La bonne nouvelle c’est la baisse du prix de l’eau. Pour le reste l’avenir s’assombrit.
M. Macron prétendait rassembler les Français, il va peut-être y parvenir : ils se rassemblent contre lui !
Hier soir lors du conseil municipal de Blois, deux voeux ont été adoptés, l’un pour soutenir les maisons de l’emploi, l’autre pour dénoncer la diminution de l’aide au logement social.
Le premier a été voté à l’unanimité, les élus « En marche » n’ont même pas osé s’abstenir, ce qu’à fait toutefois Véronique Reineau pour le second.
Auparavant le débat d’orientations budgétaires a permis à tous les intervenants de dénoncer le mépris du gouvernement pour les collectivités locales.
Michel Chassier (FN) est intervenu longuement pour expliquer comment M. Macron allait faire porter l’effort de réduction de la dette publique aux collectivités, alors que l’Etat promet d’y contribuer… plus tard : CM 13-11-2017 – ROB 2018
Il a rappelé également les causes structurelles de déficit public, à savoir la loi du 3 janvier 1973 et l’article 104 du Traité de Maastricht, et conclu que cette situation que tout le monde s’accorde à dénoncer était « le prix à payer pour ne pas avoir voulu le véritable changement aux dernières élections. »
Et si les prévisions budgétaires permettent de tenir un fragile équilibre d’ici la fin du mandat, c’est au prix d’un recours à l’emprunt en dépit d’un baisse de l’investissement, en 2022 la charge de la dette dépassera les dépenses d’équipement.
Marc Gricourt a d’ailleurs reconnu dans sa réponse que la Ville n’avait pas les moyens suffisants pour entretenir correctement ne serait-ce que la voirie.
L’élu FN est également intervenu pour se féliciter de la baisse du prix de l’eau au 1er janvier, conséquence du retour en Régie que nous avions demandé depuis longtemps, et dont les usagers doivent légitimement profiter.
Au sujet de la garantie d’un emprunt pour Terre de Loire Habitat, Michel Chassier est intervenu pour alerter à la fois sur le financement du logement social et la fin annoncée des prêts à taux zéro en Loir et Cher en raison du nouveau zonage.
Pour la seule ville de Blois, le manque à gagner pour les trois bailleurs sociaux serait de 8 640 000 € par an, ce qui les mettraient en déficit dès 2018 et les obligeraient à revoir sérieusement à la baisse leurs projets d’investissements, qu’il s’agisse de construction, de réhabilitation ou d’isolation thermique.
A l’occasion de ce conseil Hubert de Pirey a été officiellement installé comme conseiller municipal en remplacement de Miguel de Peyrecave qui a quitté notre région. La suivante immédiate sur la liste n’a pas souhaité siéger car elle n’habite plus la région.
Blois : unanimité contre Macron au conseil municipal.
Conseils municipaux à Mer et à Blois lundi 13 novembre.
Notre nouvel élu blésois, Hubert de Pirey.
Le conseil municipal de Mer se réunira lundi 13 a 18h30 ancienne mairie de Mer en présence de vos élus Olivier Besnard, Sophie Boulaigre et Robert Krysik.
A Blois le conseil se réunit à 18 heures en présence de Michel Chassier, Mathilde Paris et Jean Louis Berger, Hubert de Pirey sera installé comme conseiller municipal en remplacement de Miguel de Peyrecave qui a quitté notre région pour son Béarn natal.
Au programme les orientations budgétaires, dans un contexte bine particulier pour 2018.
Nous rappelons que le conseil municipal est ouvert au public, nous vous invitons à venir entendre et soutenir vos élus.
Bilan à mi-mandat : où en est la ville de Blois ?
La Nouvelle République publie aujourd’hui un bilan à mi-mandat, vu par le maire de Blois Marc Gricourt.
Dans son édition de jeudi il y aura le point de vue des oppositions.
Mais nous pouvons d’ores et déjà faire un certain nombre de commentaires.
Marc Gricourt se déclare évidemment satisfait : il met en avant l’aménagement Cœur de Ville-Loire, le Plan de Rénovation Urbaine, la passerelle de la gare, la réhabilitation de Bégon et l’ouverture de la Maison de la BD. Et enfin l’ouverture de la salle du Jeu de paume.
Cela mérite quelques explications.
Les deux premières opération ne datent pas de cette mandature, ce sont des opérations de longue haleine, initiées l’une comme l’autre sous le mandat de Nicolas Perruchot.
Sur le Centre-Ville on peut seulement regretter qu’il aura fallu 10 ans pour réaliser cette rénovation certes nécessaire, mais pas suffisante pour redynamiser l’activité. Nous regrettons au passage qu’il n’ait pas davantage été tenu compte des recommandations de l’urbaniste Gilles-Henri Bailly, qui préconisait de recentrer Blois sur la Loire.
Le projet, aujourd’hui quelque peu enlisé, du Carré Saint Vincent ne va pas dans ce sens. Au contraire la Ville a laissé passé l’opportunité de recréer une activité commerciale à l’ancienne Halle Louis XII, préférant y installer la Maison de la BD.
Sur le PRU, opération à 243 millions d’euros il faut le rappeler, il est certes arrivé pratiquement à son terme, mais sans apporter une véritable solution aux problèmes de la ZUP, on vient de la voir encore ce week-end.
Pour la passerelle de la gare, nous avions dénoncé son coût excessif par rapport à son utilité réelle. Loin d’être un équipement urbain structurant, elle est surtout un moyen d’accès aux quais de la gare, le problème c’est que la SNCF n’a presque rien financé.
Enfin sur la salle du Jeu de Paume, chacun sait qu’il s’agit d’une réalisation de l’Agglo.
Sur les perspectives d’avenir, Marc Gricourt est obligé de reconnaître que les contraintes financières vont réduire considérablement la capacité d’investissement de la ville, ce qui se ressent même au niveau de l’entretien courant de la voirie par exemple.
Il évoque des économies forcées sur le fonctionnement des services, mais cela ne suffira a redressé une situation plombée par les années Lang.
Au final il est permis de s’inquiéter pour l’avenir de Blois, à l’heure de la montée en puissance des Métropoles de Tours et Orléans, favorisée par la loi NOTRe votée par les amis politiques de M. Gricourt.
C’est un débat que nous aurons aussi à la région ce vendredi, lors d’une réunion commune avec le CESER pour le lancement de la procédure d’élaboration du SRADDET.
ZUP de Blois : Louis Buteau persiste et signe. Avec l’aval du maire ?
Des nuages sur le commerce de la ZUP… et sur la majorité municipale ?
Aujourd’hui dans la Nouvelle République Louis Buteau revient sur l’étude commandée par la Ville au cabinet « Intencité ». Nous l’avions évoqué et commenté le 16 septembre sur ce blog.
Michel Chassier avait soulevé la question lors du conseil municipal le 18 septembre, sans vraiment obtenir de réponse.
La position du maire de Blois selon la Nouvelle République du 16/09 consistait à dire que les recommandations de cette étude étaient impossibles à suivre, car cela coûterait encore quelques millions d’euros !
Et à l’évidence la Ville ne les a pas.
Louis Buteau prend donc un peu le contrepied de Marc Gricourt en expliquant « qu’il ne faut pas se laisser décourager par la contrainte financière. »
Nous attendons avec impatience les orientations budgétaires pour savoir si les propositions de l’adjoint au commerce, dont Marc Gricourt se demandait lors du dernier conseil s’il faisait encore partie de la majorité, seront suivies.
Les sénatoriales du 24 septembre ont montré, en Loir et Cher et ailleurs, que le baromètre ne soit pas au beau fixe entre le PS et LREM.
Gare de Blois : le stationnement en question.
La passerelle a été évoquée lors du dernier conseil, mais l’aménagement côté ouest n’est toujours pas traité.
Nous avons, après le conseil municipal de Blois, le témoignage d’un usagers quotidien de la SNCF.
« J’ai, ce matin encore, manqué mon train habituel, bien que je sois arrivé 20 minutes avant l’heure du train… Toutes les rues proches de l’accès passerelle au nord sont saturées : rue Alfred Halou, parking Nord de la Gare, avenue Médicis, rue du Pressoir Blanc, « Rond-Point » du cimetière, rue Frédéric Chopin !
Pas ou très peu de stationnement Rue Pierre de Ronsard, idem avenue Gambetta.
Je me suis garé sur l’unique place que j’ai trouvé à savoir rue Etienne Baudet, qui est plus une place de stationnement dédiée aux riverains qu’aux usagers de la gare.
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Conseil municipal de Blois : les élus FN posent les bonnes questions… même si elles déplaisent.
Michel Chassier et Miguel de Peyrecave : côte à côte au conseil municipal depuis 1995 ! ((sauf durant la mandature 2008-2014)
Un conseil municipal plutôt copieux, qui était aussi le dernier pour Miguel de Peyrecave qui a quitté notre département. Nous y reviendrons.
Dans l’examen des décisions du Maire, Michel Chassier s’étonne du choix de l’entreprise retenue pour l’installation et la maintenance de la patinoire, société dont le siège est au Luxembourg et qui ne compte que 2 employés y compris le gérant.
Difficile dans ces conditions d’installer une patinoire, à moins d’avoir recours à la sous-traitance et peut-être à des travailleurs détachés ?
Sur le budget supplémentaire Michel Chassier est également intervenu pour souligner les menaces qui pèsent sur les finances de la ville du fait de la baisse des dotations. On note déjà en 2017 que les dépenses d’équipement diminuent par rapport à 2016 : CM 2016-09-19 – BS 2017.
Dans sa réponse Marc Gricourt n’a pu que confirmer ces craintes.
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Blois et Mer : conseil municipal lundi soir
Vos élus blésois (de gauche à droite : Michel Chassier, Mathilde Paris, Jean-Louis Berger et Miguel de Peyrecave).
Le conseil municipal se réunit lundi 18 septembre à 18 heures, avec 65 délibérations à l’ordre du jour, dont le budget supplémentaire, plusieurs comptes-rendus annuels d’activité (Agglopolys, Eau, Stationnement, ZAC Saint Vincent Gare Médicis, PRU etc…) en plus des délibérations habituelles.
Vos élus mérois : Robert Krysik, Olivier Besnardet Sophie Boulaigre.
Réunion du conseil municipal également à Mer à la même heure.
Vos élus FN seront là pour vous représenter.
Rappelons que les séances du conseil municipal sont ouvertes au public.
ZUP de Blois : un diagnostic commercial qui oublie l’essentiel.
La ville de Blois a fait appel à un cabinet parisien pour une étude sur les « quartiers nord », autrement dit la ZUP de Blois, confrontée à une forte vacance commerciale.
A croire que les élus et les associations de commerçants ne seraient pas capables de réfléchir à la situation.
Le résumé des conclusions est publié aujourd’hui dans la Nouvelle République.
Le rapport complet n’a pas encore été communiqué aux élus, nous aurons l’occasion de la demander lors du conseil municipal ce lundi.
Dans les grandes lignes, il faudrait diviser par deux les surfaces commerciales « de proximité » en passant de 11 000 à 5 250 m2, et passer de 6 à 2 pôles commerciaux, ce qui semble un peu contradictoire avec la notion de « proximité ».
Mais le plus surprenant c’est que ces réflexions n’aient pas été conduites en amont du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) qui a quand même coûté plus de 243 millions d’euros, et qui était censé repenser la ZUP dans son ensemble : urbanisme, circulation, logement, commerces, services.
Sans parler de l’étude commandée à Gilles-Henri Bailly à l’époque de Nicolas Perruchot et dont il n’a pas été beaucoup de tenu compte, et le projet de centre commercial sur l’espace du chevet de Saint Vincent est même en totale contradiction avec ses préconisations.
Le constat du cabinet Intencité ne serait-il pas le constat de l’échec du PRU, échec annoncé dès le départ par les élus du Front National qui en critiquaient le périmètre et les objectifs.
On nous dit aujourd’hui qu’il y a trop de surfaces commerciales dans ces quartiers, alors que de nouveaux locaux étaient encore proposés il y peu autour de la place Lorjou, alors que les commerces existants ont déjà bien du mal pour beaucoup.
Au sujet de la dispersion des pôles d’activité, on peut également constater que le PRU y a contribué.
Et au final, la ville conclut que les recommandations de cette étude sont impossibles à suivre, car cela coûterait encore quelques millions d’euros !
On peut se demander dès lors l’intérêt d’une telle étude.
Et attendant, si le mètres carrés de commerces diminuent, les mètres carrés de mosquées augmentent à une vitesse impressionnante !
Agglopolys : une réponse tardive et incomplète.
La réponse de Christophe Degruelle se veut cinglante. Elle est seulement méprisante. Comme d’habitude.
On se souvient que le président de Blois-Foot 41, François Jacob, s’était plaint d’un manque d’équité et de transparence dans l’attribution des subventions et du statut « privilégié » de l’ADA Blois basket (voir les articles précédents sur notre blog).
C’était le 26 décembre dernier.
Il aura fallu presque un mois au président de l’Agglo, Christophe Degruelle, pour apporter publiquement une réponse qui se résume plutôt à une série de démentis, comme s’il devait se justifier. (la Nouvelle République du 25/01/2017)
On peut se demander pourquoi un tel délai de réflexion ?
On se doute que ces éléments de réponses n’ont pas satisfait le président de Blois-Foot 41, qui réitère sa demande de transparence et d’équité, avec des critères clairement établis. Il dénonce le « fait du prince » et les « petits arrangements netre amis » (la Nouvelle République du 25/01/2017).
Au passage, il épingle le fonctionnement du conseil et du bureau communautaire, au sein duquel les maires sont « tous alignés derrière le général ».
Un mode de fonctionnement que les élus FN dénoncent régulièrement.
Il est vrai que Christophe Degruelle, qui vient du Cabinet de Jack Lang, n’a jamais vraiment été un élu de terrain, il suffit de voir à quel point il semble s’ennuyer au conseil municipal de Blois (notre photo).
Blois : comprendre les quartiers nord… en rencontrant les associations.
Sur le marché place Lorjou à la ZUP de BLois.
Le maire de Blois, Marc Gricourt, a accompagné le nouveau Préfet de Loir et Cher pour une visite de la ZUP de Blois, pardon, des « quartiers nord » selon l’expression consacrée.
Au nord de quoi ? Michel Chassier en avait fait la démonstration au conseil municipal lors d’un précédent mandat, rappelant que le centre commercial Kennedy, aujourd’hui rasé, était sur le même parallèle que la mairie de Blois, 47,588° N, quant à la Place de l’Europe devenue place Lorjou, elle se situe sur le même parallèle que la Préfecture, 47,59° N.
De même l’Hôpital de Blois est légèrement plus au nord que le collège Bégon, nous pourrions multiplier les exemples.
Les « quartiers nord » seraient donc plutôt les quartiers Ouest.
Anecdotique dirons certains ? Pourtant cela dénote parfaitement l’esprit de toute la communication faite autour de la « rénovation urbaine », des « quartiers sensibles » et autres « quartiers défavorisés », appelés parfois tout simplement « les quartiers », afin de masquer la cause première des désordres, de l’insécurité, des trafics et du règne des caïds : une immigration massive de populations extra-européennes devenues trop nombreuses pour être assimilées.
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Blois : menaces sur l’AFPA.
A Blois comme ailleurs, l’AFPA est dans la tourmente.
L’intersyndicale fait part de son inquiétude pour le Centre de Blois mais aussi celui de Châteauroux (la Nouvelle République du 27/12/2016).
En cause selon les syndicats le « choix du président du conseil régional » de diminuer le volume des formations commandées à l’AFPA (– 2 312 110 €), soit près du quart de l’activité du centre. C’est encore pire pour Châteauroux, où 67 % de l’activité est remise en question.
Cela mérite quelques explications.
Le choix de la Région résulte en effet des nouvelles régles en matière de concurrence, qui obligent à passer par un marché public.
Auparavant l’AFPA, opérateur historique en matière de formation professionnelle fonctionnait sous un statut associatif, et bénéficiait de subventions afin de financer les formations dispensées.
Pour Dominique Roullet, Vice-Président du Conseil régional et élu (PS) de l’Indre, « le problème, c’est que le système d’appel d’offres imposé par l’Europe a des effets redoutables. »
Surprenant de voir un socialiste accuser l’Europe…
Mais les questions qui se posent une fois encore, c’est la définition du service public mais aussi son mode de fonctionnement.
Créée en 1949, l’AFPA demeure le 1er organisme de formation professionnelle qualifiante, avec 140 000 stagiaires formés par an. Il existe 8 centres dans notre Région.
Sa particularité, qui explique aussi une partie de ses difficultés, est d’assurer à la fois la formation, la restauration et l’hébergement.
Il faut bien dire aussi que le mode de fonctionnement, sous statut associatif et avec une « clientèle » assurée par la commande publique, a conduit à quelques dérives.
C’est ainsi que les formations n’étaient pas toujours adaptées ni remises à jour en fonction de l’évolution de la demande.
Nous avons eu des témoignages sur le sujet, dont le cas d’une personne en reconversion qui avait trouvé un stage AFPA en 2013 où la formation dispensée se basait sur des supports de cours datant de… 1997 ! Lors d’une période en entreprise, son employeur a pu lui montrer l’écart existant entre les techniques enseignées et ce qui se pratiquait alors dans la vraie vie !
La gestion du parc immobilier lié à l’hébergement et à la restauration a également posé beaucoup de problèmes. Sans parler du comportement de certains « jeunes » hébergés, comme le rappelle un exemple récent dans l’Hérault.
Cela finit par faire beaucoup.
Les dirigeants de l’AFPA en sont bien conscients, et des mesures ont été prises, dont le changement de statut au 1er janvier 2017, avec la transformation en EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial).
Tous les problèmes ne sont pas réglés pour autant, car la remise aux normes de l’ensemble des bâtiments est chiffrée à 1,2 milliard d’euros, conséquence du désengagement de l’Etat, propriétaire des murs, pendant des années.
La Région Centre-Val de Loire devra certainement clarifier ses relations avec l’AFPA qui, au-delà d’être un prestataire de formations professionnelles, remplit également une mission de service public.
Mais il est pour le moins surprenant de voir diminuer le volume des formations qualifiantes commandées à l’AFPA à l’heure du plan des « 500 000 formations », où la Région commande des milliers de formations courtes et non qualifiantes à de nombreux organismes, dans le but évident de faire du chiffre… et faire baisser la courbe du chômage.
Nos élus au Conseil régional ne manqueront pas d’interroger la Vice-Président Isabelle Gaudron sur ce point.
Pour notre part, nous préférons voir l’AFPA dispenser de véritables formations plutôt que de se transformer comme à Blois en centre d’hébergement pour « migrants ».
Blois : l’héritage de Jack Lang pèse toujours.
Les oreilles de Jack Lang ont dû siffler hier soir alors que se tenait le Conseil municipal de Blois.
En effet, l’ombre de l’ancien ministre-maire de Blois est toujours là, avec ses conséquences pour la Ville.
L’examen du budget, en diminution du fait de la baisse des dotations et d’un manque de dynamisme qui se retrouve dans les recettes fiscales, montre que la Ville n’a pratiquement plus aucune marge pour financer les investissements nécessaires, et même les travaux d’entretien courant de la voirie, pour prendre un exemple que les Blésois connaissent bien.
Quant à rénover le quartier de la Quinière, ce n’est même pas envisagé.
Michel Chassier a souligné que quatre associations historiquement liées à la ville concentraient 38% des subventions, et encore sans compter la Fondation du Doute qui est gérée directement par la Ville avec les risques que cela comporte. Au total près de 1 600 000 euros (la Nouvelle République du 13/12/2016 – Mag’Centre ).
Il s’agit bien d’un héritage de Jack Lang, dont les maires suivants n’ont jamais osé remettre en cause le mode de gestion. On ne touche pas aux « vaches sacrées » dans la domaine culturel.
A cette occasion, Miguel de Peyrecave est intervenu pour dénoncer la censure idéologique du directeur de BD Boum, qui n’hésite pas à exclure de sa manifestation annuelle un éditeur dont la ligne éditoriale ne lui convient pas. Le document avait été distribué aux élus et à la presse, le maire de Blois, moins embarrassé en découvrant la teneur de cette lettre, a été contraint d’admettre qu’il fallait défendre la liberté d’expression. Affaire à suivre.
Autre sujet important, le retour de l’eau en gestion municipale.
Le budget annexe de l’eau pour 2017 montre un excédent d’exploitation de 51% !
Bien sûr une partie est destinée à financer les travaux et les investissements à venir, mais la marge est si importante que la Ville en profite pour rembourser 1 228 000 € d’emprunts.
Les élus FN auraient souhaité que les usagers puissent bénéficier, dès cette année, d’une réduction des tarifs, comme cela ce fait pour le chauffage urbain.
Mais en même temps Michel Chassier a rappelé que la décision de confier le service à la Lyonnaise des Eaux, devenue Véolia, remonte à 1990 et qu’elle avait été prise par Jack Lang.
Et dans la foulée l’élu FN a rafraîchi la mémoire de certains en rappelant les conditions « particulières » dans lesquelles avait été passé le marché du Centre de traitement des déchets (usine d’incinération), encore au profit d’une filiale de la Lyonnaise, alors que le l’attributaire retenu n’était ni le moins disant, ni le mieux disant.
Christophe Degruelle a tenté de défendre son ancien patron en précisant que Jack Lang n’était pas le président du syndicat. Mais ce sont bien les services techniques de la Ville de Blois qu’il avait sollicités pour faire une nouvelle analyse des offres et inverser le premier classement.
On le voit, l’ombre de notre ancien maire, devenu président de l’Institut du monde arabe, est toujours bien présente sur notre ville.
Aménagement du centre-ville : le Front National pose les bonnes questions.
Le Front national avait proposé de revitaliser le Centre-Ville à partir d’une réouverture de la halle dans le secteur Louis XII. Marc Gricourt a opté pour le projet Saint-Vincent.
La question du commerce au Centre-Ville de Blois devient critique, au point que plusieurs articles y ont été consacrés récemment dans la presse locale.
Le sujet est revenu dans les débats du dernier conseil municipal, en marge des orientations budgétaires.
Avec un projet phare : celui du centre commercial « les passerelles de Saint Vincent ».
D’emblée Marc Gricourt a cherché à lancer un signal positif, en annonçant qu’un accord avait été trouvé avec le Diocèse pour l’acquisition du Collège Saint Charles, qui serait relocalisé sur le site de l’ancien collège Saint Vincent rue de la Garenne.
C’était en effet une des questions qu’il fallait résoudre pour débloquer l’opération.
La Ville va donc disposer du foncier et pouvoir lancer les travaux après les fouilles archéologiques inévitables sur un tel site.
Cependant, comme l’a rappelé Michel Chassier, la question de l’enseigne principale qui devait occuper 1200 mètres carrés sur le Centre n’est pas encore réglée à notre connaissance depuis que Monoprix a déclaré forfait.
L’élu FN a souligné d’autre part que le calendrier présenté par le concessionnaire ne correspondait pas aux annonces optimistes faites par le maire en tout début de séance.
Michel Chassier a tenu également à préciser la position des élus FN sur cette question. L’opération avait été décidée lors de la précédente mandature et nous a été présentée en commission générale comme pratiquement bouclée.
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Blois : la Quinière s’invite au Conseil municipal… grâce au FN.
Après l’incendie du Centre commercial de la Quinière et la série d’incendie, d’incidents et d’agressions qui a touché le quartier, la communication de la Ville de Blois est restée plutôt discrète.
Dans un premier temps, le maire de Blois était obligé de confirmer notre analyse pour l’essentiel, mais une déclaration de Louis Buteau dans la Nouvelle République a relancé les interrogations sur l’avenir de Centre, puisque l’adjoint en charge du commerce évoquait une étude en vue d’une relocalisation.
La question n’était pas à l’ordre du jour du conseil municipal, mais à l’occasion d’une délibération sur l’habitat social Michel Chassier est intervenu pour souligner une fois encore que 319 logements allaient être rénovés à la ZUP de Blois, et toujours rien en vue dans le parc social de Cabochon – la Quinière – les Allées où il existe pourtant des immeubles plus anciens (certains datent de 1953). L’élu FN en a également profité pour demandé au maire de faire un point sur le Centre commercial.
Sur le logement, le maire annonce que des projets de rénovations devraient prochainement voir le jour,les bailleurs sociaux envisagerait le début des opérations pour 2017. Nous en saurons plus prochainement.
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« Les nôtres avant les autres ! »
Pendant que les clandestins se bousculent à nos portes, il n’y a pas assez d’argent pour aider les Français.
Chaque jour nous découvrons des dépenses supplémentaires en raison de la politique d’immigration, de droite comme de gauche, alors que nous constatons que nos compatriotes qui vivent dans la pauvreté ne reçoivent pas les aides auxquels ils devraient avoir droit.
Un exemple. Au conseil municipal du 21 novembre, la délibération n°242 présentait les aides que le Fonds de solidarité au logement (FSL) octroyait aux Blésois en difficulté pour se loger. Or, sur 4 281 dossiers déposés, un nombre très important, seulement 859 , soit 20 %, ont reçu une réponse positive !
Miguel de Peyrecave, Conseiller Front national, a indiqué que les foyers dont les dossiers ont été rejetés doivent se demander comment font les services de l’Etat pour trouver des locaux immédiatement disponibles et des aides financières pour les clandestins ou « migrants » (prise en charge de l’hébergement plus aide de 6,80 à 40 euros/jour suivant le cas). Des personnes dont il faut rappeler qu’ils sont à majorité économiques puisqu’il n’y en a que 14% à fuir la guerre, d’après le dernier rapport de « Médecins du Monde » et à majorité des jeunes gens célibataires.
Il a ajouté qu’au Front national, nous estimons que nous devons protéger et servir en priorité nos compatriotes dans le besoin et la difficulté. Quitte à augmenter la dotation du Fonds de Solidarité du Logement. Et nous pourrons, ensuite, nous occuper des migrants/clandestins «économiques ». Mais seulement après avoir réglé les dossiers de la totalité des 4 281 foyers blésois en demande d’aide.
Quand on sait qu’il y a 27 299 foyers fiscaux à Blois on mesure mieux l’appauvrissement de notre ville dont seulement 859 feront l’objet d’une attention des services publics pour le logement.
Les responsables politiques de Blois auraient sans doute préféré ne pas publier ces chiffres qui parlent d’eux-mêmes et les laissent sans voix. Les Blésois, eux, sauront en tirer les conclusions en 2017 et faire entendre la leur. Dans l’urne !
Commerce blésois : Louis Buteau donne raison au Front National !
Les déclarations se multiplient au sujet du commerce blésois.
Après Jacques Chauvin il y a deux jours, c’est Louis Buteau, adjoint en charge du commerce, qui lance aujourd’hui un pavé dans la mare, en avouant la situation préoccupante du commerce en centre-ville (la Nouvelle République du 18/11/2016).
Certes, le phénomène est général et touche les villes moyennes, mais à Blois, « Nous sommes au-dessus du seuil d’alerte »
La question qui se pose est pourquoi tirer le signal d’alarme seulement maintenant ?
Il y a des années que les élus du Front National tirent en vain le signal d’alarme. Dans notre programme municipal de 2008, nous avions été les seuls à souligner le déclin démographique de la Ville de Blois, la paupérisation de la population, le déclin du commerce et le risque de décrochage par rapport à Orléans et Tours.
L’équipe de Marc Gricourt n’a pas tenu compte de nos avertissements en 2014 et n’a pas su apporter une réponse à la hauteur des enjeux.
Louis Buteau admet aujourd’hui que la taxe sur les locaux vacants est une hérésie. Nous l’avons dit dès le début, et nous avons toujours voté contre.
Par contre nous considérons que les problèmes de circulation et de stationnement jouent un rôle dans la désaffection du centre-ville. Ce n’est pas pour rien que la municipalité a fini par adopter la première heure gratuite dans les parcs souterrains que nous réclamions depuis des années.
Aujourd’hui la situation risque de s’aggraver car la ville de Blois a pris beaucoup de retard sur Tours et Orléans, et les conséquences de la loi NOTRe avec les projets de métropoles risquent de nous pénaliser davantage encore.
D’autant plus que la baisse des dotations oblige la Ville à diminuer sa contribution au projet d’aménagement Saint Vincent-Gare-Médicis.
Autre question soulevée par Michel Chassier lors du dernier conseil municipal : le commerce est rattaché au développement économique, désormais compétence exclusive de l’Agglo.
Or, chacun sait qu’au sein d’Agglopolys, toutes les communes n’ont pas le même intérêt : celles de la périphérie cherchent à développer toujours davantage leurs zones commerciales, dont Blois cherche au contraire à ralentir l’extension.
Nous aurons l’occasion de revenir sur tous ces sujets lors du débat d’orientations budgétaires lundi prochain, mais force est de reconnaître que le Front National avait vu juste depuis longtemps, sur cette question comme sur bien d’autres.
Régie de quartier : 200 000 € de déficit. La Ville de Blois n’a rien vu venir.
Régie de quartier : les Blésois aimeraient en savoir davantage. (cliquez sur l’image pour agrandir)
Les Blésois apprennent, dans la Nouvelle République du 23/09, que la Régie de Quartier avait un « trou » de 200 000 € dans ses comptes.
C’est la nouvelle directrice qui vient de le découvrir. Mais ce qui est surprenant, c’est que la Ville de Blois n’ait rien vu venir.
En effet, cette association est subventionnée, certes modestement, par la Ville qui met également les locaux à disposition gratuitement. La Ville de Blois fait également travailler cette entreprise d’insertion pour la propreté du quartier.
Les élus blésois du Front National avaient déjà interrogé le maire sur le fonctionnement de cette association.
Plus généralement, cette affaire apporte un éclairage supplémentaire à cette fameuse « économie sociale et solidaire », qui reste une économie avant tout subventionnée, et trop souvent mal gérée. Ce qui est logique dans la mesure où les déficits sont régulièrement couverts par les collectivités.
Mais cette fois-ci cela ne sera pas possible, les finances de la Ville ne le permettent pas.
En attendant, les Blésois aimeraient connaître les raisons de ce déficit.
AU nom du groupe Front National – Une autre voix pour Blois, Michel Chassier a écrit au maire pour lui demander davantage d’information.
Centre médical Chavy : les incohérences de la « politique de la Ville ».
Le conseil municipal de Blois devait délibérer lundi soir sur un projet de cabinet médical au centre médical Chavy.
Délibération retirée en dernière minute en raison d’un désaccord avec un médecin exerçant en libéral dans le même centre.
Affaire à suivre donc, mais qui illustre parfaitement les incohérences de la fameuse « politique de la Ville », soutenue par les municipalités successives, de gauche comme de droite depuis 30 ans.
En effet, la situation du centre médical Chavy est emblématique des erreurs commises et vient confirmer les critiques que nous avons formulées dès le départ.
Incohérence des périmètres, puisque le secteur de Chavy n’a pas été inclus dans la Zone Franche Urbaine, ni dans celui de la ZUS.
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Conseil municipal : les interventions du FN « oubliées » par la presse ?
Dès mardi matin, la Nouvelle République publiait un compte-rendu, forcément succint, du conseil municipal de Blois qui s’était tenu la veille jusqu’à 23 heures.
Mais les interventions des uns et des autres étaient brièvement rappelées.
Changement de ton ce matin (édition du 21 septembre), dans la suite du compte-rendu, où les nombreuses interventions des élus du Front National (*), sur des sujets importants, sont totalement passées sous silence.
Qu’il s’agisse du stationnement dossier que Miguel de Peyrecave a largement commenté, du rapport annuel sur l’eau où la NR publie seulement la réponse de Jérôme Boujot sans préciser que la question était posée par Michel Chassier, sur la marché Coty, question également soulevée par notre élu, et enfin au sujet de la taxe sur les cellules commerciales vacantes, où la NR cite Jacques Chauvin qui doute de son efficacité… tout en votant « pour », alors que les élus FN ainsi que Christelle Ferré ont voté contre, Michel Chassier en rappelant les raisons, considérant qu’il s’agissait d’une double-peine.
Quant aux autres sujets abordés : BD Boum, la ZAC Saint Vincent-Gare-Médicis, la restauration scolaire et la disparition du porc dans les menus, la question orale du groupe FN sur les migrants, pas un mot dans le compte-rendu !
Lundi soir, répondant à une question de Miguel de Peyrecave, Marc Gricourt s’était félicité de la baisse des dépenses de communication de la Ville. Elle s ‘explique mieux : c’est la Nouvelle République qui est chargée du « service après-vente », reprenant textuellement les éléments de réponses communiqués par le Cabinet du Maire !
(*) Les élus du Front National sont intervenus à 18 reprises lors de cette séance du conseil.
Conseil municipal de Blois : suite de nos interventions.
L’aménagement du quartier gare : un dossier qui a pris trop de retard.
A l’ordre du jour du conseil de lundi soir, un sujet déjà abordé en juillet au Conseil d’Agglopolys : les transferts de compétences liés à la loi NOTRe.
Michel Chassier a rappelé la position invariable du Front National sur ce point : privilégier la démocratie de proximité en défendant l’échelon communal. L’intercommunalité ne se justifie que comme une communauté de projet, afin de mener au niveau de l’Agglomération des opérations d’aménagement d’intérêt communautaire ou de gérer les services publics débordant le cadre communal.
Ni le Maire, ni le Président de l’Agglo, ni le député présent n’ont souhaité s’engager dans ce débat alors que, d’ores et déjà, tout le monde à compris que la loi NOTRe n’avait rien réglé.
Voir l’intervention complète de Michel Chassier : CM 2016-09-19 – Modification statuts Agglopolys.
A l’occasion du rapport annuel sur l’eau, l’élu FN a réitéré ses remarques sur l’entretien du réseau, soulignant un taux de renouvellement nettement insuffisant. Avec le risque pour les usagers de voir leur facture augmenter si dans un avenir proche la ville est obligée de lancer de nouveaux travaux de rénovation du réseau.
Autre sujet important, la ZAC Saint Vincent-Gare-Médicis, dont le rapport annuel d’activité laisse quelque peu dubitatif.
Michel Chassier a fait un rappel historique pour déplorer que les ambitions aient été revues à la baisse et pour s’étonner que, selon le rapport « la définition d’un projet d’envergure sur le quartier gare est aujourd’hui en cours », alors que la décision de créer cette zone d’aménagement date de… 1992 !
Entre temps beaucoup de retard a été pris, et aujourd’hui de nouvelles inquiétudes apparaissent avec la volonté affichée par la SNCF de transférer les Intercités Paris-Orléans-Tours à la Région, qui n’aura pas les moyens de les financer.
Là encore peu de réponses, aucune sur le volet SNCF.
Voir l’intervention complète de Michel Chassier : CM 2016-09-19 – ZAC Saint Vincent Gare Médicis.
Une fois encore, les Blésois venus assister à cette séance du conseil municipal, et que nous ne pouvons que féliciter pour leur assiduité, ont pu constater que la plupart des questions des propositions émanaient du groupe Front National.
Quelques-uns sont venus nous en féliciter après le conseil.
Cantines scolaires de Blois : le porc a-t-il disparu des menus ?
Conseil municipal de Blois : suite des interventions. Page 31 du rapport sur la restauration scolaire : où est passé le porc ?
(cliquez sur l’image pour agrandir).
Miguel de Peyrecave a relevé certains chiffres importants du rapport annuel (91 pages !) de la société Elior, délégataire de ce service.
Il a constaté que la réforme des rythmes scolaires avait entraîné des dépenses supplémentaires pour les familles sur le plan alimentaire.
Le FN a aussi évoqué le manque d’information et de communication sur le prix des repas car il faut savoir que lorsqu’un repas est facturé 4,76 euros par Elior, la famille ne paie que 2,29 euros et la ville règle 2,47 euros. Connaître le prix réel des choses permet de mieux en apprécier la qualité et la valeur. D’autant que les impayés s’élèvent à 180 000 euros cette année, une somme qui correspond à plus de 38 000 repas. La crise n’explique pas tout et il est probable que certains parents savent qu’en définitive il n’y aura pas de conséquences graves s’ils ne paient pas puisque les impayés sont réglés moitié/moitié par la Ville et Elior. Assurer un service public n’exclut pas de responsabiliser ceux qui en bénéficient.
En lire plus …
Blois : les conseillers FN posent les vraies questions.
Pas moins de 66 rapports étaient à l’ordre du jour d’un conseil municipal qui a duré plus de 4 heures hier soir à Blois. Les élus Front National – Une autre voie pour Blois sont intervenus a de nombreuses reprises, pour poser les questions que souvent personne n’ose aborder, mais aussi pour faire des propositions.
Nous y reviendrons dans une série d’articles, car plusieurs sujets importants méritent d’être portés à la connaissance des Blésois.
Voici la 1ère partie de nos interventions.
Bulletin municipal : à quand la proportionnelle intégrale ?
Le Front National a protesté une nouvelle contre la faible importance de l’espace attribué à l’opposition sur la revue Blois Mag. Ainsi le FN dispose de 14 lignes (420 caractères, espaces compris !) alors que l’extrême gauche (Verts et PC) dispose de 42 lignes. Miguel de Peyrecave a réitéré notre proposition d’attribuer à chaque groupe un espace proportionnel aux résultats du 2ème tour des élections municipales. A noter que Marc Gricourt n’a pas exclu de changer de méthode et de se rallier à cette suggestion. petite remarque au passage : à Romorantin, tous les groupes disposent du même espace !
Nomade ou sédentaire ? Une question lourde de sens.
A l’occasion des Rendez-vous de l’histoire, une exposition présentera des photographies sur le thème du « devenir nomade de l’homme des 20ème et 21ème siècles » et de « l’habitat léger de loisirs » : cabanons, caravanes etc… Une exposition bizarre parrainée par le FRAC dont nous les dépenses sont moins légères que l’habitat qu’il préconise.
Les élus FN ont rappelé que cette idée de « l’avenir nomade de l’homme » chère à Jacques Attali est une thèse que nous ne partageons pas. Il est vrai que cette idée de « nomadisation », opposée à la sédentarisation et à l’enracinement des populations permet d’exposer plus facilement l’individu, dégagé de ses liens, aux appétits des marchands et banquiers qui rêvent de supprimer les solidarités naturelles comme la famille et la patrie pour s’attaquer à l’individu seul et sans protection.
En revanche, le FN a suggéré d’offrir une exposition photographique présentant les berlines et caravanes des gens du voyage qui envahissent chaque année les terrains de foot de Blois ou les propriétés privées, partout en France pendant l’été. Sans que les forces de l’ordre ou le préfet fassent appliquer la loi sur la propriété privée. Les Blésois verraient ainsi la réalité de ce qu’ils subissent !
BD Boum. La gratuité a un coût pour le contribuable.
A l’occasion d’une délibération sur la Maison de la BD, le FN a regretté que celle-ci ne cherche pas à disposer à disposer de ressources propres, comme cela se fait ailleurs, à Bruxelles au Musée Hergé (entrée de 5 à 9 euros) ou au Musée belge de la bande dessinée (entrée de 4 à 10 euros). De l’autre côté de la rue, le musée des Jacobins dont l’entrée est payante dispose de ressources propres qui, si elles sont minimes donnent de la valeur à la visite.
On nous dit que c’est un centre international de la BD reconnu par les dessinateurs et les éditeurs. En somme, nous leur faisons gratuitement de la publicité et nous comprenons leur satisfaction.
La gratuité totale est un mauvais choix tant financier que culturel. A Angoulême les organisateurs de la cité internationale de la BD et de l’image l’ont bien compris, les entrées sont de 3 à 7 euros. Ils ont compris qu’au bout du compte, il y a toujours quelqu’un qui paie. Soit le spectateur soit le contribuable. A Blois, la Gauche a choisi le contribuable mais pour la 1ère Christophe Degruelle a reconnu que la question méritait d’être posée et n’a pas exclu de changer de politique. Nous en reparlerons chaque fois que le dossier sera présenté.
Au passage, nous pouvons regretter le choix de cet emplacement, puisque le départ du restaurant universitaire aurait de rendre à cet espace sa vocation initiale : un marché couvert qui, à l’instar des Halles de Tours, aurait pu redynamiser le Centre-Ville.
Prochaine article : cantines scolaires. Des menus sans porc ?
Un été tranquille à Blois ?
La sécurité : un sujet qui revient souvent dans Blois Mag. Et pour cause. Marc Gricourt et son adjoint en charge de la sécurité Yann Bourseguin, affichent leur satisfaction après « un été paisible dans le coeur de ville » (la Nouvelle République du 13/09/2016). Nul doute que le renforcement du dispositif et des moyens après la grosse colère des commerçants et des riverains ait porté ses fruits. Le Maire de Blois souligne également l’efficacité de la vidéo-surveillance, longtemps décriée par la gauche. Quant à Yann Bourseguin, il se fait le chantre de la répression en déclarant : « grâce à la confiscation d’une quinzaine de véhicules, les rodéos ont quasiment disparu. » Autrement dit le Maire de Blois et son adjoint donne raison aux élus du Front National, qui lui demandaient d’agir plus fermement en matière de sécurité. Encore faudra-t’il que cette amélioration se confirme et soit constatée sur toute la ville, ce qui n’est pas vérifié. Autre bémol, l’affirmation au sujet des moyens humains : « On est le seul service de la Ville où ils sont en augmentation. » Or, comment les élus le dénonçaient dans Blois Mag du mois de septembre, le fait que sur 40 emplois à la Police municipale 30 seulement soient pourvus, dont 28 agents de terrain. En 2012 il y avait 39 postes pourvus, dont 37 sur le terrain, soit une diminution de 9 agents en 4 ans. Et quand on renforce les moyens place Louis XII il faut réduire la présence dans les autres quartiers, ce que le maire a été obligé de avouer lors du dernier conseil municipal en juin. Peut-être allons nous voir les effectifs augmenter à nouveau à désormais. Comme quoi les vacances à Béziers de Marc Gricourt lui auront peut-être été utiles !
Libération de Blois : le discours politicien de Marc Gricourt.
Pierre de Saint Céran lors d’un hommage à Jeanne d’Arc au côté des élus FN à Blois.
A l’occasion des cérémonies du 72ème anniversaire de la libération de Blois, Marc Gricourt n’a pas pu éviter de politiser son discours, osant quelques comparaisons à la fois anachroniques et absurdes.
Un dérapage inacceptable qui ne restera pas sans réponse.
Tout d’abord le maire de Blois aurait évoqué, selon la Nouvelle République, « d’autres bruits de bottes hélas bien d’actualité« .
Nous aurions aimé en savoir davantage. S’agit-il d’une allusion au menaces islamistes suites aux terribles attentats qui ont frappé la France depuis 2 ans ?
Rien ne permet de le penser, bien au contraire ce qui inquiète notre édile ce ne sont pas ces menaces bien réelles, mais le recul de l’Europe suite au Brexit ! Il est tout de même curieux de voir un défenseur de la démocratie regretter que l’on donne la parole au peuple, et que de surcroît on la respecte contrairement à ce qui s’est passé en France avec le référendum de 2005, piétiné par Nicolas Sarközy.
Notre maire s’inquiète aussi du fait que « les partis d’extrême-droite recrutent« . Là encore sans autre précision. Mais nous connaissons par coeur la rhétorique de nos adversaires du LRPS qui ne cessent contre l’évidence de nous coller cette étiquette.
Il s’agit donc bien d’un discours politicien qui n’a pas sa place dans une telle cérémonie, mais ce n’est pas une nouveauté.
Et puisque Marc Gricourt évoque Valin de la Vaissière, rappellons qu’un de ses adjoints, le capitaine Pierre Rousselot de Saint Céran a été plusieurs fois candidat sur les listes du Front National à Blois et que, hasard de l’histoire, c’est à un sergent du C.V.V.L., le Blésois Raymond Casas, que Jean-Marie Le Pen s’était adressé en novembre 1944 pour rejoindre les rangs de la Résistance. Mais il n’avait pas accepté car il n’avait alors que 16 ans !
Autrement dit, les propos du maire de Blois sont totalement déplacés et ne correspondent pas à la réalité.
Au fait, contre quelle menace les militaires de la Force Sentinelle protégeaient-ils la cérémonie ? Qui pourrait croire une seul instant que les autorités redoutaient une attaque des partisans du Brexit ou d’une mythique « extrême-droite » ?
Les Français savent bien où se situe la vraie menace, et ceux qui cherchent à la nier ou à la minimiser pourraient bien un jour se le voir reprocher.
Blois : les élus FN au créneau.
Vos élus municipaux blésois (de gauche à droite : Michel Chassier, Mathilde Paris, Jean-Louis Berger, Miguel de Peyrecave).
A l’occasion d’un conseil municipal qui a duré plus de 4 h 30 en raison d’un ordre du jour chargé, les élus municipaux du FN ont été comme toujours présents sur tous les sujets.
Finances : « ça va mieux » ?
Le maire de Blois n’a pas repris la formule célébre que partagent François Hollande et Emile Coué, mais il qualifie d’emblée l’année 2015 comme un « millésime d’exception ». Optimisme aussitôt tempéré par Michel Chassier qui démontre, chiffres à l’appui, une dégradation lente et régulière de la situation financières, qui risque d’être préoccupante pour l’avenir.
L’élu FN souligne que la reconstitution du fonds de roulement est obtenue uniquement par un recours à l’emprunt supérieur aux besoins.
Il s’inquiète également de la faiblesse des investissements « courants », c’est à dire les travaux d’entretien des bâtiments et bâtiments communaux (écoles, stades, gymnases…) de la voirie, de trottoirs etc…
Le groupe FN sera le seul à voter contre le Compte administratif.
Logements sociaux : des quartiers oubliés.
Alors qu’une opération de « résidentialisation » est lancée rue Lamartine, Michel Chassier souligne le retard pris par les bailleurs sociaux sur d’autres quartiers, dont Cabochon-la Quinière, où des immeubles pourtant bien plus anciens, datant pour de 1953 pour certains, ne sont pas encore traités. Encore une fois, nous constatons que cela s’explique par le choix du périmètre de la ZUS puis du PRU, dicté par des considèrations qui ne relève pas uniquement de l’urbanisme ou de la situation sociale.
Police municipale : où sont passés les agents ?
A propos d’un ajustement au tableau des emplois, Michel Chassier s’étonne de voir que sur 4o emplois à la Police municipale, 30 seulement sont pourvus, dont 28 agents de terrain (ASVP, gardiens, brigadiers et brigadiers-chefs) sur 38, soit 10 postes vacants. Yann Boursguin répond qu’il n’y aurait que « 3 ou 4″ postes non pourvus. Comment expliquer cette différence ? Mais surtout l’élu FN souligne la baisse des effectifs depuis 2012, puisqu’il y avait alors 39 agents, dont 37 agents de terrain.
Cela contredit encore une fois les déclarations du maire sur les efforts de la ville en matière de sécurité.
Politique de la Ville ou politique d’accompagnement de l’immigration ?
La Politique de la Ville revient à l’ordre du jour de chaque conseil municipal. Comme son nom ne l’indique pas, la Politique de la ville traite des effets directs et indirects de la politique d’immigration menée par les gouvernements, de droite comme de gauche. C’est sous ce couvert que des millions d’euros (3 434 898 euros en 2015) sont dépensés pour détruire et reconstruire des bâtiments, créer des zones franches défiscalisées etc… dans des quartiers à forte population d’origine immigrée alors que d’autres quartiers comme Vienne ou la Quinière, pas plus riches pour autant, n’en bénéficient pas. A aucun moment dans les objectifs de ce rapport n’apparaissent les défis à relever telles que la lutte contre l’islamisme radical, contre la drogue, contre l’alcoolisme ou la défense des femmes battues.
Rappeler ces anomalies ou injustices ne plait pas à la majorité socialiste et dire que cette politique constitue un formidable appel d’air pour l’immigration officielle et clandestine provoque la colère de notre député Denys Robilliard. Lequel n’a pas admis que Miguel de Peyrecave rappelle le procès blésois qui met en cause, le même jour, l’Association régionale des travailleurs turcs et toute une filière dans la fourniture de faux papiers pour des clandestins (la Nouvelle République des 27 et 28 /6/2016) Malgré ces évidences judiciaires qui ne sont pas exceptionnelles, le député PS n’admet pas le lien qui existe entre ces associations à visées humanitaires et l’explosion de l’immigration clandestine dont nous devons assumer les conséquences financières. Le voilà qui parle « d’amalgame ». Un de ces mots faciles et inexacts qui évitent de penser.
Comme d’habitude Les « Républicains » et centristes ont voté comme la majorité socialiste.
Tarifs municipaux : haro sur les classes moyennes ?
La Ville établit une distinction entre Blois et Hors Blois pour les tarifs d’activités jeunes. Cette « préférence blésoise » nous semble justifiée mais nous nous demandons pourquoi au niveau national et européen la gauche socialiste refuse la « préférence nationale et européenne » préconisée par le Front National. Une contradiction de plus que le temps se chargera de faire disparaître sous pression des faits qui sont têtus.
Le Front National a contesté la suppression de la progressivité des barèmes en fonction des revenus, pour ne retenir que la distinction imposable/non imposable. Or chacun sait que de nombreux ménages modestes se sont retrouvés subitement imposables en 2015 alors qu’elles ne l’étaient pas précédemment.
L’AAJB:
Une transaction entre l’AAJB, en difficulté financière, et la Ville permet à celle-ci de régler le montant de l’emprunt contracté par l’AAJB et devenir propriétaire des installations.
Les élus FN se sont abstenus dans cette délibération car ils ont estimé que cette négociation en termes d’image n’était pas excellente pour la Ville même si, d’un point de vue financier, Blois ne fait pas une mauvaise affaire.
Miguel de Peyrecave a rappelé que le point de départ de cette affaire est la gestion de la ZAD de la Bouillie (par tous les partis politiques sauf le FN) qui a contraint l’AAJB, et de nombreux habitants, à quitter les lieux avec un dédommagement jamais à la hauteur de la valeur réelle des biens expropriés. Sans compter que les dernières inondations n’ont pas apporté la preuve de l’intérêt de cette ZAD, elles ont même démontré que le danger ne venait pas de la Loire mais des affluents. Mais cela ils ne veulent pas le reconnaître, ce serait se déjuger.
La majorité refuse de soutenir un ancien conseiller municipal.
Un conseiller municipal écologiste de la précédente mandature Gricourt, François Bourdillon, qui avait eu un accident de vélo et un long arrêt de travail de 2 ans se voit condamné à rembourser à la CPAM ses indemnités au motif qu’il avait participé à des séances de conseil municipal alors que cette autorisation n’était pas expressément mentionnée dans le certificat médical.
Devant une telle aberration juridico-administrative, les élus FN ont voté pour que la Ville aide cet élu à plaider sa cause devant la Cour de Cassation en lui faisant bénéficier de la « protection fonctionnelle des élus ». Ce que tous les élus PS n’ont pas fait. Bizarre. Pour des raisons politiques ? Dans tous les cas, chacun devra être attentif à faire préciser par son médecin les heures et motifs de sortie en cas d’ITT. Un oubli qui peut avoir de graves conséquences car il n’est pas normal qu’un élu bénévole soit pénalisé pour son engagement citoyenne.
Blois « Hors TAFTA »
Un vœu a été proposé par la majorité contre la mainmise mondialiste à travers le projet d’accord de libre échange TAFTA qui va bouleverser les régulations ou échanges commerciaux mondiaux.
Les élus FN se sont associés à ce vœu. En effet le Front National lutte depuis 40 ans contre la mainmise de l’Union Européenne sur les Etats nations, une Union européenne qui n’est que l’antichambre de ce mondialisme TAFTA souhaité par les Attali, Bernard Henri Levy ou Sarkozy. Peut-on être européiste et antimondialiste à la fois ? Non. « Dieu se rit de ceux qui pleurent des effets dont ils chérissent les causes ». Il ne manquait que 2 mots à ce vœu, les mots « souveraineté et subsidiarité ». Ce sera pour la prochaine fois. Michel Chassier a dit sa satisfaction de voir que le vote Brexit avait un effet local, un « Bloisxit » de bon augure.
Mises en avant

Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....

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