Photo archives FN41 : La rue du Commerce, à Blois.
Contrairement aux activités touristiques, la belle saison estivale n’a pas profité aux commerces en Loir-et-Cher.
Dernièrement, la Nouvelle République faisait état des difficultés de certains commerces, même pendant les soldes. La concurrence de la vente à distance sur internet explique en partie cela ; elle affiche une hausse de 6% cette année tandis que les boutiques enregistrent une baisse de 10% de leur chiffre-d’affaires pendant les soldes…! Les habitudes commerciales changent et l’essor d’internet devient florissant en autres pour le textile, la téléphonie et les voyages.
Les zones géographiques les plus touchées restent les centre-villes : les collectivités n’ont pas su (ou pas voulu ?) rétablir ce lien avec l’habitant qui faisait autrefois sa force – la proximité. S’y garer et y accéder devient une plaie pour les riverains, guère habitués à l’utilisation du transport en commun comme c’est davantage le cas dans des villes plus dynamiques comme Tours ou Orléans. La sécurité publique peut aussi présenter un risque, davantage qu’en zone d’activité commerciale. Sans compter les lourdes charges auxquelles doivent s’acquitter les commerçants.
A Mer, dans la rue Jean et Guy Dutems, plusieurs gérants, propriétaires de leurs commerces, ont pris leur retraite. Leurs magasins restent sans repreneur…et sont numériquement remplacés par de la restauration à emporter, comme des Kebabs, qui ont pignon sur rue à Blois, sans qu’ils ne rencontrent réellement un succès qui justifierait cette omniprésence.
Le phénomène de désertification commerciale se justifie souvent dans les petites communes par une absence notable de services : écoles, bureau de poste, médecin…qui constituent le « tissu organique » de la proximité en zone rurale.
Plutôt que de préserver des emplois fragiles, les notables locaux préfèrent accentuer les avantages des commerces des zones d’activité périphériques en généralisant le travail du dimanche, qui devrait être sanctuarisé aux petites commerces ou en autorisant les extensions de galeries marchandes à outrance…
Vision que ne partagent pas les élus du Front National, conscients qu’un équilibre doit être préservé pour assurer la survie des communes en zone péri urbaine, et éviter qu’elles ne deviennent des cités « dortoir ».