Avec 200 étudiants inscrits et une légère progression en 1ère année, le directeur de l’antenne universitaire de droit s’estime plutôt satisfait, au moment où d’autres enseignements sur le site de Blois sont remis en cause par l’Université de Tours, ex-François Rabelais.
Mais ce qui frappe sur photo de la Nouvelle République illustrant l’article, c’est la présence de deux étudiantes portant le hijab, c’est à dire le voile islamique.
Mais si la loi de 2004 avait interdit le port du voile dans l’enseignement secondaire (primaire, collège, lycée) pour les élèves comme pour les personnels, y compris les accompagnants des sorties scolaires, ce n’est pas le cas dans l’enseignement supérieur, où les présidents d’université sont priés de se « débrouiller », et comme ils ne veulent surtout pas d’histoire, on connaît le résultat.
En tout cela ne semble pas déranger le président, Pierre Boisseau, par ailleurs dixième adjoint en charge de la démocratie locale, de l’intégration républicaine, de la laïcité, de l’histoire et de la mémoire et des égalité des droits, et défenseur intransigeant de la laïcité… quand il s’agit de l’Eglise catholique…
Pour notre part nous considérons que le port ostensible, pour ne pas dire provocateur, du voile islamique dans cette enceinte manifeste une revendication communautaire et l’affirmation de la supériorité du droit coranique par rapport au droit français.
Inquiétant pour des étudiantes en droit qui peuvent demain se retrouver magistrats, et peut-être présider une audience en portant le voile, sans parler des orientations que pourraient prendre leurs jugements.
Blois : le voile islamique s’impose à l’antenne de droit.
Blois : l’antenne universitaire menacée ?
A la rentrée 2018 l’Université de Tours (ex François Rabelais) ouvre de nouvelles formations informatiques à Tours… les mêmes que celles qui sont enseignées à l’antenne de Blois.
Une façon déguisée de fermer à terme le site de Blois au profit de la métropole tourangelle.
Les élus d’Agglopolys avaient adopté le 12 juillet un voeu adressé au président de l’Université pour soutenir le maintien de ses filières à Blois, voeu resté depuis sans réponse.
Le président Degruelle fait part de sa « grande déception » (la Nouvelle République du 28/07/2018), mais cela ne remettra pas en cause l’ouverture des formations concurrentes à Tours dès la rentrée.
On peut se demander dès lors quelle est l’utilité du Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI), puisque les présidents d’université n’en tiennent pas compte, occupés par ailleurs par des projets de regroupement hors Région.
Cela démontre une fois de plus les dangers de la métropolisation au détriment des villes moyennes et des territoires ruraux, dangers régulièrement dénoncés par les élus du Rassemblement national, auxquels l’exécutif régional fait toujours la même réponse : vous avez tort de vous inquiéter, la Région entretien de bonne relations avec les métropoles… Bref la langue de bois.
Le département informatique menacé à Blois.
Nous l’avions évoqué à l’occasion du dernier conseil communautaire d’Agglopolys : le département informatique de Blois est menacé.
Le président de l’Université de Tours, Philippe Vendrix, ne cache pas son désir de rapatrier le plus vite possible le département informatique de Blois dans des locaux tourangeaux.
La Nouvelle République a interrogé le responsable du département informatique, Thomas Devogele. Il a pris connaissance de ce projet il y a quelques semaines. « Il n’y a pas eu la moindre consultation », déclare-t-il à la NR.
Et il craint que le projet passe en force.
Ce regroupement sur Tours n’est pas un phénomène isolé, c’est toute la question des antennes universitaires qui est remise en cause.
De la même façon, l’Université d’Orléans a dans le collimateur les antennes de Bourges, Chartres et Châteauroux-Issoudun jugées trop coûteuses.
Mais cette approche va en réalité dans le sens de la métropolisation. Dans le cas de la Région Centre-Val de Loire c’est une nouvelle illustration de la rivalité entre les deux métropoles de Tours et d’Orléans, et le futur SRADDET aura bien du mal à imposer une conception plus équilibrée du développement des territoires.
On l’observe également quand Orléans demande l’ouverture d’une 1ère année de médecine. Pour commencer.
Les élus du Front National avaient souligné cette évolution dès 2011, lors des débats du SRADDT.
Yann Bourseguin ne voit dans la métropolisation qu’un « phénomène de mode ».
C’est au contraire une tendance lourde, qui peut s’observer au nouveau mondial.
Bien sûr les élus locaux sont mobilisés, Christophe Degruelle rappelle qu’Agglopolys verse chaque année 30 000 € au département informatique de Blois. Mais cela ne semble pas de nature à contrarier la volonté de Tours Métropole, qui dispose de moyens autrement plus importants.
Les élus du Front National défendront à Blois comme à la Région le maintien du département informatique à Blois.
Caserne Maurice de Saxe : un autre exemple du marasme blésois
Le CS 10 à Blois a fermé ses portes en 2000. En 2012, les bâtiments sont toujours à l’abandon.
Le projet de réaménagement de l’ex-caserne Maurice de Saxe va redémarrer (la Nouvelle République du 29/10/2012).
Il était temps, car depuis la fermeture du Centre de Sélection n°10 en 2000, la quasi totalité des bâtiments de cette ancienne caserne étaient en état d’abandon.
Non pas que les projets aient manqué. Mais aucun n’a pu aboutir.
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Maurice Allais, baillonné comme Liu Xiao Bo ?
Par un hasard de calendrier, nous apprenons la mort du prix Nobel Maurice Allais au moment même où les médias s’indignent du traitement infligé par le régime chinois au prix Nobel Liu Xiao Bo.
Je serai curieux de voir, dans les jours prochains, la place que les médias français accorderont à Maurice Allais, le seul Français qui ait reçu le Nobel d’économie, et pourtant quasi inconnu dans son propre pays.
Le parallèle avec Liu Xiao Bo est particulièrement intéressant.
Certes les méthodes différent : le dissident chinois qui vient de recevoir le prix Nobel de la Paix – par ailleurs bien dévalué après avoir été attribué en 2009 au président Barak-Hussein Obama-Soetoro – croupit dans le geôles communistes de son pays.
Mais si en France les méthodes sont moins radicales, elles sont bien plus efficaces. Car la voix de Liu Xiao Bo parvient, certes affaiblie, aux oreilles de nombreux Chinois, et la répression disproportionnée dont il est victime en fait un martyr et un héros aux yeux d’une nombre important de ses concitoyens.