Interrogée dans la Nouvelle République avant la visite de M. Macron dans l’Indre dans le cadre du grand faux débat, Mme Gourault se livre à un amalgame particulièrement scandaleux en accusant les « Gilets jaunes » d’être responsables des « dernières dégradations à Paris comme dans plusieurs villes de province le démontrent : églises profanées, tags antisémites, parlementaires menacés, incendie du domicile de Richard Ferrand en Bretagne…«
La Ministre prétend que le mouvement a été « pris en main en partie par les extrêmes » (*).
Tout cela demande une petite mise au point.
Les observateurs objectifs en conviennent, les violences sont à 90% l’oeuvre des « blacks blocs » et autres Antifa, rompus à ce genre d’exercice. Ces groupes clairement identifiés par la Police depuis des années bénéficient d’une étrange impunité, il est vrai que leurs exactions sont bien utiles au pouvoir en place afin de stigmatiser les manifestants et de retourner l’opinion publique.
On pourrait y ajouter les scènes de pillages dans les grandes villes, où l’on retrouve plutôt la racaille des « quartiers » qui profitent du désordre pour venir « faire leur courses ».
Dans un cas comme dans l’autre, rien à voir avec les « Gilets jaunes ».
D’ailleurs aucune violence ou exaction n’a eu lieu lors des manifestations en Loir et Cher.
Deuxième accusation, encore plus grave : les églises profanées et les tags antisémites.
Quel rapport avec le mouvement des Gilets jaunes ?
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Jacqueline Gourault insulte les Gilets jaunes.
Arjowiggins : le président Bonneau soutient les salariés… mais achète du papier au Portugal !
Située dans la Sarthe mais à la limite du Loir et Cher, cette entreprise emploie de nombreux salariés venus du Vendômois et du Perche, notamment dans les anciens cantons de Savigny et de Montoire.
La fermeture annoncée du site de Bessé-sur-Braye illustre une fois plus la prise de contrôle de la finance sur l’économie réelle et l’absence d’une stratégie industrielle au service de l’intérêt national, contrairement à ce que font nos principaux concurrents.
Outre 560 salariés, de nombreux sous-traitants locaux vont être touchés en cas de fermeture définitive.
Le président de Région, François Bonneau, a fait part de son soutien aux salariés et il espère un projet de reprise.
Mais on peut regretter dans ce contexte que la Région commande du papier hier en Allemagne, aujourd’hui au Portugal pour ses propres besoins. Ce que nous imposent malheureusement le code des marchés publics et la réglementation européenne au nom de la libre concurrence, qui s’avère souvent déloyale.
Lire le communiqué du groupe Rassemblement National Centre-Val de Loire
Gilets jaunes : péage gratuit à Blois.
Nouvelle action des gilets jaunes ce matin à Blois : opération péage gratuit à la sortie de l’A10.
D’autres actions sont prévues un peu partout en Loir et Cher, relayées sur les réseaux sociaux.
Il était difficile pour beaucoup de se déplacer à Paris en raison du coût que cela représente, sans compter que certains redoutent des provocations et des violences de la part les milices d’extrême-gauche protégées par le pouvoir, et qui font régulièrement dégénérer les manifestations syndicales afin de « faire de l’image » et de déconsidérer le mouvement. Et curieusement les auteurs de ces violences sont rarement interpellés et condamnés.
La faiblesse du mouvement des Gilets jaunes c’est peut-être le manque de coordination et l’absence d’une revendication claire, mais sa force réside dans la multiplication d’initiatives que le gouvernement ne parvient pas à contrôler.
Ainsi, malgré l’interdiction injustifiée de Castaner, les Gilets jaunes ont commencé à rassembler sur les Champs Elysées.
Si le mouvement dure, il faudra bien que Macron lâche du lest, autrement que par les promesses de quelques primes. Il faut simplement renoncer à la taxe carbone, à minima annuler la hausse prévue au 1er janvier.
Une autre mesure de bon sens, présentée à l’Assemblée nationale par Marine Le Pen et les députés du Rassemblement national, consisterait à ne pas appliquer la TVA sur les le montant de la TICPE. Il faut savoir en effet que l’on applique une taxe sur au autre taxe.
Cela permettrait de gagner quelques centimes par litre (13 à 14 centimes sur un litre d’essence).
Nous vous tiendrons informés au cours de la journée des opérations en Loir et Cher.
Attaques contre le diesel : emplois menacés.
Le président (PS) de la Région Centre-Val de Loire, François Bonneau, s’insurge contre la fermeture annoncée de l’entreprise Ibiden qui fabrique des filtres à particules pour le diesel à Courtenay dans le Loiret.
C’est pourtant bien le même président Bonneau, dont la majorité est l’otage des écologistes, qui relaie toutes les attaques contre le diesel.
Certes la fermeture annoncée du site de Courtenay est liée au choix de la direction japonaise de réaliser la fabrication des nouveaux filtres à haute porosité à son site hongrois, mais c’est aussi la conséquence de la volonté gouvernementale de combattre le diesel, réputé plus polluant que l’essence, ce qui reste à démontrer, sans parler de l’électrique dont le bilan écologique se révèle désastreux. Le site blésois de Delphi, spécialisé dans l’injection diesel, pourrait bien être menacé dans un proche avenir.
Confronté aux conséquences de ses propres choix idéologiques, François Bonneau s’affole. Il demande qu’Ibiden rembourse la subvention de 68 000 euros qui lui avait été accordée en 2014 en échange d’un maintien des emplois sur 5 ans. Ce ne serait que justice, mais hélas, cela ne ramènera pas les emplois. Une raison supplémentaire pour manifester ce samedi avec les gilets jaunes !
Journée du 17 novembre : le pouvoir s’énerve, c’est bon signe !
Notre Présidente Marine Le Pen, a réaffirmé ce matin sur France Inter la position de notre mouvement concernant les manifestations du 17 novembre 2018 : « Je respecte le caractère apolitique des manifestations du 17 novembre, qui visent à réunir TOUS les Français opposés à cette politique, quel que soit leur bord. Nos militants, cadres et élus y participeront, mais nous ne tracterons pas ce jour. »
Ce communiqué est un démenti formel aux accusations de récupération ou de manipulation lancées par le gouvernement afin de diviser le mouvement. Les Français ne seront pas dupes.
Il s’agit d’un mouvement citoyen que le Rassemblement National soutient et auquel nos élus, cadres, adhérents et sympathisants doivent s’associer en tant que citoyens, sans signe distinctif, à l’exception des élus qui souhaitent participer aux rassemblements avec leur écharpe.
Afin de ne pas entretenir de confusion, aucune action militante (tractage, banderole etc) ne doit être organisée ce samedi 17 novembre.
De même, les représentants du RN ne s’associeront à aucun blocage ou aucune action sortant du cadre légal ou pouvant attenter à la sécurité des personnes.
Pour toutes les personnes intéressées, il convient de retrouver les consignes des organisateurs sur les réseaux sociaux (Blocage national 41 Blois sur Facebook) ou dans la presse.
En attendant, le pouvoir s’énerve et menace. Pas sûr que ce soit a bonne réaction.
Saisonniers de l’agriculture : peut-on faire confiance aux pompiers-pyromanes ?
Les représentants départementaux de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs ont rencontré les parlementaires de Loir et Cher pour défendre les exonérations de charge pour le travail saisonnier (la Nouvelle République du 2/10/2018).
En effet, le projet de loi de finances (budget de l’Etat) pour 2019 prévoit la suppression de cette disposition, destinée à compenser partiellement le coût de main-d’œuvre « beaucoup plus élevé que celui de nos concurrents européens ».
Mais le problème c’est que tous ces parlementaires ont fait voter Macron en 2017.
Une fois encore, ils ne peuvent que déplorer les conséquences de leur choix.
Nous ne manquerons pas d’observer leur vote lors de l’examen de la loi de finances.
Combien oserons voter contre, combien vont prudemment s’abstenir… à moins qu’une envie pressante ne les oblige à quitter l’hémicycle au moment du scrutin… On a déjà vu ça !
Mais pendant ce temps, l’article le rappelle, le gouvernement trouve des solutions pour donner du travail aux « réfugiés ».
On voit bien quelles sont les priorités…
Encore une fois, la meilleure façon de sanctionner Macron et son gouvernement, c’est de placer la liste soutenue par Marine Le Pen et le Rassemblement national en tête aux européennes de 2019 !
Nos emplois partent en Chine, les Chinois achètent nos terres.
Philippe Loiseau à Bruxelles : un défenseur acharné de l’agriculture française.
Cette semaine une manifestation surprise de la Confédération paysanne à rappelé au grand public, souvent peu informé, mais aussi aux élus, le danger que représente la financiarisation du foncier agricole.
En l’occurrence l’achat de 1700 hectares de terres céréalières dans l’Indre par le groupe Hyongang en 2016, auxquels il faut ajouter 900 hectares achetés cette année dans l’Allier.
Une menace évidente pour les agriculteurs français qui ne peuvent pas lutter contre de tels groupes financiers, qui dans l’exemple du Berry racheté ces terres trois fois au prix du cours normal, ce qui crée une concurrence déloyale vis-à-vis des jeunes agriculteurs qui cherchent à s’installer .
Le problème c’est que depuis la loi d’avenir de 2014 pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, seules les cessions de 100% de parts sociales d’une société agricole doivent être notifiées aux Safer qui peuvent alors exercer leur droit de préemption. Il suffit donc aux investisseurs de se contenter dans un premier temps de 98% ou 99% pour que l’opération se fasse.
Depuis les groupes financiers, en particulier chinois, se sont engouffrés dans la brèche ouverte à dessein pour les favoriser.
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Travailleurs détachés : triste record pour le Loir et Cher.
Avec 6 237 travailleurs détachés en plein mois de juillet, le Loir et Cher se classe au premier rang des départements français (la Nouvelle République du 30/07/2018).
Toujours aussi difficile à comprendre quand on sait que le département comptait fin juin 14 450 chômeurs de catégorie A et 26 870 en additionnant les catégories A, B et C.
La question de l’attractivité des métiers manuels reste donc bien posée.
On peut également faire remarquer que beaucoup de ces emplois sont saisonniers dans le secteur agricole, là encore on peur s’étonner qu’il n’y ait pas davantage d’étudiants intéressés.
Les élus du Rassemblement national sont intervenus régulièrement sur ce sujet en Région Centre-Val de Loire, mais c’est au niveau de l’Etat qu’il faudrait agir… à condition de savoir dire non à Bruxelles !
Croissance : la méthode Macron ne vaut pas mieux que la méthode Hollande.
Source : INSEE. On observe le regain de croissance en 2017 lorsque Hollande avait ouvert les robinets avant l’élection présidentielle, la croissance retombe en 2018 dès que Macron est obligé de les refermer. (cliquez sur l’image pour agrandir).
Après les mauvais chiffres du chômage, ce sont les mauvais chiffres de la croissance qui viennent de tomber.
Ceci explique sans doute cela : le taux de croissance reste insuffisant pour créer de l’emploi et résorber le chômage.
Autre conséquence, comme le rappelle Les Echos, l’objectif initial du gouvernement, 2% de croissance semble désormais hors de portée, les prévisions tournent plutôt autour de 1,5 à 1,6% pour l’année 2018. Cela signifie des recettes fiscales inférieures au scénario de la loi de Finances, et donc un déficit public plus élevé que prévu.
Pour corriger le tir il faut s’attendre à de nouvelles mesures d’austérité, hausses de tarif publics etc…
Mais cela revient à aggraver une des causes de cette contre-performance « liée avant tout à l’atonie permanente de la consommation des Français. » Les dépenses de consommation des ménages fléchissent légèrement » : -0,1 %, après avoir augmenté de 0,2 % au trimestre précédent.«
Il est évident que la majorité des Français a vu diminuer son pouvoir d’achat, et cela se ressent sur la consommation.
Il ne faut donc rien attendre de nouveau tant que la France poursuivra dans cette voie.
Le gouvernement évoque une croissance plus faible que prévue en Europe, mais c’est la France qui est la plus touchée, il y a donc bien un problème français.
Coïncidence, le même jour les chiffres de la croissance américaine viennent également de tomber : + 4,1% au 2ème trimestre. Conclusion : l’Union européenne ne parvient toujours pas à protéger les Etats membres, et la capitulation de Jüncker face à Trump, alors qu’il n’avait aucun mandat de négociation, ne va pas arranger les choses.
Seule Marine Le Pen propose une véritable stratégie visant à défendre les intérêts de la France et des Français, mais les électeurs ont voté pour l’illusion du changement. Ils n’ont que la continuité.
Au passage la France perd encore un rang dans le classement des grandes économies mondiales, doublée par l’Inde qui devient la 6ème puissance économique mondiale, la France recule au 7ème rang.
Macron ne s’en est pas vanté.
Chômage : mauvais chiffres pour la Région, nouvelle hausse en Loir et Cher.
Les chiffres publiés par l’INSEE il y a quelques jours l’annonçaient déjà : la situation de l’emploi ne s’améliore pas, elle continue même à se dégrader.
Même si la DIRECCTE annonce une baisse de 0,1% en Région Centre-Val de Loire (- 0,1% en France) le chiffre n’est pas très convaincant puisqu’une fois encore sur le dernier trimestre on compte en moyenne mensuelle davantage d’entrées (20 020 par mois) que de sorties (19 780), ce qui devrait logiquement se traduire par une hausse.
Quant au motif des sorties, le reprises d’emploi déclarées ne représentent que 18% (18,1% en 2017), donc aucun signe d’une évolution de la tendance générale.
Les radiations par défaut d’actualisation grimpent à 9190 en moyenne mensuelle contre 8 176 sur la même période l’an dernier.
Enfin on constate un essoufflement des entrées en stage, boostées en 2017 avant l’échéance présidentielle pour faire diminuer le chômage des jeunes, qui du coup repart à la hausse (2 000 entrées mensuelles en formation contre 2 626 en 2017).
En Loir et Cher, la hausse du chômage atteint +0,4%, dont + 4,3% pour les jeunes de moins de 25 ans.
Et pourtant de nombreuses entreprises ne parviennent pas à recruter.
Cela pose une fois plus la question de l’orientation et de la formation, mais aussi celle des rémunérations dans certaines professions victimes du dumping social encouragé par l’UE et ses relais en France.
M. Macron espère se sortir de l’affaire Benalla en prétendant qu’il travaille. Mais certainement pas dans l’intérêt de la France et des Français.
Emploi salarié : l’écart se creuse en Région Centre-Val de Loire.
(source : DIRECCTE Centre-Val de Loire – cliquez sur l’image pour agrandir)
Alors que les statistiques détaillées de l’emploi vont être publiées d’ici quelques jours, une note de conjoncture de la DIRECCTE note un fléchissement de l’emploi salarié en Région, ce qui ne présage rien de bon.
On annonce déjà une hausse du chômage de +0,2% pour la Région au 2ème trimestre selon les chiffres de l’INSEE (critères du BIT).
Dans le secteur privé, la baisse est de 0,3%, alors que curieusement en cette période de rigueur l’emploi public augmente de 0,1%.
Plus grave, l’écart s’accroît entre la Région Centre-Val de Loire et la moyenne nationale : sur un an, l’emploi salarié total progresse à un rythme deux fois moindre dans la région qu’au niveau national (respectivement + 0,5 % et + 1,2 %).
Sur le long terme, l’écart est encore plus visible : en partant d’une base 100 au 4ème trimestre 2010, le niveau d’emploi salarié en France atteint globalement 103,5, et 103,6 pour l’emploi salarié privé.
Pour la région Centre-Val de Loire les chiffres sont respectivement de 99,7 et 98,7.
Cela vient confirmer le mauvais classement de la Région en terme de croissance du PIB et justifie les critiques émises par le groupe Rassemblement national au sujet des aides économiques de la Région, dont il a été question lors de la session de juin.
Avec une croissance en-deçà des prévisions la tendance risque bien de se poursuivre.
On note aussi que c’est le secteur du BTP qui est le plus touché, suivi par l’industrie, alors que le « tertiaire non marchand » se maintien. Mais il ne faut jamais oublier que le secteur « non marchand » est financé par l’économie réelle…
Au niveau national ce marasme est le résultat de la politique économique de l’UE, mais aussi des décisions du FMI de la BCe et des instances mondiales qui ont favorisé les délocalisations afin de maximiser les profits à court terme, au détriment des intérêts nationaux.
Ces politiques sont relayées scrupuleusement par nos gouvernants, qu’ils s’appellent Sarközy, Hollande ou Macron.
Quant à la Région, son action ne peut être que marginale, et la concurrence entre les territoires encouragée par une vision erronée de la décentralisation s’exerce au détriment du Centre-Val de Loire, trop proche de la mégapole parisienne.
Il serait temps de revenir à une vision nationale de l’aménagement du territoire et du développement économique, coordonné par un Etat régalien qui aurait recouvré sa souveraineté.
C’est l’objectif du Rassemblement national.
Croissance en berne, impôts en hausse.
La croissance en France depuis 2016 (source INSEE).
Sarközy voulait arracher un point de croissance avec ses dents. En fait, c’est lui qui s’est cassé les dents.
Macron espérait 2% de croissance en 2017 avec de la poudre de perlimpinpin. Autrement dit il imaginait que son élection allait redonner confiance aux Français.
Erreur fatale et manque total de discernement.
Pas très fort pour un économiste, mais il est vrai que Macron n’est pas un économiste, mais un trader, habitué à miser sur des coups de poker, avec l’argent des autres.
La croissance observée en 2017 a pu faire illusion et lui faire croire qu’il était en passe de gagner son pari.
D’ailleurs le budget 2018 et la réduction du déficit public était gagé par des recettes fiscales calculées avec un taux de croissance estimée à 2% pour l’année.
Manque de chance, la croissance ralentit fortement, avec seulement 0,2% au 1er trimestre (source les Echos du 30/05/2018). Et encore il faudrait tenir compte à partir du 1er janvier de la prise en compte dans le PIB du commerce illicite des stupéfiants, qui représente selon l’INSEE 0,1%, cela signifie que la croissance réelle ne serait que de 0,1% sur le 1er trimestre.
Ce qui n’est guère surprenant avec la CSG pour les retraités, la hausse des carburants, en grande partie à cause des taxes, la hausse des tarifs de l’énergie, des produits alimentaires, du tabac etc…
Mais il y a autre chose dont les analystes ne tiennent pas compte.
La croissance en 2017 s’explique en partie par une reprise de l’économie mondiale, dont la France a profité, mais aussi en raison des largesses pré-électorales de François Hollande, qui a relâché quelque peu la discipline budgétaire dans les derniers mois de son mandat, alors qu’il espérait encore se représenter.
Maintenant que macron referme le robinet, la fête est terminée.
Le problème c’est qu’il va falloir payer. Pressé par Bruxelles de réduite le déficit, alors que les recettes seront inférieures aux prévisions, il va devoir trouver de l’argent, on sait bien où.
De nouvelles taxes et contributions sont à attendre, en plus d’une nouvelle hausse de la CSG ou de la TVA.
Sans parler des radars.
Il est temps que les Français ouvrent les yeux : Macron leur menti, ils vont maintenant payer la note.
Une fois plus il y a un an, c’est Marine qui avait raison !
Loir et Cher : le marais de la gauche rend service à Macron.
Ils avaient espéré une marée, c’est plutôt le marais, pour ne pas dire le marigot de la gauche et de l’extrême gauche qui a démontré ses limites.
C’est fini : Mélenchon a perdu son pari, il ne sera jamais le 1er opposant à Macron, comme les tenants du système en place tentaient de le faire croire depuis des mois.
A Blois, la « marée populaire » soutenue au niveau national par plus de 60 mouvements politiques de la gaiche à l’extrême-gauche, plusieurs syndicats et de nombreuses associations (dont combien subventionnées ?) n’a rassemblé, selon le décompte de la Nouvelle République, que 300 manifestants place de la Résistance.
Même constat au niveau national, où tous les observateurs concluent qu’avec de tels opposants, Macron peut dormir tranquille.
Il est désormais certain que la 1ère opposante à Macron est bien Marine Le Pen, la seule à présenter une alternative sérieuse et cohérente.
La gauche et l’extrême-gauche ainsi que la majorité des syndicats se sont fourvoyés et sont incapables de présenter un projet commun.
La grève à la SNCF est incomprise par les Français, car le syndicats donnent l’impression de défendre uniquement le statut des cheminots, alors que le vrai sujet est le projet de casser la SNCF pour la privatiser à terme, selon le modèle de France Télécom.
Pendant ce temps le Front National a mené depuis un an un travail de refondation, de réflexion sur la stratégie, de réorganisation, qui va lui permettre, après la dernière étape du changement de nom, de lancer dès la rentrée la campagne des européennes.
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Les salariés de Auchan Vineuil manifestent.
Manifestations de salariés d’Auchan dans les allées du centre commercial de Blois-Vineuil (photo FN41).
Macron avait promis une hausse du pouvoir d’achat. Les salariés ne la voie pas venir.
L’intersyndicale CFDT/CGT/FO Auchan avait appelé à des débrayages ainsi qu’à des rassemblements ce 18 mai afin de réclamer une prime de 500 euros pour tous les salariés et la réouverture des négociations salariales avec la direction qui sont actuellement au point mort.
A Blois-Vineuil cette manifestation est une première, elle est aussi le signe d’un climat social qui se dégrade (voir aussi la Nouvelle République).
On ne peut pas dire à la fois que le chômage diminue (ce qui est faux), que la croissance repart (en raison de la croissance mondiale, mais la France est en retrait), que le déficit public est contenu (bien que la dette augmente toujours) sans que les salariés, dont le pouvoir d’achat est grignoté depuis des années en raison de rémunérations le plus souvent gelée alors que les prix et les prélèvement augmentent, ne voient toujours rien venir.
Chômage : les chiffres ne sont pas convaincants.
La majorité des médias, Nouvelle République en tête, titrent sur la baisse de chômage, en France et dans notre Région.
Si c’était vrai, nous serions les premiers à nous en féliciter. Avec une reprise de la croissance mondiale (près de 4% prévus en 2018), la France devrait en profiter un peu.
Mais ce n’est pas vraiment ce qu’on peut observer su l’on regarde dans le détail les chiffres trimestriels publiés par la DIRECCTE Centre.
Certes le nombre de chômeurs inscrit en catégorie A diminue de 1 % au niveau national, 1,1% pour la Région Centre-Val de Loire, mais en prenant les catégories A,B,C on peut dire que rien ne change, tout juste -0,1% en région depuis le dernier trimestre mais + 0,9% en un an (+2,1% au niveau national).
Cette hausse touche surtout les femmes (+ 2,5% dans la région) et les plus de 50 ans (+ 2,6%).
Le chômage de longue durée (demandeurs d’emploi inscrits depuis plus de 1 an) augmente lui aussi de 2,7%.
De plus si l’on regarde de près les entrées et sorties de Pôle Emploi (publiées en moyennes mensuelles sur le trimestre), on compte 19 000 inscriptions nouvelles pour 18 900 sorties, soit moins qu’en 2017 (19 236 sorties par mois en moyenne).
Les reprises d’emploi déclarées représentent 3460 sorties de Pôle emploi par mois en 2018 contre 3500 en moyenne au 1er trimestre 2017.
Il faudra qu’on nous explique où sont les signes d’une reprise de l’emploi !
Encore une fois les médias présentent ces chiffres comme une embellie… pour Macron.
Mais pas pour les chômeurs qui peinent toujours à retrouver un emploi.
Romorantin : l’entreprise Carrier délocalise vers l’est. 90 salariés sur le carreau.
Le jour même du nouveau discours d’allégeance de M. Macron à Strasbourg le couperet est tombé à Romorantin pour l’entreprise Carrier.
Intégré au groupe américain UTC, le site de Romorantin demeurait le dernier en Europe de l’Ouest après la fermeture des unités de production en Italie, en Suède et en Allemagne (la Nouvelle République du 18/04/2018).
Tout un symbole. Le maire de Romorantin, Jeanny Lorgeoux, peut bien déplorer cette décision, mais il fait partie des ardents défenseurs de l’Union européenne.
Récemment au Conseil régional, seul les élus FN ont voté contre le rapport sur la stratégie des fonds européens, qui appelle à augmenter la contribution des Etats membres et à la création d’un véritable impôt européen.
Michel Chassier n’avait pas manqué de dénoncer la concurrence déloyale dont les entreprises et les salariés français sont victimes.
Nos élus vont vérifier auprès de la région si cette entreprise n’a pas bénéficié de subventions régionales au cours de ces dernières années, auquel cas nous demanderons un remboursement des aides accordées.
Au-delà des protestations légitime et de la négociation des indemnités, la seule solution pour que cela ne se reproduise pas demain sur un autre site, c’est de voter en juin 2019 pour la liste présentée par le Front National.
Sinon il ne restera plus aux salariés et aux élus qu’à pleurer après chaque délocalisation.
SNCF : les mélenchonistes font de la récupération, mais ils sont en retard d’un train !
Ce jeudi 14 avril 2018, la France Insoumise a distribué à la sortie de gare de Blois-Chambord un tract pour dénoncer la réforme de la SNCF. Malheureusement, pour eux, à la lecture de ce tract nous pouvons que constater que la France Insoumise n’a pas actualisé ses fiches liées à la dernière réforme ferroviaire de 2015. Il dénonce que la SNCF va mal car celle-ci est scindée en deux entreprises : RFF d’un côté et de l’autre la SNCF. Mais depuis, le 1er juillet 2015, RFF a été réintégré dans le giron de la SNCF. La dernière réforme a consisté à la création de trois EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) de la façon suivante :
- SNCF, EPIC de tête
- SNCF mobilité s’occupant de la gestion du trafic et de l’infrastructure des gares et atelier de maintenance
- SNCF Réseaux (dont RFF) s’occupant de l’entretien du réseau
Cette erreur sur le tract de la France insoumise permet de faire tomber les masques. Ils ne viennent pas soutenir la cause de cette belle entreprise française la SNCF mais essaent de faire de la récupération politique. En tout cas, les cheminots qui ont pris le tract ont du se demander comment un parti politique se disant proche des syndicats puisse être aussi déconnecté de cette réforme.
Nous reviendrons plus longuement sur la réforme de la SNCF dans de prochains articles afin d’expliquer les inquiétudes des cheminots.
Au passage, le nombre de trains circulant en gare de Blois est bien en deçà des chiffres avancés par les médias : tous trains confondus (TER, Intercités), sur 24 trains entre Tours et Orléans, seulement 3 circulent le vendredi 13, soit 1 train sur 8.
CEREMA : le site de Blois menacé ?
Le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public placé sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et du ministre du transport, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Le gouvernement prévoit dans les trois ans à venir des coupes budgétaires et une réduction d’effectifs qui le ferait passer de plus de 3000 agents (3140 en 2014) à 2300.
Pour cela il faudra fermer des centres et le directeur de l’établissement est prévenu par simple mail en octobre 2017 du projet de fermeture de laboratoires en Ile de France (Le Bourget, Melun et Trappes).
Devant les protestations, la mesure est mise en suspens… mais un plan B prévoit comme alternative la fermeture des laboratoires de Blois (75 agents), Autun (83 agents) et Saint Quentin (55 agents).
Le tout sur fond de démissions successives du Président et du Directeur général, qui ne sont pas de nature à rassurer les salariés.
Les syndicats viennent d’écrire aux parlementaires de Loir et Cher, au Président de Région, au maire de Blois et au Président d’Agglopolys pour leur demander de tout faire afin de sauvegarder le site de Blois.
Les élus du Front national se feront le relais de cette demande à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Encore une fois le constat s’impose : il ne fallait pas voter Macron.
Coeur de ville de Blois : le Front National avait vu juste.
Le Plan « action coeur de ville » lancé par le gouvernement va bénéficier à deux villes de Loir et Cher : Blois et Romorantin.
Il faut toutefois relativiser l’importance de ce plan : 5 milliards d’euros sur 5 ans, dont une partie sous forme de prêts, répartis sur 222 villes, cela représente en moyenne 450 k€ par an et par ville, alors que la seule poursuite de la rénovation urbaine à Blois va mobiliser 34 millions d’euros.
Depuis des années nous n’avons cessé de répéter que la « politique de la ville » devait concerner toute la ville.
Nous avons dénoncé aussi le développement inconsidéré des surfaces commerciales périphériques, mais si les consommateurs font le choix de s’y rendre en masse, c’est aussi en partie en raison des difficultés d’accès au centre-ville.
Il faudrait parler aussi des cabinets médicaux et des cliniques qui ont quitté le coeur de ville, les cinémas etc…
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Les grandes surfaces avancent, le Carré Saint Vincent recule…
Deux informations qui se télescopent aujourd’hui. L’une publique : Cora décide à son tour d’ouvrir le dimanche matin (la Nouvelle République du 22 mars 2018). L’autre plus confidentielle : c’est un mail de la Ville qui informe les participants à la « Conférence citoyenne » sur le projet Saint Vincent que la séance prévue la 14 avril est reportée au 26 mai.
Déjà lors du dernier conseil municipal le permis d’aménager avait été modifié, suscitant l’interrogation des élus FN.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie a réitéré les réserves qu’il avait déjà exprimées sur cette opération.
L’ouverture des grandes surfaces de périphérie le dimanche matin risque à nouveau d’entraîner un transfert de clientèle et une modification des habitudes de consommation.
Les commerces alimentaires ouverts le dimanche matin (boulangeries, boucheries-charcuteries, supérettes) vont certainement en ressentir l’effet.
Le Carré Saint Vincent risque d’arriver trop tard, s’il finit par voir le jour. Mais dans ce cas ce sera peut-être au détriment d’autres commerces du Centre-Ville.
Grèves et manifestations : les électeurs de Macron cocus et pas contents.
Il n’a rien compris à la France, il méprise les Français. Il a peut-être allumé lui-même la mèche qui va le faire sauter.
3 000 manifestants à Blois selon la Nouvelle République, il y a longtemps qu’on avait pas vu cela.
Le maire de Blois, Marc Gricourt, était pour sa part en bureau d’exécutif au conseil régional.
Il indique sur sa page Facebook : « entre deux dossiers, ne pouvant être à Blois pour la manifestation de 14h, j’avais prévu un passage à la manifestation d’Orleans ce matin. Nous y sommes allés à plusieurs collègues. Beaucoup de monde pour La Défense des services publics ! Ça fait plaisir et c’est rassurant.«
Rassurant peut-être, mais sûrement pas cohérent, car le même Gricourt avait appelé à voter Macron en connaissance de cause en mai 2017.
Michel Chassier lui avait d’ailleurs fait remarquer au conseil municipal entre les deux tours qu’il se tirait une balle dans le pied en tant que maire en appelant à voter pour le candidat qui annonçait la diminution des dotations pour les collectivités locales.
Ce qui est certain, c’est que ce mouvement social marque probablement un tournant, le petit protégé de la banque Rothschild est maintenant au pied du mur. Sans doute espère-t-il une usure du mouvement, d’autant plus que la stratégie décidée par les syndicats de la SNCF est plutôt risquée, mais aussi une réaction de l’opinion publique lassée par les grèves.
C’est un pari dangereux dans une France au bord de l’explosion, où d’autres réactions opportunistes peuvent se produire dans les banlieues et autres quartiers « sensibles ».
Par son ignorance, son arrogance et sa soumission aveugle à ses commanditaires M. Macron a peut-être sans le savoir allumé la mèche qui va provoquer une explosion qu’il n’a pas vu venir.
Nous devons nous y tenir prêt, et les Français doivent savoir que le Front National sera le seul recours.
N’attendez pas, adhérez dès maintenant.
Retraités dans la rue : il ne fallait pas voter Macron !
Le mécontentement des retraités prend de l’ampleur.
La hausse de la CSG (1,7 points soir + 25,8%) ne passe pas au moment les hausses s’additionnent pour venir amputer le pouvoir d’achat (gaz, électricité, carburant, assurances, mutuelles etc…)
Beaucoup de retraités qui perçoivent moins de 1200 € par mois sont touchés, contrairement aux promesses qui avaient été faites.
À l’appel de neuf organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, UNRPA, LSR), plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont mobilisés sur toute la France ce jeudi 15 mars.
Le Front National s’est bien sûr opposé à cette hausse… promise par Macron, comme Marine lui avait rappelé lors du fameux débat, où l’on s’aperçoit petit à petit qu’elle avait raison sur tous les points !
Il faudrait par contre rappeler à certains syndicats qui manifestent aujourd’hui quelle a été leur position en mai dernier.
« Pas une voix ne doit porter vers la candidate du Front national qui est un danger« , avait expliqué alors la CGT, tandis que la CFDT appelait carrément à voter Macron !
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Non, le tabac n’augmente pas, ce sont les taxes !
Une fois de plus les médias nous parlent de « hausse du prix du tabac ».
C’est le titre d’un article de la Nouvelle République (8/03/2018).
Sauf que l’on pourrait qualifier cette information de « fake new ». En effet, ce n’est pas le prix du tabac qui augmente, mais les taxes !
Bien sûr c’est le consommateur qui va payer, mais cette nouvelle hausse devrait rapporter 500 millions d’euros à la Sécurité sociale (source : les Echos – 08/03/2018).
Il faut le dire et le répéter : contrairement à ses promesses et à ses déclarations, Macron augmente les taxes et les impôts ( CSG, carburants, gaz, électricité, tabac ) et fait baisser le pouvoir d’achat des Français.
Et ce n’est pas fini car certaines réformes sont loin d’être financées. Il faudra trouver 22 milliards d’euros d’ici 2020 pour compenser la taxe d’habitation, 9 milliards pour l’assurance chômage si la réforme va jusqu’au bout, etc…
Devinez qui paiera.
Tupperware licencie, mais la Région annonce « une très bonne nouvelle » ?
C’est sur le site de la Région Centre-Val de Loire. Alors que la fermeture de l’usine Tupperware de Joué les Tours est confirmée et que 235 derniers salariés vont être licenciés, la Région leur annonce « une très bonne nouvelle » : ils vont pouvoir bénéficier des « Visas libres savoirs ».
Destinés en priorité aux demandeurs d’emploi et aux salariés précaires, les Visas libres savoirs sont des formations aux savoirs de base. Il en existe 5 différents : Trois en un (français, mathématiques et logique), Pro numérique, Anglais Professionnel ou Langues Professionnelles, Eco-citoyen (environnement, hygiène et sécurité) et Compétences Professionnelles.
Pas certain que des salariés dont certains avaient parfois 30 ans d’ancienneté puissent se reconvertir et trouver un emploi avec un tel dispositif.
Au moins durant la durée du stage (et même un peu au-delà…) ils n’apparaîtront pas dans les statistiques de la DIRECCTE en catégories A,B,C.
Pour mémoire le site de Tours ferme en raison d’une délocalisation de la production dans d’autres pays de l’Union européenne.
Véronique Péan, élue régionale d’Indre et Loire et conseillère municipale de Joué les Tours, était intervenue lors des orientations budgétaires en novembre dernier pour dénoncer cette décision, en rappelant le précédent de Michelin : « à Joué, nous attendons toujours les emplois recréés prévus dans la convention de revitalisation.«
Les socialistes s’étaient indignés, mais l’élu socialiste au Conseil régional et ancien député Jean-Patrick Gille doit bien reconnaître aujourd’hui que la décision de fermeture de l’usine est «un choix stratégique opportuniste (de la direction de Tupperware) à partir des ordonnances Macron» (le Figaro-AFP le 28/02/2018).
«Tupperware a quatre usines en Europe: Portugal, Grèce, Belgique et France. On ne ferme que la française… On nous dit qu’on coûte trop cher !», avait dénoncé Antonio Constantino (CGT).
Encore une fois les uns et les autres sont bien forcé de donner raison au Front National et à Marine Le Pen : c’est bien elle qui a dit la vérité aux Français lors du fameux débat !
Région Centre-val de Loire : une session bousculée par une actualité… qui donne raison au FN !
Michel Chassier, président du groupe FN en Région centre-Val de Loire.
Nous l’avions annoncé aux médias régionaux dès lundi : cette courte session risquait fort de ressembler à une prolongation des voeux (voir aussi la Nouvelle République du 22/02)
En effet, sur les trois rapports abordés, on peut se poser la question des réels pouvoirs de la Région.
Sur l’emploi, premier sujet traité ce matin, la Région est en train de perdre face au gouvernement sur l’apprentissage, elle a surtout en charge la formation professionnelle, mais le plan dit des « 1 million de formation » a largement dérivé sur des formations non qualifiantes pour faire du chiffre. Au final l’impact de la politique régionale sur le chômage est vraiment difficile à évaluer, mais il n’est certainement pas déterminant. Jeanne Beaulier, Ludovic Marchetti et Phililippe sont intervenus tour à tour (voir le site du groupe FN-CVL).
Ensuite le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation fait partie des ces schémas obligatoires que la Région doit voter… mais qui n’a qu’une valeur indicative. Qu’on le veuille ou non, la Région ne peut pas décider l’ouverture ou de la fermeture d’une filière universitaire, d’une école d’ingénieur, de la création d’une communauté universitaire, encore moins de la question de la 1ère année de médecine à Orléans ! Tout au plus peut-elle être appelée à financer des bâtiments, des équipements, quelques bourses doctorales ou encore ce qui relève de la vie étudiante (santé, logement, social). Véronique Péan, Stanislas de la Ruffie et Matthieu Colombier sont intervenus sur le sujet (voir le site FN-CVL).
Mais le rapport le plus « chaud » était abordé l’après-midi, il était question des Fonds européens structurels d’investissement post-2020. En fait la région devait se positionner entre les 5 scénarii du livre blanc sur l’avenir de la politique de cohésion présenté il y a un an par M. Juncker.
Et d’emblée le président Bonneau et sa majorité défendent l’idée du toujours plus d’Europe, en augmentant la contribution des Etats et en créant si besoin un impôt européen.
Michel Chassier, Jean-René Coueille, Charles de Gegigney et Stanislas de la Ruffie sont intervenus pour exprimer la position du Front National, seul à voter contre ce rapport, mais le groupe UDC de Guillaume Peltier a été obligé de s’abstenir (voir le site FN-CVL).
La séance s’est poursuivie ensuite par une série de voeux. Nous y reviendrons.
Encore une fois ce qui pensaient que le FN n’avait plus rien à dire en ont été pour leurs frais.
Non seulement nos élus sont présents sur tous les sujets, mais en plus ils sont les seuls à être parfaitement cohérents.
Au contraire de ceux qui pleurent sur la carte des zones défavorisées ou sur le ferroviaire, sans reconnaître que cette situation qu’ils dénoncent n’est que la conséquence de leurs choix.
Mises en avant
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