’est impensable.
Mais les ruraux peuvent toujours être traités avec dédain par la petite caste médiatique parisienne, voire avec mépris, car chacun a bien compris que dans « Bouzieux » il faut entendre « bouseux », terme péjoratif et insultant désignant les paysans et plus généralement ceux qui vivent à la campagne.
En lire plus …
Suivez la manifestation des agriculteurs à Blois
A Blois, la mobilisation des agriculteurs a dépassé les prévisions. La Nouvelle République annonçait ce matin une quarantaine de tracteurs attendus, ils étaient déjà au moins 63 au point de rassemblement, quai Abbé Grégoire en face de la Direction Départementale des Territoires.
Le manifestation se déroule jusqu’ici dans le calme, avec des slogans « fleuris » à l’adresse de nos politiques : « le Foll ras le bol », « gouvernement bande de pourris » etc…
Autant dire que les agriculteurs n’attendent plus grand chose de leur ministre, qui échappera peut-être au remaniement car on ne se bouscule pas pour prendre sa place…
Nous vous tenons informés de la suite de la manifestation, qui devrait se déplacer vers le centre Leclerc.
Le reportage photo complet sur FaceBook
Agriculteurs en colère : il faut désigner les responsables de la crise !
Depuis plusieurs semaines maintenant les manifestations d’agriculteurs se multiplient à travers toute la France.
Il faut dire que la situation de beaucoup d’exploitants est alarmante, confrontée à une baisse des prix qui ne leur permet plus de payer leurs charges, et encore moins de se rémunérer.
Aujourd’hui c’est à Blois que la FDSEA et le Jeunes Agriculteurs ont appelé à un rassemblement de tracteurs, devant les services de la direction départementale des territoires, quai de l’Abbe-Grégoire.
Nous demandons à tous les Blésois de comprendre cette manifestation et de lui faire bon accueil en dépit des gênes à la circulation.
Les élus et les responsables du Front National de Loir et Cher soutiennent cette manifestation, dernier recours face à un gouvernement qui reste sourd à la détresse des agriculteurs français, et qui ne répond que par quelques aides à la fois temporaires et insuffisantes face à l’ampleur de la crise.
Mais les syndicats doivent également avoir le courage d’aller jusqu’au bout, et de dénoncer les causes profondes de cette situation.
En lire plus …
La résistance au « Grand Vendômois » s’organise!
Ce qui se passe dans le projet du Grand Vendômois à 105 –un projet qui consiste à réunir de gré ou de force 105 communes pour constituer une agglomération- est symptomatique de la façon d’agir des gouvernements de droite comme de gauche : Précipitation et passage en force.
Le préfet annonce que des économies d’échelle seront réalisées mais, au bilan, nous constatons le contraire. L’administration annonce que la mutualisation simplifiera le règlement des dossiers mais, après coup, nous constatons des lourdeurs supplémentaires. On annonce que la démocratie y trouvera son compte mais, quand les électeurs ou les conseils municipaux sont consultés ils sont loin d’être d’accord.
Quelques exemples : le vote a été serré dans 8 communes sur les 59 qui ont voté contre le projet d’agglo à 105. Mais, il l’a été tout autant pour 16 des 46 communes qui se sont prononcées en faveur du projet. (Nouvelle république 4/2/2016) Alors, pour discréditer ou sous évaluer la force des opposants, l’administration fait entrer dans sa comptabilité la population représentée par les communes et non les communes elles-mêmes. Ce qui tend à renforcer les centres urbains les plus importants au détriment des moins peuplés. Le contraire de la démocratie réelle et solidaire.
Thierry Benoist, le maire de Thoré, un des animateurs de cette résistance positive veut «développer une intercommunalité de proximité» et non un monstre éloigné de ses administrés. Ce qui nous semble frappé au coin du bon sens.
Il critique le pilotage partisan de l’étude du cabinet KPMG, à propos duquel on peut s’étonner qu’un cabinet privé soit mandaté pour lancer un tel projet. Comme si nous n’avions pas dans nos préfectures le personnel capable d’effectuer des études de ce type. D’autant que ce projet n’offre qu’un seul scenario, celui d’une Agglo à 105. La conclusion de cette étude était dans l’introduction et dans la procédure.
La méthode Hollande est toujours la même, que ce soit pour le « mariage» homosexuel, la réforme de l’Administration ou de la Constitution : précipitation et passage en force. Heureusement, des élus communaux, courageux et conscients de leur mission, disent « non », tout comme les électeurs lors des dernières élections départementales et régionales.
Affaire à suivre !
Urbanisme : le Front National avait vu juste.
Demain, sera-t-il encore possible de décider où construire ?
Nous dénonçons depuis longtemps les lois successives qui restreignent inexorablement la liberté des communes.
La mainmise des communautés de communes sur l’urbanisme en est une illustration. Mais si les maires s’en inquiètent aujourd’hui, l’affaire n’est pas nouvelle.
On peut remonter au moins à la loi SRU du 13 décembre 2000 qui institue les SCOT (Schéma de cohérence territoriale) et impose aux communes importantes de plus de 3 500 habitants la règle des 20 %, de logements sociaux, taux qui a été porté à 25 % par la loi du 18 janvier 2013.
En lire plus …
Communes rurales : condamnées à la mort lente.
Marine Le Pen à l’écoute des maires ruraux.
Nous avons déjà,évoqué plusieurs fois la question des « communes nouvelles« , cette nouvelle couche du mille-feuilles territorial inventée par Nicolas Sarközy en 2010 ( loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010).
Ce nouveau dispositif qui ne rencontrait guère l’adhésion des communes a été « favorisé » par François Hollande en 2015 (loi du 16 mars 2015) pour accélérer le processus en supprimant tout simplement la consultation des électeurs, auparavant indispensable pour tout projet de fusion de communes !
C’est ce qui avait sauvé la commune de Chambord que l’Etat voulait rayer de la carte.
On constate bien là le mépris de la classe politique UMPS pour le peuple.
C’est donc tout à l’honneur du maire de Chambon sur Cisse de vouloir consulter les habitants.
En lire plus …
Régionales 2015 : Les professionnels de l’exclusion.
Bizarre cette exclusion que la Confédération paysanne du Loir et Cher exerce à l’encontre du Front National en pleine campagne des régionales.
Elle a rencontré Marc Fesneau (UMP-MoDem), François Bonneau (PS) et Charles Fournier (EELV) pour les entendre sur leurs programmes agricoles. Elle a oublié Philippe Loiseau, tête de liste FN, alors que ce dernier est le seul candidat issu du monde agricole. Il est surprenant de lire que Pascal Cazin, porte-parole départemental de la Confédération paysanne, se plaint de ne pas « être systématiquement consulté » alors que lui même ne consulte pas TOUS les candidats.(la Nouvelle République 2/12/2015)
De même, l’Intersyndicale régionale (FSU-CGT-FO-SUD) des agents techniques et formateurs de CFA en enseignement agricole a rencontré à Orléans, le 24 novembre, certains représentants des candidats aux élections régionales : Olivier Frézot pour le PS, Marc Brynhole pour le Front de gauche et Philippe Vigier pour la « Droite ».
Communauté des 105 communes : déjà 19 maires s’y opposent.
Une communauté d’agglomération de 105 communes sans agglomération : le projet ubuesque de Maurice Leroy repris en compte par Manuel Vals
es 19 maires opposés au projet du préfet sur le grand Vendômois viennent de signer un courrier à destination des maires des 105 communes de l’arrondissement susceptibles de se regrouper sur ordre.
Avec bon sens, ils ont rappelé que« le projet du préfet tel qu’il est présenté soulève un grand nombre d’interrogations, de réticences, voire d’oppositions. » (la Nouvelle République du 7/11/2015)
Cette démarche ne manque pas de courage car les maires font l’objet de réelles pressions pour exécuter les ordres du ministère de l’Intérieur. Ils souhaitent davantage de concertation, de proximité administrative et politique. Ils demandent au préfet dans ce courrier « de revoir sa copie dans une approche plus pragmatique et plus proche des préoccupations des élus de terrains. »
Il va de soi que ces regroupements doivent et peuvent se faire par conventions librement consenties en dehors de toute contrainte. Ce qui n’est pas le cas ! Et le Vendômois n’est pas la seule région à subir cette manipulation. Le préfet des Pyrénées Atlantiques veut regrouper les 158 communes du Pays basque ! Tant qu’à faire, pourquoi ne pas regrouper un département tout entier en une seule Agglo ?
En lire plus …
Au niveau de la Région, une autre politique économique est possible
Réflexions sur une politique économique régionale.
Comment faire diminuer artificiellement les chiffres du chômage
La bonne trouvaille du gouvernement: le nombre de chômeurs ne diminuent pas, qu’à cela ne tienne on va limiter leur inscription. C’est certainement en substance ce que le gouvernement Valls-Hollande a décidé. En effet, à partir de début 2016, les demandeurs d’emplois devront s’inscrire sur Internet. Ainsi il faudra qu’ils possèdent un ordinateur, une connexion Internet et un scanner, les documents justificatifs devant être envoyé par mail. Bien entendu, les centres de Pôle Emploi ne possèdent pas de scanner à disposition. Egalement, dans le même ordre d’idée, les centres de Pôle Emploi ne recevront plus de public dans l’après-midi, uniquement sur rendez-vous.
Ainsi donc voici les moyens utilisés par le gouvernement pour « inverser la courbe du chômage »: limiter l’accès à Pôle Emploi aux demandeurs d’emplois. La prochaine fois François Hollande supprimera le mot « chômage » du dictionnaire pour régler le problème … c’est plus simple.
Guillaume Peltier veut faire sa loi parisienne à Vernou en Sologne.
Les regroupements des communes ou d’intercommunalités, parfois imposées commencent à susciter des réactions de plus en plus vives. Nous l’avons vu pour le Vendômois. Maintenant c’est le cas de la Sologne où le maire de Vernou en Sologne, Jack Terrier, s’oppose à Guillaume Peltier, président de la communauté de communes de la Sologne des Étangs.
Ce dernier vient de retirer au maire de Vernou, par ailleurs vice-président de la Communauté de communes, sa délégation aux questions agricoles ainsi que les indemnités afférentes. Ce conflit n’est pas du type de Clochemerle, il révèle la mainmise des apparatchiks politiciens sur les intercommunalités au détriment de l’enracinement de ceux qui, comme Jacky Terrier, défendent la Commune, véritable creuset de la démocratie.
Le maire de Vernou en Sologne a fait savoir que « la communauté de communes ne sert à rien», surement pas à faire des économies. (la Nouvelle République du 15/10/2015). Vernou en Sologne sera peut-être le premier village gaulois qui refuse d’être vassalisé par les cols blancs, comme Guillaume Peltier, qui prennent leurs ordres à Paris et font leur carrière en Province. Affaire à suivre.
Communes nouvelles ou fin des communes ?
Marine le Pen à la rencontre de maires ruraux en Indre et Loire. le Front national défend la ruralité et l’indépendance des petites communes.
Après « Beauce-la-Romaine » autour d’Ouzouer le Marché, c’est au tour de Montrichard, Bourré et Chissay d’envisager leur fusion dans le cadre du dispositif des « communes nouvelles ».
Ce nouveau dispositif qui ne rencontrait guère l’adhésion des communes a été « favorisé » par la loi du 16 mars 2015 pour accélérer le processus, l’Etat maniant, comme pour l’intercommunalité, la carotte et le bâton.
La carotte, c’est la promesse d’un maintien des dotations pendant 3 ans – mais après ? – et un bonus de 5% de la dotation forfaitaire pendant la même période. Le bâton, c’est la date-couperet du 1er janvier 2016 : les communes qui ne seraient pas entrées dans le dispositif d’ici là pourront se la voir imposer par le Préfet ou par l’Intercommunalité.
La grande nouveauté, c’est que la délibération des conseils municipaux suffit pour décider la fusion, sans consultation des électeurs. C’est beau leur démocratie !
En lire plus …
Aides agricoles : Quand la gauche au conseil régional prend les éleveurs…pour des chèvres.
Votées le 15 octobre dernier, que sont devenues les deux millions d’euros d’aides régionales visant à soutenir les éleveurs ? D’un montant forfaitaire compris entre 500 et 1000€, vos élus FN avaient voté pour cette aide compte tenu de la situation d’urgence, malgré qu’elles ne constituent qu’une rustine temporaire à un problème majeur qui ne trouvera sa solution que dans le retour à une Politique Agricole Française face à l’influence toujours plus dévastatrice de l’Union Européenne.
France 3 Centre-Val de Loire a diffusé un reportage ce lundi 2/11 dans son édition du soir qui met en lumière une exclusion du dispositif des petites exploitations, qui ne peuvent en bénéficier en raisons de critères d’éligibilité drastiques : Quatre associés à Azé, près de Vendôme (41) qui élèvent des chèvres ont déposé un dossier de subvention auprès de la Région sans attendre un quelconque espoir. Et pour cause, l’exploitation caprine comprend 53 chèvres pour 3 hectares de surface fourragères contre une centaine de chèvres et 20 hectares demandés au minimum pour bénéficier d’une subvention qui ne permettra pas à l’exploitation de se développer, seulement d’alléger les charges quotidiennes. Les mêmes types de règles s’appliquent aussi à l’élevage bovin et ovin : à ce stade, alors qu’ils sont déjà très faiblement rémunérés, 40% des éleveurs ne pourront pas bénéficier d’un quelconque coup de pouce.
Matthieu Colombier, Conseiller Régional de l’Indre, avait tenu en session plénière à mettre en garde l’exécutif contre les dangers d’une compétitivité poussée à l’extrême et d’une productivité à moindre coût au détriment de la qualité et des circuits courts, ce qui tend à l’inévitable disparition des petits producteurs.
Rappelons qu’en Région Centre-Val de Loire, 97% des surfaces agricoles utilisées sont détenues par des moyennes et grandes exploitations, un pourcentage en hausse constante puisque 25% d’entre elles, essentiellement des petites, ont arrêté leur activité en partie en raisons de charges et contraintes de volumes trop élevées et du dumping social subi par leurs exportations qu’elles ne peuvent supporter sur les marchés européens et internationaux.
Le Conseil Régional, embarrassé, s’est contenté de dire qu’il avait consulté le « monde agricole » pour proposer ces aides exceptionnelles. Les élus du Front National s’interrogent : la majorité socialiste s’est-elle limitée à écouter le CESER (Conseil Economique, Social, Environnemental Régional), dont le Président n’est qu’autre que Xavier Beulin, également Président de la FNSEA, pro-libéral et pro-Bruxelles par excellence, fortement chahuté par ses confrères (y compris au sein de son syndicat) qui exigeaient une réelle volonté politique de l’Etat lors des manifestations cet été (la revalorisation des prix et le retour des quotas minimums) en lieu et place de quelques salutaires subventions ? Si c’est le cas, Nous le regrettons.
Philippe Loiseau, tête de liste du Front National pour les élections régionales et céréalier dans l’Eure-et-Loir, entend bien consacrer davantage auprès des agriculteurs oubliés qu’il défend déjà en commission agriculture au Parlement Européen… en attendant de rendre à la France le pouvoir de décider librement pour elle-même !
La ruralité, un enjeu régional défendu par Philippe Loiseau.
Philippe Loiseau a eu l’occasion de s’exprimer au cours d’une table ronde (*) lors des UDTFN à Marseille : il a ainsi décliné des « propositions crédibles en matière d’agriculture et de ruralité », allègrement reprises par nos adversaires, qui promettent eux, « la défense d’une agriculture traditionnelle » mais « couplée à un monde sans frontières », celui de la technocratie Bruxelloise.
C’est l’occasion de faire le point sur les axes de travail défendus par notre député au Parlement européen et par nos élus régionaux au cours de leur mandat respectif.
UDTFN 2015 : Lutter contre la mondialisation sauvage et le « tout Europe »
Le FN seul dans la lutte contre la mondialisation sauvage !
Gilles Lebreton (député Français au Parlement Européen, en photo à gauche) a présenté ses arguments pour lutter contre le fléau de la mondialisation, à savoir le rétablissement du protectionnisme à nos frontières (droits de douanes pour les produits importés en France) pour lutter contre le dumping social et une suppression de la directive détachement des travailleurs, dont avait outrageusement usé le Parti Socialiste pour l’organisation de son Université d’été à la Rochelle. Aussi, Edouard Ferrand, est intervenu sur le travail des élus FN au parlement européen au sein du nouveau groupe politique baptisé « Europe des Nations et des Libertés » dont il est en le Président : il a pour rôle d’infléchir les positions ultra-libéralistes de l’Union Européenne et favoriser les projets collaboratifs entre nations libres et souveraines.
L’agriculture sacrifiée sur l’autel du traité transatlantique et du « tout Europe »
L’Union Européenne s’apprête, elle, à franchir un nouveau pas dans les négociations qu’elle impose aux Etats-Unis pour accoucher du traité transatlantique (TAFTA) qui sacrifiera à jamais nos atouts nationaux : en première ligne notre agriculture Française, un thème présenté par Philippe Loiseau (en photo à droite), céréalier en Eure-et-Loir, tête de liste régionale pour le Centre-Val de Loire. Un atout remis en cause par Bruxelles qui interdit la préférence nationale et met en situation de concurrence déloyale les producteurs de porc breton vis à vis de leurs homologues européens, ou plus localement chez nous, les oignons d’Eure-et-Loir face à ceux exportés par le Maroc en France avec le concours des aides subventionnelles du conseil régional du Centre… et le silence de mort de la fausse droite locale.
L’euro, tombeau Grec et fléau national français.
Bernard Monot, député français au Parlement Européen de la circonscription Centre-Massif Central et stratégiste économique s’est exprimé sur la situation préoccupante de la Grèce, dont 50% Français s’étaient déclarés en faveur d’une sortie de l’euro il y a deux mois – 10 ans après son refus de se voir imposer des traités européens, véritables boucliers anti-nations. La Grèce connaît ainsi une instabilité économique et politique menée par son premier ministre qui n’a jamais tenu ses promesses à savoir quitter l’institution européenne mais dont il a préféré subir les exigences – à savoir une tutelle permanente sur le dos des contribuables européens, français en tête alors que les grecs avaient strictement exprimé leur désaccord dans les urnes.
Les agriculteurs du Loir-et-Cher en route pour Paris.
Les agriculteurs du Loir-et-Cher ont rejoint les deux cortèges rassemblés au nord (Vendômois) et au sud du département (Sologne) avec leurs voisins de la Région Centre (Indre, Indre-et-Loire, Cher) pour atteindre Chartres dans la nuit de mercredi puis Paris pour manifester devant l’Assemblée Nationale ce jeudi matin, où sont attendus plus de 1 500 engins agricoles.
VIDEO (41) : Lamotte-Beuvron – Paris en tracteur par lanouvellerepublique
Transports : conseil départemental UMP et Agglopolys PS se renvoient la patate chaude.
Photo Google Maps : Itinéraire à Villefrancoeur d’un enfant dépourvu de transport scolaire.
En ce début de rentrée, c’est la problématique du transport scolaire en zone rurale qui, comme chaque année refait surface. Et les difficultés exaspèrent les habitants de Villebouzon, un hameau de Villefrancoeur, qui fait partie du nouveau canton d’Onzain mais aussi du périmètre d’Agglopolys. Et pour cause : les arrêts qui desservent la commune…sont situés après 3 km de parcelles agricoles isolées, au détour de routes étroites et non éclairées. En ce sens, il est légitime que les familles rechignent à laisser leurs enfants partir seul à l’école.
Région Centre : l’agriculture, première victime de la léthargie européiste.
Mémorandum du Groupe Front National en Région Centre-Val de Loire.
Au delà des variations climatiques aléatoires qui devraient être la préoccupation N°1 du secteur – les agriculteurs de la région Centre-Val de Loire doivent faire face à un ennemi plus virulent : les intérêts politiques. Reportage.
L’AGRESTE Centre-Val de Loire a publié dernièrement le bilan annuel 2014 et mis en valeur les principales difficultés du secteur. Nous ne reviendrons pas sur les difficultés issues des conditions météorologiques ou des choix inhérents au secteur (superficie, production et répartition des surfaces agricoles qui changent d’une année sur l’autre…) mais plutôt aux causes géopolitiques à l’échelle du monde et de l’Europe, qui deviennent, il faut le dire, de plus en plus contraignantes pour l’agriculture française.
Les productions régionales régressent…
Accessibilité : les commerçants attendent un geste des collectivités.
Pressés par les conseils départementaux d’engager les travaux de mise en conformité, certains commerçants se désolent d’être complètement bloqués. Lorsque qu’un établissement recevant du public souhaite étendre sa surface (ou tout acte qui demande une autorisation comme les extensions), celui-ci doit, préalablement en mettre à jour l’accessibilité, sous peine de sanctions financières.
La première étape demandée aux ERP non conformes est la réalisation d’un dispositif d’agenda d’accessibilité programmé (Ad’AP) qui précise la nature et le coût des travaux puis octroie un délais de réalisation supplémentaire de 1 à 3 ans, comme le précise la Nouvelle République. Le dépôt de cet agenda doit être attesté avant le 27 septembre 2015 par encore 5000 propriétaires ou gestionnaires d’ERP dans le Loir-et-Cher.
Ce retard pose ainsi un problème majeur : si dans les galeries marchandes ces difficultés sont bien résolues, la question de la mise en accessibilité des centres-villes ou bourgs de certaines communes en est tout autre…
La mise en conformité des pas de porte des commerces situés en ville n’a trop peu commencé et pour cause : difficile, en fauteuil roulant de franchir seul les trottoirs dans le centre-bourg d’Onzain, non adaptés. L’accès aux commerces, même ceux en conformité ne saurait être utile aux usagers qui préféreront se rabattre sur le supermarché du coin, au détriment de privilégier le centre-ville. Il en est de même pour la place du marché. Ce constat d’échec se retrouve dans beaucoup d’autres communes.
Cette situation préjudiciable à tous, rend inefficace les éventuels travaux financés par les commerçants. Les collectivités devront montrer l’exemple, à commencer par le conseil régional du Centre-Val de Loire et les conseils départementaux à qui cette compétence est acquise pour que des moyens soient accordés aux communes afin de réaliser les aménagements nécessaires dans les temps.
Blois : faut-il craindre la grande méchante crue ?
Le souvenir des grandes crues du XIXème siècle est souvent rappelé aux Blésois, et c’est à titre préventif que fut décidé la destruction de la zone dite de la Bouillie.
Nous avons plusieurs fois abordé ce sujet, sur lequel nos élus locaux ont eu également l’occasion d’intervenir au conseil municipal.
La Nouvelle République consacre aujourd’hui un article à la grande crue du 3 juin 1856, « le jour où Blois-Vienne faillit être englouti par la Loire« .
Peut-être un complément d’histoire pour nos lecteurs, au sujet du vitrail de l’Eglise Saint Saturnin, que nous reproduisons dans son intégralité : la statue de Notre Dame de Aydes y a été installée suite à la débâcle du 5 février 1716, qui emporta le pont médiéval. Ce sont des mariniers qui ont retrouvé en aval une statue de la vierge et l’ont rapportée dans cette Eglise, car la population du faubourg de Vienne était alors principalement composée de mariniers et de pêcheurs.
La statue originale a été détruite sous la Terreur, elle a été remplacée en 1803 par une statue de la Vierge provenant de l’Abbaye de la Guiche.
Pour en revenir au risque de crue, qu’en est-il aujourd’hui ?
En lire plus …
Dossier : La réforme territoriale (loi NOTRe) s’impose en silence pendant vos vacances.
Échec et Mat pour les Communes et les Départements.
Alors que la majorité des élus locaux et des Français pensent à leurs congés d’été, la loi NOTR(e) continue de faire son chemin bien à l’abri des médias d’information locaux.
En effet, le 9 juillet dernier, la commission mixte paritaire (CMP) de l’Assemblée Nationale et du Sénat dont le PS et l’UMP sont respectivement majoritaires, se sont discrètement entendus comme deux frères siamois pour accoucher difficilement d’un texte commun.
Le pouvoir des Régions renforcé…
Transport : Les régions vont dépeupler davantage le paysage du conseil départemental en raflant par surprise la totalité de la chaîne du transport en commun (transport scolaire, interurbain par car, transport à la demande…) en dehors du ferroviaire qu’elle possédait déjà et de celui qui restera géré par les agglomérations, autrement dit le peu que les communautés de communes n’avaient pas encore arraché aux Départements.
Développement économique : Là encore, les aides économiques, ne relèveront plus du conseil départemental. Le conseil régional sera le seul à pouvoir accorder des aides directes aux entreprises, ou à défaut il en déléguera la compétence… aux intercommunalités.
… au motif d’une réduction des dépenses publiques qui n’aura pas lieu.
Il faut aussi rappeler que le but initial de cette réforme était de réduire les dépenses publiques : loin s’en faut… L’Etat a donc décidé des nouvelles « capitales régionales » provoquant les protestations attendues dans les capitales déchues, auxquelles on promet… des miettes. Ainsi, Manuel VALLS a promis que les anciens chefs-lieu de Région qui disparaîtront début 2016 disposeraient de directions régionales exclusives (sports, culture, jeunesse etc…) sans que cela n’entraîne la moindre suppression de postes ou le moindre regroupement de rectorats ! Une décentralisation donc, qui ne fera qu’exploser les budgets, puisque le nœud du problème consistait dans la multitude de collectivités aux compétences croisées. Une aberration qui persistera puisque les métropoles pourront établir leur propre feuille de route en cas de désaccord avec les exécutifs régionaux… !
Des communes seront rayées de la carte.
Crise agricole : Quel avenir pour les jeunes agriculteurs ?
Tribune libre du FNJ Loir-et-Cher.
Les agriculteurs connaissent des heures sombres. Contraints et forcés de manifester pour se faire entendre par un gouvernement qui fait mime de les comprendre, tous s’interrogent sur l’avenir de leur exploitation, dévolue à leurs enfants. Asphyxiés par des normes techniques et administratives qui leur coûte du temps, de l’énergie et de l’argent – sans oublier dernièrement que les portiques « ecotaxe » et le « TAFTA » se sont ajoutés au cauchemar qu’ils subissent. Les agriculteurs réclamaient un juste retour de leur labeur : une renégociation des prix avec les transformateurs et les distributeurs dont les marges sont de plus en plus conséquentes.
Ce n’est pas les 600 millions d’euros promis par François Hollande qui permettront de sauver l’agriculture française ni une simple hausse des prix à la consommation, dont le consommateur saura se détourner tant que la grande distribution proposera en masse des produits issus du reste de l’UE (des Etats-Unis ou même d’ailleurs, comme la Turquie) dont le dumping social permet de pratiquer des prix qui défient toute concurrence avec une qualité qui reste à désirer. Les administrations publiques à travers leur service de restauration (hôpitaux, maisons de retraite, écoles, collèges, lycées…) doivent aussi avoir pour obligation de recourir à notre agriculture nationale en dépit des directives européennes qui nous imposent le contraire. Il sera aussi nécessaire de garantir la traçabilité et l’origine des produits que les Français consomment. Ce mécontentement global qui s’est manifesté à travers toute la France et notamment aux abords du domaine national de Chambord (41) doit inciter les pouvoirs publics à réorienter rapidement la politique agricole.
Le FNJ Loir-et-Cher est le seul mouvement jeune qui s’associe à la détresse des jeunes agriculteurs 41 qui se battent pour la sauvegarde de ses emplois.
Pendant ce temps, les jeunes communistes préfèrent attiser les haines religieuses entre la Palestine et Israël épinglant médiatiquement dans les supermarchés du Blésois les produits venant de cette région plutôt que de défendre les produits issus de l’agriculture locale.
Effacement des barrages : les contradictions de l’UMPS.
On le constate tous les jours. Les députés de l’UMPS continuent de voter de nouvelles lois sans s’attacher à vérifier si les anciennes sont appliquées. Il faut faire du neuf, ou au moins le laisser croire. Les écologistes sont les champions toutes catégories mais ils ne sont pas les seuls. Les députés ont voté en 2011 une loi pour rétablir la libre circulation de l’eau dans le lit des rivières, en application des directives européennes sur le sujet. Cela signifie qu’il faudra supprimer ou aménager 52 ouvrages sur le Beuvron. Pour ne parler que de ce cours d’eau du Loir et Cher. Les propriétaires riverains ont jusqu’au 22 juillet 2017 pour se mettre en règle avec la loi, en sachant que le coût des travaux tournerait entre 5,8 M€ et 7,4 M€. (la Nouvelle République 13/3/2015)
En lire plus …
Eoliennes : la fin d’un mythe ?
A défaut de souffler sur les éoliennes, il semble que le vent tourne… dans le bon sens.
A Tilly (160 habitants) dans l’Indre, le commissaire enquêteur vient de rendre un avis défavorable au projet d’implantation de 7 éolinnes. L’enquête a fait ressortir 1.093 observations contre le projet et 55 en sa faveur. (la Nouvelle République du 28/8/14) Ce qui permet de voir l’immense désapprobation de la population : 95,2% de rejet !
Bien sûr, le rapporteur, semble-t-il, favorable au projet et peu objectif, souligne que « la nocivité des éoliennes est faible et que beaucoup d’arguments contre ne reposent que sur des rumeurs ou arguments non documentés » et qu’il faut « moderniser la campagne pour éviter sa sclérose et assurer un avenir non privé d’énergie électrique ». Le rapporteur-enquêteur est toutefois obligé de mentionner que ce parc éolien risque de dénaturer la beauté du paysage (la commune fait partie du Parc naturel régional de la Brenne), tout cela pour produire peu d’emplois et de revenus financiers.
Les éoliennes de la petite Beauce ont fait aussi d’un rapport négatif (la Nouvelle République du 25/8/14) qui s’est traduit par un refus du projet par le Préfet de Région.
On se souvient que l’association Tempête en Beauce se bat depuis plus de 4 ans contre ces projets, notre blog avait d’ailleurs relayé leurs protestations dès 2010. Notre ami Olivier Besnard, conseiller municipal de Mer, participe depuis le début au combat de cette association, qui vient donc de remporter un nouveau succès.
Le préfet insiste en particulier sur le classement en zone Natura 2000 de ce secteur, et sa proximité avec le val de Loire, patrimoine mondial de l’Unesco. La petite Beauce, ce « territoire remarquable, en tant que témoignage préservé d’un paysage de plateaux ouverts, exempt d’éoliennes », devrait donc le rester.
Comme quoi en multipliant les dispositifs, les écologistes sont pris à leur propre piège.
Le dossier de la transition énergétique, souvent évoqué au conseil régional, mérite toute notre attention, nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement.
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
Jordan Bardella à Mer le 25 janvier
Bien que nous ayons basculé sur notre nouveau site depuis juin 2019, vous êtes encore nombreux à consulter ce blog. C’est pourquoi nous avons décidé...
RN Loir-et-Cher : Notre nouveau site internet départemental est en ligne.
Dans la suite logique de la refondation de notre mouvement initiée l’an dernier par nos instances nationales, nous avons le plaisir de vous faire...
Européennes 2019 : Marine LE PEN, Jordan BARDELLA et Nicolas BAY à Mer Samedi 13 Avril.
Nous avons l’honneur de vous annoncer la venue de Marine LE PEN, Présidente du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, Tête de liste aux élections...
Européennes 2019 : le temps se gâte pour Macron et ses alliés.
Marine Le Pen imprime sa marque sur la campagne des européennes. Lors de son passage dans l’Emission politique la semaine dernière, elle a réalisé...
Européennes 2019 : en Loir et Cher aussi #OnArrive !
La campagne pour les européennes se poursuit en Loir et Cher : affichage, distribution de documents dans les boîtes aux lettres, porte à porte. Une partie...