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Le Conseil départemental d’Indre et Loire vient de communiquer un dossier de presse sur les « mineurs non accompagnés« .
Traduisez : clandestins entrés illégalement en France et se prétendant mineurs.
Le dossier est accablant à tous points de vue.
Le nombre de demandeurs recensés est passé de 209 en 2015 à 865 au 28/08/2018, en à peine 8 mois ! Cela veut dire largement plus de 1000 d’ici la fin de l’année.
La charge financière passe quant à elle de 4 706 657 € en 2015 à 13 750 000 € estimés pour 2018.
On apprend au passage que sur 733 individus contrôlés, 426 étaient majeurs ! Où sont-ils passés ensuite ? Mystère.
Nous aimerions bien connaître la situation en Loir et Cher, mais on ne trouve rien sur le site du Conseil départemental.
Nous allons poser la question directement à son président, Nicolas Perruchot.
Au moment où il est question de réduire les aides sociales, tandis que les retraités sont ponctionné, les Loir-et-Chériens ont le droit de savoir ce qu’on fait de leurs impôts.
Clandestins « mineurs » non accompagnés. Combien en Loir et Cher ?
Département : il n’y a plus d’opposition.
Arrivé en tête en 2015, le FN n’est pas représenté au Conseil départemental, où l’opposition a disparu.
Le groupe MoDem et le groupe d’opposition (?) Loir-et-Cher autrement ont fait part de leur “ enthousiasme ” pour le budget 2018 du Conseil départemental présenté lundi matin. Un budget qui se tient à la feuille de route « co-écrite par l’ensemble des élus départementaux » qui vise à investir 50 millions d’euros par an, sans augmenter les impôts durant la mandature tout en donnant des « signaux forts » (la Nouvelle République du 12/12/2017).
Dans les faits les dépenses d’équipement sont inscrites pour 48,6 millions d’euros, en hausse de 10 millions d’euros par rapport à 2017, mais en contrepartie l’emprunt augmente de plus de 18 millions d’euros, passant de 30,565 à 48,910 M€.
Autrement dit le montant des investissements est égal au montant de l’emprunt ! Pour être tout à fait précis, il existe bien un autofinancement de 20,3 M€ et quelques recettes d’investissement, mais ce qu’il faut souligner c’est la charge de la dette (remboursement des intérêts et du capital) qui atteint 44,8 millions d’euros en 2018.
Nous ne sommes pas loin du moment où l’emprunt nouveau sera absorbé par le service de la dette.
Ces observations auraient tempérer l’enthousiasme de l’opposition, qui aurait été dans son rôle en soulignant ces signaux d’alerte.
Sur le fond, il faudra y revenir plus en détail, mais il est permis de s’interroger sur les 4 millions d’euros investis dans l’achat de tablettes numériques pour les collégiens,, au moment où les enseignants sont de plus en plus nombreux à considérer que cet outil est inadapté d’un point de vue pédagogique. A tel point que la Région vient, sans l’avouer, de donner raison au groupe Front National qui critiquait la même mesure dans les lycées en gelant l’achat de nouvelles tablettes.
A titre de comparaison, c’est presque autant que l’investissement pour les routes départementales. Mais c’est un choix : l’automobiliste est bon pour payer.
La-dessus la gauche est d’accord avec la majorité, sauf sur une baisse de la subvention de la Scène nationale de Blois. Mais Nicolas Perruchot a promis un geste.
Il est vraiment regrettable que le Front national, arrivé en tête du scrutin au 1er tour en 2015, ne soit pas représenté au conseil départemental en raison d’un mode scrutin injuste, et de l’entente qui se confirme jour après jour entre LR, UDI, PS, MoDem et demain LREM.
Vote du budget au Conseil départemental. Une entente d’urgence !
Au conseil départemental, la gauche de Madame Baraban a voté le budget 2017 avec la majorité de « droite » de Maurice Leroy (la Nouvelle République 15/12/2016). On nous répète partout que cette unanimité fera date et qu’elle scelle le fonctionnement d’une saine démocratie. C’est à prouver quand on voit que le FN n’est pas représenté au conseil départemental alors qu’il est arrivé en tête aux élections ! Vous avez dit « démocratie », vous vous moquez du monde.
Elle démontre surtout l’entente réelle de ces 2 visages de la même politique libérale et européiste. Certes, nous rêvons tous d’une entente où toutes les composantes de la vie politique nationale et locale collaboreraient au même ouvrage dans une visions de »salut public ». Mais le parti « démocrate» LRPS ne veut pas du FN.
Il faudra aussi nous expliquer pourquoi lorsque le FN fait des propositions (les élus FN ne critiquent jamais sans faire une proposition réaliste et responsable) elles ne sont jamais retenues. Parfois même elles sont reprises dans des termes identiques mais proposées par la « droite » ou la gauche.
En réalité, cette « sacrée union » est inspirée par une peur, celle de voir arriver au pouvoir la droite nationale qualifiée vaguement de « populiste ». C’est d’ailleurs cette explication qui ressort de la lecture de la NR du 13/12/2016 et des propos de Maurice Leroy, en conclusion, donc dans le plus important du message. «En montrant aux Loir-et-Chériens qu’ils sont ensemble au travail, ils espèrent tous deux (PS et LR) faire barrage aux dérives populistes. » Ben voyons !
En somme leur premier objectif n’est pas de répondre aux problèmes locaux mais surtout de faire barrage au FN.
L’eau FN monte dans ce barrage …qui va déborder en 2017. Ils ont peur !
Taxe foncière : les contribuables se rebiffent !
Les contribuables de Loir et Cher commencent à recevoir leur feuille d’impôts. Et ils découvrent avec stupeur la hausse de 25% de la taxe foncière. Sans compter la hausse des bases, décidée par l’Etat, et quelque fois les hausses décidées par certaines communes.
Trop c’est trop , et les justifications avancées par Maurice Leroy, et reprises aujourd’hui par la Nouvelle République n’excusent rien. Nous avons abordé le sujet à maintes reprises.
Tout d’abord en faisant remarquer, dès le mois de décembre 2015, que le vote du budget du Conseil départemental avait été reporté en mars… après les élections régionales.
Ensuite nous avions dénoncé les contradictions de Maurice Leroy, partisan de la suppression des départements, qui vient se plaindre aujourd’hui que l’Etat ne leur donne pas les moyens nécessaires.
Nous avons eu communication d’une lettre ouverte adressée aux médias et aux parlementaires d’un ancien chef d’entreprise de Cour Cheverny, que nous reproduisons ci-dessous :
Lettre ouverte à Messieurs Maurice LEROY et Nicolas PERRUCHOT
Cour-Cheverny, le 6 septembre 2016
Messieurs,
Je viens de recevoir ma taxe foncière et constate que la part départementale augmente de 25% !
Vous pourrez toujours arguer que l’état a diminué ses dotations aux départements, la décision que vous avez prise d’augmenter de 25% les impôts fonciers en Loir et Cher est inadmissible.
Je note que la part communale à Cour-Cheverny n’a pas augmenté du tout.
Le Loir et Cher est un département extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires, des élus, et il y pousse des impôts.
Imagineriez-vous qu’un chef d’entreprise augmente ses prix, du jour au lendemain de 25% , et par dessus le marché, sans joindre à sa facture la moindre lettre d’explication ou d’excuse.
C’est sans doute parce que vous n’avez rien fait pour éviter cela que vous n’osez rien écrire.
Mais, si votre excuse est de dire que vous ne pouviez rien faire, alors c’est encore pire, c’est que vous ne servez à rien.
C’est ce que pensent d’ailleurs beaucoup de Français : vous êtes beaucoup trop nombreux à trop mal nous représenter.
Monsieur LEROY , Monsieur PERRUCHOT, j’ai voté pour vous à plusieurs reprises, comme j’ai voté toute ma vie pour la droite dite républicaine, le RPR, l’UMP…
Voilà trois ans que je vote Front National au premier tour et que je vote “utile” au second.
Ne comptez plus sur moi pour le second tour. Vendredi après-midi, la permanence du FN est ouverte à Blois, et je vais m’y encarter.
Quoi ? le FN n’a pas de programme économique ! Allons bon, il suffit qu’il augmente les impôts de 20% pour être meilleur que vous !
Avec mes regrets, cordialement,
Un Français ni optimiste, ni pessimiste, mais déterminé.
Nous publions volontiers cette lettre ouverte, qui n’a pas été reprise par le presse locale, ni même évoquée dans l’article consacré aujourd’hui par la Nouvelle République à la hausse de la taxe foncière, qui essaie au contraire de la justifier.
Maurice Leroy est aux abonnés absents sur le sujet, il préfère soutenir Nicolas Sarközy, qui ose reprendre sur certains sujets les propositions du Front National que le même Maurice Leroy condamnait avec la plus grande fermeté.
Et ils s’imaginent encore que les Français vont voter pour eux !
Maurice Leroy : l’arroseur arrosé.
Les finances du département préoccupent Maurice Leroy ! C’est en tout cas ce qu’il déclare à la Nouvelle République dans un article consacré à la rentrée, dans lequel il estime que « les Départements, aujourd’hui « exsangues », constituent « la seule tranche de la lasagne territoriale pour laquelle l’État n’a rien lâché. »
Sans doute, mais le même Maurice Leroy ne faisait-il pas partie de ceux qui ont soutenu en 2010 le projet de Nicolas Sarközy visant à la suppression des départements ?
Devant la fronde des élus locaux, François Hollande et Manuel Valls ont fait semblant de reculer en abrogeant la réforme, mais la loi NOTRe n’en condamne pas moins les départements à la mort lente en les dépouillant de leurs compétences et en continuant de les asphyxier financièrement.
Loi que le député de Loir et Cher et président du Conseil Départemental n’a pas combattue, préconisant au contraire la fin des départements.
Et aujourd’hui il soutient à nouveau Nicolas Sarközy dans l’espoir d’un nouveau maroquin !
Alors de quoi se plaint-il ?
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » écrivait Bossuet.
Maurice Leroy pourrait utilement méditer sur cette formule.
Saint Aignan : ils voulaient prendre les pandas en otage !
Après le vol de 17 singes en mai dernier à Beauval, le titre pourrait laisser penser à un nouvel acte de malveillance. Ou bien à un canular de 1er avril avec quelques jours d’avance ?
Vous n’y êtes pas. L’idée venait du maire de Saint Aignan, Eric Carnat, qui voulait gêner la circulation sur le pont afin de protester contre le projet de « mutualiser » les moyens des sapeurs-pompiers de la Vallée du Cher au détriment de la caserne de Saint Aignan (la Nouvelle République du 25/03/2016)
On imagine l’impact d’une telle mesure en ce week-end de Pâques, ou de surcroît le Zooparc de Beauval présente pour la 1ère fois au public un couple d’hippopotames.
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Loir et Cher : la taxe foncière va augmenter de 25%.
Agiter l’épouvantail des 40% pour faire avaler les 25% : une tactique bien rodée.
Dès le 21 janvier, nous avions prévu la manoeuvre dans un article publié sur notre blog : »Hausse des impôts en 2016 ? Leroy de la hausse est de retour !«
Il brandissait alors la menace d’une hausse de 40% ( comme il l’avait fait au début de son premier mandat).
Finalement, comme nous l’avions prévu, la hausse de la taxe foncière ne sera « que » de 25%, le taux passant de 19,52% à 24,40%.
Favoriser l’investissement… en 2017 ou après ?
Le Président du Conseil départemental nous explique que c’est pour favoriser l’investissement… mais pas tout de suite, seulement à partir de 2017. Nous verrons bien. ce qui est sûr c’est que la hausse c’est pour maintenant !
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Hausse des impôts en 2016 ? Leroy de la hausse est de retour !
Habituellement le Département vote son budget en fin d’année.
Pour 2016, l’échéance avait été reportée. Il est facile de comprendre que la tenue des élections régionales en décembre y est pour quelque chose !
C’est que les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes : Maurice Leroy vient de révéler – mais est-ce vraiment une révélation – il faudra « peut-être » augmenter les impôts du Département en 2016, « sans un geste de l’Etat pour contribuer à financer le RSA ». Or, cela semble très improbable.
Du coup, le Président du Conseil départemental laisse filtrer la menace d’une hausse de 40 %, qui risque de susciter une véritable panique chez les contribuables, qui ne cessent de subir les hausses à tous les niveaux (source : site Internet la Nouvelle République 21/01/2016).
Et si au final la hausse n’est que de 20%, Maurice Leroy ne manquera pas de se vanter d’avoir évité le pire, la méthode est connue. Et bien sûr, ce sera la faute de l’Etat.
Mais au fait, il semble bien que Maurice Leroy soutenait la liste de Philippe Vigier, qui promettait un plan de relance de 500 millions d’euros, mais dont seulement 100 millions étaient financés par la Région, les reste venant des collectivités, dont les départements, censés démultiplier l’investissement régional. Et in nous dit aujourd’hui que les caisses sont vides ? Comment donc aurait fait le Département pour suivre la région dans ce plan de relance ?
On voit bien que ce n’était pas sérieux, c’est peut-être pourquoi les électeurs n’y ont pas cru.
Aujourd’hui, dur retour aux réalités. Dommage que le Front National ne soit pas représenté au Conseil départemental, bien qu’il soit la 1ère force politique du département !
Addendum – 22/01/2016 : dans la Nouvelle République de ce matin Maurice Lerot sort un argument choc : »si on augmente encore la pression fiscale, on va faire quoi ? Susciter encore un peu plus de votes FN… » Ce qui est bien la démonstration de l’utilité du vote FN, nous le verrons prochainement aussi à la Région.
Régionales : nos adversaires pris la main dans le sac !
Plus l’échéance approche, plus nos adversaires RPS paniquent !
On l’a vu hier avec les déclarations délirantes du ministre de l’Intérieur, qui ne font que discréditer un peu plus le personnage, si besoin était.
Au niveau local, c’est Maurice Leroy qui annonce dans le JDD : « aux régionales, ça va twister grave » ! Traduction : le Front National va encore marquer des points, y compris en région Centre-Val de Loire.
D’autant plus que la liste Vigier-Peltier-Fesneau, empêtrée dans ses contradictions, marque le pas et peine à s’entendre sur un programme.
Pendant que les candidats du Front national sillonnent le terrain jour après jour, nos adversaires s’affolent au point de commettre des erreurs.
C’est ainsi que nous avions épinglé Marc Gricourt pour un cahier spécial de l’Express publié début septembre, c’est au tour de l’UPLC (Union Pour le Loir et Cher : le groupe Républicains-UDI de Maurice Leroy au Conseil départemental) de se prendre les pieds dans le tapis, en utilisant les moyens du Département pour la campagne. L’affaire a été dévoilée par un message d’une assistante du groupe envoyée par erreur aux élus de gauche, et qui dit : « Votre attention s’il vous plaît . Les affiches et les tracts pour les régionales sont arrivées au groupe UPLC merci de venir en récupérer pour votre canton. En vous remerciant. Isabelle. Groupe UPLC ».
Du coup la gauche riposte en rappelant l’article L52-8 du Code électoral interdit formellement d’utiliser les moyens fournis par une collectivité dans le cadre de la campagne.
Un point partout pour les tricheurs. Et c’est le Front National que le tandem Sarközy-Valls accuse de ne pas être « républicain » ?
Ils feraient mieux de balayer devant leur porte !
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