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Centre commercial Saint Vincent : le projet est-il encore viable ?

Maison du gardien du Jeu de paumeMaison du gardien du Jeu de Paume.
Le projet d’une centre commercial derrière Saint Vincent remonte à la première mandature du Marc Gricourt. Il a été soutenu dès le début pat l’opposition d’alors et Jacques Chauvin fait partie de comité de pilotage.

Après 2014, les élus du Front National ont suivi le projet, mais non sans une certaine prudence, pour plusieurs raisons :
– la préservation du patrimoine historique et l’intégration du centre dans le contexte architectural.
– la situation du futur centre, enclavé derrière l’église Saint Vincent, l’orangerie du château et l’ancien collège des jésuites, ce qui rend problématique sa visibilité et la continuité commerciale indispensable.
– le risque de voir des commerces actuellement plus proches de la Loire se déplacer vers le nouveau centre, ne faisant qu’ajouter à la vacance commerciale. Le président de la CCI, Yves Saumet, faisait il y a quelques mois le même constat.
– l’impact sur le plan de circulation, le trafic actuel de la rue Gallois étant peu compatible avec l’idée d’une continuité piétonne avec le centre-ville.
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Fontaine du Gouffre : bâtiment édifié au début du XVIème siècle par Pierre de Valence à la demande de Louis XII (derrière le mur de gauche, le parking Monsabré).

Depuis deux ans le projet a connu quelques péripéties, avec le désistement de Monoprix, mais le dernier rebondissement c’est le rapport des experts du patrimoine qui demandent des fouilles approfondies.
Ce qui était prévisible étant donné la situation. Le précédent de la démolition de l’hôpital psychiatrique près de Saint Saturnin aurait dû inciter à la prudence.
La réaction du maire de Blois nous paraît par conséquent relever davantage de la communication, mais c’est aussi un signe d’agacement car il paraît désormais improbable que le projet puisse aboutir avant la fin de la mandature.

aqueduc aval

Partie aval de l’aqueduc sous le parking Saint Vincent. 

La Nouvelle République évoque aujourd’hui une autre possibilité : renoncer à construite le parking côté Saint Charles, ce qui réduirait l’ampleur des fouilles, et le déplacer derrière l’église Saint Vincent.
Mais cela n’éviterait pas des terrassements du côté de la maison dite du gardien du Jeu de Paume, et donc des fouilles archéologiques.
De plus le parking se situerait à l’emplacement de la partie aval de l’aqueduc provenant du Gouffre et qui alimentait le réseau des fontaines de la ville.
Le problème est donc loin d’être résolu.

 

Démantèlement du Code du Travail : il faut vite organiser la riposte la plus large possible

Loi Travail Non MerciLes élections sont donc terminées, l’opposition patriote, derrière Marine Le Pen dispose maintenant de huit sièges au Palais Bourbon. Ces huit députés FN seront demain les porte-voix des aspirations populaires et sociales du peuple de France.

Et plus particulièrement, lorsque que le nouveau gouvernement présentera à l’Assemblée Nationale sa réforme de démantèlement du Code du Travail, il faudra qu’il rencontre l’opposition la plus déterminée de la part de tous nos députés patriotes.

A de nombreuses reprises (communiqués, articles), le cercle Front syndical a argumenté en quoi cette réforme, dans le prolongement de la Loi El-Khomri de 2016, était une régression sociale sans précédent et serait contre-productive économiquement. La lutte contre le chômage de masse n’est qu’un alibi pour nous imposer en France, une transposition de l’Union Européenne pour encore plus déréglementer le travail et en finir avec le droit social.

Maintenant il faut organiser la riposte la plus large et la plus unitaire possible pour contrer toute remise en cause de notre modèle social français.

C’est pourquoi le cercle Front syndical lance un appel aux Confédérations syndicales, CGT – FO – SUD – CFDT – CFTC – UNSA pour qu’elles prennent leurs responsabilités et organisent ce large rassemblement contre toute remise en cause des droits des salariés. Les syndicalistes patriotes agirons partout où ils sont présents pour aider à la construction de ce grand mouvement.

Cependant nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales qui ont appelé à voter Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, sachant pertinemment que celui-ci avait comme principal projet d’en finir avec le Code du Travail. Nous n’oublions pas non plus la schizophrénie politique de certains cadres de la France Insoumise et de Gérard Filoche qui disent « défendrent les intérêts des travailleurs » mais qui on voté pour celui qui supprimera leurs droits : Macron l’ami du MEDEF, du CAC40 et candidat des banques et de la finance mondialisée.

L’aveuglement idéologique de cette gauche élevée à la bien-pensance et au politiquement correct leur fait perdre tout repère sur la réalité du monde du travail.

Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoires et de conquêtes sociales et ouvrières, pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par les puissances financières.

Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social.

Ce mouvement devra être unitaire, large, soutenu par toutes les forces politiques, dont le Front National et tous ceux qui ont à cœur la défense de notre modèle social français, sans exclusive, sans sectarisme, dans le respect de chacun.

Il en va de notre avenir social et pour que nos enfants ne soient pas demain tous «  ubérisés ».

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental du FN94

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#Législatives2017 : Jean-Yves Narquin répond aux questions du Cercle des Entreprises du Vendômois.

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Code du Travail : liquidation totale

Mort du Code du Travail

Avant les élections législatives, le gouvernement Macron a présenté la feuille de route de ce que sera la nouvelle loi sur le Code du Travail. Parmi ces dispositions, on retrouve celles  qui étaient déjà contenues dans la Loi El Khomri, mais qui n’avaient pas pu être mise en œuvre compte tenu des mobilisations sociales et des manifestations qui avaient eu lieu dans tout le pays en 2016.

Parmi les points d’achoppement figure la volonté d’instaurer la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branches dans la plupart des domaines relevant du Code du Travail. Les salariés, déjà victimes des plans de restructurations et des délocalisations, à l’intérieur même de l’Union Européenne, se verront demain confrontés à une concurrence entre entreprises d’une même branche. Ainsi, dans les entreprises où le dialogue social est réduit à portion congrue, ou en l’absence de représentant syndicaux indépendants des pressions exercées par la direction, ce sera le moins disant-social qui prévaudra.

Et parmi les autres dispositions, il y a une sérieuse remise en cause des indemnités prud’homales, une remise en cause du modèle du CDI, avec une généralisation de la précarité salariale.

Cette Loi Travail N°2 n’est qu’en fait la face caché de l’iceberg euro-mondialiste. La lutte contre le chômage n’est qu’un prétexte. L’objectif de cette Loi Travail N°2 (Loi El Khomri à la puissance 1000) n’est que de répondre à la finance mondialisée : organiser l’austérité, briser les derniers acquis sociaux de notre pays, appliquer les recommandations de l’Union Européenne pour mettre en place la déréglementation du travail. Ceci étant la contrepartie pour le maintien de la France dans l’Euro. N’ayant pas la possibilité de dévaluer notre monnaie, puisque notre souveraineté dans ce domaine n’existe plus, le gouvernement français organisera la dévaluation salariale.

Cette Loi Travail N°2 n’est qu’une liquidation pure et simple des droits des salariés, la volonté de détruire plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France. Finalement les grandes conquêtes sociales du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance seront sacrifiées sur l’autel de l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne par Macron et son gouvernement.

C’est pourquoi il faudra que demain nous élisions à l’Assemblée Nationale, le plus possible de véritables députés patriotes, véritablement défenseurs sociaux, et qui s’opposent de façon ferme à toute tentative de réformer le Code du Travail qui va à l’encontre des droits des salariés. Ce sera bien évidement une des priorités des futurs députés Front National au Parlement Français.

Ensuite, il faudra que les organisations syndicales, dans l’unité la plus large, organise la riposte face au gouvernement Macron et sa politique anti-sociale.

Pour notre part, au cercle Front syndical, nous sommes prêts à prendre nos responsabilités : faire élire le maximum de députés Front National, défenseur des droits des salariés les 11 et 18 Juin. Et ensuite, respectivement dans nos syndicats, faire en sorte que la mobilisation contre cette loi d’un autre âge s’organise, en toute indépendance, sans sectarisme aucun.

Mathilde Paris, candidate FN sur la deuxième circonscription a distribué un tract pour dénoncer cette loi dangereuse pour les salariés:

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Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

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Vous avez aimé la Loi El Khomri, vous adorerez la liquidation du Code du Travail

Photo 8Après avoir été l’instigateur de l’infâme Loi El-Khomri, Emmanuel Macron (vous savez cet ancien banquier d’affaire), en bon petit soldat de l’Union Européenne, élevé à l’ultra-libéralisme le plus brutal, veut aller encore plus loin dans la déréglementation du travail pour en finir avec notre modèle social français.

Rappelons-nous, la Loi El-Khomri, ou Loi Travail c’est la suppression d’un certains nombres de droits sociaux comme :

- Une remise en cause du temps de travail, puisque la durée maximale de travail journalier passant de 10H à 12H, et la durée maximale de travail par semaine passant de 48H à 72H.

- Les heures supplémentaires déjà fortement fiscalisées, sont pour l’instant majorées de 25% pour les 8 premières heures et majorées à 50% pour les suivantes. Si un accord de branche est signé, la majoration descendrait à 10%.

- Pour les licenciements économiques, les règles seraient assouplies. Ainsi pour l’instant, une entreprise ne peut licencier que pour une cessation d’activité ou une mutation technologique. Demain d’autres critères seront pris en compte, comme le simple fait d’être en difficulté économique. Et pour une entreprise étrangère, elle pourra licencier si elle considère être en difficulté en France, même si elle se porte très bien à l’étranger.

- Des référendums d’entreprise pourraient être organisés, contournant ainsi la représentativité syndicale.

- La remise en cause de la médecine du travail, nécessaire système de prévention pour les salariés.

- La légitimisation du communautarisme dans l’entreprise en rompant avec  la laïcité qui prévalait jusqu’alors (le fameux article 6).

- Et pour finir, l’inversion de la hiérarchie des normes, c’est-à-dire la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branche, créant ainsi un véritable dumping social entre les entreprises.

Cependant, avec les mobilisations et les manifestations qui ont eu lieu en France contre la loi El-Khomri en 2016, Hollande et toute sa clique (ou du moins ce que le MEDEF et l’Union Européenne ordonnaient), n’ont pu aller aussi loin qu’ils le voulaient dans la déréglementation du travail.

Maintenant qu’Emmanuel Macron est élu  Président de la République, il va tenter de finir le sale boulot commencé précédemment en 2016. Ainsi, il compte aller plus loin en allégeant considérablement le contenu du Code du Travail et en le modifiant en profondeur. Le Code du Travail, qui est un véritable rempart pour les salariés pour la garantie de leurs droits, ne serait réduit qu’à sa plus simple expression : salaire minimum, durée légale de travail, lutte contre les discriminations. Pour le reste, on s’en remet aux accords d’entreprise pour réglementer les relations entre employeurs et employés, et notamment les conditions de travail. Emmanuel Macron veut également privilégier les accords d’entreprises (généralement moins-disant socialement) sur les accords de branches, et aussi considérablement diminuer les indemnités prud’hommales.

Et l’alibi est toujours le même : la lutte contre le chômage. Alors que cela fait plus de 30 ans que les mêmes politiques inefficaces économiquement on produit les mêmes effets : un chômage de masse endémique.

Ce n’est pas en retirant des droits aux salariés que l’on réduira le nombre de chômeurs.

La seule vraie réponse au défi du chômage de masse, c’est de relancer notre économie, de développer la croissance par la relance,  c’est de défendre notre industrie, notre artisanat, nos savoir-faire, nos services publics qui participent à l’aménagement du territoire. Il faut mettre en place une véritable politique économique patriote (privilégier les produits français et issus  de nos terroirs dans les secteurs de l’administration et des entreprises publiques).

Et pour cela, il nous faut rétablir nos frontières et leur contrôle, privilégier les circuits de distributions courts, pouvoir vivre et travailler au pays, favoriser la production en France et consommer français. Il faut que la France retrouve toute sa souveraineté, que l’Etat assure le contrôle de son énergie, de ses transports, de ses communications. Cela passe par la construction d’un Etat fort et stratège qui garantisse la prospérité économique de notre pays.

Et c’est bien tout le contraire de ce que fait ce nouveau gouvernement, ouvert au chantre de la mondialisation « heureuse », dont les Français n’ont pas fini de payer l’addition. C’est la volonté d’ubériser l’économie, de précariser les salariés, de liquider le CDI. C’est pourquoi Emmanuel Macron, qui compte légiférer par ordonnances, pour aller vite, juste après les élections législatives et avant les grandes vacances, a la  bienveillance de Pierre Gattaz et du MEDEF.

La guerre sociale est donc déclarée contre le monde du travail, contre les salariés.

Dans un premier temps, il est donc nécessaire qu’une véritable opposition forte, patriote, sociale, populaire, souverainiste se créer à l’Assemblée Nationale, autour des députés Front National pour s’opposer à ce funeste dessein : aucune remise en cause de nos acquis sociaux, pas de déréglementation du travail.

Parallèlement, le cercle Front syndical, avec ses militants présents dans les grandes confédérations syndicales, agira pour que celles-ci prennent toutes leurs responsabilités, sans sectarisme, dans la défense du droit social en France, pour s’opposer à toute remise en cause du Code du Travail.

Le Code du Travail, c’est notre bien commun à tous, c’est notre assurance-vie sociale. Nous ne devons pas laisser les mondialistes et les libéraux-libertaires réunis autour d’Emmanuel Macron détruirent plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.

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Laurent Bras, syndicaliste, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

L’article est publié également sur le site de Riposte Laïque

#Marine2017 : pour sauver le modèle social fançais, il faut battre Macron en votant Marine le 7 mai.

DELPHI 04-05-2017

Ce 4 Mai, le cercle Front syndical, avec des militants du Front National s’est rendu à la sortie des usines pour lancer un appel aux salariés de France. Avec Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical, nous étions présents à Blois, devant l’entreprise DELPHI et avec Mathilde Paris, Conseillère Régionale Centre Val-de-Loire, à Theillay, devant l’entreprise FAURECIA (voir la NR du 05/04/2017).

Ces deux entreprises, équipementiers de l’automobile, sont emblématiques des ravages causés par la mondialisation et la politique menée par la Gauche et la Droite au pouvoir depuis plus de 30 ans, puisque DELPHI est victime d’une délocalisation à l’intérieur même de l’Union Européenne, sa production étant partie en Roumanie, pays moins-disant socialement, ce qui a provoqué plusieurs plans sociaux destructeurs d’emplois. Quant à FAURECIA, c’est 92 emplois qui sont supprimés, en raison d’une délocalisation vers d’autres sites européens, notamment au Portugal.

La mondialisation « heureuse » prônée par Emmanuel Macron c’est la brutalité d’un Système qui s’abat sur les plus faibles, c’est la loi du plus fort sur le plus faible, c’est l’organisation d’encore plus de chômage de masse et in-fine c’est la misère sociale comme seule espérance pour des millions de salariés.

En effet, Mr Macron, le candidat mis en place par le Système, ce banquier d’affaire au service des puissances d’argent n’a que faire de notre modèle social français. L’instigateur de l’infâme Loi El Khomri, injuste socialement, inefficace économiquement, veut s’il parvient au pouvoir l’amplifier et la porter à la puissance 1000. Avec Emmanuel Macron à la tête du pays, c’est la fin du Code du Travail, qui reste un rempart de protection pour les salariés, c’est la déréglementation à outrance du travail et des services publics, c’est la fin de la médecine du travail, outil de prévention pour les salariés. Enfin pour finir, c’est la fin de la primauté des accords de branche sur les accords d’entreprise, permettant ainsi une concurrence acharnée entre entreprises, sur le dos des salariés. En clair, M Macron Président de la République c’est la ruine de nos acquis sociaux, c’est la guerre sociale déclarée au monde du travail.

Cela les salariés ne le veulent pas, pas plus pour eux, que pour leurs collègues, leurs enfants. Et avec eux les syndicalistes, qui se battent pied-à-pied tous les jours contre les ravages de la mondialisation, avec son cortège de délocalisation, restructuration, plan sociaux et à la clef licenciements, n’accepteront pas que demain un banquier d’affaires balaye plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.

A l’apposé des 144 engagements de Marine Le Pen, dont pas un seul ne restreint notre modèle social français auquel nous sommes fortement attaché ; 144 engagement qui au contraire visent à protéger les Français. C’est d’ailleurs ce qu’un syndicaliste CGT de DELPHI, venu discuter avec nous devant l’entrée à parfaitement compris, puisqu’il nous a dit « J’ai voté Marine le Pen au 1er tour », prenant des tracts pour les diffuser à l’intérieur.

C’est pourquoi de plus en plus de salariés, et avec eux des syndicalistes, comprennent bien que la préservation du modèle social français, bien mis à mal par l’Union Européenne et ses partisans comme M Macron, ne peut être défendu que dans le cadre de l’Etat-nation.

C’est ce que le cercle Front syndical, parce que constitué de syndicaliste honnête, responsable et lucide a voulu montrer en diffusant un tract d’appel aux salariés de France :

Pour la survie de notre modèle social français, il faut battre Emmanuel Macron, donc voter Marine Le Pen.

L’album-photos Facebook de l’action devant DELPHI à Blois et devant FAURECIA à Theillay

 

 

Article sur la Nouvelle République du 5-05-2017

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

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Une interview de Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical sur Radio Liberté

Laurent Bras-481Laurent Bras, Syndicaliste, Secrétaire Général du cercle Front syndical et Secrétaire Départemental Adjoint du FN41 était interviewé le 2 mai par Radio Liberté (l’équivalent radio de TV Liberté).

L’occasion de revenir sur la place du discours social dans la campagne de Marine Le Pen et dans le Front National.

 

 

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Pas de trêve électorale pour les directions syndicales antipatriotes : la chasse aux militants continue

Patrice Sinoquet

Une fois de plus, les directions confédérales de la CGT, de la CFDT et de la FSU « appellent à faire barrage contre le FN », menant ainsi un combat idéologique et sectaire contre une candidate républicaine déclarée à l’élection présidentielle : Marine Le Pen. Dans un document purement doctrinaire, n’ayant aucun rapport avec le combat syndical, la CFDT appelle ses adhérents à « ne pas voter Front National » ; pire même, les appelant à ne pas militer pour le FN sous peine d’exclusion. 

Nous sommes bien là éloignés de l’esprit de la Charte d’Amiens, fondement du syndicalisme français qui, rappelons-le, considère que le syndicalisme est la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques, en toute indépendance à l’égard des partis politiques, des gouvernements, du patronat et des religions. 

Ainsi, une fois de plus, au lieu de lutter pour la défense des revendications des salariés, certaines directions confédérales préfèrent sortir de leur cadre premier et s’aventurer sur un terrain qui n’est pas le leur et qui n’a rien à voir avec l’action syndicale : le parti pris idéologique et la prise de position politique. 

Les directions de la CGT, de la CFDT, de la FSU préfèrent ouvrir la chasse aux militants patriotes que faire du syndicalisme ! 

Bravo à la courageuse prise de parole sur France Info de Patrice Sinoquet, délégué syndical CFDT à Whirlpool, qui a assumé son vote « Marine ». La réponse de sa direction syndicale n’a pas tardé et il risque l’exclusion. Bienvenue au club ! Dominique Bourse-Provence a connu la même mésaventure il y a deux ans et c’est pourquoi il a créé le cercle Front Syndical, très vite rejoint par Laurent Bras. Le prononcé du procès attenté à la direction de la CFDT à ce sujet a été reporté fort judicieusement à la fin juin 2017, c’est-à-dire après les élections législatives – au cas où il serait bénéfique aux patriotes… 

Que penseront les salariés, et parmi eux aussi des syndicalistes de toutes confédérations, qui sur le terrain comprennent bien que le mondialisme, le dumping social et la casse de nos industries, les politiques d’austérité décidées par l’Union Européenne, l’absence de protection de notre économie, l’immigration soutenue par le MEDEF pour peser à la baisse sur les salaires, et la déliquescence de l’État-nation, produisent du chômage de masse et détruisent petit à petit notre modèle social français, auquel ils sont attachés et Marine Le Pen aussi ? 

Il nous remonte des informations qui sont autant de signes encourageants de militants et parfois de cadres qui refusent de distribuer le document de 6 pages anti-FN de la CFDT, considérant qu’ils n’ont pas à faire de la politique. Idem dans la police : le syndicat Alliance vient d’appeler à ne pas voter Marine Le Pen et les militants syndicaux ne comprennent pas. Jusqu’au 1er mai où le traditionnel défilé syndical se fera dans le désordre faute d’un impossible compromis entre ceux qui ont tout trahi et appellent à voter Macron – la CFDT – et ceux comme la CGT qui souhaitent rappeler leur opposition à la loi Macron/El Khomri. 

La candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle est donc bien la seule candidature qui défende les intérêts des salariés et du monde du travail dans son ensemble, la seule vraie candidature des acteurs de l’économie réelle. C’est ce que bon nombre d’adhérents, de militants, et même de cadres intermédiaires syndicaux ont bien compris.  

 

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical 

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical

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Loir et Cher : hausse du chômage en mars (2,2%)

Photo 8Après quelques mois de pause, en grande partie artificielle, les chiffres du chômage repartent à la hausse en catégorie au mois de mars : + 1,3%au niveau national, + 2,1% en région Centre-Val de Loire, + 2,2% en Loir et Cher (source : DIRRECTE Centre).
Les effets du plan dit des « 500 000 formations » atteignent leur limite, et en dehors du BTP on ne constate pas une véritable reprise économique.
C’est aussi le constat que la loi Macron-El Khomri n’a en rien amélioré la situation sur le marché de l’emploi, comme nous l’avions prévu.
Le quinquennat de François Hollande se termine donc sur un échec. Raison de plus de ne pas voter pour son successeur masqué.

Pour la survie de notre modèle social français, pourquoi il faut voter Marine Le Pen le 7 mai

Mélenchon vs marine

Appel des syndicalistes patriotes aux salariés de France

Depuis dimanche, les urnes ont parlé : les Français auront à choisir au deuxième tour des présidentielles le dimanche 7 mai entre Marine Le Pen ou Emmanuel Macron. 

Le clivage est clair, entre le banquier Macron, le candidat de l’austérité permanente, l’homme des médias et du CAC40, du MEDEF et des libéraux-libertaires, l’agent du Système au pouvoir depuis plus de 40 ans et qui ruine notre nation et notre peuple; et d’autre part, Marine Le Pen, porte-parole de cette France du travail, des oubliés, des sans-voix, des « sans-dents » comme disait lui-même François Hollande. 

Il va donc falloir faire le bon choix, le vrai choix, pour l’avenir de notre pays et de nos enfants. Voulons-nous défendre et maintenir notre modèle social français, que nos aïeux ont bâti, parfois dans une conquête âpre et difficile, et qui in-fine nous protège, au travail, dans la vie, dans l’adversité ? Ou alors laisser s’installer à la tête du pays l’un des pires représentants de ce mondialisme ultralibéral ravageur pour nos droits sociaux, qui détruit l’emploi, la solidarité au travail, les services publics, les industries et qui provoque délocalisation, chômage de masse et misère sociale ? 

L’heure est grave et mérite réflexion, en toute lucidité, sans a priori. 

L’histoire sociale de France, c’est deux siècles de combat, de lutte sociale et syndicale, parfois si dure que certains y ont laissé leur vie. En 1936, c’est la semaine de 40 heures et les congés payés et en 1945, c’est la Sécurité Sociale, le droit des fonctionnaires, les entreprises et la notion de service public à la française, et plus récemment la retraite à 60 ans et les 35 heures. Notre modèle social français est ainsi directement inspiré du fameux programme du CNR – le Conseil National de la Résistance de l’après-guerre – à la rédaction duquel des syndicalistes libres ont participé avec des patriotes de Gauche et de Droite, tous rassemblés dans l’intérêt supérieur de la Nation, et qui fonde notre République sociale pour donner à la France les bases de sa prospérité et apporter le bien-être à son peuple. 

Des fondements de la nation que jamais Marine Le Pen ne remettra en cause ! 

En digne serviteur de l’Union Européenne, Emmanuel Macron achèvera ce que le MEDEF et les puissances d’argent lui ont commandé : « libérer le travail », comprendre en finir avec le Code du Travail, dernier rempart de défense pour les salariés. Emmanuel Macron, c’est la volonté de déstructurer et « ubériser » le monde du travail, c’est la déréglementation à outrance et la perte de tous repères sociaux. C’est surtout rien pour la préservation de notre économie, de nos industries, de nos emplois, c’est la souffrance au travail qui va se généraliser et le chômage de masse qui continuera d’augmenter. Nous avons déjà vu à l’œuvre cet ultralibéral, ce banquier individualiste. Il fut en effet l’instigateur en personne de la Loi El-Khomri-UE-MEDEF, loi profondément injuste socialement, inefficace économiquement, et véritable déclaration de guerre au monde du travail, aux salariés, à cette France qui se lève tôt et nourrit l’économie du pays. 

C’est pourquoi le cercle Front syndical a combattu cette infâme loi de toutes ses forces, dans les syndicats où nous sommes présents, dans la rue, dans les usines et les ateliers, dans les bureaux, partout sur nos lieux de travail, parce que nous sommes des syndicalistes responsables et que nous savons mener le combat contre les injustices sociales et politiques, sans parti pris idéologique, dans l’intérêt supérieur de ce que nous croyons être juste. 

Oui, notre modèle social est gravement menacé avec Emmanuel Macron, et le monde du travail n’a rien à gagner avec lui ! 

Pendant les mouvements contre la Loi El Khomri, au-delà des étiquettes politiques des uns ou des autres, nous nous sommes retrouvés tous ensemble dans l’action, dans et avec nos syndicats, CGT, FO, SUD, FSU, et parfois des militants CFDT et CFTC en rupture de ban. Le 23 avril, certains ont voté Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, ou pour d’autres candidats. Après le deuxième tour, nous retournerons dans nos usines, ateliers, bureaux, reprendre notre travail et notre activité syndicale, au côté des uns et des autres. Mais notre combat syndical sera rendu extrêmement difficile si Macron est élu le 7 mai prochain, faisant même craindre un désordre social sans précédent. 

Le cercle Front syndical, dans ses différents communiqués, a toujours expliqué en quoi la politique de l’Union Européenne était une catastrophe pour le monde du travail et pourquoi nous considérions que la défense et la préservation du modèle social français passait par la défense de l’État-nation. C’est donc pourquoi nous avons soutenu la candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle. 

On peut ne pas être en accord avec toutes ses propositions, cependant parmi les 144 engagements, nombreux sont ceux qui vont dans le sens de l’intérêt des salariés : abrogation de la Loi Travail (Loi Macron/El Khomri), de la directive des travailleurs détachés, retraite à 60 ans avec 40 annuités, maintien des 35 heures, défiscalisations des heures supplémentaires, et aucune mesure ne vise à priver les travailleurs de leurs droits sociaux. 

Notre responsabilité est donc grande : on ne peut pas, si l’on est attaché à la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, laisser un fossoyeur du monde du travail à la tête du pays. 

Nous ne pouvons pas permettre d’avoir un chef d’État qui balaiera plusieurs siècles d’histoire et de conquêtes ouvrières et sociales en France. 

Emmanuel Macron c’est la France soumise au diktat des puissances d’argent et du MEDEF ! 

C’est pourquoi le cercle Front syndical appelle l’ensemble des syndicalistes, les salariés, ceux qui se reconnaissent dans la Gauche sociale, mais aussi les Insoumis, à ne pas ajouter leur voix au concert des naïfs, des rentiers et des éternels politicards recyclés sans vergogne dans le grand chaudron oligarchique « Macron ». 

Il en va de notre avenir, celui de salariés dignes et droits, celui de nos enfants, mais aussi pour la mémoire de nos pères et grands pères qui se sont battus pour obtenir des conquêtes sociales et qui font que la France est une République, une et indivisible, sociale et laïque.

L’article est publié également sur le site de Riposte Laïque

 

Dominique Bourse-Provence, syndicaliste exclu de la CFDT, Président du cercle Front syndical, Secrétaire départemental du FN94, Conseiller régional d’Île de France 

Laurent Bras, syndicaliste, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint du FN41

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Syndicaliste et patriote : une interview de Laurent Bras dans Riposte Laïque.

Laurent Bras-481Suite à son passage sur France 5 le 26 février, Laurent Bras a été interviewé par Riposte Laïque pour en savoir plus sur son engagement.
A la veille d’un scrutin décisif, une interview très intéressante qui dénonce à la fois la trahison de la gauche et le rôle de Jean-Luc Mélenchon, « idiot utile » du système.
Cliquez sur le lien suivant pour accéder à l’article sur Riposte laïque.

Pour renouer avec l’emploi et les droits des salariés, votons Marine Le Pen le 23 avril

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Communiqué du cercle Front syndical:

Dimanche 23 avril, les salariés de France auront un choix crucial à faire pour le pays.

Soit nous nous enfonçons  dans une France ultra-libérale et mondialiste où les puissances d’argent imposent leurs diktats au peuple, où les décisions se prennent à Bruxelles, où les déréglementations s’aggravent – le modèle social français est considéré par les eurocrates comme la cause de tout le mal ; nous sommes leurs victimes mais nous sommes aussi, aux yeux de Mme Merkel, les coupables.

Soit nous brisons nos chaînes pour redonner à la France sa souveraineté économique, budgétaire, territoriale et politique, une France qui retrouve le sens et l’autorité de l’État-nation, seul garant de notre protection et bien-être.

Dimanche 23 avril, seule Marine Le Pen porte un programme construit, cohérent socialement et économiquement, un programme de rupture avec le Système. C’est donc bien l’unique programme qui permette de préserver notre modèle social français avec le travail valorisé et les acquis sociaux sauvegardés. Les vrais acteurs de l’économie œuvrant dans le même sens, celui du patriotisme économique, vecteur du patriotisme social, dans une France libre, souveraine, prospère qui saura renouer avec la croissance et  l’emploi.

Parmi les 10 mesures immédiates prises par Marine Le Pen, Présidente de la République, c’est tout de suite 5 mesures sociales qui vont dans le sens des intérêts des salariés :

- baisse de 10% des trois premières tranches de l’impôt sur le revenu et rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour les veuves et veufs,

- rétablissement de la retraite à 60 ans pour 40 annuités de cotisations,

- rétablissement de la défiscalisation et de la majoration des heures supplémentaires et revalorisation des petites retraites,

- réorientation des 50 milliards d’euros de baisses de charges du CICE vers les TPE/PME exclusivement,           

- abrogation de la Loi Travail – Loi Macron/El Khomri – et de la directive des travailleurs détachés.

Ne nous laissons pas enfumer une fois encore par Fillon et Macron. Le premier veut faire une politique de casse sociale ultra-libérale. Le second, sous prétexte de nous délivrer de l’alternance veut faire rentrer le PS par la fenêtre quand les Français veulent le voir sortir par la porte. Des politiques qui à tout prendre se ressemblent. Un peu plus euro-bellâtre chez l’un, un peu plus rentier euro-béat chez l’autre. Mais en fait les mêmes, qui veulent conserver ou reprendre le pouvoir car ils se permettent tout alors qu’aucun espoir n’est possible pour les salariés qui supportent la vraie fatigue et très souvent le stress de la précarité quand ils ont un emploi…

Marine le Pen et son programme ambitieux veulent renouer avec la puissance de la France. Cette puissance est l’outil qui lui permettra d’élaborer une politique économique et sociale qui donne du sens et un sentiment de justice aux efforts de chacun. C’est l’aspiration raisonnée de tous les syndicalistes conséquents qui savent s’affranchir par l’esprit de leur direction, trop souvent « dans la main » des partis.

C’est pourquoi le cercle Front syndical lance un appel aux salariés : ouvriers, employés, cadres, du privé comme du public, aux syndicalistes patriotes, pour porter ensemble dans l’urne le seul vote authentiquement social, populaire, républicain et souverainiste dont nous avons tant besoin pour redresser la France et donner de nouveau un destin au Français : celui de Marine Le Pen.

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental du FN94, Conseiller Régional d’Île de France

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

#Marine2017 : Réunion publique de Jean-Yves Narquin à Mer.

Jean-Yves NarquinJean-Yves Narquin, candidat aux élections législatives sur la circonscription de Vendôme, représentait Marine le Pen lors d’une réunion publique tenue à Mer devant une cinquantaine d’adhérents, militants et sympathisants.

Il a axé l’essentiel de son discours sur le thème de l’économie et plus particulièrement de la sortie concertée de l’euro voulue par la candidate du Front National à l’élection présidentielle. Devant un auditoire attentif, il a rappelé quelques enjeux qui en découlaient : lutte contre le chômage, réduction de la dette publique, sauvegarde des derniers fleurons de notre industrie, réintroduction d’une monnaie nationale respectueuse de notre économie.

Il a rappelé que seule Marine Le Pen voulait en finir avec les politiques d’austérité encouragées par les partis du système et menées par l’Union Européenne sur le dos des Français.

La réunion s’est terminée par le verre de l’amitié. 

 

#Marine2017 : Michel Chassier présente le programme économique devant la CCI de Loir-et-Cher.

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La Chambre de Commerce et d’Industrie avait invité hier soir les 5 principaux candidats à venir présenter, devant les chefs d’entreprises, leur programme économique.

Pour chacun un exposé de 20 minutes, suivi de 20 minutes de questions-réponses.
C’est la première que le président Yvan Saumet organisait une telle rencontre, illustrant la perplexité des chefs d’entreprises face aux programmes des candidats dans un contexte politique inédit avec beaucoup d’incertitudes et d’interrogations.
On a bien senti que les auditeurs n’étaient guère séduits par les propositions des candidats les plus à gauche qui annoncent une hausse impressionnante de la dépense publique dont personne ne sait comment elle sera financée.
Le programme d’Emmanuel Macron paraît pour sa part bien flou et variable dans le temps, avec de surcroît un écueil supplémentaire : si jamais il était élu, de quelle majorité pourrait-il disposer ? Chacun voit revenir à grand pas le spectre de la IVème République.
Le programme de François Fillon séduit certes davantage, essentiellement sur le volet de la réforme du Code du travail, mais nous verrons que les mesures d’austérité proposées risquent au contraire de ralentir encore la croissance.
Il était difficile en 20 minutes de résumer l’ensemble des propositions de Marine Le Pen, il y en 31 sur les 144 engagements qui concernent directement le sujet, mais Michel Chassier a résumé les grandes lignes avec les mesures stratégiques au niveau de l’Etat, les mesures directes en faveur des entreprises, le volet fiscal et bien sûr la question de l’euro.
C’est évidemment ce dernier point qui a suscité le plus de questions, car chacun s’interroge sur les conséquences.
En réponse, Michel Chassier a présenté, chiffres à l’appui, les inconvénients de l’euro et invité à comparer les risques d’une sortie de l’euro aux risques du maintien de la monnaie unique.
Il a rappelé la situation de la Grèce et la quasi-certitude d’une défaillance qui obligerait à la mise en oeuvre du mécanisme européen de stabilité (MES) dans lequel la France est engagée à hauteur de 142 milliards d’euros.
Pour rassurer l’auditoire, il a expliqué qu’une sortie de l’euro nous placerait tout simplement dans la position du Danemark, ce qui ne devrait pas être de nature à effrayer les chefs d’entreprises ni les Français.
Le problème est que la crise de la dette grecque ne surviendra qu’après les élections allemandes d’octobre prochain.
D’ici là l’UE cherche à endormir les peuples avec le discours, repris par tous les médias, de l’euro protecteur, et à au contraire à faire peur en évoquant un scénario catastrophe si la France sortait de l’euro. Ils avaient annoncé la même chose pour le Brexit…

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Dans les syndicats, la chasse aux militants patriotes est ouverte

Conf_antiFN

Une fois de plus les directions confédérales de la CGT, de la CFDT et de la FSU « appellent à faire barrage contre le FN », menant ainsi un combat idéologique et sectaire contre une candidate  républicaine déclarée à l’élection présidentielle : Marine Le Pen. Dans un document purement doctrinaire, n’ayant aucun rapport avec le combat syndical, la CFDT appelle ses adhérents à ne pas « voter Front National », pire même les appelant à ne pas militer pour le FN sous peine d’exclusion.

Nous sommes bien là éloigné de l’esprit de la Charte d’Amiens, fondement du syndicalisme français qui rappelons-le  considère que le syndicalisme c’est la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques, en toute indépendance à l’égard des partis politiques, des gouvernements, du patronat et des religions.

Ainsi, une fois de plus au lieu de lutter pour la défense des revendications des salariés, certaines directions confédérales préfèrent sortir de leur cadre premier et s’aventurer sur un terrain qui n’est pas le leur et qui n’a rien avoir avec l’action syndicale : le parti pris idéologique et la prise de position politique.

Les directions de la CGT, de la CFDT, de la FSU préfèrent ouvrir la chasse aux militants patriotes que faire du syndicalisme !

Que penseront les  salariés, et parmi eux aussi des syndicalistes de toutes confédérations, qui sur le terrain comprennent bien que le mondialisme, le dumping social et la casse de nos industries, les politiques d’austérité décidées par l’Union Européenne, l’absence de protection de notre économie, l’immigration soutenue par le MEDEF pour peser à la baisse sur les salaires, et la déliquescence de l’Etat-nation, produisent du chômage de masse et détruisent petit à petit notre modèle social français, auquel ils sont attachés et Marine Le Pen aussi.

La candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle est donc bien la seule candidature qui défende les intérêts des salariés et du monde du travail dans son ensemble, la seule vraie candidature des acteurs de l’économie réelle. C’est ce que bon nombre d’adhérents, de militants, et même de cadres intermédiaires syndicaux ont bien compris.

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

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Apprentissage : toujours mal-aimé ?

Olympiades_Métiers_2017Les politiques parlent beaucoup de l’apprentissage mais dans la pratique il n’est toujours pas mis en valeur comme il le mériterait.
Dernier exemple en date la journée d’accueil des collégiens au CFA de Blois : une quarantaine de collèges avaient été contactés, seuls 3 ont répondu, ce qui a conduit le Président de la CMA, Stéphane Buret, a annuler la visite, en espèrant avoir davantage de succès à la journée portes ouvertes de samedi prochain (18 mars).
Cela démontre qu’on le veuille ou non les réticences de l’Education nationale à l’égard de l’apprentissage.
Or comme le rappelle le président, « nous sommes une filière comme une autre, on peut avoir 15 de moyenne générale et choisir la voir de l’apprentissage. » (la Nouvelle République du 16/03/2017)
C’est ce que répètent les élus du Front National au Conseil régional depuis des années, sans être entendus. Lorsque le FN demande la possibilité d’entrer en apprentissage dès l’âge de 14 ans, c’est toujours un refus catégorique, pour des raisons purement idéologiques. Car enfin nos adversaires ne peuvent pas dire en même temps que l’apprentissage est une filière d’excellence et décourager les jeunes d’entrer dans cette voie s’ils le souhaitent.
En lire plus …

Marine : la voix des femmes tout naturellement …

Marine Le Pen

Le 8 Mars, journée mondiale de la femme, ce sera l’occasion pour Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, de leur parler de leurs droits et de s’adresser aussi à toutes les femmes françaises  qui travaillent.

Défendre les droits des femmes : lutter contre l’islamisme qui fait reculer leurs libertés fondamentales ; mettre en place un plan national pour l’égalité salariale femme/homme et lutter contre la précarité professionnelle et sociale, c’est l’engagement N°9 de la candidate Marine Le Pen.

Le cercle Front syndical, dans une action nationale concertée sur plusieurs départements, avec des élus et des cadres et militants du Front National sera à la sortie des entreprises, sur les marchés, à la rencontre des femmes françaises, avec un tract spécifique et en offrant une rose bleue, symbole de l’espoir et de l’espérance.

Le cercle front Syndical s’associe à toutes les actions syndicales dans les entreprises qui visent à remettre en cause cette réalité sociale injuste faite aux femmes.

Le cercle Front Syndical met en garde toutes les femmes attachées à l’extension de leurs droits professionnels des dangers de la loi Macron-El Khomri que Marine supprimera (engagement 53), comme de la politique d’austérité de Fillon. Dans les deux cas ces deux candidats du Système à la présidence de la France poursuivront les politiques désastreuses qu’ils ont déjà menées longtemps.

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

Le 7 Mars, le cercle Front syndical aux côtés des fonctionnaires

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Le cercle Front syndical, les syndicalistes patriotes, soutient pleinement la mobilisation du 7 Mars 2017 pour la défense du service public. Il appelle donc l’ensemble des fonctionnaires à participer aux mouvements lancés par les organisations syndicales.

Le cercle Front syndical ainsi que Marine Le Pen se situent résolument du côté des défenseurs du service public et de ses agents. Policiers, pompiers, personnels de santé et de l’administration pénitentiaire, enseignants, postiers… l’ensemble des fonctionnaires d’état, de la territoriale et hospitalières : tous ont un rôle important à jouer dans le redressement de l’autorité et de la puissance de l’Etat, donc de la Nation, bien mis à mal par les politiques européistes de la Gauche et de la Droite.

Cependant nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales, qui  font de la lutte contre le Front National l’alpha et l’oméga de leurs actions, au lieu d’agir concrètement pour la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, en toute indépendance.

Les fonctionnaires ne veulent plus être la variable d’ajustement des politiques d’austérité et ultra-libérales imposées par l’Union Européenne. Seule Marine Le Pen, en rendant sa souveraineté à notre pays, mettra un terme aux logiques de déréglementation venant de Bruxelles et des puissances financières, que les candidats du Système Macron et Fillon en tête veulent imposer à notre pays.

Ainsi le statut particulier de la fonction publique sera préservé dans sa forme actuelle et afin de garantir le pouvoir d’achat des fonctionnaires, Marine Le Pen s’engage à dégeler et revaloriser le point d’indice pour les fonctionnaires (Engagement 86).

Pour que l’Etat puisse assurer l’intérêt général et être au service des Français, Marine Le Pen est aux côtés de ceux qui le servent : les fonctionnaires. C’est aussi le sens de sa candidature.

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

Etre infirmier en 2017

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Etre infirmier en 2017, ce n’est pas faire partie de la classe moyenne. C’est être un ouvrier du soin. Il y a eu les manifestations, les coups de gueule sur Facebook, les reportages sur la situation des hôpitaux en France, sur les urgences, rien n’y fait. Tout le monde s’en moque, aux premiers rangs desquels l’actuelle Ministre de la Santé, Marisol Touraine. Enfin, heureusement, plus pour très longtemps.

Je suis infirmier dans un petit hôpital de province. Un hôpital qui a fermé des lits de chirurgie, qui a réduit le nombre de places disponibles en cardiologie. Je travaille ce matin et me lève donc à 5h15. Le service commence à 6h45. J’ai travaillé la veille jusqu’à 21h15 dans un service que je ne connaissais pas, avec des patients que je ne connaissais pas, afin de remplacer un arrêt maladie. Débutant, je gagne 1450 euros nets mensuels après trois années d’études post bac. Mais de cela aussi, tout le monde s’en moque.

Ces 10 dernières années ont vu la destruction de la médecine libérale. Dans ma région, rurale, les médecins libéraux ne sont pas remplacés. Il y a de moins en moins de cardiologues, de dentistes, d’ORL, d’ophtalmologistes, de dermatologues, de neurologues. Si bien que les patients, âgés pour la plupart mais pas que, s’adressent aux urgences pour un scanner, une prise de sang, un placement de personne âgée en maison de retraite, de la fièvre, des maux de tête, un mal de gorge, tout et n’importe en quoi en fait. Dans le service, notre matériel est souvent défectueux, les pannes informatiques fréquentes. Les soignants remontent régulièrement ce type de difficultés… mais tout le monde s’en moque.

Les médecins sont épuisés et enchainent des gardes de 48h00. Ils sont d’origine immigrée et moins payés que les Français. La raison est simple : le numerus clausus a bloqué les évolutions ; la médecine libérale de centre-ville permet à ceux qui s’installent d’éviter les contraintes des horaires de nuit, les gardes.  Les médecins des urgences peuvent « tourner » sur plusieurs hôpitaux, notamment par interim, ce qui grève les budgets et engendre de la fatigue. C’est un cercle vicieux : moins il y a de médecins, plus il y a d’interim et donc moins il y a de budgets. Et moins il y a de budget, moins il y a de médecins. Mais tout le monde s’en moque.

Sauf peut-être celui ou celle qui attend cinq heures sur un brancard aux urgences….

Une alerte dans un quotidien régional d’un chef de pôle urgences du plus gros hôpital du département n’y a rien fait. Tout le monde s’en moque.

Les soignants sont souvent des soignantes. Des femmes, des mères qui élèvent parfois seules leurs enfants, qui ont des vies à gérer, qui se lèvent, confient leurs enfants à des nourrices qu’elles rémunèrent. L’année dernière, la perspective d’un nouvel impôt sur le foncier a soulevé une bronca. Il parait que le projet reste sur la table : ce seront des sorties en moins avec les enfants. Encore. Le matraquage fiscal du quinquennat Hollande a fait beaucoup de mal. Mais tout le monde s’en moque.

Puis elles commencent leur journée qui ressemble à un abattage de taches : soigner, rassurer, perfuser, panser, laver, redresser, aider à marcher, à nourrir, écouter, noter, retranscrire, organiser les sorties, les entrées, la paperasse, contacter les autres professionnels, les transferts vers les examens, organiser, transmettre aux élèves, gérer son stress. Parfois dans le calme, parfois les cris, les récriminations, parfois la violence et les insultes de patients ou de leur famille qui ne comprennent pas qu’on ne les soigne pas alors qu’une personne est en réanimation dans le box d’à côté. Mais tout le monde s’en moque.

Le 12 mai est la journée mondiale des infirmiers/infirmières. Je me souviens que Marine Le Pen fut la seule personnalité politique à nous souhaiter bonne fête en 2016.

La seule qui ne s’en moquait pas.

Nous sommes 1,5 millions de salariés du secteur de la santé, et je ne compte pas les médecins ni les infirmiers libéraux…

Aux présidentielles prochaines, nous glisserons un bulletin de vote dans l’urne. Et ce ne sera pas pour ceux qui ont détruit notre système de santé libéral et public, écrasé les classes moyennes d’impôts et de taxes, dégradé les conditions de travail ou fermé des hôpitaux.

Et là, du coup, ceux qui nous ont fait cela, ne s’en moqueront plus.

Le 23 avril et 7 mai prochain je voterai Marine Le Pen.

G., infirmier dans un hôpital public de la France des oubliés

Vidéo de Laurent Bras sur FRANCE 5 le dimanche 26 février

La vidéo de l’émission « C Polémique » sur FRANCE 5:

LB 26-02-2017 C-Polémique

Laurent Bras est Secrétaire Départemental Adjoint de la Fédération du Front National du Loir-et-Cher et Secrétaire Général du cercle Front syndical (structure nationale qui rassemble les syndicalistes patriotes).

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Disparition des Services publics postaux de proximité : stop ou encore ?

Bureau de Poste de Salbris

Nous avions déjà dénoncé la fermeture du Bureau de Poste de Blois les Cornillettes, en zone urbaine (blog FN41 du 26-01-2017) et la réduction des horaires du Bureau de Poste de Romorantin Les Favignolles (blog FN41 du 28-01-2017). Plus récemment, c’est au tour du Bureau de Poste de Salbris qui voit ses horaires d’ouverture réduits (voir communiqué de la Mairie de Salbris du 15-02-2017).

Rappelons quand même que les mêmes amis politiques du Maire de Salbris, au niveau national et européen, ont voté toutes les transpositions des directives de l’Union Européenne qui ont déréglementé La Poste et ses missions de Service Public postaux de proximité. Résultat : fermeture de Bureaux de Poste dits « non rentables », fin des missions d’aménagement du territoire, logique de financiarisation au détriment du service rendu.

C’est encore une fois de plus la France des oubliés, des villes et des champs, celle qui subit en silence, qui ne braille pas et ne casse pas tout,  qui se trouve abandonnée par cette classe politique de Gauche comme de Droite, totalement sourde aux aspirations du peuple de France et à ses souffrances. Les Français renverseront-ils la table en Avril et Mai prochain en élisant une candidate libre, défendant les seuls intérêts du peuple ?

Avec Marine, « l’accès aux services publics de proximité sera garanti sur tout le territoire, en particulier en milieu rural (Engagement 138) : La Poste et la SNCF resteront des entreprises publiques ».

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

Marine Le Pen et le FN en phase avec le monde du travail

Img 5

Après avoir été il y a deux jours au-devant des salariés de l’équipementier automobile DELPHI à Blois, aujourd’hui 17 Février, nous sommes à la rencontre des agents EDF. Laurent BRAS, Secrétaire Général du cercle Front syndical, ainsi que Mathilde Paris, Conseillère Régionale, candidate pré-investie pour la deuxième circonscription et Martine Raimbault, Conseillère Régionale et ancienne salariée du site ont distribués des tracts à la sortie de la Centrale de Saint Laurent des Eaux (CNPE). Des militants du Front National et des syndicalistes patriotes les accompagnaient.
Toujours cet accueil chaleureux, preuve s’il en est que nous sommes pleinement en phase avec les aspirations du monde du travail, nous avons pu ainsi démontrer comment la campagne de Marine Le Pen s’inscrit aussi dans la défense des Service Publics :

Engagement 138

Et plus particulièrement le service public de l’énergie, garant de notre indépendance énergétique et donc du développement de notre économie et de l’emploi :

Engagement 134

Les salariés, du privé comme du public, syndiqués et non syndiqués, comprennent bien que la défense du modèle social français, la préservation des acquis sociaux passent par la défense absolue de l’Etat-nation. Et seule une candidate libre, Marine Le Pen peut porter ce projet d’espoir pour des millions de salariés, à l’opposé total de la politique mondialiste et européiste des Fillon-Macron-Hamon-Mélenchon qui in-fine défendent des intérêts qui ne sont pas les nôtres, mais ceux des banques et de la finance.

Merci à Mathilde, Martine, Jean-Yves, Alan, Lionel, Philippe et Laurent pour cette action et celle devant DELPHI il y a deux jours.
Des photos de notre action sur le Facebook du FN41

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

Le Front National en phase avec les salariés

Engagement 34

Plusieurs militants salariés du Front National avec le cercle Front syndical était présent ce Mercredi 15 midi devant l’usine DELPHI de Blois, à la rencontre des salariés pour distribuer des tracts. L’accueil fut chaleureux, et en fait quoi de plus normal puisque comme militant syndical, nous sommes nous aussi, partout sur nos lieux de travail,  victimes de cette mondialisation qui détruit notre économie et nos industries.

Les salariés de DELPHI le savent bien, victimes d’un dumping social à l’intérieur même de l’Union Européenne, avec une production partie en Roumanie. Ainsi pour lutter contre les délocalisations, pour défendre nos emplois, il faut produire en France :

Engagement 34                       

C’est donc bien le sens de la candidature de Marine Le Pen aux élections présidentielles : être au cœur des aspirations du monde du travail, des salariés, qu’ils soient ouvriers, employés ou cadres.

N’en déplaise à cette Gauche pseudo radicale (voir Nouvelle République du 14-02-2017) complice de la mondialisation et de l’européisme qui détruit petit à petit notre modèle social français. Cette même Gauche « radicale », qui au deuxième tour de l’élection présidentielle appellera à voter Macron contre Marine, la candidate du peuple.  Macron,  ce candidat du Système, des banques et de la loi El-Khomri, bref l’anti-peuple et l’anti-classe populaire par excellence.

Ainsi le Front National est bien en phase avec cette France des oubliés, celle qui se lève tôt le matin pour travailler et qui nourrit l’économie de notre pays.

Et nous irons encore à la sortie des entreprises, petites ou grandes, services publics, administrations à la rencontre des salariés de France.

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

 

DELPHI-1_15-02-2017 DELPHI-2_15-02-2017

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Le projet présidentiel de Marine Le Pen porte aussi la question sociale

Engagement 2017

Les militants du cercle Front syndical, les syndicalistes patriotes, étaient présents aux Assises Présidentielles de Marine Le Pen à Lyon les 3 et 4 Février. Nous avons ainsi pu constater comment Marine, à travers une cohérence politique forte, porte très haut la question sociale, puisque figurent notamment parmi les 144 engagements présidentiels :

-la suppression de la directive « détachement des travailleurs » pour mettre fin au dumping social par et dans l’Union européenne (Engagement 38),

-le retrait de la loi Travail dite loi El Khomri (Engagement 53),

- le maintien de la durée légale du travail à 35H avec la possibilité d’une négociation au niveau des branches pour rallonger la durée du temps de travail avec compensation salariale (en clair si on passe à 39H, c’est 4H payés en plus). Mesure qui permettra d’augmenter le pouvoir d’achat, donc qui favorisera la relance de l’économie (Engagement 63),

- le maintien de la majoration des heures supplémentaires et leur défiscalisation. On applique vraiment le «travailler plus pour gagner plus » (Engagement 64),

- la préservation de la liberté syndicale.

Ainsi la défense du modèle social français est réaffirmée et ne peut que passer par la défense de l’Etat-nation et par la récupération de nos souverainetés spoliées par l’Union Européenne.

La candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle est donc bien la seule candidature qui défende les intérêts des salariés et du monde du travail dans sa diversité, la seule vraie candidature des acteurs de l’économie réelle. C’est ce que les militants du cercle Front syndical porteront sur tout le territoire.

Dominique Bourse-Provence, Responsable national du cercle Front syndical

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

Désertification médicale : quelles solutions ?

Collectif usagers santéLa Nouvelle République consacre aujourd’hui une double-page à un sujet qui préoccupe à juste titre les habitants de nos départements : la désertification médicale.
Au passage une large place est accordée au candidat Denys Robiliard pour faire un constat dont tous les éléments sont sur la place publique, l’Agence Régionale de Santé aurait pu fournir les mêmes chiffres.
En ce qui concerne les solutions, chacun reconnaît que le sujet est complexe, mais on peut observer que les médecins ne font après tout que suivre une tendance générale qui pousse tous les jeunes diplômés à se concentrer dans les agglomération importantes ou les métropoles.
Au-delà des opportunités professionnelles ils y trouvent davantage de services, des établissements scolaires pour leurs enfants, une offre commerciale plus importante, mais aussi une offre culturelle et une vie associative et sportive etc…
L’évolution du mode de vie doit aussi être prise en compte, plus de 50% des étudiants en médecine sont aujourd’hui des femmes et les nouveaux médecins acceptent de moins en moins les journées à rallonge qui étaient le lot de leurs aînés généralistes, à la ville comme à la campagne.
Plusieurs réponses ont été proposées, mais qui ne parviennent pas suffisamment à enrayer le phénomène.
Les maisons médicales présentent bien sûr un intérêt, à condition que le projet soit bien étudié et porté par des professionnels de santé. Il ne suffit de bâtir un centre pour attirer des médecins, certaines communes en ont fait l’expérience malheureuse, il y en aura certainement d’autres.
Au passage Denys Robiliard done raison au Front national en avouant que le zone franche urbaine à Blois à provoqué « un effet d’aubaine manifeste« . Nous le disons depuis le départ, alors que les élus LRPS ont toujours soutenu ce projet !
Des mesures sont prises également au niveau départemental et régional. Notre élue d’Indre et loire, Véronique Péan était intervenue pour modifier le périmètre et les critères des aides à l’installation en zone rurale.
Mais il y a aussi un problème de fond qui n’est jamais abordé, c’est le devenir de la médecine libérale, dont l’exercice devient de plus en plus difficile.
Les médecins deviennent progressivement des auxiliaires de Sécurité Sociale, qui leur a transféré une grande partie des tâches administratives et leur impose en outre une véritable mission de contrôle avec objectifs financiers à la clé.
Résultat, 70% des jeunes médecins choisissent d’être salariés.
Dans ce débat la gauche a toujours vu d’un mauvais oeil la médecine libérale, et tout fait par la fonctionnariser, tout en maintenant un numérus clausus qui ne permet pas à terme le renouvellement des médecins qui partiront en retraite.
Sous la pression Marisol Touraine vient d’ouvrir 478 places supplémentaires, réparties sur 22 facultés de médecine, ce qui signifie au mieux 478 médecins supplémentaires dans 10 ans.
Autre conséquence un quart environ des nouveaux médecins ont obtenu leur diplôme hors de France, sans toujours posséder le même niveau de formation que leurs homologues Français.
Dans cette profession aussi, nous assistons à une forme de dumping social, en particulier pour les médecins en milieu hospitalier, où nous voyons des praticiens venus de l’étranger accepter des conditions de salaires inférieures.
Pour en revenir à la désertification médicale, la gauche en arrive à envisager des mesures coercitives, comme l’avoue Denys Robiliard.
Les élus Front National s’y sont toujours opposés au Conseil régional. De telles mesures risqueraient au contraire de détourner davantage les jeunes du choix de la médecine générale.
Marine Le Pen fera très prochainement connaître ses intentions dans ce domaine sensible.

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