Michel Géant (LR) vient de présenter sa démission du conseil municipal de Blois. Jacques Chauvin va se retrouver bien seul au côté du MoDem Jean-Luc Malherbe.
On se souvient que Michel Géant avait déjà pris ses distances avec Jacques Chauvin il y a quelques années mais qu’il avait repris du service en 2012 avec en perspective 3 objectifs « travailler ensemble, générer des soutiens et enfin reconquérir la ville de Blois ».
Il faut croire que c’est raté et l’on peut s’interroger sur cette démission qui confirme que l’opposition UMP/LR est en miettes tant au plan national qu’au plan local. Le FN relève le défi !
Comment expliquer cette démission en dehors de la langue de bois pratiquée par nos élus ? Officiellement, ce serait à cause de son âge. Difficile à admettre quand on connait la bonne forme de Michel Géant. Ce serait à cause du mauvais résultat des élections municipales de 2014. Difficile à admettre quand on sait que cette élection a eu lieu il y a 18 mois.
Il doit donc y avoir d’autres raisons. Entre autres nous voyons bien que l’opposition UMP choisie par Marc Gricourt et « dirigée » par Jacques Chauvin ne répond pas aux exigences des militants UMP qui trouvent que ce dernier collabore plus qu’il ne s’oppose. En somme, Michel Géant, UDR/RPR/UMP de toujours, se sentait à l’étroit dans ce costume coupé et taillé par le maire, PS de toujours. Par ailleurs, les dernières élections cantonales où l’UMP invite à voter PS ont dû choquer Michel Géant. Mais il fallait se taire !
Certes, il y avait une autre solution que la simple démission. Elle consistait à rejoindre Michel Chassier et le groupe FN qui ont toujours réfléchi, raisonnablement, sur les dossiers municipaux, en s’opposant et en proposant des réponses chiffrées, concrètes et réalisables. Michel Géant aurait été accueilli à bras ouverts par le groupe FN qui voyait dans cet homme le bon sens en action.
Nous constatons que franchir ce seuil est encore trop difficile pour certains en raison de la pression qui s’exerce sur les nouveaux dissidents du monde Big Brother. Mais les choses bougent sous la pression des évènements. Nous avons confiance.