Croix gammée taguée sur notre permanence en juillet 2017. Sans que cela indigne la gauche. Plainte classée sans suite.
Suite à la découverte de croix gammées taguées dans sur le chantier d’un appartement à la Quinière, le maire de Blois a aussitôt tenu à réagir par un communiqué rappelant « les heures les plus sombres de notre histoire » et demandant que les auteurs soient « jugés et condamnés à une peine à la hauteur de leur infamie« .
Sans tarder, le parti socialiste en voie de décrépitude se lance dans la récupération en appelant à une manifestation des partis politiques de « l’arc républicain », dont ils excluent sans aucune justification le Rassemblement national.
Curieusement ces mêmes partis politiques ont oublié de s’indigner lorsque des croix gammées étaient taguées sur la façade de notre permanence à Blois. Et le maire de Blois n’a jamais demandé que les auteurs soient « jugés et condamnés à une peine à la hauteur de leur infamie« .
Mieux que cela, nous avons déposé plainte 5 ou 6 fois sans suite. La seule fois où les auteurs de graffitis ont été identifiés (par nos soins, piégés par un selfie qu’ils avaient posté sur Facebook), ils n’ont eu droit qu’à un simple « rappel à la loi » !
C’est pourquoi nous espérons que les auteurs des tags de la rue Dorgelès soient identifiés et nous attendons avec impatience de connaître leur profil. Ce sera peut-être l’occasion de relancer les enquêtes sur les dégradations de notre permanence.
Nous allons nous adresser dès aujourd’hui au procureur de la République dans ce sens.
Mais il faut également rappeler aux partis politiques qui appellent à manifester qu’ils portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle. Comme nous le disions déjà hier, la progression constatée des actes antisémites en France est étroitement liée avec la montée de l’islamisme. Nous avons déjà eu l’occasion de remarquer des tags antisémites à la ZUP de Blois, qui curieusement ont été passés sous silence et n’ont suscité aucune indignation.
Il est évident que nous sommes dans une stratégie imaginée par l’exécutif pour dramatiser la situation avant les élections européennes, quitte à utiliser de manière honteuse l’antisémitisme.
Nous sommes les premiers à condamner des agissements dont nous sommes trop souvent les victimes, mais nous ne laisserons pas faire cette honteuse récupération politicienne.
Croix gammées à Blois : la honteuse récupération des pompiers-pyromanes.
Blois : quand un adjoint porte plainte contre un ex-adjoint en Marche…
Adjoint et ex-adjoints ont bien du temps à perdre sur Facebook. Comme dit l’un des intervenants dans des échanges « quand-est-ce qu’on sort du caniveau ? »
Il va y avoir de l’ambiance au conseil municipal du 24 septembre à Blois.
Ozgur Eski, onzième adjoint en charge de la politique « de la ville », du suivi du PRU, de le Gestion urbaine de proximité et de l’économie sociale et solidaire veut poursuivre Louis Buteau, ex adjoint en charge du commerce démis de ses fonctions lors du conseil municipal du 23 avril après avoir publiquement critiqué les actions de la Ville qu’il était pourtant chargé de suivre depuis 4 ans !
Et pour cela Qzgur Eski fait appel à la protection fonctionnelle des élus pour que la Ville couvre ses frais de justice.
Ce sera l’objet de la délibération n°206.
En fait l’intéressé vise des propos publiés sur la page Facebook publique de Louis Buteau par Malika Ghedjati, elle-même adjointe au commerce lors de la précédente mandature et également « remerciée » par Marc Gricourt.
Nous ne reproduirons ses propos qui, à l’heure où nous écrivons, n’ont pas été retirés de le page Facebook en question.
Ils font référence à une rixe dans la quartier de Quinière en juillet 2014 où semble-t-il Ozgur Eski aurait tenté de s’interposer, ce qui lui valu en réprésailles l’incendie de sa voiture et de celle de son épouse.
Nous avions à l’époque rendu compte des faits, ce qui nous avait valu également une plainte assortie là encore d’une demande de protection fonctionnelle, votée par la majorité, dont Louis Buteau. Hodie mihi, cras tibi !
Cette plainte ridicule n’a d’ailleurs jamais abouti, mais nous aimerions savoir si la Ville avait engagé des frais dans cette affaire.
Une fois encore tout cela semble disproportionné, il aurait certes été préférable que Louis Buteau modère de lui-même les commentaires sur sa page, mais il aurait été facile à la personne visée de lui demander tout simplement de faire retirer ces propos lourds de sous-entendus.
Mais il préfère sans doute un procès… surtout si les frais sont payés par la Ville, donc par les Blésois.
Cela ne va pas améliorer l’image des politiques…
Incendie de voitures 3 mois de prison pour l’auteur, 20 € d’indemnité pour la victime.
Procès tout à fait symbolique au tribunal correctionnel de Blois : on y jugeait un « jeune » de 30 ans, anonyme, et qui a déjà passé plus de 4 années en prison pour, dit-il « des bêtises » (la Nouvelle République du 18/06/2018).
A noter que l’individu avait été surpris par la police en flagrant délit le… 12 mars 2013. Il y a plus de 5 ans !
Il est condamné à 3 mois de prison ferme.
Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la victime n’avait reçu de son assurance qu’une indemnité de… 20 € !
C’est bien ce que nous répétons : les victimes de ces incendies sont le plus souvent des gens modestes, et les assurances remboursent très peu, à condition q’elles remboursent selon le contrat souscrit et les exclusions éventuelles.
C’est pourquoi ce fléau doit cesser, sans oublier les proportions que peut prendre un incendie, comme le rappelait la vice-procureure.
Hélas la série continue, nous apprenons le même jour qu’un voiture a été incendiée à Blois rue Jean de la Fontaine, dans le quartier de la Quinière vers 4 heures du matin ce dimanche…
Vols et vandalisme à la Quinière : le procureur connaît-il bien le quartier ?
Véhicules en feu à la Quinière en 2014. Un quartier tranquille avant 2016 ?
Jugement hélas ordinaire mardi dernier au tribunal correctionnel de Blois.
Yacine, 21 ans comparaissait pour une série de 27 vols et tentatives de vols ainsi que de nombreuses dégradations commis dans le quartier de la Quinière à Blois (la Nouvelle République du 30/04/2018).
Un délinquant précoce en quelque sorte, puisqu’il compte déjà 8 mentions à son casier judiciaire !
Un genre d’individu qui n’est malheureusement pas isolé, et qui pourrit littéralement la vie des habitants à la Quinière comme à la ZUP.
L’avocat d’une des victimes, Maître Robiliard, signale d’ailleurs que ce sont des gens modestes qui sont touchés, comme cet électricien au chômage qui vit avec 500 € par mois, dont le cyclomoteur a été volé puis incendié.
Mais au-delà du jugement, ce sont les propos du procureur de la République qui interpellent, lorsqu’il parle de « la Quinière où jusqu’en 2016 on vivait plutôt tranquillement » !
Peut-être fait-il référence à l’incendie du centre commercial Quinière en octobre 2016. Mais la délinquance sous toutes ses formes, le trafic de drogue et l’insécurité qui en découle ne datent pas de 2016, la dégradation remonte à plusieurs années, en partie à cause du déplacement de certaines populations à problème de la ZUP de Blois dans le cadre du PRU.
La suite est tout aussi étonnante, puisque le procureur note une « évolution positive de Yacine« , qui justifie sa réquisition d’une peine entièrement avec sursis.
Ce qui devrait en théorie l’inciter à se tenir tranquille un certain temps, l’avenir le dira.
Voilà en tous cas son « palmarès » enrichi d’une 9ème inscription à son casier judiciaire.
Il aura du mal à rattraper un certain Bayram, de Romorantin, qui comparaissait également, avec 17 condamnations à son actif à l’âge de 22 ans. Il aura droit quant à lui à 8 mois de prison dont 3 avec sursis, ce qui là encore ne veut pas dire qu’il sera incarcéré.
Par contre les victimes ont peu de chance d’être un jour remboursées du préjudice matériel retenu, 10 000 €, ce qui semble très en deçà de la réalité puisque l’une des nombreuses dégradations commises, sans compter les vols, s’élève à elle seule à 17 000 € !
Mais elles auront peut-être le plaisir de voir Yacine se réinsérer…
Blois : retour sur le dernier conseil municipal.
Le carré Saint Vincent. Ouverture prévue en 2021… si tout va bien.
Nous évoquions hier le malaise des élus « En marche » et le voeu sur la contractualisation forcée avec l’Etat. La Nouvelle République y revient ce matin.
Plusieurs autres points importants ont été abordés. Vos 4 élus Front National étaient présents (Michel Chassier, Mathilde Paris, Jean-Louis Berger et Hubert de Pirey).
Le Carré Saint Vincent continue à faire débat.
C’est Michel Chassier qui a posé la première question, au sujet du Carré Saint Vincent. La Ville a déposé un dossier au titre de la Dotation de Soutien à l’Investissement Local pour ce projet, avec une aide qui pourrait atteindre 1 644 850 € sur un total de 2 877 000 € de dépenses programmées. L’élu FN s’est inquiété de savoir où en était cette demande et où en était le calendrier de l’opération dont le véritable lancement est aussi conditionné par cette subvention.
Marc Gricourt a répondu que nous n’étions pas les seuls à déposer une telle demande, les services de l’Etat vont arbitrer, mais il n’a pas encore la réponse sur le montant ni sur les délais, malgré certaines assurances données par le Préfet.
Cette question ouvre un débat sur ce sujet sensible, pour lequel le maire reste « optimiste mais prudent« , Jacques Chauvin n’est « pas pessimiste, mais pas non plus d’un optimisme béat« , Christelle Ferré « réservée« , de même que le Front National.
Les mois qui viennent vont être décisifs, et il faudra bien d’ici la fin de l’année prendre la décision définitive.
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Blois : des élus FN bien présents sur tous les sujets.
La Fondation peine à séduire le public. On peut le comprendre.
Seulement 48 délibérations mais 3 h 15 de débats : le conseil municipal hier soir a permis de nombreux échanges sur plusieurs sujets importants, avec des élus FN qui incarnent désormais la seule force d’opposition crédible et constructive. Ce que reconnaissent en privé plusieurs membres de la majorité.
Des doutes sur la Fondation.
Premier sujet abordé : la Fondation du Doute. Après l’article paru dans la Nouvelle République de samedi, Marc Gricourt avait bien l’intention de réagir.
Mais c’est Hubert de Pirey (FN) qui est intervenu le premier en pointant le budget de la Fondation et en proposant des pistes pour y remédier. Après le long plaidoyer du maire, c’est Michel Chassier (FN) qui est revenu sur le sujet pour souligner que la subvention annuelle de la Ville (259 610 €) était entièrement absorbée par les charges de personnel (269 810 €), ce qui fait de cette « Fondation » – en fait une simple association loi de 1901 – un satellite de la Ville. Moment de flottement au sein de l’équipe municipale, obligée de se renseigner auprès des services pour expliquer le montant de ces charges. Enfin Michel Chassier a regretté que cette subvention soit attribuée sur simple « décision du maire », donc sans vote, alors que c’était le cas auparavant. Une manière d’éviter le débat ? C’est plutôt raté !
Des élus FN attentifs et présents sur tous les dossiers.
Impôts : les taux n’augmentent pas, mais ils demeurent trop élevés.
Le vote sur les taux d’imposition 2018 a relancé le débat des orientations budgétaires, avec les interrogations de Jacques Chauvin sur la taxe d’habitation, et la réponse de Marc Gricourt sur la question des bases et la nécessité d’avoir une offre foncière attractive pour faire revenir des habitants dans une ville qui se dépeuple.
Michel Chassier a souligné que le niveau de la taxe foncière était un frein, mais pas le seul. Nous avons souvent expliqué aussi les raisons pour lesquelles les habitants fuient certains quartiers. Enfin l’élu FN a conclu en rappelant que l’offre immobilière ne suffit pas, il y a d’abord le développement économique et l’emploi. Les élus FN se sont abstenus.
Eau potable : une aide de la Ville pour le Congo.
Alors qu’elle peine à renouveler suffisamment son propre réseau d’eau potable, la Ville de Blois va financer une organisation internationale pour la rénovation du réseau de la ville de Kalémie au Congo. Hubert de Pirey a rappelé que ce type d’action, outre son intérêt humanitaire, permet aussi, en offrant de meilleures conditions de vie sur place, à réduire l’immigration (indignations sur les bancs de la gauche !) mais que cela relève de la coopération internationale, donc d’abord des Etats. Les élus FN se sont abstenus.
Carré Saint Vincent : un projet qui évolue toujours dans l’incertitude.
« Nous avons parlé de la Fondation du Doute, dans cette délibération il y a plutôt des doutes sur les fondations » résume d’emblée Michel Chassier, faisant allusion aux modifications imposées par les observations des archéologues de la DRAC. Ce qui oblige la Ville a modifier une nouvelle fois le permis d’aménager.
L’élu FN a rappelé l’historique du projet, qui remonte à 2004, et semble toujours aussi difficile à faire aboutir (voir le dossier de la Nouvelle République).
Marc Gricourt espère que la ville de Blois sera retenue dans le nouveau plan gouvernemental en faveur des villes moyennes, le dispositif « coeur de ville » en assurant que nous serions « dans le peloton de tête ».
Bizzarement, le maire nous disait il y a peu que la situation du commerce en centre-ville à Blois n’était aussi mauvaise qu’on pourrait le croire, par rapport à beaucoup d’autres villes comparables. Il faudrait savoir.
Places réservées en crèche pour des migrants ?
Une convention est signée entre la Ville de Blois et le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) pour « réserver quatre places d’accueil pour les enfants afin de permettre aux familles d’être disponible pour effectuer différentes démarches. »
Michel Chassier s’est étonné de cette priorité donnée à des « migrants » puisque de fait ces places seraient bloquées au détriment de familles blésoises qui peinent parfois à en trouver.
Un pris de court, les élus de la majorité n’ont rien trouvé à répondre. Seuls les élus FN ont voté contre la signature de cette convention.
Un nouveau PRU… pour les mêmes quartiers ?
La délibération portait sur le nouveau projet de rénovation urbaine, portant sur les quartiers Kennedy/Coty/Croix-Chevalier/Sarrazines. Michel Chassier était déjà intervenu lors de la réunion d’Agglopolys pour critiquer le fait que ce nouveau PRU porte sur les mêmes quartiers déjà largement rénovés, alors qu’il existe des immeubles HLM plus anciens dans d’autres secteurs, comme à la Quinière, qui n’ont jamais fait l’objet de rénovation, pas même parfois sur les fenêtres. « Nous sommes de nombreux élus à partager ce point de vue » avait ajouté l’élu FN. « Vous êtes le seul ici ce soir » avait répondu Christophe Degruelle, sans que les élus blésois présents ne répondent.
Pourtant cet avis est bien partagé par Marc Gricourt qui a obtenu des bailleurs des sociaux l’engagement de lancer des travaux sur la Quinière, mais aussi les Cornillettes et Blois-Vienne. Allant même jusqu’à dire publiquement : « sans cet engagement, j’aurai refusé le nouveau PRU. »
Christophe Degruelle est resté silencieux, tandis qu’après la fin du conseil Marc Gricourt a remercié les élus FN pour leur soutien sur ce dossier.
Toujours la discrimination « positive ».
La dernière délibération de la soirée portait sur la charte locale « Entreprises et quartiers », destinée à favoriser l’emploi des habitants des « quartiers prioritaires, notamment les jeunes, les femmes et les personnes d’origine étrangère« .
En réponse, voici les termes de l’intervention de Michel Chassier :
« Cette délibération véhicule tous les clichés sur les quartiers réputés « défavorisés » et dont les populations bénéficient au contraire de dispositifs dérogatoires au droit commun, basé sur le principe de la « discrimination positive » qui, nous le rappelons sans cesse est forcément positive pour certains donc négative pour d’autres, contrairement au principe d’égalité républicaine pourtant évoqué régulièrement et partagé dans cette assemblée et ailleurs.
Le problème de l’insertion professionnelle, et cela a souvent été rappelé par des chefs d’entreprise lors des « coordées du territoire » c’est souvent une question de « savoir-être ».
Un certain nombre de jeunes de ces quartiers, et c’est un euphémisme, ne possèdent pas les codes qui leur permettraient d’avoir un comportement social propice à leur intégration, le problème c’est qu’on ne fait pas grand-chose pour corriger cet état de fait. Bien au contraire ce rejet de la société et de nos valeurs est souvent porté par un certain nombre d’artistes, chaudement encouragés au point d’obtenir parfois les « victoires de la musique ».
Ce savoir-être devrait aussi être enseigné davantage par l’éducation nationale, cela vaudrait mieux que d’imposer des recrutements par le moyen qui nous est proposé, et qui revient à pénaliser les jeunes qui se comportent correctement et qui ont le désir de travailler. »
Le rapporteur, Ozgur Eski, a bien essayé de nous accuser de « stigmatiser les quartiers et leurs habitants », Michel Chassier a répondu : « c’est vous qui les stigmatise avec ces dispositifs. Merci de me donner raison !« .
Nul doute, à l’approche de 2020, seul le Front National porte à Blois une autre vision et un autre projet. Nous allons y travailler très rapidement pour rassembler largement autour de nous le Blésois qui veulent un véritable changement.
Agglopolys : les marges budgétaires se dégradent.
Au conseil communautaire d’Agglopolys Michel Chassier porte les interrogations de nombreux élus silencieux au nom du « consensus ».
Ce n’est pas une surprise, sauf à l’entendre pour le président de l’Agglo, Christophe Degruelle qui parle de « deux baisses inattendues des recettes » (la Nouvelle République du 9/02/2018). Un situation qualifiée de « contre-performance, qui pèsera inexorablement sur la capacité d’autofinancement, poussera à limiter le recours à l’emprunt nouveau, donc le niveau d’investissement« , selon les termes de la note de synthèse communiquée aux élus.
Pourtant François Fromet, vice-président aux finances, déclare qu’il n’y a pas d’alerte et que la trajectoire budgétaire est respectée.
Michel Chassier (FN) fait remarquer que « par rapport à la trajectoire budgétaire initiale de 2015, il manque 1,6 million d’euros en recettes de fonctionnement, et même par rapport à la correction du scénario présentée en 2017, il manque presque 500 000 €.«
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Blois : une voiture incendiée la nuit dernière rue Jean de la Bruyère.
Ce n’est pas un « fake » n’en déplaise au petit Macron.
Un voiture a été incendiée la nuit dernière à la Quinière, rue jean de la Bruyère.
Ce n’est pas la première fois que le quartier est touché, malheureusement 2018 ressemble à 2017…
La photo nous a été transmise par un témoin de la scène.
Merci pour cette contribution, nous invitons tous nos amis à nous faire des infos fiables sur leur quartier et à envoyer des photos.
Encore deux voitures brûlées à Blois.
Image d’illustration : la rue des Peupliers.
Deux voitures ont été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi rue des Peupliers à Blois (source la Nouvelle République du 21/09).
Déjà trois voitures avaient été incendiées dans la même rue en juillet dernier.
Aujourd’hui ce quartier de pavillons et de petits immeubles ne connaît plus la tranquillité.
Il faut dire qu’il est situé entre la ZUP et la Quinière et que depuis des années les abords du lac de la Pinçonnière et du Parc de l’Arrou sont aussi des lieux où les dealers exercent leu commerce. Ce qui ne va toujours sans quelques frictions et règlements de compte.
Ce nouvel incendie a-t-il un rapport ? L’enquête le dira peut-être, si les auteurs sont identifiés.
Blois : scooter incendié rue Lenôtre.
C’est un riverain qui nous avait signalé l’incendie vendredi soir via Facebook à 22 h 57 : « Encore un incendie à la Quinière … pompiers et gendarmes [NDLR : policiers] viennent juste de partir… rue Lenôtre dans le petit square pour enfants ( aucune idée de se qui a pris feu par contre ) ».
La Nouvelle République précise ce matin qu’il s’agissait d’un scooter.
La série continue à la Quinière après un un feu, non signalé, mis dans la cage d escalier du 18 rue Jean de la Fontaine dans la nuit du 16 juillet.
Incendies criminels : suite sans fin.
Un fait divers résumé en cinq petites lignes dans la Nouvelle République du 22 juillet. C’est tout ce que la presse consacre à un incendie volontaire allée Tortat dans la nuit de jeudi à vendredi.
On y apprend que vers 4 heures du matin, « une voiture et des poubelles ont brûlé. »
Pour quelles raisons ? Mystère.
Mais chacun aura compris.
Il y a quelques années encore l’allée Tortat, comme l’ensemble du quartier de la Pinçonnière était plutôt tranquille. Composé en grande partie de pavillons locatifs spacieux, livrés au début des années 80, résidaient des familles avec enfants, aux revenus moyens, souvent deux salaires : employés de l’industrie et du commerce, ouvriers, fonctionnaires.
La disposition en allées constituant des impasses favorisait l’occupation de l’espace par les enfants qui pouvaient y jouer en toute sécurité, sous la surveillance mutuelles de parents qui se connaissaient tous.
On n’avait pas attendu la « fête des voisins » pour organiser dans certaines allées des fêtes conviviales, comme dans l’allée de Sancerre où elle durait tout le week-end.
Mais les choses ont changé avec le PRU et le relogement de familles venues d’immeubles de la ZUP qui ont été démolis. Nos élus pensaient favoriser ainsi la « mixité sociale ». Mais comme ailleurs, cela s’est traduit par un remplacement progressif de la population, et par un changement radical du quartier.
On voit d’ailleurs que ces feux de voitures ont touché récemment aussi la rue des Peupliers, de l’autre côté du parc de l’Arrou.
Dans tout le secteur, la tranquillité est désormais un lointain souvenir.
Mais la presse ne semble pas beaucoup s’y intéresser, bien que les faits soient quasiment quotidiens, et e,core tous ne sont pas rapportés.
Il y a eu des feux de poubelles également Place Coty il y a quelques jours, mais aussi un feu, non signalé, mis dans la cage d escalier du 18 rue Jean de la Fontaine à la Quinière dans la nuit du 16 juillet.
On imagine les conséquences que de tels actes peuvent entraîner. Faudra-t-il qu’il se produise un drame pour qu’il y ait une réaction des autorités ?
Le problème c’est aussi que le nouveau code pénal a englobé l’incendie volontaire, auparavant considéré comme un crime, dans la catégorie des « destructions volontaires ».
Il faut qu’il y mise en danger de personnes pour qu’une peine plus sévère soit appliquée, mais n’est-ce pas le cas lorsqu’on met le feu dans un hall d’immeuble ?
Blois : feux de voitures en série.
Photo d’illustration : rue Jean de la Fontaine.
Plusieurs véhicules ont incendiés à Blois dans la nuit de lundi à mardi à Blois, à la ZUP et à la Quinière (la Nouvelle République du 12/07/2017).
La série a commencé vers 23 heures Jean de la Fontaine où c’est un scooter qui a été détruit par le feu. Ensuite c’est une voiture qui a brûlé rue Monge vers 2 h 30 enfin retour du côté de la Quinière-Les Allées où ce sont trois voitures qui ont été incendiées rue des Peupliers, dans un quartier pavillonnaire ordinairement tranquille, proche du parc de l’Arrou.
Plusieurs incendies de voitures se sont déjà produits depuis le début de l’été à Blois et cette recrudescence du phénomène a de quoi inquiéter.
Mais face à la montée de la délinquance sur tout le territoire, M. macron a décidé de diminuer les budgets du Ministère de l’Intérieur et de la Justice !
Une preuve supplémentaire de sa méconnaissance du quotidien des Français.
Pas de changement en Loir et Cher, mais le FN est toujours là.
Pas de renouveau en Loir et Cher à l’occasion des législatives, même si des têtes changent.
Dans le nord du département Maurice Leroy est logiquement réélu du fait de son implantation locale mais aussi parce « En marche » n’avait pas mis en face de lui un candidat de poids. Marc Fesneau, maire de Marchenoir, a été investi dans la 1ère circonscription, ce qui a obligé Jean-Luc Brault, maire de Contres, à se présenter dans la 2ème où il a perdu contre Guillaume Peltier alors qu’il aurait pu être élu dans la 1ère.
Pour une fois Jacqueline Gourault et Maurice Leroy sont tombés d’accord pour verrouiller le système.
Pas de changement non plus dans la 2ème circonscription où Guillaume Peltier succède à Patrice Martin-Lalande, beaucoup d’électeurs du FN semble avoir voté pour lui au 2ème tour dans un réflexe d’opposition à Emmanuel Macron.
Le paradoxe c’est qu’il avait appelé à voter Macron au 2ème de la présidentielle, tout comme Maurice Leroy. ce dernier laissait entendre hier soir sur Plus FM qu’il ne serait pas un opposant systématique, mais cela on l’avait déjà compris. D’ailleurs l’UDI défend une ligne politique très proche de Macron, dont Maurice Leroy aurait fort bien pu être ministre.
Le Loir et Cher sera donc représenté par 3 députés du système, en réalité d’accord sur plus de 80% du programme d’En marche.
Trois députés qui sont tous des professionnels de la politique, uniquement intéressés par leur propre carrière.
Le Front National reste donc la 1ère force d’opposition, et le score réalisé au 2ème tour par Michel Chassier, avec près de 31%, est un gage pour l’avenir.
Les meilleurs résultats s’observent à nouveau en zone rurale, avec 7 communes au-dessus de 40% et même 50% à Sambin. Nous retrouvons à Blois un score proche de celui de Marine Le Pen au 2è tour, mais avec beaucoup d’abstention, et près de 41% à l’école Molière dans le quartier de la Quinière.
Enfin les résultats au niveau national, avec 8 députés FN redonnent également espoir à nos électeurs, même si c’est bien loin de représenter le poids de notre mouvement du fait d’un mode de scrutin injuste.
Le bureau départemental du FN41 se réunit se soir pour analyser tous les résultats et préparer la suite : renforcement de notre implantation locale, organisation, formation, et bien sûr le prochain Congrès qui se tiendra fin 2017.
#Législatives2017 : journée de campagne à Blois.
La 1ère journée de campagne de Michel Chassier était consacrée à la ville de Blois, où le taux d’abstention a été encore particulièrement élevé : seulement 44,11% de votants contre 50,19% sur l’ensemble de la circonscription et donc 53,58% hors Blois.
Notre candidat était ce matin dans le quartier de Cabochon – La Quinière pour rendre visite aux commerçants et rencontrer les habitants.
Le message que nous remontent les habitants est sans équivoque.
Tous constatent l’inexorable descente aux enfers de leur quartier, suite aux déplacements de populations dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine. La Quinière est en train de vivre ce qu’ont connu les habitants de Kennedy, Coty ou le Croix Chevalier dans les années 90.
Et tous ont le sentiment que la mairie ne peut rien faire, ou bien refuse de voir la réalité en face.
Une personne rencontrée nous confirme que le Centre commercial, rebaptisé « Village Quinière » est en train de mourir, les propriétaires voient la valeur de leur logement s’effondrer, on nous cite le cas d’une personne ayant été contraint de vendre son bien pour la moitié de son prix d’achat ! Et le phénomène touche désormais les pavillons aux alentours, rachetés à bas prix nous dit-on pat des Turcs.
Un jeune retraitée nous signale une violente altercation au Carrefour de la Quinière entre un « jeune » surpris en flagrant délit de vol et un vigile, qui a été frappé, tandis que cette personne nous raconte que son petit-fils a été projeté contre la façade dans la bagarre.
Il semblerait que la direction du magasin ait choisi d’étouffer l’affaire pour ne pas nuire à son image, il n’y aurait pas eu de dépôt de plainte et les caméras n’auraient pas enregistré la scène ! Et bien sûr rien n’a été communiqué à la presse.
Plus tard au Centre Quinière nous constatons que le « panneau d’affichage » indiquant les prix du « shit » n’a toujours pas été effacé.
L’après-midi, Michel Chassier s’est rendu Place Lorjou pour rencontrer les rares commerçants ouverts et là aussi quelques habitants.
A nouveau des témoignages édifiants comme cette personne qui nous assure avoir vu des dealers se protéger avec des armes à feu, pistolets et carabine, sans même les cacher alors qu’il fait encore jour. Et bien sûr aucune intervention.
Arrête ensuite au carrefour Médicis avant de repasser par le Centre-Ville.
Au passage les affiches du candidat ont été renouvelées, accompagnées par une affichette de l’appel pour le 18 juin, tandis que de nouveaux documents étaient distribués.
Demain, la campagne continue à Blois et en zone rurale.
Blois Quinière : « tout ne va pas mal ! »
(image d’archives : feu de voitures à la Quinière).
Les habitants des quartiers ouest de Blois étaient nombreux mardi soir à la salle Dorgelès venus entendre le maire à la réunion de quartier.
Sans surprise deux questions sont ressorties : l’avenir du centre commercial Quinière et la sécurité dans le quartier.
Avec encore 3 voitures brûlées ce weel-end, les abords du centre commercial transformés en marché de la drogue, les habitants sont de quoi être exaspérés.
Le maire, Marc Gricourt, a répondu que « Tout ne va pas bien mais tout ne va pas mal« .
Pas sûr que cela suffise aux habitants, qui attendent une réponse plus ferme et surtout des actes.
A propos du trafic de drogue, un habitant signale que c’est un commerce « très florissant, qui fonctionne tous les soirs et dont les prix sont affichés sur des poteaux. » Des faits maintes fois signalés et que le maire n’a pas cherché à démentir. Mais sa réponse peut surprendre : il souhaite la libéralisation de la vente de cannabis. « La seule façon de casser les trafics ».
Il est vrai que si le vol était légalisé il n’y aurait plus de voleurs !
Voitures brûlées à Blois La Quinière
Trois voitures ont brûlés (dont deux par propagation), dans la nuit du 7 au 8 mai, rue Voltaire, dans le quartier de Blois La Quinière. Cela c’est produit à un mètre d’un bâtiment qui a été dégradé.
Pour rappel nous sommes toujours en Etat d’urgence …
Trois voitures brûlées à Blois, une à Fontaines en Sologne.
Restes d’un véhicule calciné Rue Lenôtre. Photo prise par un riverain le vendredi 5 mai 2017.
Trois voitures ont été brûlées dans la nuit de mercredi à jeudi à Blois : deux rue Lenôtre à la Quinière (un riverain nous parle de trois voitures ?), où ce n’est malheureusement pas la première fois, une rue Louis Bréguet à l’entrée du quartier des Sarrazines, quartier pavillonnaire d’ordinaire plutôt calme mais tout proche de certaines zones « sensibles » de la ZUP de Blois.
Un quatrième véhicule a été brûlé le même soir à Fontaine en Sologne, mais dans ce dernier cas nous n’avons pas encore d’indication sur les causes de l’incendie.
1er tour : participation importante ce matin en Loir et Cher
Mise à jour : à midi, le taux de participation au premier tour de l’élection présidentielle s’élève à 29,92 % en Loir-et-Cher. C’est moins qu’en 2012 à la même heure (33,20 %) mais quasiment identique au taux observé en 2007 (29,80 %) (la Nouvelle République à 12 h 22).
Nous n’avons pas encore les chiffres officiels de la participation à midi, mais nos délégués notent une forte affluence dans les bureaux de vote (ici à Blois).
Blois : une jeune fille victime de tirs à la carabine en plein jour à la Quinière.
Jeudi vers 18 heures, deux jeunes filles sortaient paisiblement d’un hall d’immeuble rue jean de la Fontaine à hauteur de l’arrêt de bus. Soudain l’une d’elles est touchée à la jambe par un tir de carabine à plomb. Trois autres impacts seront découverts dans son dos, heureusement arrêtés par l’épaisseur des vêtements (la Nouvelle République du 11/03/2017).
Tout le monde s’interroge dans le quartier sur la motivation du tireur.
L’article tente une explication : « s’agit-il d’un jeu qui dérape, orchestré par un jeune qui n’aurait pas conscience de la gravité de son acte ? »
Pour notre part, il nous semble pour le moins choquant de parler d’un « jeu », dès lors qu’il y a eu 4 tirs successifs et ciblés, donc parfaitement intentionnels.
Les enquêteurs devraient être en mesure de déterminer rapidement de quelle fenêtre sont partis les tirs, ce qui permettra d’identifier leur auteur.
En attendant, après le nouvel incendie au Centre commercial une semaine plus tôt, le climat d’insécurité se fait encore encore un peu pesant plus dans le quartier.
Blois : nouvel incendie au Centre commercial de la Quinière.
(image d’archives, octobre 2016).
Une nouvelle fois le Centre commercial de la Quinière a été la cible d’un incendie volontaire.
Cette fois le feu a été mis par deux « jeunes » de 19 et 20 ans aux panneaux de protection en bois disposés autour de la partie incendiée en octobre dernier (la Nouvelle République du 7 mars 2017).
Les deux individus avaient été filmés par les caméras de surveillance, et l’un a préféré se dénoncer.
Leur motivation n’est pas claire, leurs explications peu convaincantes et bien sûr leur identité n’est pas communiquée.
En attendant ce nouvel incendie risque de porter atteinte une fois encore à l’image du quartier.
Nous redisons aux Blésois que le Centre commercial reste ouvert et nous les invitons à s’y rendre pour faire des achats afin de soutenir les commerçants.
Encore une voiture incendiée à la Quinière
(image d’illustration : parking rue Le Nôtre. 4 voitures y avaient été incendiées en 2014).
A Blois les jours se suivent et se ressemblent : une voiture a été incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1 h 30, rue Le Nôtre dans le quartier de la Quinière-les Allées à Blois.
Ce n’est malheureusement pas la 1ère fois dans cette rue, où l’on dénombre au moins 7 voitures incendiées depuis 2014.
La Nouvelle République rend compte de l’évènement en signalant simplement que « les pompiers ont éteint un incendie de voiture, jeudi, vers 1 h 30 du matin, rue Le Nôtre, à Blois ».
Rien qui précise la cause du sinistre.
Centre commercial Quinière : il y a urgence !
L’idée d’une étude avait été avancée par Louis Bureau en novembre dernier (voir le compte-rendu du conseil municipal du 21/11/2016). Il avait même évoqué une relocalisation du Centre commercial. Sauf qu’on ne voir pas bien à quel endroit.
Il semble que ce ne soit plus désormais à l’ordre du jour.
Mais il aura fallu attendre plus de 4 mois avant qu’une décision soit prise, et les résultats de cette enquête ne seront connus qu’en juin (la Nouvelle République du 9/02/2017).
Le temps que les partenaires se mettent d’accord sur une solution, celle-ci ne pourra être validée par la ville qu’à la rentrée prochaine… un an après l’incendie.
En attendant l’avenir du centre reste en suspens.
D’ici là il faudra que les commerçants tiennent bon. Il faut souhaiter que les clients restent fidèles et faire savoir que le « Village Quinière » est toujours là, comme nous l’avions fait aussitôt après le sinistre.
Et bien sûr tout doit être fait pour garantir la sécurité autour du Centre et dans le quartier dont l’image n’a que trop souffert.
Blois : comprendre les quartiers nord… en rencontrant les associations.
Sur le marché place Lorjou à la ZUP de BLois.
Le maire de Blois, Marc Gricourt, a accompagné le nouveau Préfet de Loir et Cher pour une visite de la ZUP de Blois, pardon, des « quartiers nord » selon l’expression consacrée.
Au nord de quoi ? Michel Chassier en avait fait la démonstration au conseil municipal lors d’un précédent mandat, rappelant que le centre commercial Kennedy, aujourd’hui rasé, était sur le même parallèle que la mairie de Blois, 47,588° N, quant à la Place de l’Europe devenue place Lorjou, elle se situe sur le même parallèle que la Préfecture, 47,59° N.
De même l’Hôpital de Blois est légèrement plus au nord que le collège Bégon, nous pourrions multiplier les exemples.
Les « quartiers nord » seraient donc plutôt les quartiers Ouest.
Anecdotique dirons certains ? Pourtant cela dénote parfaitement l’esprit de toute la communication faite autour de la « rénovation urbaine », des « quartiers sensibles » et autres « quartiers défavorisés », appelés parfois tout simplement « les quartiers », afin de masquer la cause première des désordres, de l’insécurité, des trafics et du règne des caïds : une immigration massive de populations extra-européennes devenues trop nombreuses pour être assimilées.
En lire plus …
Quinière : encore un commerce qui disparaît.
L’incendie d’octobre 2016 : un coup fatal pour le Centre commercial ?
Quel avenir pour le centre commercial Quinière ?
L’incendie du mois d’octobre dernier, point d’orgue d’une série d’agressions, de dégradations et de violences, lui aura peut-être porté un coup fatal ?
Nous en avons une nouvelle illustration avec la fermeture de la Cave à vins, certes prévue avant l’incendie. Mais la cellule commerciale risque de ne pas être reprise (la Nouvelle République du 17/01/2017).
Pourtant lorsqu’il avait repris ce commerce il y a 16 ans, Georges Morin trouvait le centre sympathique et plutôt animé.
On sait comment la politique de rénovation urbaine a étendu les problèmes de la ZUP aux quartiers de la Quinière-Les Allées.
Et la Ville n’a pas su mesurer l’ampleur du phénomène, allant jusqu’à le nier, ni prendre les mesures nécessaires.
Un peu de communication autour du « village Quinière » en 2015, sans effet notable, d’autant plus que la délocalisation du centre médical a diminué en même temps le flux de clientèle.
Après l’incendie, Louis Buteau, adjoint au commerce, avait évoque d’autres solutions à l’étude, mais nous ne voyons toujours rien venir.
Nous craignons fort que le Centre Quinière connaisse à terme le sort du Centre Kennedy.
Pour éviter d’en arriver à cette extrêmité, il faudrait impérativement que le quartier retrouve sa tranquillité. Ce qui semble incertain tant que le problème de la sécurité ne sera pas abordé sérieusement et sans ménagement.
Blois : l’héritage de Jack Lang pèse toujours.
Les oreilles de Jack Lang ont dû siffler hier soir alors que se tenait le Conseil municipal de Blois.
En effet, l’ombre de l’ancien ministre-maire de Blois est toujours là, avec ses conséquences pour la Ville.
L’examen du budget, en diminution du fait de la baisse des dotations et d’un manque de dynamisme qui se retrouve dans les recettes fiscales, montre que la Ville n’a pratiquement plus aucune marge pour financer les investissements nécessaires, et même les travaux d’entretien courant de la voirie, pour prendre un exemple que les Blésois connaissent bien.
Quant à rénover le quartier de la Quinière, ce n’est même pas envisagé.
Michel Chassier a souligné que quatre associations historiquement liées à la ville concentraient 38% des subventions, et encore sans compter la Fondation du Doute qui est gérée directement par la Ville avec les risques que cela comporte. Au total près de 1 600 000 euros (la Nouvelle République du 13/12/2016 – Mag’Centre ).
Il s’agit bien d’un héritage de Jack Lang, dont les maires suivants n’ont jamais osé remettre en cause le mode de gestion. On ne touche pas aux « vaches sacrées » dans la domaine culturel.
A cette occasion, Miguel de Peyrecave est intervenu pour dénoncer la censure idéologique du directeur de BD Boum, qui n’hésite pas à exclure de sa manifestation annuelle un éditeur dont la ligne éditoriale ne lui convient pas. Le document avait été distribué aux élus et à la presse, le maire de Blois, moins embarrassé en découvrant la teneur de cette lettre, a été contraint d’admettre qu’il fallait défendre la liberté d’expression. Affaire à suivre.
Autre sujet important, le retour de l’eau en gestion municipale.
Le budget annexe de l’eau pour 2017 montre un excédent d’exploitation de 51% !
Bien sûr une partie est destinée à financer les travaux et les investissements à venir, mais la marge est si importante que la Ville en profite pour rembourser 1 228 000 € d’emprunts.
Les élus FN auraient souhaité que les usagers puissent bénéficier, dès cette année, d’une réduction des tarifs, comme cela ce fait pour le chauffage urbain.
Mais en même temps Michel Chassier a rappelé que la décision de confier le service à la Lyonnaise des Eaux, devenue Véolia, remonte à 1990 et qu’elle avait été prise par Jack Lang.
Et dans la foulée l’élu FN a rafraîchi la mémoire de certains en rappelant les conditions « particulières » dans lesquelles avait été passé le marché du Centre de traitement des déchets (usine d’incinération), encore au profit d’une filiale de la Lyonnaise, alors que le l’attributaire retenu n’était ni le moins disant, ni le mieux disant.
Christophe Degruelle a tenté de défendre son ancien patron en précisant que Jack Lang n’était pas le président du syndicat. Mais ce sont bien les services techniques de la Ville de Blois qu’il avait sollicités pour faire une nouvelle analyse des offres et inverser le premier classement.
On le voit, l’ombre de notre ancien maire, devenu président de l’Institut du monde arabe, est toujours bien présente sur notre ville.