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L’apprentissage et encore l’apprentissage !

apprentissage.jpgUne étude sur les « freins » au recours à l’apprentissage vient d’être publiée. Près de 500 entreprises de la région Centre y ont participé. Dans le bâtiment, l’apprentissage a chuté de 27 % en cinq ans et la rentrée 2014 s’annonce avec un recul de 500 jeunes par rapport à l’an passé alors que sur 19.000 apprentis, 20 % sont dans le BTP. Des chiffres inquiétants !
Quels sont ces freins ? Ce sont tout d’abord la complexité et la lourdeur des contraintes administratives (sécurité, horaires, etc.). Viennent ensuite des raisons liées aux apprentis eux-mêmes qui, victimes d’un laxisme « appris » à l’Education « nationale » manifestent un comportement inadapté et une motivation insuffisante. C’est aussi le coût pour l’entreprise (la Nouvelle République du 15/09/14) car les aides accordées par l’Etat ne compensent pas les charges. Sans oublier le dispositif des « emplois d’avenir » qui peut s’avérer beaucoup plus intéressant pour un employeur…  L’étude montre aussi que les contenus des formations en CFA ne sont pas adaptés aux métiers car inférieurs à ce qu’en attendent les artisans.

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Rythmes scolaires et théorie du genre : «en avant, marche ! Et que je ne voie qu’une tête, sinon… ! »

reforme-des-rythmes-scolairesLe nouveau ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem se déclare intransigeante dans l’application de la réforme des rythmes scolaires de ses prédécesseurs, alors que cette réforme est  rejetée par 60% des Français.
En Loir et Cher, de nombreuses communes, parents en tête, (la Nouvelle République du 30/8/14) comme Fresnes, Fougères ou Contres contestent cette réforme. A Merris, dans le Nord, des parents ont créé un collectif pour boycotter les cours du mercredi matin. Ils estiment en effet que la semaine à quatre jours et demi est une aberration pour les enfants. Pareil pour Marseille !
Au-delà de cette réforme contestable et coûteuse, c’est la volonté de régenter par l’Etat tout le domaine de l’instruction, des horaires aux programmes, sans l’avis des parents, premiers éducateurs, qui est à remettre en cause. On observe d’ailleurs que lorsqu’il s’agit de donner de la souplesse à la décision socialiste de contrôler les loyers à Paris, Lille ou Grenoble, le gouvernement sait trouver des accommodements. Copinage ou souplesse ?
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Pré rentrée en 6ème : une bonne idée, mais qui ne règle pas tout.

tableaunoir21.jpgPour cette rentrée, les élèves qui entrent en 6° au Collège des Provinces peuvent bénéficier d’une pré rentrée d’une semaine, avec une matinée par jour, afin d’acclimater les enfants du secteur scolaire à leur nouveau cadre de vie et pour combler quelques défaillances par un soutien scolaire personnalisé. (la Nouvelle République du 30/8/14) On observera cependant que seulement 10 élèves se sont inscrits. Pour quelle raison sont-ils si peu nombreux ?
Dans tous les cas, voilà une excellente mesure qui devrait être généralisée dans tous les établissements, surtout en 6° et en 2°. Félicitations aux professeurs qui ont assuré ce soutien sur leur temps de vacances. Toutefois, nous estimons qu’un examen de passage en 6° permettrait d’harmoniser les niveaux et de partir sur une base commune où la lecture, l’écriture et le calcul seraient garantis dès le mois de juin pour la rentrée de septembre.
Qui sera le ministre qui l’imposera dans l’intérêt des enfants eux-mêmes ? Sûrement pas la nouvelle ministre qui a pour objectif l’apprentissage obligatoire de la théorie du genre.

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Ecole primaire, à quand le retour de l’examen d’entrée en sixième ?

reforme-des-rythmes-scolairesInitiation au golf, cuisine, relaxation, rollers, musique, yoga… Lorsqu’on lit le programme des nouvelles activités périscolaires proposées aux élèves de maternelle et primaire de la communauté de communes Sologne des Rivières (CCSR),(Nouvelle république 20/8/14) on comprend mieux pourquoi la France est mal placée dans les classements scolaires internationaux. Les fondamentaux, lire écrire, compter, sont-ils vraiment assurés ou confortés ?
Pas certain du tout. Ces animations, car ce sont des animations style Club Med, vont par ailleurs coûter 250 euros par an et par enfant pour environ 430 élèves.
En période de difficulté économique, ces dépenses sont de la GABEGIE. Malgré le fonds d’amorçage de 50 € par enfant et par an mis en place par l’État, les communes devront encore verser des sommes qui n’iront pas dans l’entretien des routes communales. Pour la commune de Muides, cela représente un coût de 15.000 € et chaque intervenant coûte en moyenne entre 25 et 40 € de l’heure.

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École d’ingénieur du Paysage de Blois : la banalisation du diplôme est en marche !

happening_2Le Front National de la Jeunesse du Loir-et-Cher regrette et s’insurge contre la décision des instances de l’enseignement supérieur de remplacer le diplôme d’ingénieur par un diplôme d’Etat au sein de l’Ecole Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois (ENSNP), qui laisse le champ libre à l’Institut National d’Horticulture et de Paysage d’Angers…

L’édition de la Nouvelle République du 18/07/2014 faisait déjà état de cette inquiétude quant à l’avenir de ce diplôme exclusif pour lequel les étudiants s’étaient battus (en vain) pour le conserver à l’automne 2012 sans véritable soutien des pouvoirs publics locaux. C’est dans l’édition de ce même journal du 1er août 2014 que nous apprenions cette décision – pour des raisons prétendument économiques mais plutôt politiques. Toujours est-il que cet établissement dépend de l’enseignement supérieur (et donc Ministère de l’éducation nationale) et qui était probablement jalousé par ses collègues de Versailles (Agriculture), Bordeaux et Lille (Culture) qui délivrent un Diplôme d’Etat de Paysagiste, moins prestigieux et moins recherché par les étudiants. A Blois, les enseignants s’étaient associés à ces derniers pour défendre « la créativité, la spécificité des compétences acquises et l’excellence de l’école qui était de plus en plus reconnue » et qui sont aujourd’hui en perdition se désole Chilpéric de Boiscuillé, 1er administrateur et directeur de cette école créée en 1993 en collaboration avec le Conservatoire des Jardins de Chaumont sur Loire. 

 Ce changement constitue une catastrophe pour l’école, ses diplômés et Blois, dont nous faisons toujours état d’un motus et bouche cousue de la part du Maire-adjoint délégué à l’enseignement supérieur, C. Degruelle qui avait participé il y a vingt et un ans au dossier de création de l’ENSNP aux côtés de Jack Lang. C’est un véritable coup de poignard infligé dans le dos des derniers lauréats Blésois du concours « Diplômes du Paysage : Les Talents 2014 » (qui récompense les travaux de fin d’étude livrés l’an passé) dont deux sont issus de l’ENSNP : Fabien Decoucut (29 ans) pour son travail sur le boulevard Schuman à Lille et Benjamin Mesnager (27 ans) pour celui de Sevran parmi 13 projets présélectionnés dont 3 étudiants finalistes sur 5 étaient Blésois ! Nous les félicitons et aspirons à ce que d’autres puissent ainsi voir leur talents reconnus qui garantissent et constituent un gage de succès et de qualité pour cet établissement, en dépit de l’abandon prononcé par son ministère de rattachement.

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Résidence étudiante Ducoux : quel coût ?

Résidence DucouxLe Service qui va gérer la résidence étudiante du Docteur-Ducoux (le CROUS) nous annonce que, dans le cas où les logements ne seraient pas prêts à temps, les étudiants seront logés à l’hôtel. (la Nouvelle République du 17/7/14). Le montant de ces frais étant à la charge du gestionnaire, c’est-à-dire le CROUS.
Cela semble surprenant puisque l’on peut supposer que dans le cahier des charges, dès lors qu’il y a un retard et que les délais ne sont pas respectés, cela devrait incomber au groupe Idec-Invest, responsable de la construction. Si l’un de nos lecteurs peut répondre à cette question, nous en serions heureux, d’autant plus que dans ce dossier mille-feuilles on ne sait plus qui fait quoi. En revanche, on y discerne clairement le désengagement de l’Etat.
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Maria Montessori, au secours !

Ecole Saint CharlesNous apprenons que 2 classes Montessori se lancent cette année à Blois (la Nouvelle République du 15/7/14). On sait que, pour faire court, la méthode Montessori privilégie l’éducation sensorielle, l’enseignement mutuel et vise l’autonomie. Elle n’est possible que dans le petit nombre. La première classe blésoise pour les 6-9 ans sera à l’école Saint-Charles et la seconde, en Blois Vienne, rue des Corderies, est lancée par un père d’élève, Vincent Guinaudeau.
Deux écoles de ce type à Blois, cela fait beaucoup et elles risquent de se faire concurrence. Quand on sait que le coût d’inscription s’établit à 2.500 euros par an, on comprend l’intérêt que certains parents apportent à la formation de leurs enfants.
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0/20 pour Hamon

20 sur 20L’école est malade, Hamon veut casser le thermomètre !
Benoît Hamon, le nouveau ministre de l’Education dite nationale n’en rate pas une. Chaque jour, il lui faut trouver une nouvelle manière de plomber son ministère et la mission qui lui est confiée, à savoir l’instruction publique.

Hier, à Blois, il nous imposait les rythmes scolaires, inutiles et coûteux, aujourd’hui, à Paris, en digne fils de Freinet ou du plan communiste Langevin Wallon, il veut supprimer les notes.
L’objectif affiché est d’en finir avec les prétendues « notes sanctions » qui engendreraient du découragement et contribueraient à l’échec scolaire. Certes, ce n’est pas nouveau, cela fait des décennies que les pédagogistes soixante-huitards,  que Yann Bourseguin aime tant à Blois, tentent de les supprimer et de transformer les établissements scolaires en « lieux de vie » et non en lieux de travail et de culture.
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L’apprentissage, une excellente vision du présent et de l’avenir

CFA CentreNous invitons nos amis à rendre visite aux « Rendez-vous de l’apprentissage » qui se tiendront le samedi 14 juin, place Louis-XII, à Blois, de 10h à 17h.
Au Conseil régional, les élus du Front National ont toujours défendu les filières de l’apprentissage alors que le corps professoral de l’enseignement secondaire n’y était pas très favorable, comme en témoignent les deux jeunes interrogés par la Nouvelle République( 10/6/14). De même les élus de gauche bien souvent voient encore dans ce cursus une exploitation des jeunes gens par le patronat dans leur vision marxiste de la société.
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L’élève a forcément raison contre le prof, et l’administration se tait.

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Le Tribunal correctionnel de Blois vient de condamner un professeur du Lycée professionnel de Saint Aignan à un mois de prison avec sursis, trois ans et demi après les faits. Pourquoi ? A-t-il frappé un élève ? A-t-il eu un comportement ambigu à l’égard d’une élève ? Non. Il a seulement « envoyé valser le sac d’un élève » (la Nouvelle République 6/6/14), après quoi le climat a dégénéré en insultes et prises à partie physiques de part et d’autre.
A la lecture de ce récit des faits, nous nous posons quelques questions d’évidence. Est-il normal qu’une affaire de ce genre finisse au Tribunal correctionnel alors que des scènes de ce type, malheureusement, sont devenues banales dans de nombreux établissements scolaires ? Pourquoi n’a-t-elle pas été réglée en interne ? Même si nous pensons qu’un professeur doit garder la maîtrise de sa classe… et de sa propre personne, est-il normal que la parole de l’élève prime sur celle du professeur? Et c’est bien ce qui ressort du compte rendu qui est donné des faits par la Nouvelle République qui titre
ainsi son article « quand un prof pète les plombs. » Le ton est donné.
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La réforme des rythmes scolaires ? Enfumage et matraquage !

 

 

tableaunoir2.jpgOn nous annonce que tout est prêt à Blois pour la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée que tout a été fait dans une totale concertation avec les parents et les enseignants.(la Nouvelle République du 3/6/14) Ce qui reste à démontrer puisque, dans un rapport public, l’ancien adjoint aux affaires scolaires de Blois se plaignait du peu de réactivité des maîtres aux enquêtes de la mairie.
Chacun a bien compris que cette affaire des rythmes scolaires est encore un écran de fumée destiné à dissimuler la vacuité de l’action politique de François Hollande. Le « mariage » des homosexuels, la réforme territoriale annoncée font partie de cette stratégie d’enfumage. Mais les Français ont montré le 25 mai qu’ils ne sont pas dupes.
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Blois : école multilingue ?

DSC_0001Pendant la campagne des municipales, il a été question d’un projet d’école privée musulmane, plus ou camouflée sous le nom d’école « multilingue ».
Mais dans les écoles publiques de la ville de Blois, on est déjà passé à l’affichage multilingue, comme le montrent ces affichettes incitant à la propreté.
Il semblerait que les élèves ne maîtrisent pas bien le Français, puisqu’il faut traduire en Arabe et en Turc…

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Rythmes scolaires et rythmes ministériels. On assouplit ou on supprime ?

Ecole Victor HugoVincent Peillon en avait fait la réforme suprême de son ministère. C’est un échec sur le fond et sur la forme. Pas de dialogue, pas de financement, pas de méthode. Maintenant qu’il vient de quitter le gouvernement pour aller se faire élire comme député européen, il laisse à son successeur, Benoît Hamon le soin d’annuler, de reporter ou d’assouplir sa réforme. On reconnait là la trajectoire de la nomenklatura UMPS qui trouve toujours à se reclasser au Parlement européen avec un bon chèque à la fin du mois. Comme Dominique Voynet à l’IGAS ou Harlem Désir aux relations européennes.
Devant la non réponse de 71 communes du Loir et Cher et la levée de boucliers des parents et des syndicats enseignants, l’inspecteur d’académie a repoussé la date butoir pour les projets à fin mai (la Nouvelle République 17/4/2014).
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L’éloquence est-elle féminine ? Encore un « stéréotype réactionnaire » !

seminar presentation« Ils ont été éloquents ! », tel est le titre de l’article de la NR du 10/4/2014 qui évoque le concours d’éloquence organisé par le Rotary de Blois.
Il aurait mieux valu titrer  « Elles ont été éloquentes », car ce sont 3 jeunes filles qui ont gagné ce concours au détriment des garçons dont on se demande s’ils ont participé au concours ou s’ils ont moins de talent oratoire.

A une époque où par calcul électoraliste et par démagogie on nous parle sans cesse de parité, à une époque où on nous bassine sur les discriminations dont sont victimes les femmes et les jeunes filles, nous constatons une fois de plus que, bien au contraire, dans certains secteurs capitaux, les femmes sont omniprésentes.
En médecine elles sont 72%, à l’Ecole nationale de la magistrature plus de 90%, au point que l’on pense à y différencier les concours d’entrée, hommes/femmes, comme cela se faisait il n’y a pas si longtemps en France pour l’Education nationale. Pendant ce temps, la Région Centre fait tout pour qu’il y ait plus de femmes dans les métiers du bâtiment et plus d’hommes chez les sages-femmes. En lire plus …

Le palmarès des Lycées en Loir et Cher. Réalité ou trompe l’œil ?

podiumLe bilan de réussite des lycées a été publié cette semaine par le ministère de l’Education. Le ministère et les journalistes rappellent bien sûr que ce n’est pas un « palmarès » et qu’il convient de pondérer, de compenser les résultats bruts avec la notion de « valeur ajoutée ». Pourquoi pas ? Mais c’est tout de même bizarre de procéder ainsi, comme pour les chiffres de la délinquance annoncés par le Ministère de l’Intérieur. On a le sentiment d’être trompé.
Est-ce parce que les meilleurs classés sont des établissements privés dans la plupart des académies ? Est-ce parce l’on veut à tour prix condamner tout esprit d’émulation en matière éducative ? Est-ce parce un tel classement, à moyen terme, modifierait et risquerait de supprimer la sacro-sainte carte scolaire ? Est-ce parce que le bilan comparatif impliquerait davantage les parents, en connaissance de cause dans le choix de l’établissement ? Sans aucun doute.
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Précarisation de l’éducation en Loir-et-Cher

Précarisation de l'éducation en Loir-et-Cher dans Éducation image-rca18q100_deligne-small-300x249Les jours passent et se ressemblent pour les élèves et les professeurs : les classent gonflent, les effectifs d’encadrants régressent. Et quand ils ne baissent pas, ils se précarisent : la part de professeurs précaires « stagiaires, contractuels ou remplaçants » augmente - 15 de plus qu’en 2012 comme le signale la Nouvelle République du 19/03/2014. Il est aussi fait mention de professeurs « itinérants » sans établissement d’attache. Cette situation déjà contestée et dénoncée par nos têtes de listes du département ne fait qu’empirer, à tous les étages de la vie scolaire, d’autant que l’alerte avait déjà été donnée dans les collèges avec la suppression de classes à la rentrée prochaine (NR du 12/02/2014).

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