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Agriculteurs Bio en difficulté. Qui est responsable ?

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Michel Chassier (41) et Jean-René Coueille (18) à la rencontre des agriculteurs bio à Orléans le 16 décembre.
Pendant que le préfet de Région annonce la prochaine disparition de plusieurs centaines d’exploitations agricoles en Région Centre Val de Loire, les agriculteurs bio manifestent et protestent à Orléans devant le Conseil régional. Pourquoi ?

Officiellement, parce que la Région Centre-Val de Loire avait, en 2014, sous-estimé le nombre d’installations en bio et que, de ce fait, les aides ou subventions attribuées en théorie aux agriculteurs Bio nouvellement installés sont insuffisantes. La Région pensait atteindre le doublement des surfaces en 2020 alors qu’en décembre 2016 nous y sommes déjà  (la Nouvelle République 16/12/2016).
Trois questions importantes.
- Qui est responsable de ce mauvais calcul ? La Région ? Les instances régionales agricoles ?
- Comment se fait-il qu’il faille aller réclamer des « aides européennes » alors que toutes les aides 2015 n’ont pas été versées, et celles de 2016 pas du tout !
- Comment expliquer les disparités entre les différentes régions dans les attributions de ces subventions dès lors que pour les aides 2016, 11 M€ seraient accordés à la Région Nouvelle-Aquitaine, et moins d’un million à la Région Centre-Val de Loire, alors que notre Région a été plus performante.
Conclusion. Nous voyons bien que ces aides Bio sont surtout destinées à appâter les agriculteurs soucieux d’une reconversion moderne et rentable mais l’instabilité et le flou de leurs attributions fragilisent et condamnent les agriculteurs dans leur plan d’avenir, d’autant plus que les aides au maintien, destinées à les accompagner le temps de la transformation ne seraient plus maintenues.
Il faut savoir que la Région, qui se félicitait il y a deux ans de se voir attribuer par l’Etat la gestion des « aides européennes » en demeure seulement le service instructeur, elle ni le décideur (c’est Bruxelles), ni le payeur (c’est L’Agence de services et de paiement (ASP) établissement public interministériel). D’où la complexité, la lenteur et les retards importants dans le versement de ces aides prétendument européennes qui ne sont que la redistribution incomplète et partielle de l’argent français que nous versons à l’Union européenne. Cet argent ne vient pas d’Union européenne mais de nos poches  et nos agriculteurs ont du mal à le récupérer !
Petite anecdote tout de même à propose du bio : la Région accordait une aide aux lycées pour l’achat de produits labellisés bio. Un de nos élus a été alerté à l’occasion d’un conseil d’administration dans un lycée que cette ligne budgétaire aurait été supprimée.
Les agriculteurs « traditionnels » disparaissent par centaines, comme si c’était une fatalité. Tout est promis pour que les reconversions dans le Bio se multiplient mais les promesses ne sont pas tenues.
Situation d’autant plus paradoxale qu’il existe une demande et qu’il faut par conséquent importer des produits bio d’Allemagne. Bonjour les circuits courts et la proximité !

Le Front National favorable à l’agriculture Bio !

Agriculture bioLes  milieux Bio du réseau Biocoop se développent peu à peu et l’agriculture bio sort de l’anonymat. Les Biotonomes qui se dérouleront samedi à Blois et partout en France en sont la preuve et il convient de s’en féliciter. Le Front national voit cette évolution d’un œil très favorable dès lors qu’elle vise la santé et l’emploi de nos compatriotes et  qu’elle n’est pas marquée d’une coloration ou signe politique agressive.

L’idée qui prévaut en effet dans cette recherche de la proximité des approvisionnements rejoint celle de la priorité donnée par le FN à la défense de ce qui nous entoure immédiatement, à savoir la France et les Français. La lutte que mène le FN contre le mondialisme rejoint celle des circuits courts et de l’enracinement : il est en effet cohérent de donner une priorité à la proximité, à la saisonnalité et de limiter ou refuser les produits qui exigent  des transports routiers ou aériens coûteux et polluants.

Si 86 % des Français pensent que l’agriculture bio est bonne pour la santé, seuls 5 % en consomment régulièrement. (la Nouvelle République 20/5/2016) C’est un chiffre insuffisant, sans doute parce que cette agriculture biologique a trop été marquée par une action politique de façade avec une priorité électoraliste.

Nous ne pouvons qu’approuver Claude Gruffat, président national du réseau Biocoop qui pense que « voter avec son ticket de caisse, c’est voter pour un projet de société ».

Une façon nouvelle de dire « la France et les Français d’abord ! »

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