Deux informations qui se télescopent aujourd’hui. L’une publique : Cora décide à son tour d’ouvrir le dimanche matin (la Nouvelle République du 22 mars 2018). L’autre plus confidentielle : c’est un mail de la Ville qui informe les participants à la « Conférence citoyenne » sur le projet Saint Vincent que la séance prévue la 14 avril est reportée au 26 mai.
Déjà lors du dernier conseil municipal le permis d’aménager avait été modifié, suscitant l’interrogation des élus FN.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie a réitéré les réserves qu’il avait déjà exprimées sur cette opération.
L’ouverture des grandes surfaces de périphérie le dimanche matin risque à nouveau d’entraîner un transfert de clientèle et une modification des habitudes de consommation.
Les commerces alimentaires ouverts le dimanche matin (boulangeries, boucheries-charcuteries, supérettes) vont certainement en ressentir l’effet.
Le Carré Saint Vincent risque d’arriver trop tard, s’il finit par voir le jour. Mais dans ce cas ce sera peut-être au détriment d’autres commerces du Centre-Ville.
Les grandes surfaces avancent, le Carré Saint Vincent recule…
ZUP de Blois : Louis Buteau persiste et signe. Avec l’aval du maire ?
Des nuages sur le commerce de la ZUP… et sur la majorité municipale ?
Aujourd’hui dans la Nouvelle République Louis Buteau revient sur l’étude commandée par la Ville au cabinet « Intencité ». Nous l’avions évoqué et commenté le 16 septembre sur ce blog.
Michel Chassier avait soulevé la question lors du conseil municipal le 18 septembre, sans vraiment obtenir de réponse.
La position du maire de Blois selon la Nouvelle République du 16/09 consistait à dire que les recommandations de cette étude étaient impossibles à suivre, car cela coûterait encore quelques millions d’euros !
Et à l’évidence la Ville ne les a pas.
Louis Buteau prend donc un peu le contrepied de Marc Gricourt en expliquant « qu’il ne faut pas se laisser décourager par la contrainte financière. »
Nous attendons avec impatience les orientations budgétaires pour savoir si les propositions de l’adjoint au commerce, dont Marc Gricourt se demandait lors du dernier conseil s’il faisait encore partie de la majorité, seront suivies.
Les sénatoriales du 24 septembre ont montré, en Loir et Cher et ailleurs, que le baromètre ne soit pas au beau fixe entre le PS et LREM.
Centre commercial Saint Vincent : le projet est-il encore viable ?
Maison du gardien du Jeu de Paume.
Le projet d’une centre commercial derrière Saint Vincent remonte à la première mandature du Marc Gricourt. Il a été soutenu dès le début pat l’opposition d’alors et Jacques Chauvin fait partie de comité de pilotage.
Après 2014, les élus du Front National ont suivi le projet, mais non sans une certaine prudence, pour plusieurs raisons :
– la préservation du patrimoine historique et l’intégration du centre dans le contexte architectural.
– la situation du futur centre, enclavé derrière l’église Saint Vincent, l’orangerie du château et l’ancien collège des jésuites, ce qui rend problématique sa visibilité et la continuité commerciale indispensable.
– le risque de voir des commerces actuellement plus proches de la Loire se déplacer vers le nouveau centre, ne faisant qu’ajouter à la vacance commerciale. Le président de la CCI, Yves Saumet, faisait il y a quelques mois le même constat.
– l’impact sur le plan de circulation, le trafic actuel de la rue Gallois étant peu compatible avec l’idée d’une continuité piétonne avec le centre-ville.
Fontaine du Gouffre : bâtiment édifié au début du XVIème siècle par Pierre de Valence à la demande de Louis XII (derrière le mur de gauche, le parking Monsabré).
Depuis deux ans le projet a connu quelques péripéties, avec le désistement de Monoprix, mais le dernier rebondissement c’est le rapport des experts du patrimoine qui demandent des fouilles approfondies.
Ce qui était prévisible étant donné la situation. Le précédent de la démolition de l’hôpital psychiatrique près de Saint Saturnin aurait dû inciter à la prudence.
La réaction du maire de Blois nous paraît par conséquent relever davantage de la communication, mais c’est aussi un signe d’agacement car il paraît désormais improbable que le projet puisse aboutir avant la fin de la mandature.
Partie aval de l’aqueduc sous le parking Saint Vincent.
La Nouvelle République évoque aujourd’hui une autre possibilité : renoncer à construite le parking côté Saint Charles, ce qui réduirait l’ampleur des fouilles, et le déplacer derrière l’église Saint Vincent.
Mais cela n’éviterait pas des terrassements du côté de la maison dite du gardien du Jeu de Paume, et donc des fouilles archéologiques.
De plus le parking se situerait à l’emplacement de la partie aval de l’aqueduc provenant du Gouffre et qui alimentait le réseau des fontaines de la ville.
Le problème est donc loin d’être résolu.
Commerce en Centre-Ville : quelles réponses ?
Mise à jour : voir la réaction de Maire de Blois dans Mag’Centre.
La colère gronde ! C’est le titre de l’article que la Nouvelle République consacre aujourd’hui au centre-ville de Blois.
Ce qui fait réagir les commerçants, c’est le calendrier des travaux.
Certes, il y a une pause pour les fêtes, mais le redémarrage en pleine période de soldes est considéré à juste titre comme très pénalisant.
Et les chiffres cités par le président de la CCI ont de quoi inquiéter, ils confirment malheureusement les autres sources et le constat d’une augmentation de la vacance commerciale en centre-ville.
Nos élus sont déjà intervenus à plusieurs reprises à la fois sur les travaux et sur l’avenir du commerce du coeur de ville.
Sur le rythme des travaux, nous avons souligné la réduction de la marge d’autofinancement qui ne permet plus à la Ville d’investir davantage, nous l’avons encore rappelé lors du dernier débat budgétaire.
Et comme le souligne le président de la CCI, c’est en effet un choix politique. Nous sommes les seuls, depuis longtemps, à proposer des pistes pour redonner à la Ville des marges financières.
Sur la vacance commerciale, nous avons également toujours voté contre la taxe sur les locaux vacants, qui constitue à notre avis une double-peine pour des propriétaires qui ne trouvent pas preneurs et subissent déjà une parte de revenus.
Pour ce qui est de l’indemnisation des commerçants touchés par les travaux, nous avons depuis le début regretté que les commerces situés dans les rues adjacentes et qui pour certains ont été lourdement pénalisés ne soient pas intégré dans le dispositif.
Enfin, il est certain que le problème des centre-villes n’est pas spécifiquement Blésois, mais nous devons réagir plus efficacement à cette évolution, qui n’est pas forcément inéluctable.
Il faut pour cela que le centre-ville retrouve une véritable attractivité, et nous avons exprimé nos réserves sur le projet Saint-Vincent qui risque d’être coupé de la partie Loire (*), il faut aussi faciliter l’accessibilité et le stationnement avec des mesures plus incitatives.
La question de lé sécurité et les nuisances causées par les SDF sont également évoqués.
Et dans ce domaine il serait intéressant de s’inspirer d’autres villes moyennes, qui ont initié une véritable politique de redynamisation commerciale, c’est le cas de Fréjus et de Béziers, avec le recrutement d’un agent de développement spécifiquement dédié à cette mission.
Cela pourrait aussi se faire à Blois, en concertation avec la CCI et les associations de commerçants.
(*) nous constatons que le président de la CCI exprime les mêmes doutes et va même plus loin en parlant d’un écran de fumée.
Fermeture de DIA : la Ville de Blois a du mal à reconnaître l’échec de la « politique de la Ville ».
La Nouvelle République revient aujourd’hui sur la fermeture du supermarché DIA de la place Lorjou, à la ZUP de Blois.
Nous en avions expliqué les raisons dans un article le 16 novembre, soulignant l’échec global du PRU (Plan de Rénovation Urbaine).
Non seulement le diagnostic était mauvais, mais les choix n’ont même pas respecté les préconisations de l’étude qui avait été réalisée.
Les Blésois ont vécu la dégradation rapide de la situation à la ZUP à partir de la fin des années 80. En réponse sont apparues les premières mesures de la « Politique de la Ville », avec la création de l’association « Développement Social des Quartiers » en 1989.
Puis l’idée des première « requalifications » de l’espace urbain et de rénovation du bâti. Surprenant quand on sait que les derniers immeubles de la ZUP ont été terminés en 1979, alors qu’il y a des immeubles HLM datant de 1953 avenue Foch ou rue de Flandres.
Les élus du Front National n’ont pas cessé de répéter depuis 1995 que les causes véritables de l’insécurité grandissante à la ZUP n’étaient pas à rechercher du côté de l’urbanisme, mais qu’il s’agissait avant tout d’un problème d’intégration, ou plutôt de non-intégration d’une population immigrée extra-européenne devenue trop nombreuse pour être assimilée.
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Blois : la Quinière s’invite au Conseil municipal… grâce au FN.
Après l’incendie du Centre commercial de la Quinière et la série d’incendie, d’incidents et d’agressions qui a touché le quartier, la communication de la Ville de Blois est restée plutôt discrète.
Dans un premier temps, le maire de Blois était obligé de confirmer notre analyse pour l’essentiel, mais une déclaration de Louis Buteau dans la Nouvelle République a relancé les interrogations sur l’avenir de Centre, puisque l’adjoint en charge du commerce évoquait une étude en vue d’une relocalisation.
La question n’était pas à l’ordre du jour du conseil municipal, mais à l’occasion d’une délibération sur l’habitat social Michel Chassier est intervenu pour souligner une fois encore que 319 logements allaient être rénovés à la ZUP de Blois, et toujours rien en vue dans le parc social de Cabochon – la Quinière – les Allées où il existe pourtant des immeubles plus anciens (certains datent de 1953). L’élu FN en a également profité pour demandé au maire de faire un point sur le Centre commercial.
Sur le logement, le maire annonce que des projets de rénovations devraient prochainement voir le jour,les bailleurs sociaux envisagerait le début des opérations pour 2017. Nous en saurons plus prochainement.
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Commerce blésois : Louis Buteau donne raison au Front National !
Les déclarations se multiplient au sujet du commerce blésois.
Après Jacques Chauvin il y a deux jours, c’est Louis Buteau, adjoint en charge du commerce, qui lance aujourd’hui un pavé dans la mare, en avouant la situation préoccupante du commerce en centre-ville (la Nouvelle République du 18/11/2016).
Certes, le phénomène est général et touche les villes moyennes, mais à Blois, « Nous sommes au-dessus du seuil d’alerte »
La question qui se pose est pourquoi tirer le signal d’alarme seulement maintenant ?
Il y a des années que les élus du Front National tirent en vain le signal d’alarme. Dans notre programme municipal de 2008, nous avions été les seuls à souligner le déclin démographique de la Ville de Blois, la paupérisation de la population, le déclin du commerce et le risque de décrochage par rapport à Orléans et Tours.
L’équipe de Marc Gricourt n’a pas tenu compte de nos avertissements en 2014 et n’a pas su apporter une réponse à la hauteur des enjeux.
Louis Buteau admet aujourd’hui que la taxe sur les locaux vacants est une hérésie. Nous l’avons dit dès le début, et nous avons toujours voté contre.
Par contre nous considérons que les problèmes de circulation et de stationnement jouent un rôle dans la désaffection du centre-ville. Ce n’est pas pour rien que la municipalité a fini par adopter la première heure gratuite dans les parcs souterrains que nous réclamions depuis des années.
Aujourd’hui la situation risque de s’aggraver car la ville de Blois a pris beaucoup de retard sur Tours et Orléans, et les conséquences de la loi NOTRe avec les projets de métropoles risquent de nous pénaliser davantage encore.
D’autant plus que la baisse des dotations oblige la Ville à diminuer sa contribution au projet d’aménagement Saint Vincent-Gare-Médicis.
Autre question soulevée par Michel Chassier lors du dernier conseil municipal : le commerce est rattaché au développement économique, désormais compétence exclusive de l’Agglo.
Or, chacun sait qu’au sein d’Agglopolys, toutes les communes n’ont pas le même intérêt : celles de la périphérie cherchent à développer toujours davantage leurs zones commerciales, dont Blois cherche au contraire à ralentir l’extension.
Nous aurons l’occasion de revenir sur tous ces sujets lors du débat d’orientations budgétaires lundi prochain, mais force est de reconnaître que le Front National avait vu juste depuis longtemps, sur cette question comme sur bien d’autres.
L’enseigne DIA quitte la Place Lorjou : nouveau coup dur pour le PRU.
La Place Lorjou devait être la « vitrine » du Plan de Rénovation Urbaine. Les élus du Front National avaient parlé quant à eux de « village Potemkine ».
Depuis le début certaines cellules commerciales restent vides, ou bien ne sont occupées que temporairement. L’extension construite de l’autre côté de la rue du Maréchal de Tourville ne trouve pas davantage preneur.
Nouveau coup dur pour le quartier, nous apprenons la fermeture définitive du supermarché Dia le 24 novembre.
Le groupe Carrefour qui avait racheté l’enseigne espagnole ferme un certain nombre de magasins en France jugés non rentables. Il n’a pas trouvé repreneur pour celui de la place Lorjou (source : la Nouvelle République du 16/11/2016).
Il faut espérer qu’une solution soit trouvée rapidement pour les habitants du quartier.
Blois : Saint Vincent et le Centre-ville.
Alors que le conseil municipal doit se réunir lundi prochain, le 21 novembre, Jacques Chauvin revient dans la presse sur le projet du centre commercial derrière Saint Vincent.
Projet lancé on s’en souvient par Marc Gricourt lors de la précédente mandature, avec le soutien de Jacques Chauvin que la Nouvelle République présente abusivement comme le chef de file de l’opposition au conseil municipal !
Il suffit de relire le procès-verbal du dernier conseil pour constater que non seulement il soutient la plupart des projets du maire, mais il lui arrive de répondre à sa place aux objections des élus du Front National.
Au point que certains élus le qualifient ironiquement de « maire-adjoint » !
Pour en revenir du centre commercial Saint-Vincent, les élus du Front National n’ont pas voulu s’opposer à un projet qui semblait presque abouti, mais ont toujours fait part de sérieuses réserves.
L’emplacement choisi nous semble en effet trop enclavé, en contradiction avec la logique du projet d’aménagement Centre-ville Loire et avec les préconisations de l’urbaniste Gilles-Henri Bailly, consulté lors de la mandature Perruchot, d’une revitalisation tournée vers la Loire.
Il y a aussi un risque évident de voir certains commerces migrer du centre-ville vers ce nouvel espace commercial, ce qui ne ferait qu’augmenter encore le nombre de cellules commerciales vides.
Michel Chassier le rappelait encore lors du dernier conseil municipal, critiquant en même temps la taxe sur les locaux commerciaux vacants, véritable double-peine pour des propriétaires qui n’ont plus de revenus locatifs.
Il s’interrogeait aussi sur le fait que le développement soit devenu une compétence pleine de l’Agglo, qui pourrait reprendre le pilotage du dossier.
Les difficultés rencontrées par le promoteur pour commercialiser les surfaces projetées confirment donc nos craintes, et même si Marc Gricourt affiche de croire toujours au projet, nous en sommes moins convaincus.
Quant à la revendication de Jacques Chauvin de retirer à l’opérateur l’exclusivité de la commercialisation, cela n’est pas sans poser quelques questions.
Nous aurons peut-être des réponses lors du prochain conseil.
Blois : pourquoi fermer le parking en bord de Loire ?
Vendredi après-midi à Blois le parking des bords de Loire Quai Saint Jean était fermé par une barrière avec un panneau « inondation ».
Un peu surprenant dès lors que le niveau de la Loire était à 2 m en dessous des quais !
Mais peut-être y avait-il un risque de montée des eaux ? Pas du tout. Sur la site de la DREAL aucune prévision alarmiste, seulement l’annonce d’une montée progressive du niveau de la Loire, de la cote -0,35 le 4 mars à la cote 0,00 le 6 mars, 0,60 le 8 mars. Rien qui justifie la fermeture du parking.
Avec les travaux en centre-ville, cette fermeture pénalise encore un peu plus les commerçants.
Alors pourquoi ? Pour habituer progressivement les automobilistes à l’idée d’une fermeture définitive de ce parking gratuit ?
Ce ne serait pas une bonne idée pour faire redynamiser le Centre-Ville. Mais la SPL Stationéo, autrement dit la Ville de Blois, voit peut-être d’un mauvais oeil cette gratuité ?
Affaire à suivre.
Prévisions de la DREAL, niveau de la Loire à Blois
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
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