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Arjowiggins : le président Bonneau soutient les salariés… mais achète du papier au Portugal !

INAPASituée dans la Sarthe mais à la limite du Loir et Cher, cette entreprise emploie de nombreux salariés venus du Vendômois et du Perche, notamment dans les anciens cantons de Savigny et de Montoire.
La fermeture annoncée du site de Bessé-sur-Braye illustre une fois plus la prise de contrôle de la finance sur l’économie réelle et l’absence d’une stratégie industrielle au service de l’intérêt national, contrairement à ce que font nos principaux concurrents.
Outre 560 salariés, de nombreux sous-traitants locaux vont être touchés en cas de fermeture définitive.
Le président  de Région, François Bonneau, a fait part de son soutien aux salariés et il espère un projet de reprise.
Mais on peut regretter dans ce contexte que la Région commande du papier hier en Allemagne, aujourd’hui au Portugal pour ses propres besoins. Ce que nous imposent malheureusement le code des marchés publics et la réglementation européenne au nom de la libre concurrence, qui s’avère souvent déloyale.

Lire le communiqué du groupe Rassemblement National Centre-Val de Loire

Travailleurs détachés : triste record pour le Loir et Cher.

ChomageAvec 6 237 travailleurs détachés en plein mois de juillet, le Loir et Cher se classe au premier rang des départements français (la Nouvelle République du 30/07/2018).
Toujours aussi difficile à comprendre quand on sait que le département comptait fin juin 14 450 chômeurs de catégorie A et 26 870 en additionnant les catégories A, B et C.
La question de l’attractivité des métiers manuels reste donc bien posée.
On peut également faire remarquer que beaucoup de ces emplois sont saisonniers dans le secteur agricole, là encore on peur s’étonner qu’il n’y ait pas davantage d’étudiants intéressés.
Les élus du Rassemblement national sont intervenus régulièrement sur ce sujet en Région Centre-Val de Loire, mais c’est au niveau de l’Etat qu’il faudrait agir… à condition de savoir dire non à Bruxelles !

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Chômage : mauvais chiffres pour la Région, nouvelle hausse en Loir et Cher.

Pôle_Emploi 2Les chiffres publiés par l’INSEE il y a quelques jours l’annonçaient déjà : la situation de l’emploi ne s’améliore pas, elle continue même à se dégrader.
Même si la DIRECCTE annonce une baisse de 0,1% en Région Centre-Val de Loire (- 0,1% en France) le chiffre n’est pas très convaincant puisqu’une fois encore sur le dernier trimestre on compte en moyenne mensuelle davantage d’entrées (20 020 par mois) que de sorties (19 780), ce qui devrait logiquement se traduire par une hausse.
Quant au motif des sorties, le reprises d’emploi déclarées ne représentent que 18% (18,1% en 2017), donc aucun signe d’une évolution de la tendance générale.
Les radiations par défaut d’actualisation grimpent à 9190 en moyenne mensuelle contre 8 176 sur la même période l’an dernier.
Enfin on constate un essoufflement des entrées en stage, boostées en 2017 avant l’échéance présidentielle pour faire diminuer le chômage des jeunes, qui du coup repart à la hausse (2 000 entrées mensuelles en formation contre 2 626 en 2017).
En Loir et Cher, la hausse du chômage atteint +0,4%, dont + 4,3% pour les jeunes de moins de 25 ans.
Et pourtant de nombreuses entreprises ne parviennent pas à recruter.
Cela pose une fois plus la question de l’orientation et de la formation, mais aussi celle des rémunérations dans certaines professions victimes du dumping social encouragé par l’UE et ses relais en France.
M. Macron espère se sortir de l’affaire Benalla en prétendant qu’il travaille. Mais certainement pas dans l’intérêt de la France et des Français.

Emploi des jeunes après le Bac : la Région Centre-Val de Loire au top des mauvais élèves

ChomageLe classement est sorti hier par un site de recrutement en ligne : pour les débouchés post-bac, la Région Centre Val de Loire arrive en deuxième position juste après la Corse comme les pires régions pour les bacheliers en terme d’emploi.
Une info qui n’a pas été reprise par la presse régionale, excepté Mag Centre, mais nulle trace du communiqué envoyé hier par le groupe Rassemblement national Centre-Val de Loire.
Vous en trouverez le texte ci-dessous :
« Dernière région de France pour la densité médicale, très mal classée pour la croissance économique, la Région Centre-Val de Loire occupe désormais le 1er rang dans le « top des pires régions après le Bac exceptée la Corse. »
Autrement dit c’est dans notre région que les jeunes bacheliers rencontrent le plus de difficultés pour trouver un emploi. »
Suite du communiqué sur le site du groupe RN-CVL, où vous pourrez également trouver les interventions de élus, les vidéos, tribunes libres etc…
Si la presse régionale ne parle pas davantage de l’action de nos élus, à vous de diffuser l’information sur les réseaux sociaux.

Chômage : les chiffres ne sont pas convaincants.

ChomageLa majorité des médias, Nouvelle République en tête, titrent sur la baisse de chômage, en France et dans notre Région.
Si c’était vrai, nous serions les premiers à nous en féliciter. Avec une reprise de la croissance mondiale (près de 4% prévus en 2018), la France devrait en profiter un peu.
Mais ce n’est pas vraiment ce qu’on peut observer su l’on regarde dans le détail les chiffres trimestriels publiés par la DIRECCTE Centre.
Certes le nombre de chômeurs inscrit en catégorie A diminue de 1 % au niveau national, 1,1% pour la Région Centre-Val de Loire, mais en prenant les catégories A,B,C on peut dire que rien ne change, tout juste -0,1% en région depuis le dernier trimestre mais + 0,9% en un an (+2,1% au niveau national).
Cette hausse touche surtout les femmes (+ 2,5% dans la région) et les plus de 50 ans (+ 2,6%).
Le chômage de longue durée (demandeurs d’emploi inscrits depuis plus de 1 an) augmente lui aussi de 2,7%.
De plus si l’on regarde de près les entrées et sorties de Pôle Emploi (publiées en moyennes mensuelles sur le trimestre), on compte 19 000 inscriptions nouvelles pour 18 900 sorties, soit moins qu’en 2017 (19 236 sorties par mois en moyenne).
Les reprises d’emploi déclarées représentent 3460 sorties de Pôle emploi par mois en 2018 contre 3500 en moyenne au 1er trimestre 2017.
Il faudra qu’on nous explique où sont les signes d’une reprise de l’emploi !
Encore une fois les médias présentent ces chiffres comme une embellie… pour Macron.
Mais pas pour les chômeurs qui peinent toujours à retrouver un emploi.

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Romorantin : l’entreprise Carrier délocalise vers l’est. 90 salariés sur le carreau.

CarrierLe jour même du nouveau discours d’allégeance de M. Macron à Strasbourg le couperet est tombé à Romorantin pour l’entreprise Carrier.
Intégré au groupe américain UTC, le site de Romorantin demeurait le dernier en Europe de l’Ouest après la fermeture des unités de production en Italie, en Suède et en Allemagne (la Nouvelle République du 18/04/2018).
Tout un symbole. Le maire de Romorantin, Jeanny Lorgeoux, peut bien déplorer cette décision, mais il fait partie des ardents défenseurs de l’Union européenne.
Récemment au Conseil régional, seul les élus FN ont voté contre le rapport sur la stratégie des fonds européens, qui appelle à augmenter la contribution des Etats membres et à la création d’un véritable impôt européen.
Michel Chassier n’avait pas manqué de dénoncer la concurrence déloyale dont les entreprises et les salariés français sont victimes.
Nos élus vont vérifier auprès de la région si cette entreprise n’a pas bénéficié de subventions régionales au cours de ces dernières années, auquel cas nous demanderons un remboursement des aides accordées.
Au-delà des protestations légitime et de la négociation des indemnités, la seule solution pour que cela ne se reproduise pas demain sur un autre site, c’est de voter en juin 2019 pour la liste présentée par  le Front National.
Sinon il ne restera plus aux salariés et aux élus qu’à pleurer après chaque délocalisation.

CEREMA : le site de Blois menacé ?

CEREMA BloisLe CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public placé sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et du ministre du transport, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Le gouvernement prévoit dans les trois ans à venir des coupes budgétaires et une réduction d’effectifs qui le ferait passer de plus de 3000 agents (3140 en 2014) à 2300.
Pour cela il faudra fermer des centres et le directeur de l’établissement est prévenu par simple mail en octobre 2017 du projet de fermeture de laboratoires en Ile de France (Le Bourget, Melun et Trappes).
Devant les protestations, la mesure est mise en suspens… mais un plan B prévoit comme alternative la fermeture des laboratoires de Blois (75 agents), Autun (83 agents) et Saint Quentin (55 agents).
Le tout sur fond de démissions successives du Président et du Directeur général, qui ne sont pas de nature à rassurer les salariés.
Les syndicats viennent d’écrire aux parlementaires de Loir et Cher, au Président de Région, au maire de Blois et au Président d’Agglopolys pour leur demander de tout faire afin de sauvegarder le site de Blois.
Les élus du Front national se feront le relais de cette demande à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Encore une fois le constat s’impose : il ne fallait pas voter Macron.

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Tupperware licencie, mais la Région annonce « une très bonne nouvelle » ?

TupperwareC’est sur le site de la Région Centre-Val de Loire. Alors que la fermeture de l’usine Tupperware de Joué les Tours est confirmée et que 235 derniers salariés vont être licenciés, la Région leur annonce « une très bonne nouvelle » : ils vont pouvoir bénéficier des « Visas libres savoirs ».
Destinés en priorité aux demandeurs d’emploi et aux salariés précaires, les Visas libres savoirs sont des formations aux savoirs de base. Il en existe 5 différents : Trois en un (français, mathématiques et logique), Pro numérique, Anglais Professionnel ou Langues Professionnelles, Eco-citoyen (environnement, hygiène et sécurité) et Compétences Professionnelles.
Pas certain que des salariés dont certains avaient parfois 30 ans d’ancienneté puissent se reconvertir et trouver un emploi avec un tel dispositif.
Au moins durant la durée du stage (et même un peu au-delà…) ils n’apparaîtront pas dans les statistiques de la DIRECCTE en catégories A,B,C.
Pour mémoire le site de Tours ferme en raison d’une délocalisation de la production dans d’autres pays de l’Union européenne.
Véronique Péan, élue régionale d’Indre et Loire et conseillère municipale de Joué les Tours, était intervenue lors des orientations budgétaires en novembre dernier pour dénoncer cette décision, en rappelant le précédent de Michelin : « à Joué, nous attendons toujours les emplois recréés prévus dans la convention de revitalisation.« 
Les socialistes s’étaient indignés, mais l’élu socialiste au Conseil régional et ancien député Jean-Patrick Gille doit bien reconnaître aujourd’hui que la décision de fermeture de l’usine est «un choix stratégique opportuniste (de la direction de Tupperware) à partir des ordonnances Macron» (le Figaro-AFP le 28/02/2018).
«Tupperware a quatre usines en Europe: Portugal, Grèce, Belgique et France. On ne ferme que la française… On nous dit qu’on coûte trop cher !», avait dénoncé Antonio Constantino (CGT).
Encore une fois les uns et les autres sont bien forcé de donner raison au Front National et à Marine Le Pen : c’est bien elle qui a dit la vérité aux Français lors du fameux débat !

Région Centre-val de Loire : une session bousculée par une actualité… qui donne raison au FN !

MC GP FN-CVLMichel Chassier, président du groupe FN en Région centre-Val de Loire.
Nous l’avions annoncé aux médias régionaux dès lundi : cette courte session risquait fort de ressembler à une prolongation des voeux (voir aussi la Nouvelle République du 22/02)

En effet, sur les trois rapports abordés, on peut se poser la question des réels pouvoirs de la Région.
Sur l’emploi, premier sujet traité ce matin, la Région est en train de perdre face au gouvernement sur l’apprentissage, elle a surtout en charge la formation professionnelle, mais le plan dit des « 1 million de formation » a largement dérivé sur des formations non qualifiantes pour faire du chiffre. Au final l’impact de la politique régionale sur le chômage est vraiment difficile à évaluer, mais il n’est certainement pas déterminant. Jeanne Beaulier, Ludovic Marchetti et Phililippe sont intervenus tour à tour (voir le site du groupe FN-CVL).
Ensuite le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation fait partie des ces schémas obligatoires que la Région doit voter… mais qui n’a qu’une valeur indicative. Qu’on le veuille ou non, la Région ne peut pas décider l’ouverture ou de la fermeture d’une filière universitaire, d’une école d’ingénieur, de la création d’une communauté universitaire, encore moins de la question de la 1ère année de médecine à Orléans ! Tout au plus peut-elle être appelée à financer des bâtiments, des équipements, quelques bourses doctorales ou encore ce qui relève de la vie étudiante (santé, logement, social). Véronique Péan, Stanislas de la Ruffie et Matthieu Colombier sont intervenus sur le sujet (voir le site FN-CVL).
Mais le rapport le plus « chaud » était abordé l’après-midi, il était question des Fonds européens structurels d’investissement post-2020. En fait la région devait se positionner 
entre les 5 scénarii du livre blanc sur l’avenir de la politique de cohésion présenté il y a un an par M. Juncker.
Et d’emblée le président Bonneau et sa majorité défendent l’idée du toujours plus d’Europe, en augmentant la contribution des Etats et en créant si besoin un impôt européen.
Michel Chassier, Jean-René Coueille, Charles de Gegigney et Stanislas de la Ruffie sont intervenus pour exprimer la position du Front National, seul à voter contre ce rapport, mais le groupe UDC de Guillaume Peltier a été obligé de s’abstenir (voir le site FN-CVL).
La séance s’est poursuivie ensuite par une série de voeux. Nous y reviendrons.
Encore une fois ce qui pensaient que le FN n’avait plus rien à dire en ont été pour leurs frais.
Non seulement nos élus sont présents sur tous les sujets, mais en plus ils sont les seuls à être parfaitement cohérents.
Au contraire de ceux qui pleurent sur la carte des zones défavorisées ou sur le ferroviaire, sans reconnaître que cette situation qu’ils dénoncent n’est que la conséquence de leurs choix.

Apprentissage : une remarque raciste de la FSU.

apprentissage.jpgDans un communiqué publié hier par la Nouvelle République (01/02/2018), le syndicat d’enseignants FSU s’en prend à nouveau à l’apprentissage, qu’il juge « ségrégatif, inégalitaire et inefficace ».
Sur ce dernier point la FSU n’apporte pas le moindre élément de preuve et pour cause puisque tous les chiffres démontrent au contraire que l’apprentissage est la meilleure façon d’accéder à l’emploi.
La FSU défend en réalité un intérêt purement corporatiste, craignant que le succès des formations en alternance ne détourne les jeunes de certains enseignements professionnels dispensés dans les lycées.
Le Front National a toujours défendu l’apprentissage qui, faut-il rappeler, propose aujourd’hui des formations à tous les niveaux, du CAP au diplôme d’ingénieur.
En lire plus …

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Région Centre-Val de Loire : de chômage en légère hausse fin décembre.

Pôle_Emploi 2Après la publication de chiffres du chômage pour novembre, nous avions appelé à la prudence.
Les résultats fin décembre confirmes nos réserves.
En région Centre-Val de Loire le chômage repart à la hausse (+ 0,4% en catégorie A, + 0,5% toutes catégories confondues).
Sur l’année on note une légère amélioration en catégorie A pour les hommes, mais une dégradation pour les femmes. Il serait intéressant de connaître l’évolution par secteur d’activité pour mieux comprendre cette différence.
On remarque également l’augmentation de la précarité, qui se traduit par une des inscrits en catégorie C (activité réduite longue), + 8,8% sur l’année.
Comme nous l’avons déjà dit, la plupart des économistes considèrent que la reprise mondiale dont la France bénéficie modestement (cela jouera sur environ 0,2% de croissance supplémentaire en 2017-2018) est insuffisante pour résorber le chôamge.
On peut remarquer également que le nombre d’entrée ne stage s’essouffle, malgré le plan « 1 million de formations » lancé sous François Hollande et décliné par la Région, puisque le rythme moyen des entrées en stage a diminué (2615 par mois en 2017 contre 2838 en 2016).
Les prochains chiffres ne seront publiés que dans 3 mois, en avril, conformément à la nouvelle stratégie de communication du gouvernement.
Mais rassurez-vous, il ne faudra attendre aussi longtemps pour voir M. Macron à la télévision nous promettre des lendemains qui chantent…

Conseil départemental : le budget adopté à l’unanimité.

Visite NéolinkPhoto d’archives Agglopolys : visite des locaux de Néolink, attributaire du marché du Conseil départemental pour la plateforme Job 41. Simple coïncidence.
Tout le monde s’y attendait : le budget 2018 du Conseil départemental de Loir et Cher a été adopté à l’unanimité (la Nouvelle République du 14/12/2017).

Il a suffit pour cela que Nicolas Perruchot accepte de faire une petit geste à la demande du MoDem et de la gauche en faveur le la Scène Nationale (+ 20 000 euros) et l’association « Quartiers Proximité » (+ 10 000 euros).
Pour le reste, circulez il n’y a rien à voir.
Certes le département est en train de perdre ses compétences, mais tout de même il y avait des questions à se poser sur l’emploi des deniers publics (voir notre article du 12/12).
Autre sujet soulevé par un de nos correspondants : la plateforme Jobs 41 dont la rapport coût/efficacité mériterait d’être comparé à d’autres dispositifs, car le nombre de retours à l’emploi (temporaire ou pas ?) reste bine modeste en regard des moyens déployés.
Il y a peu lors d’une réunion des « Coordées du territoire » un chef d’entreprise déclarait que les annonces qu’il avait déposées sur cette plateforme ne lui avait jamais apporté un seul CV.
Qui plus est la Région, désormais compétentes en matière de développement économique, a développé ses propres outils…
Il faudra bien un jour évaluer ce dispositif et se poser la question de la passation du marché auprès de la « start’up » Néolink, hébergée dans les locaux du village d’entreprise de la rue Michel Bégon financé par Agglopolys, en Zone France Urbaine…
Bien que le FN ne soit pas présent du Conseil départemental, cela n’empêche nos élus de veiller au grain pour défendre l’intérêt des Loir-et-Chériens.

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Bosch, Delphi : menaces sur l’industrie automobile en Loir et Cher.

Site Bosch VendômeLa Nouvelle République confirme aujourd’hui les menaces de suppressions d’emploi chez Bosch à Vendôme.
Par des sources syndicales, nous étions informés depuis près d’un mois, mais n’avons pas souhaité ajouter à l’inquiétude des personnes concernées sans avoir de nouveaux éléments d’information.
Suite à un comité d’entreprise extraordinaire, la direction confirme son intention de réduire le personnel sur le site de Vendôme, sans toutefois annoncer les chiffres.
Cette décision serait justifiée par une baisse importante du chiffre d’affaires avec « des pertes conséquentes depuis plusieurs années« , selon la même source, à cause d’une « pression économique considérable« .
Traduction : le site de Vendôme est victime de la concurrence déloyale de pays, y compris à l’intérieur de l’UE, dont les coûts de production sont largement inférieurs aux nôtres.
A l’intérieur de l’entreprise, on évoquait clairement une délocalisation de certaines productions.
Situation paradoxale au moment où la marché automobile français est en pleine croissance (+ 10,3% en novembre, et une prévision entre + 3 et +5 % sur l’année).
En lire plus …

Formation, orientation : les jeunes sont-ils entretenus dans l’illusion ?

Photo d'illustration

Tous à l’Université mais pour quel avenir ? Pendant ce temps l’industrie peine à recruter. Pourtant on peut y réussir, avec ou sans bac.
Les lycées, la formation professionnelle, l’apprentissage relèvent des compétences de la Région.

Depuis deux ans nos élus siègent régulièrement dans les Conseils d’administration des lycées, dans les différentes commissions, dans plusieurs organismes et ils participent à de nombreuses rencontres avec les entreprises.
Cela nous amène à faire un certain nombre de constats.
A l’occasion d’une récente réunion des « Coordées du territoire » en Loir et Cher, plusieurs remarques intéressantes ont été faites par les chefs d’entreprises :
– La complexité des dispositifs, pour les entreprises qui cherchent à recruter comme pour les personnes en recherche d’emploi. Quant à l’appli Job41 du Conseil départemental, disponible sur smartphone et censée être plus réactive que Pôle Emploi, un chef d’entreprise qui a mis plusieurs offres sur la plateforme dit ne jamais avoir eu un seul retour.
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Centre-Val de Loire : légère hausse du chômage en octobre.

chomage.jpgLes chiffres de la DIRECCTE pour le mois d’octobre indiquent pour la région Centre-Val de Loire un hausse de 0,3% en catégorie A, une stabilité pour l’ensemble des catégories A, B, C.
Les reprises d’emploi déclarées restent stables à 3550 (18,1% des motifs de sortie), les entrées en stage diminuent (140 de moins qu’en septembre en moyenne trimestrielle).
Pour le Loir et Cher, la hausse est de 1,5% en catégorie A, 0,8% pour les catégories A, B et C.
On peut faire la même remarque que le mois dernier, pour le moment la croissance demeure trop faible pour résorber le chômage.

La hausse du chômage contredit les annonces de Macron.

chomage.jpgLa croissance revient ! L’économie recommence à créer des emplois. C’est ce que l’on entend depuis quelques mois dans les commentaires des économistes autorisés à s’exprimer dans les médias.
Pourtant le chômage augmente encore en août : +0,6% après les + 0,8% de juillet.
En région Centre Val de Loire, c’est + 0,8% en août pour la catégorie A, + 1% toutes catégories confondues, soit 249 260 demandeurs inscrits à Pôle emploi, le chiffre le plus élevé depuis un an.
L’Express parle d’une hausse à contre-courant des autres indicateurs.
Mais il faut comprendre que les indicateurs de croissance demeurent fragiles, avec 1,7% annoncés en 2017 pour le PIB, chacun sait que cela ne suffit pas à résorber le chômage, encore moins à compenser l’arrivées sur le marché du travail de jeunes dont de surcroît les formations ne correspondent pas forcément aux demandes.
Cela démontre aussi que la loi Macron-El Khomri n’a rien changé, et il ne faut pas s’attendre à ce que les ordonnances Macron II fassent diminuer le chômage. Elles ne feront par contre qu’augmenter la précarité et diminuer les salaires réels.
C’est pourquoi le Front National s’y oppose, malheureusement les syndicats sont plus divisés que jamais et surtout ils ne parviennent pas à convaincre les salariés de se mobiliser contre les projets de Macron, alors qu’en mai dernier, ces mêmes syndicats ont appelé à faire barrage à Marine Le Pen.
On notera qu’en août le chômage augmente encore en Région Centre Val de Loire en dépit d’un nombre d’entrées en stage qui progresse encore. Nous avons déjà dit ce qu’il fallait en penser. Et cela risque de ne pas durer éternellement avec la baisse des financements publics.
Désormais le gouvernement refuse de commenter chaque mois les chiffres du chômage. On comprend pourquoi.
Lire le communiqué de presse de Marine Le Pen.

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Les « fainéants, cyniques et autres extrémistes » dans l’action pour défendre nos droits sociaux

Loi_Travail_XXLAujourd’hui 12 Septembre, les salariés à l’appel de plusieurs confédérations syndicales se sont fortement mobilisés, et avec eux les Français pour défendre le droit social. Dans ces cortèges, outre la CGT, SUD et FSU qui appelaient aux manifestations, il y avait aussi des militants de FO, de la CFDT et de la CFE-CGC. Ainsi, pour Force Ouvrière, 52 Union Départementales sur 95 et au moins 7 Fédérations ont appelés aux actions contre la Loi Travail XXL (dans la région Centre, seule 2 UD de FO n’ont pas appelé), désavouant ainsi la position de Jean-Claude Mailly. Coté CFDT pareil, plusieurs Fédérations ont appelé à participer aux manifestations. Et dans les manifestations, on a pu voir aussi des drapeaux de la CFE-CGC. Et dans tous ces cortèges, les militants du cercle Front syndical était présent, dans leur syndicat respectif : j’étais présent, au milieu de mon syndicat, dans le cortège de Blois qui a réuni un millier de personnes.

Du jamais vu côté syndical : des syndicalistes, UD et Fédérations entières bravant les consignes de leurs directions ! Salle temps pour les bureaucrates et les états-majors syndicaux ! Ceux qui hier ont fait élire Macron contre Marine, la seule qui aurait préservé le droit social, ceux-la même qui ont négocié sur le dos des salariés leur reddition au Système sont dépassés par les « fainéants, les cyniques et les extrémistes », comme Emmanuel Macron osent nous désigner.

C’est sûr, Macron et tous ses oligarques s’y connaissent en travail ! Avec des députés LREM incapables (les 3 « gourdasses » élues dont une a été promue), violents (une qui mords et l’autre qui tabasse à coup de casque), certains confondant l’Assemblée Nationale en vaste marché que l’on fait visiter, ils font montre de sérieux et de compétence ! Sans compter la Ministre du Travail qui a semble-t-il largement profité financièrement du plan social de Danone quand elle était DRH. Finalement tous profitent allégrement des largesses de la République et n’ont que mépris et arrogance à l’égard du peuple.

Par contre, le gouvernement Macron, dans cette logique ultra-libérale la plus folle ne sait qu’engendrer l’austérité et l’organisation méthodique de la destruction de tous nos droits, et en particulier nos droits sociaux acquis de longue date. Il leur faut se soumettre aux injonctions de l’Union Européenne, qui pour satisfaire les appétits de la finance mondiale, ordonne plus de déréglementation, en particulier du droit du travail pour en finir avec les principes de l’Etat-nation.

Mais les Français ne l’entendent pas ainsi. Les faits sont têtus, comme diraient certains, et les faits donneront peut-être raison au mouvement national. En tout cas nous somme sur le pont : les Français peuvent compter sur nous.

NOTA : Un millier de personnes mobilisées à Blois contre la Loi Travail : Nouvelle République du 12-09-2017 .

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41

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NON à la Loi Travail XXL néo-libérale – OUI à la protection des salariés

Macron_vs_Code-du-Travail

Pour satisfaire les intérêts des multinationales et de l’Union européenne, le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé d’en finir avec le Code du Travail. En légiférant par ordonnance, c’est toute la protection et le droit social qui sont piétinés par cette Loi Travail Macron 2, largement rejetée par les Français.

Ainsi demain, sous prétexte de lutte contre le chômage, c’est encore moins de droit pour les salariés :

- les accords d’entreprises qui créeront une concurrence déloyale infernale au sein des branches professionnelles,

- la fin de la durée légale du travail et donc la fin des heures supplémentaires majorées,

- le « contrat de projet » qui va remplacer le CDI et qui est en fait un CDD sans les maigres avantages du CDD,

- la facilitation des licenciements sans justification,

- le plafonnement injuste des indemnités aux prud’hommes.

Le cercle Front syndical, avec le Front National, fidèles à leur engagement aux côtés des salariés, des classes populaires et moyennes, s’opposent avec la plus grande fermeté à cette loi écrite par l’Union européenne, tout comme nous nous sommes opposés en 2016 à la Loi Macron/El-Khomri.

C’est pourquoi nous appelons les salariés à participer aux manifestions et actions qui se dérouleront partout en France dès la rentrée de Septembre.

Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoire et de conquêtes sociales et ouvrières pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par un gouvernement aux ordres de Bruxelles et des puissances financières.

Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social et la protection des salariés.

NOTA: Article dans la Nouvelle République du 5-09-2017

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Conseiller régional  Île-de-France

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41

Chômage en Région Centre-Val de Loire : rien de nouveau

chomage.jpgAprès une hausse de 0,2% en mai, le nombre de chômeurs en catégories A,B et C diminue de 0,1% en juin pour la Région Centre-Val de Loire, suivant la tendance nationale (source DIRECCTE Centre).
Concrètement cela représente 220 chômeurs de moins, 218 170 au lieu de 218 390.
Ce qui ne signifie pas grand chose quand on sait qu’il y a eu 490 entrées en stages de plus en juin.
Les reprises d’emploi déclarées représentent 16,9% des sorties contre 17,4% en moyenne sur l’année 2016.
Le taux de croissance attendu en 2017, 1,6% d’après la dernière révision de l’INSEE demeure insuffisant pour résorber le chômage, comme pour équilibrer durablement les régimes de retraite.
Le choix de l’austérité fait par le nouveau gouvernement risque d’avoir à moyen terme des conséquences sur la croissance, les observateurs tablent sur un impact possible de -0,2%.

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Démantèlement du Code du Travail : il faut vite organiser la riposte la plus large possible

Loi Travail Non MerciLes élections sont donc terminées, l’opposition patriote, derrière Marine Le Pen dispose maintenant de huit sièges au Palais Bourbon. Ces huit députés FN seront demain les porte-voix des aspirations populaires et sociales du peuple de France.

Et plus particulièrement, lorsque que le nouveau gouvernement présentera à l’Assemblée Nationale sa réforme de démantèlement du Code du Travail, il faudra qu’il rencontre l’opposition la plus déterminée de la part de tous nos députés patriotes.

A de nombreuses reprises (communiqués, articles), le cercle Front syndical a argumenté en quoi cette réforme, dans le prolongement de la Loi El-Khomri de 2016, était une régression sociale sans précédent et serait contre-productive économiquement. La lutte contre le chômage de masse n’est qu’un alibi pour nous imposer en France, une transposition de l’Union Européenne pour encore plus déréglementer le travail et en finir avec le droit social.

Maintenant il faut organiser la riposte la plus large et la plus unitaire possible pour contrer toute remise en cause de notre modèle social français.

C’est pourquoi le cercle Front syndical lance un appel aux Confédérations syndicales, CGT – FO – SUD – CFDT – CFTC – UNSA pour qu’elles prennent leurs responsabilités et organisent ce large rassemblement contre toute remise en cause des droits des salariés. Les syndicalistes patriotes agirons partout où ils sont présents pour aider à la construction de ce grand mouvement.

Cependant nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales qui ont appelé à voter Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, sachant pertinemment que celui-ci avait comme principal projet d’en finir avec le Code du Travail. Nous n’oublions pas non plus la schizophrénie politique de certains cadres de la France Insoumise et de Gérard Filoche qui disent « défendrent les intérêts des travailleurs » mais qui on voté pour celui qui supprimera leurs droits : Macron l’ami du MEDEF, du CAC40 et candidat des banques et de la finance mondialisée.

L’aveuglement idéologique de cette gauche élevée à la bien-pensance et au politiquement correct leur fait perdre tout repère sur la réalité du monde du travail.

Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoires et de conquêtes sociales et ouvrières, pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par les puissances financières.

Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social.

Ce mouvement devra être unitaire, large, soutenu par toutes les forces politiques, dont le Front National et tous ceux qui ont à cœur la défense de notre modèle social français, sans exclusive, sans sectarisme, dans le respect de chacun.

Il en va de notre avenir social et pour que nos enfants ne soient pas demain tous «  ubérisés ».

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental du FN94

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#Législatives2017 : Jean-Yves Narquin répond aux questions du Cercle des Entreprises du Vendômois.

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Code du Travail : liquidation totale

Mort du Code du Travail

Avant les élections législatives, le gouvernement Macron a présenté la feuille de route de ce que sera la nouvelle loi sur le Code du Travail. Parmi ces dispositions, on retrouve celles  qui étaient déjà contenues dans la Loi El Khomri, mais qui n’avaient pas pu être mise en œuvre compte tenu des mobilisations sociales et des manifestations qui avaient eu lieu dans tout le pays en 2016.

Parmi les points d’achoppement figure la volonté d’instaurer la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branches dans la plupart des domaines relevant du Code du Travail. Les salariés, déjà victimes des plans de restructurations et des délocalisations, à l’intérieur même de l’Union Européenne, se verront demain confrontés à une concurrence entre entreprises d’une même branche. Ainsi, dans les entreprises où le dialogue social est réduit à portion congrue, ou en l’absence de représentant syndicaux indépendants des pressions exercées par la direction, ce sera le moins disant-social qui prévaudra.

Et parmi les autres dispositions, il y a une sérieuse remise en cause des indemnités prud’homales, une remise en cause du modèle du CDI, avec une généralisation de la précarité salariale.

Cette Loi Travail N°2 n’est qu’en fait la face caché de l’iceberg euro-mondialiste. La lutte contre le chômage n’est qu’un prétexte. L’objectif de cette Loi Travail N°2 (Loi El Khomri à la puissance 1000) n’est que de répondre à la finance mondialisée : organiser l’austérité, briser les derniers acquis sociaux de notre pays, appliquer les recommandations de l’Union Européenne pour mettre en place la déréglementation du travail. Ceci étant la contrepartie pour le maintien de la France dans l’Euro. N’ayant pas la possibilité de dévaluer notre monnaie, puisque notre souveraineté dans ce domaine n’existe plus, le gouvernement français organisera la dévaluation salariale.

Cette Loi Travail N°2 n’est qu’une liquidation pure et simple des droits des salariés, la volonté de détruire plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France. Finalement les grandes conquêtes sociales du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance seront sacrifiées sur l’autel de l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne par Macron et son gouvernement.

C’est pourquoi il faudra que demain nous élisions à l’Assemblée Nationale, le plus possible de véritables députés patriotes, véritablement défenseurs sociaux, et qui s’opposent de façon ferme à toute tentative de réformer le Code du Travail qui va à l’encontre des droits des salariés. Ce sera bien évidement une des priorités des futurs députés Front National au Parlement Français.

Ensuite, il faudra que les organisations syndicales, dans l’unité la plus large, organise la riposte face au gouvernement Macron et sa politique anti-sociale.

Pour notre part, au cercle Front syndical, nous sommes prêts à prendre nos responsabilités : faire élire le maximum de députés Front National, défenseur des droits des salariés les 11 et 18 Juin. Et ensuite, respectivement dans nos syndicats, faire en sorte que la mobilisation contre cette loi d’un autre âge s’organise, en toute indépendance, sans sectarisme aucun.

Mathilde Paris, candidate FN sur la deuxième circonscription a distribué un tract pour dénoncer cette loi dangereuse pour les salariés:

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Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

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Vous avez aimé la Loi El Khomri, vous adorerez la liquidation du Code du Travail

Photo 8Après avoir été l’instigateur de l’infâme Loi El-Khomri, Emmanuel Macron (vous savez cet ancien banquier d’affaire), en bon petit soldat de l’Union Européenne, élevé à l’ultra-libéralisme le plus brutal, veut aller encore plus loin dans la déréglementation du travail pour en finir avec notre modèle social français.

Rappelons-nous, la Loi El-Khomri, ou Loi Travail c’est la suppression d’un certains nombres de droits sociaux comme :

- Une remise en cause du temps de travail, puisque la durée maximale de travail journalier passant de 10H à 12H, et la durée maximale de travail par semaine passant de 48H à 72H.

- Les heures supplémentaires déjà fortement fiscalisées, sont pour l’instant majorées de 25% pour les 8 premières heures et majorées à 50% pour les suivantes. Si un accord de branche est signé, la majoration descendrait à 10%.

- Pour les licenciements économiques, les règles seraient assouplies. Ainsi pour l’instant, une entreprise ne peut licencier que pour une cessation d’activité ou une mutation technologique. Demain d’autres critères seront pris en compte, comme le simple fait d’être en difficulté économique. Et pour une entreprise étrangère, elle pourra licencier si elle considère être en difficulté en France, même si elle se porte très bien à l’étranger.

- Des référendums d’entreprise pourraient être organisés, contournant ainsi la représentativité syndicale.

- La remise en cause de la médecine du travail, nécessaire système de prévention pour les salariés.

- La légitimisation du communautarisme dans l’entreprise en rompant avec  la laïcité qui prévalait jusqu’alors (le fameux article 6).

- Et pour finir, l’inversion de la hiérarchie des normes, c’est-à-dire la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branche, créant ainsi un véritable dumping social entre les entreprises.

Cependant, avec les mobilisations et les manifestations qui ont eu lieu en France contre la loi El-Khomri en 2016, Hollande et toute sa clique (ou du moins ce que le MEDEF et l’Union Européenne ordonnaient), n’ont pu aller aussi loin qu’ils le voulaient dans la déréglementation du travail.

Maintenant qu’Emmanuel Macron est élu  Président de la République, il va tenter de finir le sale boulot commencé précédemment en 2016. Ainsi, il compte aller plus loin en allégeant considérablement le contenu du Code du Travail et en le modifiant en profondeur. Le Code du Travail, qui est un véritable rempart pour les salariés pour la garantie de leurs droits, ne serait réduit qu’à sa plus simple expression : salaire minimum, durée légale de travail, lutte contre les discriminations. Pour le reste, on s’en remet aux accords d’entreprise pour réglementer les relations entre employeurs et employés, et notamment les conditions de travail. Emmanuel Macron veut également privilégier les accords d’entreprises (généralement moins-disant socialement) sur les accords de branches, et aussi considérablement diminuer les indemnités prud’hommales.

Et l’alibi est toujours le même : la lutte contre le chômage. Alors que cela fait plus de 30 ans que les mêmes politiques inefficaces économiquement on produit les mêmes effets : un chômage de masse endémique.

Ce n’est pas en retirant des droits aux salariés que l’on réduira le nombre de chômeurs.

La seule vraie réponse au défi du chômage de masse, c’est de relancer notre économie, de développer la croissance par la relance,  c’est de défendre notre industrie, notre artisanat, nos savoir-faire, nos services publics qui participent à l’aménagement du territoire. Il faut mettre en place une véritable politique économique patriote (privilégier les produits français et issus  de nos terroirs dans les secteurs de l’administration et des entreprises publiques).

Et pour cela, il nous faut rétablir nos frontières et leur contrôle, privilégier les circuits de distributions courts, pouvoir vivre et travailler au pays, favoriser la production en France et consommer français. Il faut que la France retrouve toute sa souveraineté, que l’Etat assure le contrôle de son énergie, de ses transports, de ses communications. Cela passe par la construction d’un Etat fort et stratège qui garantisse la prospérité économique de notre pays.

Et c’est bien tout le contraire de ce que fait ce nouveau gouvernement, ouvert au chantre de la mondialisation « heureuse », dont les Français n’ont pas fini de payer l’addition. C’est la volonté d’ubériser l’économie, de précariser les salariés, de liquider le CDI. C’est pourquoi Emmanuel Macron, qui compte légiférer par ordonnances, pour aller vite, juste après les élections législatives et avant les grandes vacances, a la  bienveillance de Pierre Gattaz et du MEDEF.

La guerre sociale est donc déclarée contre le monde du travail, contre les salariés.

Dans un premier temps, il est donc nécessaire qu’une véritable opposition forte, patriote, sociale, populaire, souverainiste se créer à l’Assemblée Nationale, autour des députés Front National pour s’opposer à ce funeste dessein : aucune remise en cause de nos acquis sociaux, pas de déréglementation du travail.

Parallèlement, le cercle Front syndical, avec ses militants présents dans les grandes confédérations syndicales, agira pour que celles-ci prennent toutes leurs responsabilités, sans sectarisme, dans la défense du droit social en France, pour s’opposer à toute remise en cause du Code du Travail.

Le Code du Travail, c’est notre bien commun à tous, c’est notre assurance-vie sociale. Nous ne devons pas laisser les mondialistes et les libéraux-libertaires réunis autour d’Emmanuel Macron détruirent plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.

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Laurent Bras, syndicaliste, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

L’article est publié également sur le site de Riposte Laïque

#Marine2017 : pour sauver le modèle social fançais, il faut battre Macron en votant Marine le 7 mai.

DELPHI 04-05-2017

Ce 4 Mai, le cercle Front syndical, avec des militants du Front National s’est rendu à la sortie des usines pour lancer un appel aux salariés de France. Avec Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical, nous étions présents à Blois, devant l’entreprise DELPHI et avec Mathilde Paris, Conseillère Régionale Centre Val-de-Loire, à Theillay, devant l’entreprise FAURECIA (voir la NR du 05/04/2017).

Ces deux entreprises, équipementiers de l’automobile, sont emblématiques des ravages causés par la mondialisation et la politique menée par la Gauche et la Droite au pouvoir depuis plus de 30 ans, puisque DELPHI est victime d’une délocalisation à l’intérieur même de l’Union Européenne, sa production étant partie en Roumanie, pays moins-disant socialement, ce qui a provoqué plusieurs plans sociaux destructeurs d’emplois. Quant à FAURECIA, c’est 92 emplois qui sont supprimés, en raison d’une délocalisation vers d’autres sites européens, notamment au Portugal.

La mondialisation « heureuse » prônée par Emmanuel Macron c’est la brutalité d’un Système qui s’abat sur les plus faibles, c’est la loi du plus fort sur le plus faible, c’est l’organisation d’encore plus de chômage de masse et in-fine c’est la misère sociale comme seule espérance pour des millions de salariés.

En effet, Mr Macron, le candidat mis en place par le Système, ce banquier d’affaire au service des puissances d’argent n’a que faire de notre modèle social français. L’instigateur de l’infâme Loi El Khomri, injuste socialement, inefficace économiquement, veut s’il parvient au pouvoir l’amplifier et la porter à la puissance 1000. Avec Emmanuel Macron à la tête du pays, c’est la fin du Code du Travail, qui reste un rempart de protection pour les salariés, c’est la déréglementation à outrance du travail et des services publics, c’est la fin de la médecine du travail, outil de prévention pour les salariés. Enfin pour finir, c’est la fin de la primauté des accords de branche sur les accords d’entreprise, permettant ainsi une concurrence acharnée entre entreprises, sur le dos des salariés. En clair, M Macron Président de la République c’est la ruine de nos acquis sociaux, c’est la guerre sociale déclarée au monde du travail.

Cela les salariés ne le veulent pas, pas plus pour eux, que pour leurs collègues, leurs enfants. Et avec eux les syndicalistes, qui se battent pied-à-pied tous les jours contre les ravages de la mondialisation, avec son cortège de délocalisation, restructuration, plan sociaux et à la clef licenciements, n’accepteront pas que demain un banquier d’affaires balaye plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.

A l’apposé des 144 engagements de Marine Le Pen, dont pas un seul ne restreint notre modèle social français auquel nous sommes fortement attaché ; 144 engagement qui au contraire visent à protéger les Français. C’est d’ailleurs ce qu’un syndicaliste CGT de DELPHI, venu discuter avec nous devant l’entrée à parfaitement compris, puisqu’il nous a dit « J’ai voté Marine le Pen au 1er tour », prenant des tracts pour les diffuser à l’intérieur.

C’est pourquoi de plus en plus de salariés, et avec eux des syndicalistes, comprennent bien que la préservation du modèle social français, bien mis à mal par l’Union Européenne et ses partisans comme M Macron, ne peut être défendu que dans le cadre de l’Etat-nation.

C’est ce que le cercle Front syndical, parce que constitué de syndicaliste honnête, responsable et lucide a voulu montrer en diffusant un tract d’appel aux salariés de France :

Pour la survie de notre modèle social français, il faut battre Emmanuel Macron, donc voter Marine Le Pen.

L’album-photos Facebook de l’action devant DELPHI à Blois et devant FAURECIA à Theillay

 

 

Article sur la Nouvelle République du 5-05-2017

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

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Une interview de Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical sur Radio Liberté

Laurent Bras-481Laurent Bras, Syndicaliste, Secrétaire Général du cercle Front syndical et Secrétaire Départemental Adjoint du FN41 était interviewé le 2 mai par Radio Liberté (l’équivalent radio de TV Liberté).

L’occasion de revenir sur la place du discours social dans la campagne de Marine Le Pen et dans le Front National.

 

 

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